Beaucoup d’entre vous connaissent Abdoul Coulibaly à travers les reportages qu’il a partagé avec nous sur FDR. Chauffeur citernier au Burkina Fasso, il a sillonné pas mal de routes africaines avec un DAF, puis a roulé pour TOTAL. Très pro, et apprécié sur la route, Abdoul carressait le rêve de devenir son propre patron.
Il met alors toutes ses économies dans l’achat d’un Renault AE480 d’un peu plus d’un million de kilomètres au compteur, qui lui revient à 11500€ en 2020. Attelé à un plateau ridelle,la société ATI était née. Les clients étaient au rendez-vous et tout allait bien jusqu’à ce qu’il tombe en panne au Ghana. Chargé, il parvient après des jours de péripéties à ramener le camion et sa cargaison à bon port. Mais voilà, la moteur est HS, Abdoul dont les finances ont été mis à mal par cette panne n’a pas les moyens de se payer un nouveau moteur.
Lui vient alors l’idée pour se refaire une santé financière de venir travailler en Europe. Travailleur, 18 ans d’expérience, sérieux, celà devrait bien valoir des chauffeurs venus du Pakistan. Les contacts avec differents transporteurs s’avèrent infructueux, et pour pour cause, le permis du Burkina Fasso ne vaut rien en Europe, il faut tout repasser, du permis B au EC, plus la FIMO, ça fait beaucoup d’argent sans être certain qu’il puisse quand même travailler au final suivant les règles de l’immigration.
Comme si celà ne suffisait pas, un incendie est venu ravager son domicile. Lui a été sévèrement brûlé, mais par miracle ses enfants n’étaient pas à la maison. La situation pour notre ami Abdoul devient vraiment compliquée, que faire ? Envoyer un moteur depuis l’Europe en se cotisant, ou tout simplement faire une cagnotte Leetchi pour l’aider à financer le plus rapidement possible un nouveau moteur ?? Je fais appel à vos idées et surtout générosité. https://www.leetchi.com/fr/c/un-moteur-pour-abdoul-8608651
Après avoir déchargé un voyage de sacs de mil à Mopti, le 7 je suis enfin selectioné pour un chargement de bétail. Mais le lendemain il refuse mon camion parce qu’il est vieux !
Après le refus de client… J’étais un peu amer donc je suis aller acheté quelque boite de peinture instantané pour le rejeunir et ça donné cette image !!!
Et me voilà positioné au chargement avec un camion moins vieux !!!
Et tard dans la nuit…on prend la route ou roulons toute la nuit
Et après 550 km depuis Sévaré dans le nord du Mali.. Nous voilà au petit matin à la derniere ville au sud de Mali, une ville frontière avec la côte d’ivoire qui est ZEGOUA
Et ensuite Pogo première poste de contrôle de le côte d’ivoire
Aller réparti le 10/02/2019 à 17h un local..de la frontière
Et la tout va très vite puis dans la nuit… Et voilà qu’à 03h 30 du matin qu’on débarque le chargement à SiKinse une ville à 55km d’Abidjan
Et me voilà positioné le 12 fevrier dans un usine de produits d’huile de palme en export vers au Mali.
Croyant que j’allais me reposer deux jours en attente des documents voilà que le téléphone sonne… » allô…c’est le chauffeur du AF 8398 MD…? « …tes documents sont prêts et tu sors demain matin »
Le chargement est rapide et me voilà enfin pris le bout des 210 km d’autoroute au départ d’Abidjan juste qu’à Yamoussoukro !!!
Très heureux…je marque un arrêt sur l’autoroute pour un cliché souvenir, puis après 500 km.je croise un convoi qui me fait penser à ceux du nord du Mali…. le matériel français qui rentre du mali
Le plus chiant dans toute cette histoire d’huile de palme raffiné est qu’il coule sans arrêt parce-que J’en ai pris 52 tonnes et en se référant Aux engagements pris, je dois payer les pertes au déchargement !!!
Après deux jours passé à la frontière, on reprend enfin la route pour Bamako
Me voilà enfin à la livraison !!!
Après le déchargement, je me retrouve avec 80 litres manquant qui dois être prélevé sur le reliquat de transport.
Après le déchargement, le destinataire me prélève 4 bidon en manque qui dois me coûté 15.000 fcfa par bidon…mais c’est rien ça, puis que le voyage à été rapide donc je sens pas trop le coup, de plus les voyages sont payés à la tonne !
Je suis payé à la tonne…40,000 fcfa la tonne…
Depuis quelques temps, Aly a delaissé un peu les voyages vers Dakar pour se recentrer sur des voyages nationaux au Mali à bord de son Mercedes qu’il entretient du mieux qu’il peut.
Voici un petit bout d’aventures, qui demarre avec un chargement d’aliments pour bétail, qu’il livre à Diema, après l’avoir chargé à Sikasso, soit 710km.
Une crevaison au bout de 600km, c’est la routine pour Aly, qui met souvent sa casquette de l’atelier de vulcanisation, c’est lui le chef d’atelier !
Arrivé à destination, le chargement est transféré directement dans un camion Mauritanie, épuisé, Aly dort sur place.
Mauvaise surprise au reveil, le « boxer d’embrayage » ne veut rien savoir, il faut vite en commander un à Bamako par courrier, après avoir transféré l’argent bien sûr, une bonne journée de perdue quand même.
Mais Aly n’est pas au bout de ses surprises, son commissionaire l’envoie charger du ciment chez Diamond cement Mali-SA une cimenterie toute récente dans la région de Kayes. Quand il arrive sur place, il y a des camions dans tous les sens, bilan, une semaine d’attente pour charger à destination de Mopti, qui est une zone de conflits en ce moment.
Il faut s’armer de patience, trouver de quoi s’occuper, mais les journées sont longues. Finalement son chargement débute le lundi tard dans la soirée, et dure toute la nuit, il ne reprend la route que le mardi à 10h, mais le température grimpe rapidement à 42°. Alors prévoyant, et n’ayant pas envie d’éclater de pneus, il stoppe attendre que la nuit tombe et la fraicheur avec pour pouvoir continuer sereinement son chemin, avec 65T de charge et des pneus de mauvaise qualité, mieux vaut être prudent. Pour sa dernière journée, au reveil, il se rend compte qu’il a quand même une roue à plat, mais mauvaise surprise, le dernier goujon tourne dans le vide.
A ce moment là, n’importe le quel d’entre nous, abandonne, mais pas Aly, qui répare sa chambre à air avec la roue encore montée sur son moyeu, système D !
Il finit par rentrer enfin chez lui le soir à Bamako profiter de quelques heures en famille.
Comme tous les routiers du monde, il met en route dimanche soir pour aller livrer son ciment à 400km de Bamako. Mais voilà, rien ne se passe jamais comme prévu, et son client ne donne pas signe de vie, ce n’est que le lendemain qu’il finit par vider avec une équipe assez professionnelle et rapide. C’est dommage car il avait un RDV prévu pour charger du bétail pour Abidjan. Le travail est dur mais pas trop mal payé. Du coup, c’est annulé, le bétail, c’est pas comme le ciment, ça n’attend pas.
Finalement, il rechargera 60T de mil pour le nord Mali à Mopti sur les bords du Niger, en croisant les doigts pour avoir un voyage de bétail pour Abidjan un de ces jours !
Inlassablement Aly enchaine les kilomètres avec son Mercedes SK qui commence à montrer quelques signes de fatigue. Changer de véhicule, Aly en rêve pour de diverses raisons, la taille de sa remorque est souvent un handicap, car ses commissionaires demandent toujours plus de grandes remorques alors il faut patienter, encore 1 an pour payer celui-ci, encore 1 an de plus pour se faire un peu de trésorerie et esperer un Actros.
La situation au Mali devient un peu compliquée, mais avec la prsence des troupes militaires ça donne aussi un peu de fret pas trop mal payé pour le nord du Mali. Pour des raisons de sécurité, il n’y a pas de photos, et doit faire le detour par le Burkina, le Niger.
Au retour, Aly charge du betail, fret délicat qui paye pas super bien et c’est à lui de payer les bêtes qui pourraient décéder lors du voyage, il faut donc qu’il roule le plus vite possible pour arriver à destination.
La foi dans ce métier est toujours là, et partage avec vous quelques photos toujours magnifiques, on y trouve beaucoup d’anciennes couleurs de chez nous !
Tous commence ce vendredi 01 mars 2019 dans la soirée vers 18h après un repas bien copieux, par un appel téléphonique me posant la question à savoir si c’était Abdoul Coulibaly… Bien évidemment j’ai répondu oui !!! Une belle voix d’une femme sûrement charmante me dit …. ( cabinet consulting) félicitations vous avez été retenu par présélection sur dossier et que je suis convoqué pour le test de conduite le dimanche 03 mars pour le compte de TCA Burkina….
Ce dimanche 3 mars, déjà à 4h du mat mon réveil sonnait et 30mn après j’étais au bord du grane boulevard histoire d’attraper un taxi pour me rendre au cabinet de recrutement et vers 6h à ma grande surprise nous étions près de 100 chauffeurs, tous candidat pour la dite compagnie ……
Sur place, j’ai rencontré quelques connaissances, dans dans tous les cas nous étions tous routier juste avec des expériences qui variaient de 5 à 25 ans donc comme dans les relais, des petits groupes de causerie ce formaient histoire de passer le temps car l’heure du RDV était 8h…
Dès 8h les dernieres accolades et bonne chance entre concurents et pause café ou plutôt petit café avant départ offert par le cabinet .
9h les choses sérieuses pouvaient commencer, appel des nom par ordre alphabétique, un test écrit, lecture des panneaux du code de la route, et enfin la conduite.
Déjà à 11h,pour ma part j’avais déjà fini et pouvais rentrer à la maison située à 365 km de Ouagadougou dans la Belle cité de SYA (bobo dioulasso )
Le soleil du lundi s’est levé me trouvant près de ma très chere familles bien aimée …
Après près de 10 jours passés auprès de ma famille, je reçois un appel téléphonique ce vendredi soir 15 mars : encore la charmante voix de la belle demoiselle : « félicitations monsieur Coulibaly vous avez été sélectionné » et que je devais me présenté à la direction de TCA sis à Ouagadougou avenue
Kwame Nkrumah
Dimanche dans la journée, sur le chemin de là où habite ma grande mère (mémé) j’aperçois le camion de Salif , c’est un confrère qui roule ce magnifique DAF à son compte après avoir travaillé quelque année au Congo (RDC) comme chauffeur routier.
Je l’explique la bonne nouvelle………
Content pour moi, il m’invite à faire la route bobo-ouaga avec lui car sont départ était prévu ce même jour vers 16h… Ça tombe bien,mon RDV avec TCA c’est demain je répondais….
Vers 17h nous étions au poste de contrôle (ONASER) à la sortie de Bobo direction Ouagadougou, comme un bon routier ,je lui ai proposé une aide pour la conduite ce qu’il accepta avec plaisir car même si moi je devait descendre à Ouaga, lui devait continuer jusqu’à Lomé …
Donc encore le commandant en second Abdoul vous dit bonsoir…
180km plus tard je gare à Boromo.
Salif m’a offert un bon plats de riz à la sauce tomate et une bouteille de Coca-Cola bien fraîche et vers 3h du mat moi je descendait près de la mairie de Boulmiougou… Oui 10h de route pour 365km exactement à part Les 40mn de pauses repas à Boromo…
Une route bien bitumé , garnie avec un millions de ralentisseurs…
Ce lundi 18 mars après un sommeil de 3h du temps, vers 9h je me rends à la direction de ma nouvelle compagnie sis au centre ville. Là je retrouve plusieurs chauffeurs, nouveaux comme moi en entrevue avec le DG.
Je me présente poliment , le DG me souhaite la bienvenue avec un ton aimable…
L’entrevue à duré juste une heure, car la formation pour plus de performances devait commencé ce même jour.
Après l’entrevue, place à la classe…
Abdoul à l’école pour une enième fois
Cette fois ci pour la formation (PATROM) dispensés par total Burkina…
Total a décidé de faire de la sécurité routière son véritable cheval de bataille
Le centre de formation routier de total Burkina est situé à côté de l’aéroport international de Ouaga, juste un mûr nous sépare donc du coup un ballet incessant de montée et déscente d’avions, gros comme petits animaient nos journées de classe.
Pendant une semaine nous avons enchaîné avec plusieurs profs, différents cours basés sûr les règles de conduite européen…
Santé au travail,
Gestions de fatigue au volant,
Vérification avant départ,
Conduite préventive et par anticipation,
Respect du code de la route ,
Utilisation des EPI
Initiations par la croix rouge sur les premier soins en cas d’accident et la PLS, sans oublier le tour chez le spécialiste du feux, histoire de jouer un peu aux apprentis pompiers ????????
On a cloturé la formation par une évaluation écrit…
Nb: cette formation ma permis de mieux comprendre mon métier et aussi répondre à beaucoup de questions que je m’étais posé pendant plusieurs années de conduite ….
Bref un routier nouveau un né??????
Pour arroser cette belle semaine mon pote Moussa et moi faisons un tour dans l’un des nombreux new club de la belle ville de Ouagadougou…
Comme le dit l’autre, une belle journée est la journée que l’on apprend quelque chose.
Pour ma part c’était une belle semaine.
Une semaine après la formation, je reçois encore ue appel téléphonique.
Là une voix d’homme pas beau sûrement ??
il se présente comme un ancien routier de la compagnie chargé de nous informer que nous sommes convoqué à la gare de TCV à 4h du mat le 1er avril 2019 pour embarquement sur Lomé, histoire d’aller chercher les camions déjà débarqués au port autonome de Lomé…
Je précise que TCA c’est TCV et TCV c’est TCA seul différence, TCA= transport de marchandise liquide et TCV = transport de personne voyageur… Sinon même PDG??
Donc le voyage sur Lomé est gratuit pour nous dans un bus flambant neuf, clim , vidéo et toilettes.
Le chemin en bus ouaga -Lomé s’est passé sans accros, déjà à 3h du mat nous étions à Lomé et au levé du soleil du 2 avril nous découvrons des magnifiques Actros 3342 euro 6 tous neuf juste 592 km au compteur venu tous droit d’Allemagne en passant bien-sûr par le port d’Anvers accrochée à des semi remorque 4 essieux avec des citerne 45 000 litre du constructeur Tunisien COMET …
22 ensembles en tout ,après deux jour d’attente pour les formalités d’usage et douane nous quittons Lomé le 5 avril direction Ouagadougou ….
Le 7 avril dans l’après-midi nous étions à la frontière déjà côté Burkina Faso .
Le 10 avril nous étions tous garé au parking (garage) TCA -TCV à Ouagadougou…
Le 13 avril un représentant tunisien de la compagnie COMET, le Constructeur des citernes es venu de la Tunisie pour nous initier sur la bonne utilisation des citernes…….
Et aussi un français de la maison Mercedes-Benz venu d’Abidjan (RCI) pour les tracteurs.
Après ces deux formations d’initiation des deux constructeur , on s’occupait comme ont pouvait à l’attente des formalités de dédouanement et de mise en circulation jusqu’au 10 juin encore en classe pour les nouveaux chauffeur TOTAL cette fois les cours sont basés sur les angles mort…
Et le 15 juin un audits général de mise en pratique sur la formation PATROM…
Suivi d’un certificat de participation…
Visite médical à L’OST et maintenant les bonnes choses vont bientôt commencer…
La route en un mot ………??????????
Mais avant le grand départ deux passage sont obligés, à l’ATS pour les vérifications des norme exigé par total Burkina, et à innotec Burkina pour l’installation de OBC (suivi par satellite et contrôle des heures de conduites)
Caméra du surveillance et l’enregistrement de la clé bleu à mon nom….. La fameuse clé bleu sans la quel le camion ne démarre tous simplement pas ??????
Oui avec total il y a des règles très strictes à suivre sous peine de sanctions disciplinaires qui varint d’une semaine de suspension au dégagement pur et simple.
Donc garde à vous !!
Dernier Check-list des 7 premier camion déjà immatriculé le 14 août…
Le 15 Aout, une équipe de 7 camions composé de deux anciens et 5 nouveaux chauffeur sortait du parking TCA vers 5h 30 du matin direction Lomé pour le chargement de 45 000 l de fuel oil au pour le compte de total Burkina…
Le 19 août, après 25 heures de conduite ont garait tous au parking de la raffinerie de Lomé.
Un aller sans accros
Nous avons chargé le 21 et quittons tous Lomé le 22 août direction Ouagadougou et passons la nuit à au parking de la ville Sokode déjà 300 km parcourus…
Le lendemain 23 nous faisions nôtre première pause de 45mn après 4h 30 de conduite au péage de la ville de kante
La deuxième pause de 45 mn à la rentrée de la ville de dapaon et là j’aperçois un magnifique Volvo sûrement venu du Canada.
Ils nous reste juste 1h de conduite pour cette journée donc après la pause go to frontière située à 30 km d’ici…..
Le 24 août nous traversons la frontière pour encore passé la nuit au parking de la ville de Bitou au Burkina Faso….
Un collègue citernier à l’ancienne ????
Viens nous servir de l’eau pour laver les camions …
Le lendemain nous continuons vers Ouagadougou , 25 soir à Ouagadougou. Le 26 les destinations sont là ….
Abou et moi sûr Perkoa mine de zinc située à 134 km de Ouagadougou vers koudougou , Dégaul et cabirou sur terranga gold mine d’or situé à plus de 500km de Ouagadougou à l’ouest vers bobo dioulasso et kindo, yacou ,sorabier sur bissas gold mine d’or situé 100 km de Ouagadougou côté l’est .
Trois jours après 5 des 7 était de retour à Ouagadougou…. Tous qui commence bien fini bien…………………..
Pour le premier parcours d’un aller-retour de 2000km
Mon deuxième parcours fut encore Ouaga-Lome-Ouaga-Perkoa-Ouagadougou en dix jours.
J’étais seul sur le parcours car Abou, kindo et certain ancien de la compagnie pour Abidjan…. Degaul et kabirou ne t’es pas encor revenu de teranga gold.sorabier et yacou en partance également sûr Lomé je les ai croisé en mi chemin sur mon chemin de retour.
Aujourd’hui 7 octobre 2019 je suis actuellement à Fada pour le dépotage sur le site de CEMAFO Bougou après avoir faire un tour de Ouaga -Lomé Ouagadougou de mon troisième parcours.
Je suis ici depuis le 01 octobre après avoir quitté Ouaga vers 5h30mn. Oui Fada Bougou toujours sous bonne escorte de l’armée.
J’espère reprendre la route demain car le convoi es prévu pour mardi …………
Mardi 08 octobre, j’ai quitté ma tente pour la cabine à 6h et toujours à 7h je suis toujours garé au parking de fada en espérant le grand coup de sifflet pour bougou. Vers 9h 30mn nous voilà enfin sur la route de Bougou , une route impraticable….
Vive la danse ?? ( du dèscou dèscou …)
Hougarou -bougou 72km, non bitumée mais plus fluide pas beaucoup de nid de dindon sur ce tronçon donc moins de 3h, en chemin le convoi s’arrête pour faute de pneu crevés d’un d’entre nous…..
Cric, clé à roue, Masse sans oublier la roue de secours, l’union fait la force une demi heure plus tard nous reprenons la route…
Vers 19h 30mn nous garons tous à l’intérieur de la mine d’or de Bougou exploité par une compagnie canadienne… (CEMAFO)….
J’ai dépoté le 9/10 sans avoir la possibilité de faire signer mes connaissement retour….
Donc une deuxième nuit sur le site….
Vers 9h je quittais la mine cette fois ci à vide. 300 et quelque km jusqu’à Zorgo là où je passe la nuit . Il me reste encore 100 km avant D’attraper Ouagadougou….
J’ai quitté Zorgo le 11 vers 6h 30, deux heures après j’étais au péage de la ville de Ouagadougou à partir de là un bip dans ma cabine me prévient de l’obligation de rouler à 30 km/h commence pour la traversée de la ville…
J’avance lentement mais sûrement…
L’objectif de TOTAL est zéro accident mortel par an par ses chauffeurs, sa tombe bien c’était aussi mon objectif…..
Mais bien avant le garage, sur mon chemin je fais un escale à innotec pour une mise à jour du système OBC…….
Nous étions plusieurs à innotec pour la mise à jour, celà à pris plus de 4 heures du temps et enfin direction du garage… À 16h précise deux coup de klaxon devant le garage pour dire au portier d’ouvrir… ……
Directement au lavage pour le camion, déclarations des panne, (check-list, RAS).
Je clôture ces lignes en ses mots ,je site !!!
La Chine a sa grande grande muraille, par la conduite je ferais ma part de petite murette pour mon FASO bien aimé…….
FDR un jour, FDR toujours….
De retour de vacances en Côte d’Ivoire, Ju68 nous a ramené quelques clichés de là bas.
Et oui, on a pas tous la chance d’avoir de la famille sur place, et ça, Ju l’a très bien compris !
Voici donc quelques photos de beaux camions Ivoiriens, à vous de trouver les anciens propriétaires !