25 photos de Willème, ça vous dit ? C’est ce que vous trouverez en ouvrant la case du calendrier de l’avent FDR. Comment ça marche ? C’est fastoche ! Cliquez-ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/willeme
Des mois qu’ils attendaient la publication, forcement, bravo à eux : Mario, Julien Massardier, Michel Cosolo, JP, Gerard, Mickymorges, Patrice Bevillard, Patrick Delauménie, Michel Cosolo, Eddie 1961
Les Routiers et les Vacanciers
Encore un document qui fleure bon les années 60. L’éternel débat entre les vacanciers et les routiers lors du lancement de la campagne « Je roule pour vous ! » On remarque le discours de l’époque qui n’a pas changé depuis des décenies, des politiques bien plus compréhensifs que de nos jours, et surtout on trouvera dans ce court clip, des images de Berliet, Willeme ect, à ne pas zapper !
Sortie d’un Willème W8 SAT de 1960
Chronologie d’une sortie de hangar d’un Willème W8SAT ce samedi 12 novembre dans un village du Nord de la France.
Cela faisait 25 ans qu’il avait été récupéré et stocké à l’abri. Son propriétaire devait le restaurer mais il a eu d’autre priorités et finalement le projet en est resté là.
Ce camion a été construit à 50 exemplaires à partir de 1957 pour les recherches pétrolières dans le Sahara. C’était le concurrent des Berliet TBO et autres Kenworth 953.
Ce doit être l’unique survivant. Il a un moteur 8 cylindres en ligne de 250 cv. Des collectionneurs et passionnés sont venus des 4 coins de la France pour assister ou aider à la sortie de ce camion exceptionnel parti maintenant faire une cure de jouvence en Auvergne.
Merci à Gilles Bacqueville pour sa contribution photographique. Une galerie à ne pas manquer ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/9096

L’inauguration du centre routier du Bourget en 1957
En 1957, le centre routier du Bourget est inauguré en grandes pompes. Victime de son succés, Garonor ouvrira ses portes moins de 20 ans plus tard. Muettes, ces images nous donne l’occasion de voir les véhicules et les moyens de manutention de l’époque. A ne pas manquer bien sûr !!!
10 nouvelles photos Willeme
Il ne doit plus y avoir beaucoup de chauffeurs encore en activité aujourd’hui à avoir conduit des Willeme.
Alors rien que vous mes amis passionnés de camions, voici 10 nouvelles photos de la marque ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/19
Merci Alain Mugica, Uwe, Bata25, Romain Janet
Selestat 1997
En 1997, se déroulait à Selestat, une superbe expo réunissant des passionnés venus en voisins, du grand est de la France, mais aussi de Suisse, Belgique, Allemagne. L’occasion de voir également des camions rares, comme le Willème de chez Brame, ou ce rare 6*6 Citroen.
Les constructeurs locaux étaient présents aussi pour montrer leurs beaux camions tout neufs !
Un énorme merci à Uwe d’avoir fait le déplacement, et aussi d’avoir scanné ces incroyables photos !
https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1512
Caux Rétro 2019
La 25è édition de cette manifestation avait lieu ce week-end à Allouville Bellefosse en Seine Maritime.
Tout ce qui roule ou presque était représenté dans ce village dans lequel se trouve un chêne vieux de 1200 ans.
Des collectionneurs venus de France, bien sur mais aussi d’Angleterre, de Belgique et même de Slovaquie et Tchéquie ont exposé leurs véhicules dans ce sympathique village normand.
Les photos sont ici.
http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1328
Les transports Wauthier un super dossier
Un dossier préparé par Luc
A la fin des années 1920, M. Nestor Haurtiaux débute une entreprise de vidanges avec un camion Willème style Liberty, animé par un moteur CLM et équipé d’une cuve à Carvin dans le Pas de Calais entre Lille et Lens.
Son gendre, Jean Wauthier, prend la relève et continue l’activité notamment en assurant des contrats avec la SNCF. Il est secondé par son frère Paul.
Ce premier camion se voit ensuite modifié en porteur, le moteur est changé pour un 6 cylindres Willème ainsi que la direction d’origine par une direction à vis globique.
L’activité des vidanges continue en parallèle avec des GMC et autres camions des surplus militaires.
Jean Wauthier a 5 fils. Bruno, Daniel dit Dany, Luc, Eric, Bernard, l’aîné, se lance également dans le transport. Pour cela il achète un Willème TL 201 cabine Cottard Horizon d’occasion au début des années 60.
Après avoir obtenu ses permis, Daniel, son frère le remplace sur la route et Bernard, entreprend une activité de revente de fuel et dérivés pétroliers Shell.
Il achète un Willème neuf à moteur turbo équipé d’un telma pour effectuer des transports internationaux. Un autre ensemble avec une semi citerne compartimentée à 2 essieux pour le transport des hydrocarbures viendra grossir le parc par la suite.
L’association entre les patriarches Jean et Paul cesse, Paul et son fils concentrant leur activité sur les vidanges et curages, Jean et ses fils poursuivant le transport et l’assainissement général. La SA Wauthier est créée.
Vers la fin des années 60, un contrat pour la fourniture de fuel lourd pour la métallurgie est envisagé et la société investit dans 4 ensembles semi citerne Coder. Malheureusement, ce contrat ne sera pas signé et il faut trouver d’autres solutions.
L’entreprise s’engage alors dans le transport d’hydrocarbures sur tout l’Est de la France et avec les raffineries de Strasbourg et du Havre. A ce moment, l’entreprise compte six véhicules : les deux Willème, deux Scania 110, un Scania 140 super et un Volvo 495.
A cette époque, le nord de le France compte peu de spécialistes en transports chimiques. Une nouvelle semi citerne Coder en inox calorifugée viendra grossir le parc.
L’entreprise prend alors un nouveau départ et commencera sa montée en puissance en effectuant des transports vers le Benelux, l’Allemagne, l’Italie puis toute l’Europe. Quelques Saviem et Berliet porteront également les couleurs mauve et blanc de la société.
Daniel ayant une formation de mécanicien, gère l’atelier. Les Willème ont une base solide mais la mécanique d’origine s’essouffle et connaît des soucis de fiabilité. De plus, pour passer les alpes il faut de la puissance. Il est donc décidé d’installer un moteur plus performant et le choix se portera sur le moteur Détroit Diesel de General Motors 8V71N de 340 CV avec ralentisseur Jacob . Ce moteur est très puissant comparé aux standards de l’époque. De plus avec le Telma, les freins ne sont quasiment pas sollicités dans les descentes ce qui en fait un camion redoutable en montagne. Le reste des Willème du parc sera également équipé de la sorte.
Beaucoup de chauffeurs qui se faisaient doubler par ces Willème se sont posé des questions et n’hésitaient pas à tâter la température des freins et à aller voir quelle mécanique animait ce camion, dès que celui-ci s’arrêtait.
En 1976 les locaux du centre ville deviennent trop exigus et la société déménage en périphérie de la ville sur le carreau de l’ancienne fosse 14.
L’activité se diversifie dans le transport de produits chauds et le transport de produits alimentaires, les premières citernes bi-tronconiques font leur apparition. Une station de lavage et dégazage des citernes est également installée.
Daniel Wauthier s’occupera du garage, Bruno du transport et Luc de la station de lavage.
Alors que les Willème commencent à accuser le poids des ans, Daniel Wauthier se tourne vers Bedford qui propose des camions équipés du fameux Détroit Diesel. Il crée la Navi Norpen, une société qui distribuera les produits GM dans le nord de la France et sera concessionnaire Bedford.
Les premiers camions britanniques poseront quelques soucis car les moteurs étaient mal assemblés, causant des ruptures prématurées des joints de culasse, les couples trop rapides, occasionnaient des problèmes avec les boites de vitesse. Ces soucis seront résolus avec la commercialisation de la série 92 Silver de Détroit Diesel.
En 1980, l’opportunité d’importer des camions de USA se présente. Le GMC Astro 95 est désigné, de plus il est possible de composer ce véhicule « à la carte ».
Le premier exemplaire arrivera en 1981, d’autres suivront ainsi qu’un Brigadier, équipés de V8 et de V6 Detroit Diesel.
Quelques années plus tard, GM se sépare de sa division poids lourds en la cédant à Volvo.
Dany Wauthier se tourne alors vers Kenworth qui dans un premier temps refuse l’exportation vers la France suite à des problèmes d’homologation rencontrés auparavant. L’accord sera finalement conclu fin 1988. Kenworth sera importé homologué vendu mais les modifications pour la mise en conformité sera faite en France par la Navi Norpen.
En 1989,un K100 et trois T 600 suivis de Foden de la série 4000 intègreront le parc d’une trentaine de camions qui se compose alors de GMC, Bedford et Renault.
Les conditions du transport évoluant, la société passera la même année dans le giron de Charles André et intègrera par la suite le dépôt Citernord situé à quelques kilomètres.
Nombreux seront les chauffeurs qui regretteront cette époque.
Gabriel Pochet dit Gaby, a été chauffeur chez Wauthier du début des années 70 jusque sa retraite dans les années 90. Il avait toujours son appareil photo avec lui et aimait photographier son camion et celui des autres en situation partout où il allait. Je tiens à le remercier ainsi que les autres chauffeurs et leur famille qui m’ont prêté leurs collections pour perpétuer cette mémoire.
Photos de Luc :
Quelques photos signées Richard :
Les photos de Michel Ange :
Les photos d’Astro51 surnommé “Vla ch’curé” par ses collègues. « Willème affecté en août 1976 quelques mois après mon embauche, à l’époque avoir un Willème voulait dire promotion. »

Les photos de Lopès :
Quelques photos de voyages en Russie entre 1993 et 1994. Les camions transportaient de l’antigivre pour les aéroports russes. 4 chauffeurs étaient de la partie : Francis Lopès dans le K100, Jean Pierre Marin dans le T600, Michel Grodziski dit Michel Ange dans le Foden et Richard Marciniak en moniteur accompagnateur.
Les photos d’Arnaud Lopès, fils de Francis malheureusement décédé.
Quelques photos de René Fonteyne dit le curé et son fils Jean Luc.
Quelques photos de Uwe
Un GMC a été retrouvé dans les ronces et sauvegardé par un collectionneur du 54. On ne sait pas ce qu’il est devenu depuis.
Quelques photos glanées ici ou là sur la toile