Hubert 81 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/hubert Les Transports HUBERT ont été créés par Gérard HUBERT en mars 1980. Au fil des ans, la société n’a jamais cessé de s’agrandir et de progresser. D’abord implantés lieu-dit Méroger, ils ont déménagé en 1998 dans la Zone Industrielle de Bonneval et continue leur progression en ouvrant en 2017 un site au Havre. Les Transports HUBERT sont gérés de manière familiale et les valeurs portées n’ont pas changé depuis sa création
Delisle, 280 photos
Delisle, 280 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/delisle C’est en septembre 1977 que Jean-Louis Delisle acheta son tout premier ensemble , un Berliet TR 320 attelé à une citerne pulvé . Avec James (Capucin 77) , son tout premier chauffeur , ils se relayent pour enchaîner les voyages et faire grandir le parc . Le Berliet laissera sa place à quelques Scania 110 et 111 , et par la suite à deux Volvo F1020 ainsi que de nouvelles citernes . En 1982 , date à laquelle Didier , le frère de Jean Louis , rejoint les troupes, dix ensembles forment la flotte . Huit se garent tous les samedis dans l’ordre de départ du lundi matin dans une petite cour non loin du centre ville de La Ferté Gaucher , les deux autres étant tractionnaire se garent chez eux . Les transports se font majoritairement sur la région parisienne , la Normandie , l’Est de la France et une ligne sur la Vendée et Poitiers . En 1983 , c’est le gros déménagement , la cour étant devenu trop petite pour accueillir les nouveaux ensembles supplémentaires . C’est à l’entrée de La Ferté en arrivant par la route de Provins , que s’est construit le nouveau hangar , bientôt suivi par la construction de hangars de stockage pour différents clients . Plus tard , les voyages commencent à s’étendre sur toute la France grâce principalement aux contrats décrochés en sucre et en farine de blé . Les marques se suivent elles aussi , après avoir été fidèle pendant des années à Scania et un petit peu Volvo , c’est sept Renault AE380 qui sont commandés dès leurs sorties . Les retour chez Scania s’est fait de suite après suivi plus tard de l’arrivée de Volvo et Mercedes . Les rachats de différents transporteurs permettent aux Transports Delisle de se diversifier dans des domaines autre que la pulvé . De nos jours , nous pouvons voir des tautliner , des bennes céréalières , bennes de carrière , citernes liquides et pulvé alimentaires sillonner les routes françaises et étrangères .
Les transports Alfred Talke
44 photos : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/alfred-talke
Originaire de le Silesie et menuisier de métier, Alfred Talke vit dans la région de Hurth. En 1947, l’allemagne peine à se reconstruire. Soutenue par les alliés, l’industrie chimique, traditionnelement implantée dans la région a besoin de tout. Il fonde alors une modeste entreprise de transport, ou il transporte de la lignite dont la région regorge.
Travailleur acharné, il enchaine des journées, des semaines en dormant très peu et travaillant sans jour de repos.
Les véhicules lourds sont une denrée rare, alors, pour l’aider dans sa tâche, il rachète un puis deux Bussing à l’armée Allemande.
Alfred Talke a néanmoins du flair, l’industrie chimique allemande est en plein essor, chez BASF, un ingénieur découvre la mousse de polystyrène. Il décide de mettre en route en 1952 son tout premier camion citerne destiné. La première agence est ouverte en 1953 à Dusseldorf. A l’époque, il n’y avait pas de carrossiers spécialisés, il conçoit et fabrique lui même ses citernes jusqu’en 1960. Paternaliste, l’entreprise loge les salariés dans des petites maisons autour du siège social à Hurth, à cette époque l’Allemagne vit une crise du logement aigue, et ces maisonettes sont les bienvenues pour les employés. En 1966, Alfred Talke ouvre une nouvelle agence à Berlin, les années suivantes e sera au tour de Stade puis Ludwigshafen.
L’activité Silo n’est pas en reste, et Talke met à disposition des aires de stockage pour ses clients dont l’expansion semble inarrêtable. Dès 1985, l’entreprise assure la formation en interne de ses employés en fonction des produits qu’ils manipulent.
C’est avec le rachat du Belge Louis De Jongh qu’Alfred Talké réalise sa première implantation en dehors de l’Allemagne, avec quelques silos de stockage. Alfred Talke décède en 1990, mais l’entreprise reste familiale. Dès 1995, ils s’implantent à Varsovie tout juste sortie du joug communiste, puis aux pays bas à Moerdijk et Kiev. A l’heure de la mondialisation, les containers Talke desservent les Emirats, la Chine. Mais l’entreprise garde toujours une idée de l’équitabilité avec ses fournisseurs et employés.
Les transports Schmidt de Heilbronn
Karl Schmidt se lance modestement dans le transport en 1948 à Heilbronn avec un ancien camion à gazogène de l’armée allemande… Le suite et 71 photos ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/schmidt
Des mega combi en pulvé pour les transports Arniella
Toujours à la pointe, les transports Arniella ont mis en route 5 eco combi, fin janvier 2021 une première dans le secteur des transports pulvérulents.
Tractés par des Renault Range T520, ils circulent en trafic national en Espagne, et principalement entre Torrelavega en Cantabrie et Seville en Andalousie, soit 800km.
Tomas Fernandez nous fait suivre quelques photos de ces impessionants attelages qui contribuent à diminuer le nombre de camions sur les routes.
Vous trouverez également d’autres photos des transports Arniella ici : https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1440
Bata25, sa vie, son oeuvre
Michel Bataillard dit « Bata » est né le 02.06.1956 a Besançon. Chauffeur depuis 1978, il a touché un peu à tout dans le transport : baché, plateau, pulvé, benne, ampirol.
Ses marques favorites sont les Renault, Volvo et Scania.
Quand j’étais gosse mon père et son frère tenaient une scierie. Le matin de bonne heure (vers les 4h 2 fois par semaine), Marcel venait avec son camion pour livrer du bois et à l’epoque il vidaient à la main.
Pendant ce temps la, moi je montais dans la cabine et essayait (je n’y arrivais pas bien sur) de tourner le volant et je me voyais en train de conduire….et par la suite mon pere m’a gaulé dans la cabine et m’a dit : « toi ont sait que le metier que tu vas faire ! » Un jour a l’ecole la maitresse avait posé une question : quel metier voulez vous faire plus tard on avait droit à 2 reponses : j’avais repondu conduire un camion ou agent secret.
Voici la carte d’Europe ou figurent les endroits les plus éloignés de chez moi dans le Doubs ou je me suis rendu en camion :
Ma jeunesse, et l’armée
Mes débuts au transports Roy de Baume les Dames
Un dimanche soir, j’etais dans un bistrot et j’avais allumé la meche. Tout a coup un camion s’arrete le chauffeur boit un café et allait repartir et comme j’allais pas bien il me proposa de partir avec lui. Il avait un g 200 et sur la bache il y avait marqué : ck-perle, une marque de biere, et c’est comme cela que je suis parti sur la route car ce chauffeur etait le fils d’un transporteur de Baume les dames. C’etait en 1972….j’ai commencé par faire des demenagements..avec Roger (le pere) et j’ai été embauché le 1e septembre 1973.
Au debut je faisais les vidanges, les graissages, le lavage,(a la brosse et au seau) . De temps en temps je montais a Paris avec des chauffeurs et c’est la que j’ai appris à conduire(a l’epoque je n’avais pas de permis). J’avais un j7 peugeot et je faisais toute la france, a part une fois ou je suis parti avec mon ami Gaby(dit dobo) a Dundee en Ecosse.
Une semaine compliquée :
C’etait en 75 ou 77….avec mon pote claude le chauffeur moi je n’avais pas de permis.
On charge un démenagement à Montbeliard, un lundi matin, pour Nice… Le chargement terminé vers 18h on prend la route direction le sud. Le soir on s’arrete manger un peu avant Llyon et on repart. on roule toute la nuit et pour une fois on ecoute pas les routiers sont sympas (ça aura son importance plus loin). Donc on arrive sur la Promenade des Anglais vers 14h On vide à coté du Negresco. Vers 17h un motard de la gendarmerie m’interpelle et me demande si j’etais le chauffeur et je lui repond, non, et il me dit : »Cela fait depuis hier soir qu’on vous recherche et RTL par l’intermédiaire de Max a lancé des appels à votre encontre et même dans la journée. » A cette époque RTL passait très mal dans le sud. Claude venait d’apprendre le décès de sa fille agée de quelques semaines…..Très dur pour lui et il était en plus trés fatigué et avec la mauvaise nouvelle…. je ne vous dit pas! Je téléphone au bureau, le patron me dit: « vous remontez jusqu’à Vienne je te ramène un chauffeur et je récupère Claude; Tu peux conduire car claude aura du mal » ; je dis OK. Avec une volonté extraordinaire, claude sort de Nice et je prends le volant, et nous voila partis. Arrivés aux alentours de minuit à quelques km de Vienne je m’endors et ce sont les barrières de sécurité qui nous reveillent. On s’arrete, ça va pas trop de bobos, on continue et on change de chauffeur. Avec l’autre chauffeur on reprend direction Marseille car on rechargeaient un déménagement là-bas.
On arrive le matin , on finit le chargement vers 17h et direction la capitale! Je demande au chauffeur tu passes par ou? Il regarde la carte: « Oh on va passer par Clermond-Ferrand », pas de probleme c’est toi le chauffeur…. On s’arrete le soir pour manger (j’avais rien dans le ventre depuis Nice, simplement un casse-croute). On repart le matin, on roule peinard et à quelques km de Clermond on nous fait des appels de phares, je dis au chauffeur et bien je ne savais pas que les Trs Roy etaient connus, surtout qu’on venait pas beaucoup dans le coin, ou alors c’est les flics!! Et cela continue jusqu’a l’entrée d’Aubiere, la, je me mets à la fenetre et stupeur ; il y a le feu au-dessus de la caisse …. »Arrete, arrete -toi!!! » On descend et toute la caisse etait en feu on a juste eu le temps de prendre le sac et la cabine prend feu aussi…Mais pas les porte-feuilles. Les pompiers arrivent éteignent le feu. Le berliet est ammené au garage Berliet. Et nous voila sans un sous mais le patron du resto etait super sympa, il nous a preté de l’argent et nous a fait confiance, le soir nous sommes passés à la télé!
Et pour finir de cette semaine de merde, quand Toto le fils du patron est revenu nous chercher avec son tracteur et une remorque surbaissé pour ramener le camion à Baume, et bien je ne trouve pas le moyen de me coincer un doigt dans la portiere du camion!!! Et je suis rentré comme ça à la maison. Cela fait très mal mais pas aussi mal que mon ami claude que je revois de temps en temps car lui après ce drame a reprit son métier d’origine qui etait peintre en batiment.
Après les déménagements, le transport chez Roy :
Ensuite j’ai eu le 19t, un camion de demenagement et la j’ai roulé seul, parfois je prenais le glr160ch. Le 1er vehicule lourd que j’ai conduit c’est un porteur camion de demenagement avec celui-la j’ai fais pas mal de km et s’il vous plait pas de couchette. Alors quand je chargeais, je faisais toujours un plat au-dessus du chargement avec des matelats pour dormir, c’etait la belle vie!!!!!….quelquefois on etait 3 mais le plus souvent 2!!! ensuite j’ai passé mon super-lourd…mais quelle aventure pour le passer ! J’etais parti avec un glr 160ch a perpignan en demenagement (le mien etait en panne)..je suis reparti de perpignan le mardi soir et je passais le super-lourd le mercredi a 13h….dur dur il n’y avait pas l’autoroute enfin pas tout le long…et un glr..ce n’etait pas facile…enfin je suis arrivé vers midi et le temps de manger un bout (dormir environ 3h)…et je l’ai rater mais j’etais trop fatigué…bon je l’ai repassé 1 mois après et je l’ai eu……
Voila ..c’est comme ça que j’ai eu ma 1er semi..un petite semi de 11m 1essieu (pas facile pour livrer a Paris)…mais bon comme tout jeune chauffeur on est content d’avoir son camion. Ensuite j’ai eu 1 tr 305 berliet ah quel bahut et j’en etais fier…mais pas de webasto alors l’hiver dur dur surtout que j’ai commencé à faire de l’italie….
Le transport dans les années 80 battait sont plein et à chaque printemps, notre petite entreprise qui etait au nombre d’une vingtaine d’employés, bureau compris, nous prenions l’habitude de se retrouver autour d’un mechoui. Et comme cela, ça nous permettait de se retrouver et d’avoir plus de solidarité entre nous.
En 1988 fut l’année ou pour la 1e fois je touchais un tracteur neuf ….R340 quelle joie j’allais pouvoir enfin connaitre le webasto , le confort, et la visibilité ! Quel beau tracteur!!!!! Il avait, mine de rien (pour un renault) de la puissance !!! equivalent au 360 scania de l’epoque. J’ai roulé un 1an et demi avec car entre temps mon patron avait decidé de s’associer avec d’autres transporteurs (c’etait le debut des mariages) il a fallut demenager de Baume les dames pour aller à Mamirolle(petit village entre besançon et pontarlier par la n 57) mais petit à petit on s’est fait manger et fin 89 tout le monde repartait chez soi …sauf que pour nous c’etait la fin des trs roy…(que je regrette encore aujourd’hui)
Ensuite j’ai été transferé chez un transporteur du haut doubs (trs vermot), la je suis resté environ 1 an et demi, je suis parti sur un coup de tete…mais j’ ai toujours regretté ce geste, je faisais regulierement de l’italie, de Milan, à Palerme. Je roulais avec un f12 Volvo très bon vehicule, bonne puissance et très bonne boite de vitesse.( une des meilleurs!!)….et puis j’ai quitté cette entreprise pour aller travailler a Belfort chez trs Begey de Danjoutin(a coté de belfort) La au debut j’ai fait de la semi baché et de la benne et puis un jour on m’a attribué un f 12 globettroteur en camion remorque. Je suis resté environ 8 a 9 mois ….et je suis reparti a Baume les dames pour rouler aux Tpts Bonfils…je faisais du national……mais la 1ere semaine de boulot je suis rentré le vendredi et le soir en jouant au foot et bien double fracture tibia péroné…. car aujourd’hui..je joue encore!!!!! C’est ma passion et mon sport favori ainsi que la pétanque…bon 6 mois d’arret et 6 mois de route et j’ai demmissioné.
Je quitte les trs bonfils pour faire de la pulvé chez les transports Bulle . Bon boulot mais que de voyages et des bons… La pulvé c’est special à chaque fois que tu vides il faut laver..enfin la plupart du temps et tout depend de ce que tu recharges. Je bossais pour un petit patron et j’avais le vehicule chez moi et je passais chez lui que pour laver ou mettre du gas-oil..j’etais affreté par les trs Schmidt a Heillbronn en Allemagne. Pour en finir sur la pulvé c’est un boulot que j’adorais…que j’ai regretté..j’avais un super patron qui me faisait confiance et qui malheureusement n’est plus la aujourd’hui et a qui je rends hommage….
La route ce n’est pas que de rouler …c’est aussi le coté humain de ces chauffeurs Anglais et aussi le papy 34 qui, voyant arriver le jeudi et toujours pas vidé et bien ils m’ont laissé vider avant eux pour que je puisse rentrer le samedi chez moi et ça je ne l’ai jamais oublié!!!!!…. Je ne sais pas aujourd’hui s’il y a encore cette mentalité. Peut-etre ceux qui partent loin et surement car si il n’y a pas cette solidarité entre chauffeurs et bien Messieurs je vous plains….
Aller un petit tour en italie avec la maman et le fiston (3ans) ça y est on va bientot passer le Monte Bianco!!!
L’accident….Et oui cela arrive quand on veut aller au-dela de nos forces!!!!!! c’etait le 11 juillet 1994 j’etais partit le dimanche soir j’ai vidé a cote de Pirmassen en Allemagne..j’ai lavé a Lugwischaffen et j’ai rechargé la hoecht a francfort…je suis repartit vers 21h…(on compte pas les heures depuis le dimanche 22h!!!!!),je voulais aller manger a Lauterbourg mais voila une courbe d’auroroute a mis fin a ma faim….
Je me suis couché et j’ai traversé l’autoroute tout en travers et je suis resté coincé dans la cabine pendant 2 a 3 heures (enfin cela paraissait long…long…)dommage je n’ai pas de photo du tracteur Heureusement je m’en suis tiré avec des brulures dans le dos ( le bitume allemand dur dur..) et aussi apres mon accident j’ai repris la route au meme endroit avec 1 magnum 385 et avant j’avais le 380….
On arrive en 1997 et la je suis licencié suite a la maladie de mon patron….je me retrouve pour la 1ere fois de ma vie au chomage….je retrouve une place chez tpts jeantet a besançon en remplacement. je roule 2 mois et la , un vendredi soir , alors que je quittais le depot on me dit stop….tu as fini ton contrat….
La j’ai commencé à comprendre que le métier de chauffeur pl allait changer (surtout point de vue mentalité!!!)je ne rentrerais pas dans les details!!!!!!! Mais point de vue salaire c’etais tres convenable……alors je fais une demande aux trs nicolas a brioude(43) qui a été accepté et je suis parti passer un test a brioude(450km) et j’ai été embauché de suite…. J’y suis resté environ 2 ans …et je suis parti car je commençais vraiment a etre degouté de la route (pas la faute aux chauffeurs) mais le système changeait.
Et bien voila en novembre 1999 le 1er..je rentre chez onyx un boite privé de dechets industriels et poubelles menageres….au debut que ce fut difficile pour moi..parce que l’ampirol au depart ce n’est pas chose facile mais une fois dans le bain c’est comme toute chose…bon mon 1er vehicule ce fut un mercedes 1929 en camion remorque qui avait au moins 10 ans , bonjour l’etat !!! et ensuite j’ai touché un actros 400ch tout neuf…..
En 2009, je touche un Premium 410 renault, Me voila revenu a mes premiers amours. IL a un bon confort , cabine trop courte ….pas de coffre de rangement , meme pour nous en regional , On aime bien avoir un peut de place .
Puis en 2011, je passe sur un MAN
En cette fin d’année 2011, pour moi c’est noel avant l’heure : 2 man neuf sont dans la cour tgs.26.400, apres etre passé par l’atelier pour refaire des modifications : plaques adr , prise d’attelage tout du meme coté, camera ……enfin tout ce que le constructeur n’a pas su faire.
Et me voila en man pour la 1ere fois de ma vie..j’avais jamais conduit cette marque……il n’y a pas de comparaison a faire avec le renault 410 que j’avais avant celui la , d’ailleurs j’en en ferai pas car a tout point de vu le man est 100 fois superieur, bien sur dans cette gamme.
Fin 2012, je reçois la médaille du travail, celle des 20 ans et deux diplomes des 30 et des 35 ans de boulot
Mon départ à la retraite a été plutôt cahotique, le 30 décembre 2015, j’ai fait mon dernier tour de Salaise, j’ai même pas eu le temps de donner un dernier coup de lavage à mon MAN. L’ambiance n’était pas au beau fixe après quelques litiges avec ma hierarchie.
Au bout de 3 mois Bruno Bonfils m’envoies un texto en me disant de venir le voir vendredi……ce fut fait et j’ai rencontré mr philippe rigal directeurs des agences de Geneuille Champagnole et Baume les dames…..
voila je suis embauché…..je commences lundi pour faire du regionale…..
Debut mars je debute, pas de camion attitré….un coup un iveco un coup un rvi…avec le blanc je ferai un tour de nord je fais aussi des remplacement à faire des magasin coylruth
Une journée en pulvé BTP
Il est 5h, position travail, le FH est chaud, c’est parti ! (Journée type) : Direction la cimenterie qui se trouve à moins de 30 minutes du dépôt, pour mon premier chargement.
Et je valide le chargement. J’en ai pour 10 à 15 minutes d’attente. Une fois chargé j’effectue les mêmes manœuvres, mon BL est directement imprimé sur place y a plus qu’à partir.
Arrivé chez mon client, je repère de suite où sont les silos, on peut pas les manquer ! Je présente mon BL au centraliste, il m’indique le numéro du silo et me donne la clé du cadenas. Pendant ce temps j’ai pris soin de démarrer ma turbine pour gonfler la bonbonne, histoire de gagner du temps.
Une fois la pression mini pour déballer atteinte (1 bar), j’ouvre la vanne d’air qui va me servir de pousseur, ensuite la vanne arrière de ciment qui va me vider l’arrière. Une fois l’arrière vide, je passe à l’avant. Cette opération dure environ 30 minutes parfois plus, cela dépend de la hauteur du silo et de la pression de déballe.
La citerne est vide, je ferme toute mes vannes, j’arrête ma turbine, je débranche ma manche, surtout ne pas oublier de purger la cuve car elle se trouve encore à plus d’un bar et rouler en pression est interdit et très dangereux! Je récupère mes papiers et c’est reparti pour mon deuxième tour.
L’air chaud produit par la turbine est envoyé dans la colonne principale le long de la citerne. Cette colonne alimente une première durite qui monte sur le dessus de la cuve pour exercer une pression par le haut, sur cette même durite, une autre est branchée pour servir de purge d’air.
La seconde durite, appelée fluidisation ou émulsion est branchée à la base du cône, elle chauffe le produit et le rend liquide.
La troisième durite appelée piquage ou pousseur, est branchée juste avant la sortie à la jonction des 2 manches de sortie de produit.
La quatrième fluidifie le cône arrière.
Et une dernière qui me sert de purge d’air.
De l’autre côté de ma cuve j’ai deux vannes à clapets en bout de cône qui me servent de purge produit.
Sur les citernes plus récentes, toutes les vannes ont été améliorées pour avoir le moins de problèmes possibles, devenues pneumatique et à clapets. D’autres options peuvent être demandées à la commande, comme d’autres sorties ou d’autres branchements ou essieu directionnel… mais ça c’est le patron qui décide.
La maintenance de son matériel est obligatoire, graissage des vannes, fuites éventuelles sur les joints, vidange de la turbine… Enfin j’y accorde toute mon attention. La connaissance de son matériel est primordiale, pour ma part je connais ma cuve par cœur, j’évite de trop la marteler à coup de maillet, ça ne sert pas a grand-chose.
Il m’est arrivé d’être plusieurs fois en galère soit par un défaut du produit, par une panne mécanique, par un bourrage de manche, par un débordement de silo, ou encore éclatement du filtre du silo, alors là, arrête tout et va t’en en regardant ou va le filtre.
La pulvé en btp n’est pas facile, souvent dans la poussière, la boue… et du courage quand il faut descendre au fond pour la laver ou récupérer un objet douteux!
Petites anecdotes: j’ai déjà récupéré un tee-shirt, un sac plastique, une baguette à soudure, un disque à meuler, des cailloux de ciment gros comme des ballons de basket… et j’en oublie.
Depuis la crise de 2008, le travail a changé, on a perdu des clients, on en a gagné d’autres, le marché s’est cassé la gueule. Ça fonctionne en dents de scie. Grace à ses reins solides, l’entreprise n’as pas licencié et pourtant elle pouvait le faire! Je m’estime heureux de ma place malgré la difficulté du travail.
Le mot de la fin : Vaut mieux perdre 5 minutes de réflexion que de faire le bourrin ! (Fufu13 – 2010)
CDB Mauve #27
Je suis ravi de vous annoncer une petite nouvelle dans le cercle plutôt fermé des CDB, vous qui lisez régulièrement les aventures de Samu88, Pierre70, Berty et d’autres, vous allez être conquis par les aventures de Maéva (Mauve sur le forum FDR), de sa pulvé et de sa Bretagne ! Pas une minute à perdre, et cliquez ici !
Transports DELISLE
Un dossier réalisé par Olive66 et Fred77
C’est en septembre 1977 que Jean-Louis Delisle acheta son tout premier ensemble , un Berliet TR 320 attelé à une citerne pulvé . Avec James (Capucin 77) , son tout premier chauffeur , ils se relayent pour enchaîner les voyages et faire grandir le parc . Le Berliet laissera sa place à quelques Scania 110 et 111 , et par la suite à deux Volvo F1020 ainsi que de nouvelles citernes .
En 1982 , date à laquelle Didier , le frère de Jean Louis , rejoint les troupes (comme moi) , dix ensembles forment la flotte . Huit se garent tous les samedis dans l’ordre de départ du lundi matin dans une petite cour non loin du centre ville de La Ferté Gaucher , les deux autres étant tractionnaire se garent chez eux . Les transports se font majoritairement sur la région parisienne , la Normandie , l’Est de la France et une ligne sur la Vendée et Poitiers . En 1983 , c’est le gros déménagement , la cour étant devenu trop petite pour accueillir les nouveaux ensembles supplémentaires . C’est à l’entrée de La Ferté en arrivant par la route de Provins , que s’est construit le nouveau hangar , bientôt suivi par la construction de hangars de stockage pour différents clients . Plus tard , les voyages commencent à s’étendre sur toute la France grace principalement aux contrats décrochés en sucre et en farine de blé .
Les marques se suivent elles aussi , après avoir été fidèle pendant des années à Scania et un petit peu Volvo , c’est sept Renault AE380 qui sont commandés dès leurs sorties . Les retour chez Scania s’est fait de suite après suivi plus tard de l’arrivée de Volvo et Mercedes . Les rachats de différents transporteurs permettent aux Transports Delisle de se diversifier dans des domaines autre que la pulvé . De nos jours , nous pouvons voir des tautliner , des bennes céréalières , bennes de carrière , citernes liquides et pulvé alimentaires sillonner les routes françaises et étrangères .