La Russie avec Junior chez Giraud Dauphiné

Avec l’éclatement de l’URSS en 1991, et le difficile mise en place d’une économie de marché, le pays manque de tout et les besoins en produits aussi divers que variés sont grands. Bon nombre de transporteurs français sont à l’époque présents sur la ligne, on parle beaucoup la langue de Molière entre Paris et Moscou.

C’est un peu par hasard que Georges, Junior38, se retrouve en 1994 à découvrir les grands espaces de la Russie.

Tefal, une marque bien connue, croûle sous les commandes a destination de la Russie, et demande à Giraud Dauphiné de gérer le dossier. Junior qui accompagne régulièrement son père chauffeur chez Villard, est contacté pour faire parti de l’aventure. Sans expérience, c’était osé, Junior part pour son 1er voyage en décembre 1994, après quelques mois en Europe.

Le temps c’est de l’argent, et les temps d’attente aux frontières sont alors très longs. L’idée c’est de faire passer les chauffeurs par la Finlande qui a une frontière commune avec la Russie à Vaalimaa. Puis la route vers la capitale Moscovite.

En règle générale, une fois vide, retour direct pour recharger en Scandinavie voire même en Allemagne pour retour en France et vite renchainer une rotation. Bien entendu  à cette époque les Giraud Dauphiné vont aussi un peu de partout en Europe.

Les copains sur la route :

Pendant les longues traversées en ferry entre l’allemagne et la Finlande, on tue le temps comme on peut !

Certains Giraud Dauphiné ont même passé leur CAP coiffure !

Voici un recueil de photos de la route entre la Finlande et la Russie.

En Scandinavie les routes sont parfois enneigées, c’est joli.

Quant à la Russie, on peut trouver aussi des routes enneigées, mais aussi des vaches, des remorques dételées, les russes ont une imagination sans bornes !

Un peu de tourisme :

De la paperasse devenue collector !

Quelques trophées au rayon souvenirs :

International Transport (SIT) Tergnier

En 1992, International Transport du groupe Giraud, et implantée à Tergnier subit déjà les effets de la concurrence et voit ses prix s’effondrer. C’est l’occasion aussi de voir un magnifique par d’Iveco Turbostar avec ces magnifiques images.

Transports Giraud – F – 38 – Sonnay

Au sortir de la seconde guerre mondiale, Marc Giraud alors agriculteur et spécialisé dans le matériel agricole crée les « Transports Giraud ». Les camions opèrent alors localement, et quelques autocars Giraud réalisent des tournées de ramassage des ouvriers vers les usines de la zone de Salaise et Roussillon.

En 1975, Michel Giraud prend alors les rênes de la société qui compte alors 8 employés et seulement 5 véhicules. L’entreprise implantée autour de la maison familiale ne cessera alors de croitre, les premières destinations internationales se font vers la Grande Bretagne. Comme d’autres entreprises de la région rhodanienne, la croissance est fulgurante puisqu’au milieu des années 80, le parc compte 60 attelages.

Un peu partout en Europe des agences sont ouvertes, Italie, Espagne, Portugal et bien sûr Angleterre. Les camions sont présents sur toute l’Europe mais aussi la Yougoslavie, la Pologne. Les transports Giraud réalisent alors des transports dans tous les domaines d’activité, bachés, frigo, benne, plateau et comptent dans leurs clients les plus grands noms des industriels de l’époque, Pechiney, Rhône Poulenc, Atochem, Sibille, Lafarge, Total, British Petroleum.

Au débût des années 2000 un bureau est ouvert en Tunisie, pendant 2 années, Eric livre et recharge les remorques qui débarquent non accompagnées au port de Rades. L’ascension des transports Giraud se termine en fevrier 2004.

L’entreprise compte alors 200 employés,150 tracteurs et 380 remorques, laissant un goût amer à beaucoup d’employés qui croyaient dans l’esprit resté familial de l’entreprise. Michel Giraud disparait tragiquement en même temps que l’entreprise dont la partie vrac est reprise par les transports Chazot du 42. Le slogan Giraud était: « l’énergie qui vous transporte », pour devenir à la fin : « l’énergie qui vous transporte … à l’ANPE… »

https://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/771

13 nouvelles photos

 

Du nouveau pour Tophe69

C’est qu’il s’en est passé des choses depuis 2017 avec Tophe69, il nous raconte tout ça dans son génial portrait de sa déjà longue et bien complète carrière de chauffeur, desormais devenu specialiste du gyrophare qui ne sert pas que pour les croisures !
Si vous ne connaissez pas Tophe, c’est le moment de dévorer son parcours, vous verrez ce mec est un vrai passionné au grand coeur !!!
Une grande pensée à mon ami Mika

A dévorer en cliquant ici

http://www.fierdetreroutier.com/fdr/portrait-de-chauffeur-tophe69/

Une PPM de 25t entre le 74 et le 26

http://www.fierdetreroutier.com/fdr/portrait-de-chauffeur-tophe69

Transports Giraud – Sonnay

Les photos proviennent des collections de Mr Cros, Alain Paon, Patrick Baule, Le Gitan80, Hervé Charreton, Philippe Cancade, Wim Herstein, Graham Hamey, Philippe Giraud, Yannick Panon.

Au sortir de la seconde guerre mondiale, Marc Giraud alors agriculteur et spécialisé dans le matériel agricole crée les « Transports Giraud ». Les camions opèrent alors localement, et quelques autocars Giraud réalisent des tournées de ramassage des ouvriers vers les usines de la zone de Salaise et Roussillon.

Avec la première génération de chauffeur des transports Marc Giraud !! Dessus y figurent Yves Giraud, son frère Robert et Midol. Clichés réalisés aux alentours des années 57 58 :

En 1975, Michel Giraud prend alors les rênes de la société qui compte alors 8 employés et seulement 5 véhicules. L’entreprise implantée autour de la maison familiale ne cessera alors de croitre, les premières destinations internationales se font vers la Grande Bretagne. Comme d’autres entreprises de la région rhodanienne, la croissance est fulgurante puisqu’au milieu des années 80, le parc compte 60 attelages.

Un peu partout en Europe des agences sont ouvertes, Italie, Espagne, Portugal et bien sûr Angleterre. Les camions sont présents sur toute l’Europe mais aussi la Yougoslavie, la Pologne. Les transports Giraud réalisent alors des transports dans tous les domaines d’activité, bachés, frigo, benne, plateau et comptent dans leurs clients les plus grands noms des industriels de l’époque, Pechiney, Rhône Poulenc, Atochem, Sibille, Lafarge, Total, British Petroleum.

Au débût des années 2000 un bureau est ouvert en Tunisie, pendant 2 années, Eric livre et recharge les remorques qui débarquent non accompagnées au port de Rades.

L’ascension des transports Giraud se termine en fevrier 2004. L’entreprise compte alors 200 employés,150 tracteurs et 380 remorques, laissant un goût amer à beaucoup d’employés qui croyaient dans l’esprit resté familial de l’entreprise. Michel Giraud disparait tragiquement en même temps que l’entreprise dont la partie vrac est reprise par les transports Chazot du 42.

Le slogan Giraud était: « l’énergie qui vous transporte », pour devenir à la fin : « l’énergie qui vous transporte … à l’ANPE…  »

Les photos d’Alain Paon :

Les photos de Philippe Giraud :

Les photos de Patrick Baule :

 

Les photos de Yannick Panon :

 

Photos d’Hervé Charreton :

Photos de Gitan 80 :

Divers :

 

Le tachy numérique préhistorique

Au début des années 90, les transports Bousquet du groupe GIRAUD, experimentent l’ancetre du tachy numérique actuel. Il gère les heures des chauffeurs, mais aussi les consommations de carburant. L’occasion également de voir un beau parc composé de Renault R !

Fredo77 chez Giraud à Vitry

En MARS1987, j’entre aux transports Léon GIRAUD « LA GRANDE MAISON »située en zone industrielle de VITRY-SUR-SEINE, au sud de PARIS.

A l’origine, Léon transportait le vin de ses deux frères négociants à Bercy, les entrepôts vinicoles de la capitale. Puis l’entreprise s’est diversifiée dans tous les transports en citernes alimentaires, et est l’origine du label « liquides alimentaires » . Il y avait aussi une activité citernes pétrolières et fourgon et bâchée pour les bouteilles sur palettes. Le travail était organisé une semaine à l’ avance pour le respect des heures et de la vitesse. Un petit côté »armée«  qui ne plaisait pas aux jeunes, mais les anciens avaient 20 ; 30 ans et + d’ancienneté.

A partir de 1992, le groupe GIRAUD évolue par le rachat de beaucoup d’entreprises en Europe. Avec la concurrence, le travail est au coup par coup, les téléphones arrivent dans les cabines, et on propose aux anciens un départ en pré-retraite : de 120 chauffeurs, on passe a 38 !et le département « citernes alimentaires »  déménage à CAUFFRY dans L’OISE

Il sera revendu en 1995 a SITRA France dans le nord, une filiale de SITRA SAELENS à YPRES en Belgique.

Concernant le matériel, je n’ai pas connu l’époque de SCANIA nez long 110 et 111, à mon arrivée, les tracteurs étaient en location pour deux ans, et le pneu en contact avec GOOD-YEAR et assistance partout en Europe.

J’ai donc connu successivement : RENAULT G 260 et G 290  pour les fourgons et bâchées, puis avec les citernes : les DAF 2800 a boites Z F, les premiers DAF 95-305 arrivés en France, puis 95-310 et ensuite des MERCEDES 1733 et 1734 .

Sur ces derniers, je cherche encore le frein moteur dans les descentes !……Tous ces camions avaient une puissance moyenne mais suffisante, compte tenu des kms à vide, pour une consommation de 31 l / 100.

Le parc des citernes était diversifié en fonction des produits transportés : des anciennes 2 essieux jumelées a 3 compartiments pour le lait, des 3 essieux en inox bouchonnées pour le vin : de 5 à 28 compartiments pour la ramasse dans les caves, mais j’ai surtout utilisé des citernes biconiques en forme de grosses bananes. La première génération fabriquée par B S L selon les plans d’André GIRAUD pour abaisser le centre de gravité, et la suivante fut livrée par MAGHYAR montée sur un tridem R O R a roues indépendantes et suspensions pneumatiques pour éviter les coups de raquettes. Ces citernes étaient calorifugées, équipée d’un système de chauffage sous la cuve, un filtre et une soupape de dépression au-dessus pour les produits stérilisés et on pouvait vider avec un compresseur ou une pompe hydraulique pour envoyer le produit loin dans l’usine. La cuve était conçue avec un grand compartiment central de 18 à 22000 L pour répartir le poids sur l’ensemble.

Pour ma part de travail, j’ai commencé avec 6 autres chauffeurs pour une campagne de betteraves a transporter de la mélasse entre l’Oise et le nord, puis j’ai continué par une période de remplacement des autres chauffeurs en chargeant du lait ou de l’huile en national, des navettes en région parisienne avec une semi fourgon et des palettes de spiritueux, et des dépôts de brasseries entre le nord et Marseille avec une semi a rideaux coulissants.

Je fus ensuite formée 3 semaines avec PATRICK sur l’Angleterre. Enfin, la direction me fit confiance en m’attribuant mon premier ensemble. A partir de là, j’ai découvert beaucoup de pays de l’Europe de l’ouest : France, angleterre, écosse, Belgique, hollande, Allemagne, danmark, suisse, Italie, Espagne, Portugal, en transportant toutes sortes de produits alimentaires : vin, biere, glucose, porto, whisky, cognac, armagnac, calvados, avéze, ricard, martini, vinaigrette, confiture, chocolat, graisse animale, jus de pomme, jus d’orange et cassis, blanc d’œuf, jaune d’œuf. Ces chargements demandaient du matériel propre à l’extérieur et imposaient un lavage intérieur citerne avec certificat entre les chargements. Et donc des kms a vide pour trouver une station de lavage et recharger .Je considère toujours que c’est la meilleure partie de ma carrière.  ; Boulot clean, bien organisé, et beaux endroits pour charger : les malteries d’Ecosse, les caves de porto, du bordelais ou de la vallée du Rhône, les brasseries ou les chocolateries, c’est mieux que les zones industrielles et leurs caristes compétents et disponibles !….et en citerne, tu évites les bureaux de fret.