Avec Seb, chauffeur pour le WRC Citroën

L’histoire commence en 2008, alors chauffeur chez Transalliance Europe depuis 2ans, je rencontre Alexandre Michel, PDG de Transalliance sur un parking de l’A31 au mois d’aout pendant qu’il remontait de vacances avec femme et enfant. Il prenait un casse croûte à l’arrière de sa voiture. Garé un peu plus loin avec mon ensemble flamband neuf dont les jantes et les reservoirs etaient polis par mes soins (comme le montre l’une de mes phots). Alexandre est alors venu me féliciter pendant de longues minutes, insistant sur le fait qu’il etait trés trés fier de voir de tels ensembles représenter la marque Transalliance. De retour a la maison je saisi l’opportunité de le contacter afin de postuler en WRC. il faut savoir que Transalliance travail pour Citroen Racing depuis 2006.

Ne recevant aucunes nouvelles je commencais à douter de la pertinence de mon courier, et puis un beau jour debut 2009 on me contacte, me disant qu’une place pouvait éventuellement se libérer.
Il faut savoir que je suis un pur produit Transalliance puisque j’ai passé tous mes permis en contrat de qualif’ chez les Transports Michel et Mayer (filiale de Transalliance) a Fléville (54). Aprés 3 ans de bons et loyaux services au sein du groupe je pars voler de mes propres ailes chez 1 petit transporteur luxembourgeois pendant 3 ans, avant de revenir chez Transalliance cette fois au Luxembourg en 2006. Je fais donc cet entretient et je crois rêver quand on me dit : c’est bon tu commence le 12 mai! voila donc le récit de cette aventure fabuleuse qui aura duré 2 de mois :

Transalliance est un prestataire de service chez Citroen et donc que les chauffeurs n’occupent pas le devant de la scene, nous travaillons dans l’ombre. Transalliance dispose d’un local dans l’usine Citroen Racing a Satory (78) pour stocker et entretenir tout le mateiel necessaire au bon fonctionnement d’un rallye.
Je rencontre mes collègues, au nombre de 4 pour les courses plus moi donc 5 en rallye et 2 aux affectés aux essais.
Nous chargeons les pieces et le materiel qui composent le réceptif, puis nous lavons les ensembles, le tout a duré 2 jours (de mardi 12/09 12h a jeudi 14/09 au matin.) puis au dernier moment, les voitures arrivent, nous les chargeons et c’est parti pour la route. Direction la Sardaigne (22 au 24 mai 09 a Olbia). Dès le depart, le dépaysement est total. nous sommes des dieux sur la route. Les gens s’arretent dans les rond points pour laisser passer le convoi de 5 camions (le motor home, la semi informatique, la semi atelier, la semi materiel et le camion remorque materiel), la route defile trop vite et j’en tremble au volant tellement je suis fier de rouler avec ce camion fabuleux !!!
Le soir nous dormons à st jean de maurienne dans un petit hotel cossu aprés un diner dans un pti resto du centre ville et reprenons la route le vendredi matin. Nous arrivons au port de Livorno très en avance, il est 16h, embarquement prévu à 23h (nous serons dans le bateau a 2h du matin !!!) Premier pas en bateau pour moi, et c’est genial. Sur le port nous croisons d’autres team et avec leurs chauffeurs tout se passe super bien. Suffit juste de parler anglais…
A l’embarquement nous sommes l’attraction publique et donc avec tout ce stress il faut etre super vigilant pour ne pas faire de bourdes… Une fois à bord on se repose, on mange, on discute de la pluie et du beau temps, on rigole avec les autre Truckies’… Quant a moi, impossible de dormir !!! arrivée a 6h au port d’Olbia, on debarque, faisons 1km et somme en place devant le parc assistance. Ford est deja la, impressionnant aussi !!! apres negociation on entre a 12h. et la on entre dans le vif du sujet !!! on lave les ensembles (5 camions Transalliance + les 2 porteurs cuisine d’une société lyonnaise specialisé comme traiteur en competition, il font les repas du tour de France, grand prix de Monaco et des match de l’Olympique Lyonnais et donc de Citroen en WRC) donc 7 camions en tout. puis viens la mise en place, qui dure pres d’une heure car mon chef est trés trés consciencieux et les ensembles sont alignés au milimetres prés dans la chaleur étoufante de Olbia.

Le soir direction l’hotel reservé a l’avance par Citroen, nous y déposons nos affaires, prenons une bonne douche et allons manger en Ville (5 chauffeur transalliance + les 2 traiteur lyonnais). Dans l’hotel il y a tout le confort, piscine a débordement, bar terrasse, et une vue magnifique sur le port de olbia.

Dimanche matin, reveil 6h, petit dej a l’hotel et direction le parc assistance pour le montage du receptif et des assistances. Une journée interminable de dechargement des camion materiel et de montage des installations… les autres grosses team (citroen junior team, ford et Eddie Stobbart (le transporteur anglais qui possede une equipe wrc)) sont également a pied d’oeuvre. Nous terminons le montage le mardi matin aprés 3 jours de travail intensif et sous une chaleur qui atteind les 50 degrés au sol…
Le mardi c’est aussi le jour d’arrivée des membres du Team Citroen. pilote, copilote, medecin, mecano, etc… tout le monde est la et on sent que la pression monte.
Mercredi c’est les reconnaissances (les pilotes copilote et chef de voiture partent reconnaitre le terrain) et nous nous occupons de nos installations, finitions, nettoyage, etc… nous lavons les 5 ensembles Transalliance au polish à la main sans polisseuse (chassis et toit y compris…) en plein soleil, il faut donc jouer au chat et a la souris avec celui ci…
Le rallye commence vraiment avec le shakedown et pour nous une nouvelle phase demarre, avec maintenant repas de midi et soir sur place par le traiteur qui nous prepare des plat succulents.
L’un des transalliance est assigné à la meteo, il se rend très tot sur les lieux des speciale qu’on lui attribue et attend les instructions des responsables courses citroen (il donne les info temperature et vent sur place avant que les voitures n’arrivent. Un autre est attitré aux pneumatiques et travaille directement avec le chef pneumatiques citroen, son job et d’acheminer les jantes chez pirelli (unique fournisseur en wrc), puis il les recupere, regle la pression que son tuteur citroen lui indique. Les 2 autres transalliance qui restent, le chef, coordonne le travail de ses troupes et l’autre (moi) met tout en oeuvre pour faciliter la vie au team : Entretien du receptif, des interieurs des semi ou les équipes vivent 12h par jour pendant tout le rallye.
Lors des assistances nous donnons 1 coup de main aux mecanos sans jamais toucher aux voitures… acheminage des pneus neufs, des boucliers avant et arrieres… nettoyage des ski avants et arrieres (protection du chassis). Nous leur donnons les outils qui se trouvent à notre porté pour leur faire gagner du temps, car seul les 5 mecanos, qui portent 1 brassard jaune, peuvent intervenir sur les voitures.

Nous sommes dimanche, une fois la dernière assistance terminé (debut d’aprem), le démontage et le chargement des camions peut commencer. Il ne faut pas trainer car nous embarquons le soir meme au port d’Olbia. c’est pourquoi toute l’équipe est à pieds d’oeuvre (mecano citroen inclu), nous sommes 1 bonne quinzaine a travailler et notre chef doit coordonner tout cela tout en demontant egalement… dur dur dur, gros stress, quelques coup de sang et voila, 16h, tout est pret. Il ne manque plus que les voiture, parties au verif… Une fois chargées, nous repartons pour le port puis l’embarquement et c’est parti pour la remonté (la partie la plus cool de ce travail, en tout cas pour moi…) jusque mercredi 13h, heure de retour a l’usine Citroen de Satory.

Sur place nous nous attelons au nettoyage des baches et de toutes les pieces salies durant le rallye. vendredi a 12h, retour a la maison en moselle. weekend jusque mardi matin, je repars pour Satory avec la preparation des rallyes de Grece et de Pologne que nous allons enchainer sans retour par la case Satory. le depart est prévu jeudi matin et le retour 5 semaine plus tard…

Transports Chevrier

C’est avec une extreme gentillesse qu’André Chevrier nous a permis de réaliser le portrait de l’Entreprise familiale. Portrait, dans lequel vous pourrez voir 3 générations se succéder, de la petite entreprise de primeurs arpentant les marchés au rang d’un des rares leaders français sur l’axe France-Grèce. Découvrez avec nous l’ascension de Francis, ce petit primeur, passant avec succès le flambeau aux générations suivantes. Plus de soixante années d’une aventure familiale particulièrement interessante à parcourir de 1946 à 2007.

Créés en 1946 par Francis CHEVRIER, les transports CHEVRIER n’étaient au début qu’une petite affaire de distribution de produits alimentaires. C’est seulement au milieu des années 50 que celle-ci fait ses premiers pas dans le transport routier. Progressivement, l’affaire de grossiste primeur se développe jusqu’à l’avènement de la grande distribution dans les années 70. Les fils de Francis, André et Yvon, fondent une société autonome en 1975. Les Transports Chevrier étaient nés, l’activité primeur continuant de son côté jusqu’à ce que l’heure de la retraite sonne pour son fondateur. Profitant de leur situation géographique au coeur de l’axe transalpin, ils se lancent dans le transport international vers l’Italie puis vers la Grèce. Puis ils poursuivent leur developpement en s’installant à Bonneville (74), à proximité de l’autoroute du Mont-Blanc.

NAISSANCE D’UNE HISTOIRE

Quand Francis CHEVRIER achète sa première camionnette pour se lancer dans le commerce des produits alimentaires et primeurs, il n’imagine pas qu’il vient de créer une entreprise. Rien ne prédestine d’ailleurs ce fils d’agriculteur à devenir plus tard transporteur, si ce n’est la passion qu’il nourrit pour l’automobile et la mécanique.

Nous sommes en 1946, la guerre vient de s’achever, la France panse ses blessures et l’économie se remet en route. La période est favorable, surtout quand on a le sens des affaires allié à la volonté de réussir. Même à La Tour en Faucigny, une paisible et modeste commune vouée à l’agriculture, tous les espoirs sont permis. En 1949, Irène Verdan en épousant Francis devient sa première collaboratrice. Ils travaillent alors sans compter, stimulés par les premiers signes encourageants.

Les transports CHEVRIER d’aujourd’hui, ne sont donc à l’origine qu’un petit commerce de produits de la ferme, une petite affaire de distribution de produits alimentaires pour les vallées du Giffre et de l’Arve jusqu’à Chamonix. Il faut se rappeler que nous nous situons avant l’avènement de la grande distribution, les fruits et légumes s’achètent sur les marchés, ou au camion, lors des tournées régulières organisées par les primeurs.

Au milieu des années 50, l’activité s’intensifiant, Francis va se fournir au marché de gros à Lyon, puis chez les producteurs de la vallée du Rhône, et jusqu’au port de Marseille pour les agrumes et les bananes. Dès lors l’activité transport public n’est plus très loin …..

DU PRIMEUR AU TRANSPORT

Il faut attendre 1958 pour que l’entreprise fasse ses premiers pas dans le transport routier. Multipliant les trajets dans le midi de la France pour s’approvisionner, Francis décide de rentabiliser au mieux ses voyages en prenant du fret dans le sens de la descente. Il faut donc louer une, puis deux licences (les fameuses cartes rouges) et voila donc l’activité transport zone longue qui est lancée.

Dès le début des années 60, le champ d’action des Transports Chevrier va s’élargir à tout l’hexagone. L’entreprise se développe régulièrement et très vite la dizaine de camions est dépassée.

Sur les rampes du Môle on construit la première plate-forme qui sera le siège de l’entreprise jusqu’en 1998.

Ce n’est plus une activité familiale mais une entreprise qu’il faut structurer, gérer méthodiquement, conduire avec une audace calculée pour être compétitif sur un marché en expansion mais de plus en plus concurrentiel. Pas facile quand on n’a pas la formation de base nécessaire pour maîtriser le développement d’une telle affaire. De plus l’arrivée de la grande distribution à la fin des années 60 amorce le déclin de l’activité primeur, celle justement où Francis excelle car il a comme on dit, la bosse du commerce !

Pour assurer son développement, Francis Chevrier copie un peu ce qui se fait autour de lui, et dès le début des années 70 se lance dans la messagerie en ouvrant des agences à Annecy et à Paris.

La situation rappelle l’histoire de l’apprenti sorcier qui a le pouvoir de déclencher l’orage mais ne sait plus comment l’arrêter.

En effet, cette diversification entraînant une explosion des charges fixes s’avère catastrophique.

En Janvier 1971, André âgé de 17 ans et Yvon de 18, intègrent l’entreprise. Le premier commence comme exploitant tandis que le second (mécanicien de formation) passe du quai et de l’atelier à la conduite, avant de reprendre à temps plein la gestion de l’atelier en 1973.

Le choc pétrolier de 1973 engendre encore des difficultés supplémentaires qui vont conduire en 1975, au dépôt de bilan de l’entreprise de transports Francis CHEVRIER qui compte alors 12 véhicules.

NAISSANCE DE LA S.A.R.L. Transports CHEVRIER…

Comme il a été dit, la succession se fait dans la douleur. Le 15/04/1975 le tribunal de BONNEVILLE accorde le régime du règlement judiciaire à Francis Chevrier.

Les deux fils créent la S.A.R.L. Transports CHEVRIER qui prend en location gérance le fond de commerce transports de Francis Chevrier. André Chevrier qui vient d’avoir 21 ans en devient le gérant.

La jeune génération s’affirme dans le domaine du transport : style nouveau, méthodes nouvelles.

Plus intéressés par l’activité transport que par celle de primeur, devenue de plus en plus incertaine, ils se concentrent sur transport de lots. La messagerie ayant déjà été abandonnée, les agences fermées, Francis Chevrier poursuit une petite activité primeur jusqu’à l’âge de la retraite, au sein d’une petite S.A. qui avait été créée en 1965 : FAUCIGNY PRIMEUR S.A.

Compte-tenu de sa position géographique stratégique, l’entreprise se développe de suite sur l’international, et plus particulièrement sur l’Italie.

En raison de son développement, l’entreprise obtient des A.T.I.E. qui permettent d’alterner des transports nationaux et internationaux; ces licences sont gratuites.

Cette stratégie n’était pas forcément évidente d’un point de vue économique, car avant la suppression de la T.R.O. (tarification routière obligatoire), les prix sur le national étaient supérieurs aux prix pratiqués à l’international.

Au fil des années, CHEVRIER acquiert une notoriété qui lui permet d’agrandir le cercle de ses clients traités en direct. Certains d’ailleurs font toujours partie de la clientèle actuelle comme par exemple : Les Eaux Minérales d’ Evian, ou celles de Thonon. De nouveaux clients répartis sur tout le territoire, en particulier pour le trafic sur l’Italie contribuent à la montée en puissance de CHEVRIER.

Des clients Italiens grossissent également le portefeuille.

Dès sa création, la nouvelle entreprise CHEVRIER a cultivé son image de marque. Sous la houlette d’Yvon CHEVRIER, l’atelier intégré bichonne les camions. Dès que les finances l’ont permis, les deux frères CHEVRIER optent pour un renouvellement rapide et régulier du parc. Cela permet évidemment de pouvoir bénéficier des dernières avancées techniques, et d’offrir un parc homogène et de qualité (ralentisseur, grande cabine, frigo, webasto, clim et maintenant rafraîchisseur d’air, informatique embarquée…)

L’augmentation de l’activité conduit l’entreprise à effectuer en 1985 un agrandissement du parking, qui permet de construire de nouveaux bureaux, plus conforme à sa stature.

Néanmoins, la fragilité de la monnaie italienne est une véritable épée de Damoclès suspendue au dessus de l’entreprise. C’est pour cette raison notamment qu’André CHEVRIER diversifie les destinations en se lançant vers la Grèce dès l’ouverture des frontières le 01-01-93 (chantier du métro d’Athènes). Aujourd’hui c’est 15 à 20 rotations qui sont effectuées chaque semaine sur toute la Grèce. L’entreprise en a fait sa spécialité et un axe de développement en offrant un service complet au départ de toute la France, allant d’une palette au camion complet (grand volume et frigo compris).

En 1995 CHEVRIER équipe les 35 unités de sa flotte d’un système de suivi par satellite, qui s’ajoute aux téléphones déjà installés.

En 1996 la reconnaissance de 21 années de travail intervient par l’attribution par TRANSPORT MAGAZINE d’une palme du transport.

La même année la s.a.r.l. se transforme et devient TRANSPORTS CHEVRIER S.A.

EN AVANT LE DEVELOPPPEMENT

Nous sommes en 1997, les transports CHEVRIER adhèrent au groupement FLO (France Lot Organisation) et décident de franchir un nouveau cap, en abandonnant le site originel de La Tour sous dimensionné et trop éloigné de l’autoroute. Le choix se porte sur la zone industrielle des Bordets à Bonneville où est réalisé un investissement de 3 millions d’euros, soit 47 000 m² dont 4 800 m² bâtis.

1998 est l’année du déménagement. Elle est également l’année de l’obtention de l’étoile de l’internationale décernée par le magazine « L’officiel des transporteurs », mais aussi et surtout, du trophée du TRANSPORTEUR DE L’ANNEE 1998. Il s’agit de la première entreprise en Rhône-Alpes à remporter la distinction suprême. L’entreprise compte alors 45 véhicules.
Le 30 /09/1998 la société opère une modification de sa dénomination sociale. «Transports CHEVRIER » est abandonné au profit de « CHEVRIER transports et services S.A.»

En effet le site est équipé d’un atelier ultra moderne, 4 fosses, cabine de peinture, station de lavage entièrement couverte et chauffée, banc pour le passage des mines, etc.

Iveco nous avait mis ce tracteur à disposition lorsque nous avons été élu transporteur de l’année. Nous en avions profité pour moderniser notre déco, et bien entendu mis en évidence le titre et le trophée sur le tracteur. Au bout de la période de prêt, nous l’avons acheté, par courtoisie, (Ivéco étant le partenaire du transporteur de l’année), mais revendu au bout de deux ans. A l’époque, les Eurostar Ivéco etaient nettement moins confortables que les DAF Xf, et chaque fois, le conducteur demandait à en changer, malgré le fait qu’il avait 40 cv de plus! Je pense que maintenant le STRALIS est au niveau des autres constructeurs. Ce sont ici les photos de Philippe et de son épouse Claire, qui l’accompagne souvent dans ses voyages.

Afin d’amortir au mieux ce gros investissement CHEVRIER décide de développer la nouvelle entité service en devenant agent DAF. Il est vrai que DAF est présent dans l’entreprise depuis 20 ans, et en est même l’unique marque depuis plusieurs années. La partie garage se développe donc régulièrement pour représenter à ce jour 10% du C.A.

L’année 2000 a vu l’arrivée de la troisième génération, en la personne de Sébastien, fils aîné d’André, fraîchement diplômé de l’ESC REIMS au poste de directeur commercial et responsable de l’informatique.

La logistique vient compléter l’activité service. Ainsi courant 2001, l’entreprise construit 3200 m² de nouveaux locaux, entièrement rackés, opérationnels début 2002.

LA TROISIEME GENERATION PREND LE POUVOIR…

Le 01/12/2006 André cède sa place de PDG à son fils, Sébastien mais conserve ses fonctions au sein du groupement FLO, du syndicat FNTR 74 et du jury pour l’élection du transporteur de l’année.

YVON, directeur général, continue de s’occuper du garage poids lourds, du parc et de son renouvellement.

FRANCIS est décédé en AOUT 1992 sans avoir connu, bien sûr le transfert à BONNEVILLE.

IRENE âgée de 81 ans réside toujours à LA TOUR en face de l’ancien site, occupé maintenant par une entreprise de maintenance de remontées mécaniques.

CHEVRIER TRANSPORTS et SERVICES s’articule autour de trois pôles : le transport, le garage poids lourds, et la logistique, mais c’est surtout une centaine de personnes, dont 66 conducteurs et un parc de 65 moteurs. Il est bien loin le temps des fruits et légumes et des marchés !

En cette période où l’on parle du déclin du pavillon français, il est important de souligner que CHEVRIER effectue toujours près de 70 % de son activité sur l’international avec des conducteurs français. Il est même devenu l’un des leaders français sur la relation FRANCE/ GRECE. Cela représente en 2006, plus de 7 000 000 kms parcourus, 1 836 traversées maritimes entre l’Italie et la Grèce, 3 000 passages au tunnel du Mont Blanc et même quelques voyages sympas sur l’île de Rhodes!

PHOTOS DE CHAUFFEURS

Voici les clichés de quelques uns de nos chauffeurs: Xavier, Alain et son épouse Laurence, Philippe et son épouse Claire

Petite précision: tous les camions ont le prénom du conducteur marqué sur la face, les camions sont attitrés à un chauffeur, étant donné que ce sont quasiment tous les mêmes, c’est ainsi plus simple pour les reconnaitre !!

Quelques photos de Shoot, chauffeur entre 2000 et 2007