Transports Iochum, 106 photos

Transports Iochum, 106 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/iochum Fondés au début des années 70 à Marignane (13) par Gérard Iochum, la société s’est spécialisée rapidement sur les trafics internationaux, voire intercontinentaux. S’il y a des sociétés de transports qui ont fait rever une grande partie des chauffeurs d’aujourd’hui, c’est bien les transports Iochum. De nombreux reportages ont relaté les histoires de ces aventuriers modernes, tant dans le presse locale (le provençal) que dans la presse professionnelle nationale (l’Officiel, France Routiers) Des reportages télévisés ont aussi été réalisés (Km0).
C’est avec ces 2 porteurs Mercedes que les Transports Iochum se sont lancés dans le transport entre Marseille et le Rhone Alpes, mais très vite, Serge le chauffeur de Gérard a eu envie de mettre les voiles…
C’est au port de Rotterdam, que Serge a rencontré un camion Turc de chez TurcSped, et que Serge a eu envie de voir ce pays. C’est de là que tout a demarré avec un magnifique Scania 110 qu’ils sont partis à l’aventure, à l’assaut du Moyen- Orient.
L’entreprise IOCHUM se forge rapidement un nom et une réputation dans le transport International, c’est alors que la flotte devient vite reconnaissable avec ses couleurs orange et blanc. C’est alors qu’en en scène le mythique Volvo F1220, puis F12 et quelques Renault R310. Du Moyen-Orient, à l’Afrique en passant par les pays de l’EST on voit des camions IOCHUM un peu partout, le transport étant une grande famille, Iochum se partage alors le transport avec d’autres grands noms de l’époque comme Riand ou Collomb Muret. Parmi les destinations exotiques, les transports IOCHUM ont desservi le Niger. Débarquement à Alger, puis la longue descente plein sud à travers le desert Algerien jusqu’à la douane de Tamanrasset et enfin le passage au Niger, dans les traces des transports CHAPUIS de Lyon. Si la Turquie était une destination presque routinière, les transports IOCHUM poussaient aussi jusqu’aux Emirats avec ses galères bien sûr mais aussi ses joies. Le mot liberté et solidarité faisant encore parti du vocabulaire…
A la fin des années 80, le parc passe au Blanc avec l’arrivée des Scania série 3. La ligne est sur le declin, la concurence se fait de plus en plus féroce. C’est la société STGC S.L basée en Espagne qui a repris la majeure partie de la clientèle sur la Grèce, la Turquie et les pays de l’est.

Milan – Téhéran avec Dario des transports Chiggiato

Dès son plus jeune âge, Dario a eu le virus du camion. Avec un père transporteur, il ne manquait pas de l’accompagner depuis l’Italie à travers l’Europe. Son père appréciait particulièrement la France, les souvenirs de la route « d’avant l’A40 » sont encore bien présents chez Dario.

Avec cette solide formation de routier international, impossible pour Dario aujourd’hui âgé de 49 ans de tourner en rond en Italie. Il a donc travaillé pour les entreprises italiennes qui de préférence vont : loin. Après avoir un temps travaillé chez Cecconi d’Arezzo, Dario travaille depuis un peu plus de 2 ans chez les spécialistes du pharma en Italie, les célèbres Chiggiato, il vit au bord de l’A4 à Vicenza.

Pour travailler chez Chiggiato, la chose la plus importante c’est d’être sérieux, disponible. Chaque semaine est différente, et le rythme de travail est basé sur 3 semaines de travail avant de rentrer au bercail. Connue pour son sérieux et son matériel au top, Chiggiato envoie ses camions ou peu d’européens posent encore leurs roues. Quelques chauffeurs sont volontaires pour les voyages extra communautaires, et bien sûr Dario est sur la liste. En cette fin 2024, Dario s’est retrouvé à charger le 19 décembre pour Téhéran. Beaucoup rêveraient d’avoir un tel CMR entre les mains. Le travail est reglé comme du papier à musique. Chargement à Milan, la mise en douane est faite à Padova le lendemain. L’embarquement se fait à Bari pour Igoumensita. En roulant bien, en 9h il arrive à Ipsala à la frontière turque.

La traversée de la Turquie, c’est 1800km jusqu’à la frontière Iranienne, autant dire que ça ne passe pas en 9h. Parkings et restaurants sont nombreux le long de la route, mais tous ne sont pas équipés en douche. Alors, il faut bien calculer son coup. Dario a son point de chute juste avant Erzurum ou il s’arrêtait déjà à son époque Cecconi. C’est pas parce qu’on est loin qu’il faut relacher son attention le policier Turc surveille caché derrière son radar, la vitesse des camions…

Le monde change vraiment à la frontière à Bazagran. Là, un transitaire le prend en charge et l’accompagne pour les formalités. C’est surtout le moment de faire du change car les cartes de crédit ne fonctionnent pas en Iran. Il faut aussi une carte SIM pour le téléphone et activer un VPN, car avec l’embargo, les fonctions Google ne fonctionnent pas. De la frontière reste 1000km pour Téhéran. Dario stoppe pour la nuit environ 300km avant Téhéran à Zanjan ou il y a une très bonne aire de repos. Enfin, le bout du voyage se termine à Téhéran. Le trafic y est cahotique comme finalement dans toutes les grandes villes du monde. Là, il vide et la plupart du temps recharge sur place pour le même client à Milan. A de très rares exceptions, il revient à vide par le même chemin. Quelques photos et vidéo du voyage, bientôt, d’autres voyages et d’autres photos !!!

Retrospective Le Mouée

Fondée en 1987 par Roger Le Mouée, TLM qui s’est appelée PLM au départ s’est orientée sur du trafic primeur à destination du Royaume Uni. Curieux et un brin aventurier, Roger lance ses camions à l’assaut de la Russie dès l’année suivante. Cette destination fût rapidement une vraie poule aux oeufs d’or. Des transports aussi improbables qu’incongrus, payés rubis sur l’ongle aller retour, mais aussi des voyages pour les grands noms de l’industrie comme Sanofi, Danone et L’Oréal.
Toutes les bonnes choses ont une fin, et ils cessent leurs rotations en 1998 avec la crise Russe. L’entreprise recentre alors ses activités en Europe et surtout l’Italie.
Roger Le Mouée, un patron atypique à l’ancienne avait fait ses premières armes comme chauffeur de betterave puis STG est disparu précocement à 69 ans en 2023. Bourré d’humour et d’anecdotes rocambolesques, il nous avait confié quelques photos souvenirs sans que nous ayons eu le temps d’approfondir le sujet.  40 photos ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/le-mouee

Les souvenirs de Ronny Billiauw – Gistel

Ronny Billiauw, partage ses photos souvenirs.

De l’entreprise crée par son père au début des années 1950, l’entreprise n’existe plus non plus, mais il reste de bonnes photos à découvrir ici :

En Europe :

Un voyage Anvers – Doha en 1975

L’inauguration du centre routier du Bourget en 1957

En 1957, le centre routier du Bourget est inauguré en grandes pompes. Victime de son succés, Garonor ouvrira ses portes moins de 20 ans plus tard. Muettes, ces images nous donne l’occasion de voir les véhicules et les moyens de manutention de l’époque. A ne pas manquer bien sûr !!!

Les routes de Hans Anthonise au Moyen Orient – chapitre 4

Si aujourd’hui Hans Anthonise coule des jours paisibles à la retraite après une longue carrière sur la route, il n’en n’a pas toujours été ainsi.

Pour ce 4e chapitre, Hans Anthonise, ancien chauffeur des transports Centrum,  partage avec nous ses plus belles photos des routes et de l’ambiance que l’on pouvait trouver sur la ligne du Moyen-Orient.

Parce que ces 127 photos deviennent rares, il faut les consommer et partager sans modération !

 

Le coup de maître des transports Alblas au Vietnam

Fondés en 1896 les transports Alblas  de s-Gravendeel aux Pays-Bas, ont toujours été un des précurseurs. Bien implantés depuis l’époque encore communiste dans les pays de l’est, elle est présente depuis 2007 en Chine. Deux implantations Alblas en Chine, l’un a 650km de la frontière avec le Kazakhstan à Ürümqi,  le second entrepôt est situé à l’autre bout du pays au bord de la mer Jaune à Shangaï.

Pour répondre à une demande de sa clientèle, les transports Alblas, forts de leurs conducteurs chinois, mettent en place une première relation intégralement par la route, entre la Pologne et la chine dans un premier temps en 2018, puis en 2019 entre la Chine et la France. Depuis 2020, chaque semaine, ils effectuent un voyage entre Ürümqi et Jacobsdorf en Allemagne, le voyage dure entre 6 et 7 jours, et la mécanique est bien rodée.  Les chauffeurs, Hollandais, Polonais, Roumains et Chinois de relaient pour que le trajet soit le plus rapide.

Ce type de transport reste un marché de niche, plus rapide que le bateau, moins cher que l’avion, ils transportent principalement des produits chimiques, batteries lithium, puces électroniques entre autres.

Mais comme celà, ne suffisait pas, les transports Alblas, viennent de réaliser l’exploit d’un transport depuis Ho Chi Min Ville au sud du Vietnam vers l’Allemagne, soit 13.000km sans accroc, et rentable du point de vue économique. Le tout en 21 jours !

Photos :  https://www.nt.nl/

 

Photo https://www.nt.nl/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo : https://www.nt.nl/

 

Les Italiens du Moyen-Orient

Dans les années 70, les français se sont rués vers le Moyen-Orient. Géographiquement mieux placés, les Italiens n’étaient pas en reste.
Voici un recueil de photos signés Carlo, le mari d’Elsa qui tenait un resto routier à Cuisery, et aussi de Amilcare et Gianni Zamblera, confiés par Ernesto Martini.
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100 photos incroyables et collector ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1633