Jean René Ponce – Transports Iochum

Né en 1950 à Meknès au Maroc, Jean-René a eu une vie bien remplie avec très tôt le goût des longs voyages.

Engagé dans les paras de 1968 à 1977 il a ensuite « fait » le moyen-orient chez Iochum de Marignane de 81 à 86.

Il en profite pour saluer les anciens de la maison rouge : Max Leprotti, Jacques Plantade, Antoine Boudard, Xavier, Jean Loup Gauthier, Serge Baguès, Benatta, Léo Le Mongol de chez Camperi du 06, les chtis de chez Carry, Tagada, Marco le Legionaire, le Jurassien et bien sûr Plaisant de chez Lompech et bien d’autres. En 1986 il rentre en citerne chez COING jusqu’en 2006.

Actuelement, il bosse chez Mauffrey à Rouen et il est en pleine forme !

Test au Pont de Tancarville

En 1959, un test de solidité en vue de son ouverture est effectué sur le Pont de Tancarville, plus long pont d’Europe à l’époque. Une vidéo à ne pas manquer !

Mise à jour Pegaso

Vous aimez la fumée des camions qui pique au reveil ?
Vous aimez les camions qui font un bruit de camion ?
Vous aimez les camions moches ?
Vous allez adorer cette mise à jour PEGASO, avec les magnifiques photos envoyées sur notre boite mail sitefdr@gmail.com par Wim, Alec, Michel Diano, merci à eux, imitez les et cliquez là pour voir cette mise à jour trop magnifique !

31 Nouvelles photos de camions americains

Fan de fuller, de long nose et de cabover, cette mise à jour est faite pour vous !
31 nouvelles photos magnifiques de camions americains, envoyées par Aldo22, Wim, Tophe69, Larage, Uwe, le tout sur la boite mail FDR : sitefdr@gmail.com Vous aussi, partagez vos photos avec nous ! Cliquez ici pour voir la mise à jour…

 

Penurie de chauffeurs

Alors à ce qu’il parait, il y a pénurie de chauffeurs ? Ah ben ça alors ! C’est étonnant ! Pourtant, au vu du confort des camions actuels, des belles autoroutes et des toutes ces zones indutrielles faciles d’accés, ça devrait être un boulot plutôt cool et attractif, être payé pour se ballader, c’est assez interessant comme programme ! Et pourtant, NON, rien y fait la moyenne d’âge des chauffeurs routiers elle, ne fait que d’augmenter.

Evidemment, tous ceux qui s’interessent au monde du transport y vont de leurs explications, et bien sûr moi aussi.

Il faut diviser le monde du transport en deux parties : Le Transport, et la logistique. Si dans le premier secteur, le recrutement et la moyenne d’âge ne font que monter, c’est exactement l’inverse dans la logistique. Le transport, c’est le monde des vieux grincheux, alors que la logistique celui des jeunes au dents qui rayent les racks.

En tout premier lieu, je ne crois pas que le salaire soit la raison première du desamour de ce metier. Il y a encore possibilité en 2017 de se dégager un salaire un peu plus interessant que celui d’un ouvrier à la chaine, ou d’une femme de ménage qui a certes un taux plus élévé mais à temps partiel, tôt le matin et tard le soir, cette pauvre femme de ménage est bien la dernière roue du carrosse. Donc, le salaire n’est pas la raison première.

Reportons nous si vous le voulez bien dans les années 80/90. Je sais, c’est vieux, mais c’est important. Dans ces années là, les chauffeurs routiers faisaient souvent plus de 300h mensuelles, de toutes façons, personne n’était payé à l’heure (ou presque), mis à part quelques grosses entreprises qui ont coulé depuis pour la plupart. A cette époque, les routiers trouvaient assez facilement du travail, le turn over était souvent élevé, certains chauffeurs changaient de boite comme de chemise (une fois par mois lol). Malgrés tout ça, les chauffeurs étaient assez libres dans leurs horaires. A partir de 1992, est venu le « contrat de progrés » limitant les heures à 260, puis très vite en foulée, sont venues, les premières grosses interdictions de rouler et dès la fin des années 90 sont arrivés les premiers chauffeurs low cost.

La suite, tout le monde la connait. De moins en moins de jolis voyages, des entreprises reconverties au régional, puis la disparition du disque remplacé par la carte conducteur, l’obligation aussi de formartion comme la FCOS qui d’emblée ne vous donne plus le droit de dire : « je savais pas » face aux autorités.

Les jeunes, qui sont pas si cons quand même, savent se renseigner. Il est loin le temps, ou on mettait un jeune de 18 ans juste sorti de l’école, au volant d’un G290, allez roule et vide demain à Glasgow. Non, aujourd’hui, le jeune il est connecté depuis longtemps sur les reseaux sociaux après avoir longtemps joué sur ETS.

Honnètement :
– qui a envie de faire un metier ou tu peux pas rentrer chez toi quand il te manque 20 minutes de volant ?
– qui se réjouis à l’idée, en été de devoir patiemment attendre sur un parking de 7h à 20h d’avoir le droit de rouler et de rejoindre sa famille ?
– qui a envie de se coltiner 200km d’interdiction de doubler sur la nationale 10 ?
– qui a envie de partager des douches et des toilettes toujours moins nombreuses et plus deguelasses ? Des parkings toujours plus sales et saturés ? Ou tu te fais voler le plus souvent et que les flics s’en foutent ??
– qui est heureux de se faire traiter comme un sous merde par les rois de la distribution, par des clients aux horaires de reception toujours plus débiles ?
– qui est fier du traitement qui nous ai reservé lors des contrôles, de ce racket permanant qui fait de toi un bandit dès lors que tu as quelques depassements de minutes sur ta carte ?
– qui a envie de se taper toujours plus de detours pour éviter des zones toujours plus nombreuses d’interdictions aux PL ?

Alors, je me dis que les jeunes ont bien raison, passé 50 ans, il est difficile de se reconvertir, et puis on a pris certaines habitudes, on fait avec surtout. Pourtant, il arrive de voir aussi des chauffeurs trés experimentés passer à autre choses, juste dégoutés par la RSE, et non pas par leur metier ! Alors je me dis que si VRAIMENT on veut rajeunir cette belle profession, il va falloir ameliorer les conditions de travail des routiers, parce que finalement, c’était beaucoup plus agréable de bosser dans un camion des années 90 avec les conditions de l’époque ! Oui, avoir un beau camion, ça fait pas pour autant que les chauffeurs ont envie de faire ce métier.

 

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Moustique57 – Le portrait

Nom Prénom : POSTEMA Frédéric

Surnom(s): Moustique57

Date de naissance : 15/01-1962

Chauffeur depuis : 1980

Différents métiers dans le transport : Bâché, benne, porte-voitures

Type de camions : Semis, Camions Remorques

Marques favorites : ScaniaV8 et Volvo

Modèles detestés : Iveco et Renault

 Citation : Oeil pour oeil et dent pour dent...

 

 

 

Itinéraire :

  • Chez Altrans : Italie, Espagne et Allemagne en pneus.
  • Chez Transak : Portugal, Gilbraltar, Pologne, Glasgow, Reggio de Calabre avec des pneus ou du film plastique.
  • Chez JPB transports : Arjeplog Kiruna au cercle polaire et Fianlande avec des voitures Smart ou des Mercedes pour test de grand froid.

Mes copains :

La plupart de mes copains sont des routiers, car j’ai malheureusement perdu mes copains de classe de vue, même si j’aimerais beaucoup en retrouver certains. Hélas beaucoup d’entre eux nous ont déjà quitter. Avec les autres, nous continuons de nous voir régulièrement, soit sur la route, soit les week-end ou encore lors de sorties diverses tels que restos ou carnaval par exemple.

Mes passions :

Depuis mon plus jeune âge, je suis fasciné par les camions et les engins de TP, et tout ce qui a trait à la mécanique. Même si beaucoup me reproche d’être toute la semaine dans un camion, je n’y peut rien, c’est une passion dont je n’ai nul honte, car les gens passionnés sont tellement rare de nos jours. C’est ainsi que je participe régulièrement  à des Grands Prix Camions, des Truckers Festival ou bien encore à des journées de F3 à Magny-Cours comme en 1992 avec le team transak par exemple. Je suis quelqu’un de curieux par naissance et m’intéresse beaucoup à tous les défis techniques et lorsque je peux voir, visiter ou assister à une première lors de mes déplacements, je n’hésite pas à le faire, c’est ainsi que j’ai pu assister au premier vol de l’Airbus A380 en direct à l’aéroport de Toulouse 31, à l’inauguration du Viaduc de Millau, à la visite d’un Boeing 747 lors d’un déchargement à l’aéroport de Luxembourg ( voir photos), idem dans les cales-moteurs des ferry. Cependant, j’ai quand même d’autres activités ou passions dans la vie tel que la natation ou le ski, et je m’intéresse particulièrement à la vie politique, même si bien souvent j’en suis dégoûté.

Enfance et famille :

Je suis née le 15 janvier 1962 à Orléans 45, six ans après ma grande soeur Dolorès née à Paris. Ma maman d’origine Portugaise et Espagnole et mon papa Hollandais m’ont très certainement donné le goût des voyages d’au temps que par la suite celui-ci travailla pendant 28 ans pour l’armée américaine en tant qu’analyste de transport ce qui nous conduisit à déménager régulièrement et à aller habiter à Orléans 45, Francfort RFA, Strasbourg 67, Melun 77 et enfin Sarreguemines 57. Passionné depuis mon plus jeune âge par les camions et les engins de TP, le goût des voyages, l’aventure et le besoin d’indépendance, c’est en 1978 avec l’aval de mes parents que nous decidâmes de m’inscrire dans la célèbre école de Bosserville 54, pour y passer un CAP de conducteur routier en 2 ans et de ce fait pouvoir faire la route dès mes 18 ans en 1980. A 21 ans, je décidais de passer mon attestation de capacité transport à l’AFT de Jarville 54, mais malheureusement je ne m’en suis toujours pas servi à ce jour, soit sur les mauvais conseils des autres transporteurs défaitistes ou tout simplement par manque de courage. De 1980 à fin 1984, j’ai roulé chez les transports Altrans ( Alsace/Lorraine Transports) de Frauenberg 57. Ensuite, du 12/1984 au 12/1985 j’ai fait mon armée dans le train. De 1986 à 2000, j’ai roulé chez transak à Sarreguemines 57 jusqu’à sa fin. De 2000 à aujourd’hui c’est à dire avril 2007, je me suis mis avec mon copain de classe de Bosserville pour qu’il ouvre une entreprise de transport de voiture spécialisé dans les « SMART » où il travaillait.

A l’armée :

J’ai été incorporé en décembre 1984 dans le 516ème régiment du train à Toul 54, après avoir reporté mon service militaire à 23 ans afin de faire la Route jusqu’à cet âge-là. Après y avoir effectué mes 2 mois de classe, j’ai été muté au GMR 6 de Metz 57, également régiment du train. Comme je possédais tous mes permis, j’y ai également fait la Route en partant pour des missions de 2 à 3 semaines dans toute la France ainsi qu’en Allemagne. Nous dormions dans les autres casernes en gîte d’étape. Lorsqu’il n’y avait pas assez de transports à effectuer, j’étais moniteur de conduite super lourd à la caserne. Pendant mon armée j’ai eu la chance de pouvoir partir une quinzaine de jours pour apprendre à faire de la plongée sous marine à St Raphaël 83, ainsi que de partir au ski dans les Vosges. Après avoir eu des Berliet GLR, GBC et conduit des Jeep et Peugeot P4, j’ai surtout conduit des camions remorques Unic P270 que j’avais équipé de CB, de plaques de QRZ, de chaînes hi-fi ainsi que d’autres accessoires routiers comme des trompes par exemple. Tout le monde était étonné dans les autres casernes et parfois même les autorités des autres régiments se plaignaient aux nôtre. Même si l’on râlait parfois, je pense que l’armée était une bonne chose pour beaucoup de jeunes et permettait de confondre toutes les classes sociales et les différents milieux ou environnement.

Mes Regrets :

Depuis le milieu des années quatre vingt, nous assistons lentement mais sûrement au déclin de la profession, du tant au niveau du comportement des chauffeurs de plus en plus personnels, égoïstes et de leurs laxismes ( celui-là même que la profession reprochait aux automobilistes envers nous même ) et à celui des transporteurs qui sont lentement entrain d’enterrer la profession de chauffeurs grands routiers en la comparant à celui d’employés d’usine qui n’ont qu’une envie tout au long de la journée, c’est d’arriver en fin de poste pour rentrer chez eux. Même s’il est incontestable que les temps sont de plus en plus durs pour les transporteurs, cela ne devraient pas cependant oublier que les entreprises de transports qui possèdent des dizaines, des centaines voir des milliers de camions aujourd’hui en sont arriver là grâce au durs travails des chauffeurs et ce bien souvent sans avoir été rémunérées à leur juste valeur, car pratiquement toutes ces entreprises ont commencé à zéro et ne devraient l’oublier si souvent.

La profession de routier ne peut être exercée que par des gens qui aiment leur métier et non pas qui en sont de plus en plus dégoûtés comme c’est souvent le cas aujourd’hui vu les conditions de travail de plus en plus déplorable de par le stress. Je ne suis pas du tout un anti patron ni même un syndicaliste, car je pense qu’il y a autant de bons et de mauvais employeurs que d’employés. Bien souvent, suite aux conflits routiers du passé comme par exemple celui de 1992 ( voir photos ), nous n’avons pas su nous faire entendre, comprendre ni même nous faire représenter par des personnes de valeurs, c’est ainsi que s’il y eut des amélioration ( CFA à 55 ans et contrat de progrès par exemple), d’autres problèmes comme le départ le dimanche soir ou avant 5 heures le lundi matin, le problème des petits dépassement d’heure de conduite pour aller manger ou trouver un parking correct et sûre ou les pouvoirs publics et les forces de l’ordre nous harcèlent, les problèmes de chargement et déchargement chez certains chargeurs, les interdictions de circuler des gens qui travaillent au profit de ceux qui partent en vacances.

Je voudrais aussi dire à mes autres collègues de travail qu’ils prennent conscience de ne plus continuer à transformer les parkings ni les accotements en porcherie ce qui a pour conséquence d’être mal vu par les autres usagers de la route, de ne pas accélérer lorsqu’on les doubles (jeunes et vieux le font ) et qu’ils aident leurs collègues lorsqu’ils sont en panne et qu’ont leur demande un coup de main.

Ce que je regrette également malgré avoir traversé de nombreux pays, c’est de ne pas avoir fait La Ligne du moyen orient où mon enfance fût bercé par de nombreux reportages télé dans les années 1970, période faste. Bien souvent, il ne suffit pas seulement de critiquer dans les bistrots, mais il faut aussi essayer de mieux se vendre soi-même en sachant se faire respecter et obtenir un travail qui correspond mieux à ses attentes et ses ambitions. En conclusion, essayons avant tout d’aller de l’avant en croyant à ce que l’on aime et en ayant un comportement constructif et le courage de ses revendications.

Altrans :

C’est en 1980, après être sorti de l’école de Bosserville 54, pour y avoir préparer un CAP Routier en 2 ans que j’ai fait mes débuts sur la Route au sein des transports Altrans ( Alsace/Lorraine transports ) qui ne comptait que 9 camions à l’époque, l’entreprise datant de 1974. D’abord pendant 5 mois sur un MB 709 puis 2 mois sur camion remorque MB 1113B, avant de pouvoir enfin accéder à un ensemble semi-remorque MB 1926 avec une Fruehauf tridem. A cette époque j’étais tout petit et tout maigre, une quarantaine de kilos c’est pourquoi l’on me donna le surnom de 25 Kg, ce n’est qu’après que Gilbert des transports TRF. Fetter de Carling 57 me donna le QRZ de « Moustique 57  » à la CB. Puis, le patron monsieur Jean-Paul JUNG m’acheta un Scania 142 v8 pour ne pas que je quitte la société Altrans qui ne possédait que des camions Mercedes à l’époque et que j’allais toucher pour mes 20 ans. Le 142 venait de sortir, et c’était le véhicule le plus puissant à l’époque ( 388 ch din, environ 400 ch iso de nos jours ). Avec le recul, je me rends compte que ce véhicule était beaucoup trop puissant pour un jeune de 20 ans même si en dehors de quelques accrochages j’ai eu l’immense chance de ne pas avoir d’accident grave. Durant les presque 5 années passées au sein des transports Altrans, c’est à dire jusqu’en décembre 1984, pour faire mon service militaire, j’y ai appris énormément de choses, découvert la France de part et d’autres ainsi que de nombreux pays qui n’étaient pas encore dans la CEE à l’époque et où il fallait faire un TIR comme l’Espagne par exemple et même les autres pays où il fallait encore dédouaner à la frontière avec les fameux T1 et T2 ou encore faire tamponner les carnets d’ATIE qui remplaçaient les licences en zones longues entre 2 tours d’inter. ou encore les tank schein allemand pour les entrée avec plus de 50 litres de gasoil au départ puis 200 litres ensuite. Parfois, vous faisions des transports exceptionnels et c’était Mr Jean-Paul JUNG, PDG des transports Altrans qui conduisait la voiture pilote ( une Mercedes bordeaux voir photo ). Les premières années furent parfois un peu dur pour moi, mais j’y ai appris beaucoup de chose et en garderait un très bon souvenir.

Transak :

C’est en février 1986, que j’ai commencé à rouler chez les transports transak à Sarreguemines 57, alors même que je partais avec leur camion lors de mes congés scolaires depuis l’âge de 15 ans. Cependant, je n’ai pas osé y commencé à 18 ans de peur peut être de ne pas être à la hauteur. Ce fût certainement la période de ma vie ou je me suis senti le mieux au travail, tant au niveau de l’ambiance entre la majorité des chauffeurs que celle avec le patron, Mr Michel Akhverdoff. J’y aurais travaillé jusque fin septembre 2000, année ou les transports Munster nous ont rachetés à l’exception des 3 plus anciens chauffeurs dont je faisais partie et de la majorité du personnel sédentaire et qui ont été licencié économiquement comme moi-même. P.S: Voir également reportage photo sous la rubrique « transporteurs-transak » dans FDR.

JPB Transports :

SEVA Transports :

Après la fin de JPB Transports au mois de mai 2007, c’est en juin 2007 que Jean-Pierre Bahr (mon ex. Boss ) et moi-même sommes aller chez mon ex-patron de Transak, Michel Akhverdoff qui faisait encore du négoce de poids lourds et d’automobiles avec sa femme Maryvonne dans leur société nommée SEVA. (Société européenne de Vente Automobile).

Cependant, comme beaucoup de gens qui ont touchés au transports, et ce malgré toutes ses contraintes et problèmes,ils voulurent après sept années « d’abstinance  » se relancer en créant << SEVA Transports >> une petite entreprise basée sur la qualité et l’exception. Jean-Pierre repris sont ancien Mercedes Actros 1850 méga-space porte-voitures pour rouler principalement des Smart et véhicules accidentées au retour. Quand à moi, j’ai aidé Michel pour la vente, me suis occupé des importations de véhicules avec la DRIRE et le contrôle technique etc… avant de rouler à mi-temps en benne avec un Scania R 164.580 v8 Topline puis un autre Scania 143.450 v8 de collection.

Puis au bout de quelques mois, ce fut Denis allias Moustache 57, également un ancien de chez Transak, qui fut embauché pour chevaucher le magnifique Volvo FH 16. 660 ch. 80ème anniversaire.Quand à moi, ce ne fut qu’au mois de mai 2008 que je pu enfin reprendre la  » Route  » également pour refaire du porte Smart c’est à dire du porte  » Push  » avec un magnifique Scania R 620 v8 Topline tout équipé avec une structure porte voitures Rolfo Formula . Il y a également un Superbe Volvo VNL 770 integral-sleeper équipé du célèbre moteur Detroit Diesel, le tout venant tout droit du Canada.

Si tout va bien,il devrait y avoir un quatrième chauffeur pour cet automne , qui conduira un Scania R 580 v8 en frigo.

Michel AK à pris sa retraite en janvier 2011 et a donc arrêté le transport . Mais avant d’arrêter, nous participé au chantier du TGV Est avec 5 ensembles benne dont j’ai fais partie .

BP TRÄNS :

‘’ Début de  BP TRÄNS en mai 2011  ‘’  Ma dernière entreprise de transport j’espère après que Michel AK nous ait vendu 2 ensembles à moi-même et mon collègue Jean-Pierre B . Ainsi commence donc une nouvelle aventure, nous reprenons le MB 1850 porte voitures ainsi que le Scania R580 Topline  pour créer  ‘ BÄHR – POSTEMA  TRANSPORTS d’où  BP TRÄNS.  Mon collègue JP fera encore du porte voiture pendant 2 ans avant de faire comme moi de la traction et de l’affrètement permanant .

De Crest à Riga avec Régis et Phil26

A moins d’avoir suivi assidument les cours d’histoire géo et d’en garder une mémoire intacte, il faut reconnaitre que l’on ne sait pas grand chose au sujet des Pays Baltes. Au mieux peut-on les citer : Lituanie, Lettonie, Estonie ; De là à savoir lequel est au dessus ou en dessous, de là replacer sans erreur les capitales Vilnius, Riga, Tallinn, de là à évoquer l’enclave Russe de Kaliningrad, la proximité avec la Biélorussie, la position géostratégique aux confins de l’influente Russie, de l’Europe de l’Ouest et de la toute proche Scandinavie… Fierdetreroutier se devait de faire le point sur la situation en envoyant ses deux éminents spécialistes géopolitiques sur place.
La mission est la suivante : Deux camions chargés en matériel événementiel au départ de la Drôme et à destination de Riga. Phil, alias Phil26 et Régis, alias Ray derrière les volants.
Nous n’avons pas chargé ensemble et nous nous rejoignions en Alsace un mercredi matin pour le premier des innombrables cafés que nous allons partager.
Le ciel est chargé, la température nulle, et il suffit d’ouvrir une application météo pour se faire peur : neige en Pologne, neige en Lituanie, neige en Lettonie. Gardons le moral, nous ne sommes qu’aux portes de l’Allemagne, pour le moment ce n’est que moche et pluvieux. Nous quittons donc la France au plus court, à Ottmarsheim afin d’éviter la portion Colmar-Strasbourg, saturée – en circulation et en radars discriminants. Nous lui préférons donc la portion Freiburg-Baden-Baden, qui pour environs 12 euros, vous offre le luxe d’être légèrement moins saturée, avec néanmoins bon nombre de voitures de polizei et autres BAG en embuscade à intervalles réguliers. Il faut simplement « accrocher » le camion de devant – en l’occurrence celui de Phil -, avec une distance de sécurité raisonnable, et ne plus le lâcher. Là réside tout le plaisir de rouler en Allemagne. Plaisir décuplé depuis l’installation à bord des OBU, appareil fantastique qui va chercher l’argent directement sur le compte en banque lorsque le camion passe devant les capteurs. Fini la queue devant les bornes Tollcollect ! Fini le dictat de l’itinéraire obligatoire dans un créneau horaire donné ! Aujourd’hui est un jour nouveau : on choisit sa route, on prend le temps de s’arrêter manger et surtout on enlève un peu de stress au périple. L’Allemagne en deviendrait presque attirante, on se surprendrait à quémander un voyage pour Karlsruhe, on délaisserait presque un complet Granada contre une tournée de groupage dans la Ruhr…
« Mieux vaut un tu l’as que deux tu l’auras » : sage parole de Phil qui nous amène à la pause douche à Bruchsal. Un autohof avec des sanitaires propres, gérés par un homme d’entretien Afghan avec qui Phil parvient à échanger quelques mots, ce qui je le confesse m’en bouche un coin.
Un café plus tard nous reprenons la route vers le nord. Nous passons Frankfurt dans l’optique d’atterrir  à Mücke pour la nuit. Objectif atteint, il y a de la place sur le parking, j’ai 8h43 de conduite, c’est parfait. Nous usons nos 10 euros de « voucher » au restaurant. Phil se fond dans le décor avec ses spaghetti bolognaises, tandis que je la joue un peu plus locale avec un choux farci – kartoffel. Cette fois c’est en Espagnol qu’il communique avec la serveuse, ce qui m’en rebouche un coin. Après avoir fait le tour de la boutique et écumé toutes les blagues possibles et imaginables devant la quantité de choses inutiles que l’on y vend, nous retournons aux camions. Il fait froid, le webasto tourne a plein régime ; le parking affiche complet et quelques galériens commencent déjà à tourner à la recherche d’une place improbable.

Deutschland, jeudi matin. Toujours pas de neige mais on s’en approche, ça se sent. Petit-déjeuner express dans nos cabines respectives et c’est parti pour des kilomètres d’autobahn, tranquillement, au lever du jour, Phil toujours devant – moi derrière. Nous ne sommes pas pressés.

Ciel gris, pluie, brouillard, paysage ternes à base de forêts et de prés dont seules les parties enneigées apportent le minimum de clarté nécessaire pour ne pas sombrer dans une lourde dépression : tel est le décor ce matin en direction de Dresde. Rien à prendre en photo, rien à raconter, la sinistrose de bout en bout avec en plus une circulation pénible : ça se double pour 1km/h de plus ou de moins sur une route détrempée : moi j’abdique, je me cale à 85 et du coup j’impose ma lenteur à Phil. Finalement on n’est pas si mal, comme ça, en se trainant : on est moins stressé (surtout en ce qui me concerne), on consomme moins, on prend moins de risque d’attirer l’attention des contrôleurs en embuscade et surtout… surtout… graal des graals : on profite du beau paysage ! On ouvre grand ses yeux et on dévore cette fresque sublime qui se déroule dans les environs de Erfurt. Le bonheur.
Coup de théâtre : Phil m’annonce que son téléphone ne recharge plus. Parti pour trois semaines cela peut s’avérer contraignant.  Nous faisons le point le temps d’une coupure quelque part dans les environs de Weimar. Pas grand monde à la station hormis deux ou trois LKW fahrer qui déjeunent leur café-saucisse en regardant les exploits de Donald Trump sur une chaine info.
D’ordinaire la poisse c’est pour moi, aujourd’hui c’est pour Phil. Nous reprenons la route à notre rythme de croisière effréné. A hauteur de Chemnitz, il décide de prendre la sortie 69 avec l’idée d’aller faire réparer son téléphone. J’avoue que sur le coup je nous vois mal barrés. Trouver un centre commercial ? Avec de la place pour deux camions ? Alors qu’il se met à neiger à plein temps ?
Mais voilà dans la vie il y a les inquiets et les autres : à peine sorti de l’A4, nous prenons à droite, puis à droite encore… voici une immense zone commerciale avec toutes les enseignes possibles et imaginables, et surtout de la place pour garer nos camions, là, juste en face. Incroyable. Nous réglons ce fâcheux problème de téléphone, nous hésitons devant le kiosque à pizza… finalement en bon vieux routiers nous mangeons au camion et nous repartons.
Il neige mais ça ne tient toujours pas, direction Görlitz, direction la Pologne.
A peine passée la frontière nous devons sortir pour nous équiper du système de paiement local, à savoir une box « Viatoll » qui ne couvre même pas l’intégralité du réseau d’autoroutes polonaises, certaines portions se réglant en CB. Va comprendre quelque chose dans toutes ces modalités au niveau européen. Aujourd’hui il n’est pas rare de voir des pare-brises avec 7,8,9 badges, des vignettes, des autocollants, des capteurs en tous genres. Chaque pays son système de paiement, chaque chauffeur sa galère pour se mettre en règle.
Pologne donc, et une box à obtenir dans une station accréditée. Nous tentons le premier centre routier venu… échec, on nous indique la BP à 8km. Va pour la BP donc, 8km plus tard nous arrivons dans un immense centre routier où l’on trouve tout ce dont à besoin le routier polonais, et même ce dont il n’a pas besoin. Station service, lavage, boutique, supérette, bureau de change (on paie en zlotys ici), douane, prostitution… c’est la Jonquère dans le brouillard et sous la neige.
Compter une bonne demi-heure pour obtenir la box, avec un caissier dégourdi. Les justificatifs de classe euro6, de domicile personnel, les photocopies du passeport, la caution pour la boite, la « précharge » pour l’itinéraire, les signatures à apposer sur les documents écrits en polonais : c’est la procédure la plus simple imaginée par les cerveaux à l’origine de la Viatoll.
Il est possible de faire tuner son GPS pour 100Zt, c’est à dire 25euros, dans une petite boutique qui jouxte la supérette. Le mec nous demande une heure, il ferme son commerce et s’en va avec nos deux GPS. On s’interroge un peu… mais bon. Puisque nous avons une heure à tuer, autant l’optimiser: nous allons nous décrasser. 7zt la douche, c’est grand, c’est propre, rien à dire. Ensuite nous faisons le tour de la boutique d’accessoires PL : des produits de mauvaise qualité, des rayons entiers dédiés au matériel de siphonage (du simple tuyau à la pompe de compétition), on trouve aussi un rayon « pour adulte » avec toute une panoplie d’accessoires en latex (là aussi du simple tuyau à la pompe de compétition) bref… nous passons en face dans la supérette où l’on s’enquiert du goût prononcé des Polonais pour la bière, la Vodka, les saucisses séchées, les boites de pâté et les gâteaux apéritifs : un voyage dans le palais du raffinement.
Une heure a passée et revoici notre bricoleur de navigateur : cartes mises à jour, extension aux pays de l’Est, le tout avec les favoris gardés en mémoire ; on récupère des GPS de compétition !
De retour aux camions nous constatons qu’un manteau blanc s’installe progressivement sur le centre routier et les alentours. Nous sommes larges niveau timing, rien ne sert d’aller faire le guignol sur la glace, nous fermons ici notre session.
C’est un peu plus tard qu’un imprévu vient ternir nos ambitions polonaises : il s’avère que demain 11 novembre est jour de fête nationale en Pologne, « jour de l’indépendance » : c’est à dire qu’une soucoupe volante géante se place au dessus de la Pologne, les camions n’ont pas le droit de circuler, car il faut laisser le trafic fluide pour que Will Smith puisse sauver le monde.
Comment faire ? Nous pensions être large, nous voici à faire des calculs à se tordre les méninges. Nous sommes en événementiel, et nous supposons avoir le droit de circuler… mais pas sûr pour autant. Ainsi nous décidons de partir tôt, afin de rouler au maximum avant 8h, heure d’arrivée de la soucoupe volante.
« La pipe ? L’amour ? » voilà ce viennent demander (en français!) les quelques miséreuses qui tournent sur le parking, dans un froid piquant et sous la neige. Des confrontations toujours étranges. On fait comprendre que « non, non heu… pas la pipe, pas l’amour…heu c’est pas mon truc » un peu gêné, avec un signe de la main. Alors que bon, dans l’absolu, nous sommes tous en quête des plaisirs charnels. Mais là… cette pauvre fille, sur ce pauvre parking, c’est d’une tristesse effroyable. Et puis mince quoi, je mange ! Voilà qu’on me sollicite alors que j’attaque le fromage ! Et voilà qu’on me re-sollicite tandis que je joue de la guitare ! Non pas la pipe, pas l’amour, par contre j’aimerais bien réussir à jouer en picking comme Kurt Vile, ok ?
Nous sommes déjà vendredi et malgré l’heure matinale (4h30), il y a beaucoup d’activité sur le parking : des voitures qui passent entre les camions, des mecs qui discutent dehors dans la nuit, on ne sait pas trop ce qui se passe et on n’est pas mécontent de partir.
Il a neigé cette nuit mais c’est maintenant terminé, la route est dégagée. La nationale est assez roulante et Phil s’obstine à la garder car je le connais, Monsieur ne boit pas son café n’importe où. C’est ainsi que nous nous retrouvons dans le rade le plus sinistre des environs. Le genre d’endroit ouvert 24/24 où la gérante, d’une courtoisie rare, nous pose deux tasses de café sur le comptoir sans nous parler, sans même nous regarder. Ambiance chaleureuse donc, le café est mauvais, la table dégeulasse, la cuillère pour prendre du sucre doit faire office de touillette collective depuis quelques années, Il doit y avoir là-dessus de l’ADN de chauffeurs FRT ou même de la Stouff, va savoir…
Nous repartons, direction l’autoroute. Nouveau coup de théâtre : la box de Phil ne fonctionne pas : aucun « bip » au passage des portiques. J’ai comme l’impression que cette journée va être longue. Et comment expliquer cette poisse qui le suit depuis hier et qui d’habitude ME caractérise ? La différence avec Phil, c’est qu’il y a toujours le coup de chance d’après : la première station sur laquelle nous tombons par hasard est agrée Viatoll (elles ne le sont pas toutes). Il faut attendre qu’un chauffeur finisse ses formalités d’inscription, puis attendre le changement d’équipe des caissières. Attendre donc, encore et toujours, attendre devant le spectacle irréel de ce rôtissoire que l’on trouve dans toutes les stations polonaises, où les saucisses tournent à l’infini derrière la vitre, à la recherche une destinée improbable. Saucisses curry, saucisses aux herbes, saucisses paprika, saucisses faritas… tout ce qui se fait de mieux en matière de saucisse tournoie et tournoie encore dans une synchronisation parfaite, lente chorégraphie hypnotique pour le chauffeur français de passage qui veut sa box viatoll.
Direction Wroclaw. Ça y est il est 8h et dorénavant nous ne sommes plus sûr d’être en règle. Ajoutez à cela que tout, absolument tout aujourd’hui est sinistre, terne, moche, gris : le temps, le nom de cette ville « Wroclaw » (moins guilleret que Chantemerle-les-Blés), le paysage : quasi-invisible avec le brouillard – mais que l’on devine triste, les couleurs, la radio, les camions, les pubs géantes, tout !
Le « bip » de la viatoll en devient le truc le plus gai du monde.
Il n’y a rien à voir de Wroclaw à Lodz, si ce n’est de moins en moins de camions, et de plus en plus de flocons. Les contrôleurs sont de sortie, dans ma tête c’est une sorte de bras de fer entre la sinistrose et l’anxiété.
Pause midi, sur une aire d’autoroute, après 4h15 de volant. Il neige de plus en plus et la circulation des voitures est très dense.
Pour rajouter encore un peu de piment à notre périple il y a la traversée de Varsovie : apparemment autorisée avant 16h, mais pas sûr. Il n’y a quasiment plus aucun camion passée la sortie du contournement.
On n’en mène pas large au moment de croiser une voiture de flics en planque, Phil (devant) me dit au téléphone « je passe sans les regarder », et moi (derrière) j’essaie de ressembler à Will Smith… en vain, mais ça passe.
Nous voici en transit dans la capitale Polonaise, et contre toute attente, on se croirait à Gênes, en Italie. Partout des palissades : des bleues, des jaunes, des vertes, des palissades anti-bruit, anti-vue, anti-pollution, anti-tourisme, anti-curiosité, anti-tout. On roule là-dedans comme dans un mauvais jeu vidéo.
Une traversée inintéressante à souhait. On se réconforte en faisant des blagues sur les immenses panneaux publicitaires, seuls témoignages de vie dans ce pays. Vous trouviez l’Allemagne triste ? La Pologne vous en offre plus !
Enfin nous quittons l’autoroute pour la S8, et nous découvrons ce qui ressemble à de la civilisation. Drôle d’impression, mêlée au soulagement d’avoir évité les contrôles. En ce jour de fête les drapeaux ornent chaque lampadaire, chaque bus, chaque devanture.
Nous roulons vers le Nord sur une sorte de route express aux portions de travaux interminables.
Pause douche dans un relais routier perdu au milieu de rien sur cette S8, et première impression d’être loin : sur le parking il y a en majorité des Russes, des Polonais, mais aussi des Ukrainiens, des Biélorusses, et bien sûr beaucoup de EST-LV-LT. Presque autant que sur la RCEA, c’est dire.
Là nous réalisons plusieurs constats édifiants :
_ Après avoir roulé une journée entière en Pologne nous n’avons vu aucun Norbert Dentressangle (oui XPO) ou aucun Harry Vos… aucun camion de toutes ces grandes enseignes de l’Ouest qui arborent des plaques polonaises en masse depuis des années. Preuve s’il en fallait de la grande arnaque. On trouve plus de plaques polonaises sur les ferry transmanche que sur la cette S8.
_ Quasiment pas vu non-plus de Roumains ou de Bulgares de manière générale.
_ Et puis autre constat : Où sont les Waberers ? Depuis l’Allemagne ils ont disparu. Certes il ne s’agit pas d’une boite polonaise, mais on est tellement habitué à les croiser en France et tout autour, qu’on en viendrait presque à s’inquiéter de ne plus les voir.
Nous nous posons trop de questions.
Notre centre routier est très moyen, il faut attendre pour la douche, c’est une vieille bonne-femme qui gère l’affaire, et qui nous explique ça comme si on parlait couramment sa langue. Nous voici donc à siroter nos Coca, tandis qu’un bus dépose un groupe de gens étranges : des mecs bodybuildés, des filles aux formes audacieuses et pas très naturelles… et puis au milieu, deux bon vieux Français du genre pas très net. Alors bien sûr ça laisse place à l’imagination : casting de télé-réalité ? Les Chtis à Varsovie ? Recrutement de hardeurs ? Bref… quoiqu’il en soit ça ne ressemble pas trop aux jeunesses catholiques de Lisieux en route vers les JMJ….
Nous poursuivons jusqu’à Bialystok où nous échouons sur un simple parking en bordure de rocade. Nous avons évité la neige, mais la nuit s’annonce glaciale. A 17h on a l’impression qu’il est 23h.
Quelle déception au réveil : il fait déjà jour, et il fait plutôt clair. Oui déception car il s’agirait de ne pas dormir au moment où l’on pourrait faire les plus belles photos de notre voyage. Aussi nous ne tardons pas à décoller, dans la froideur de Bialystok.
Enfin des beaux paysages ! Il fait -5, parfois -6, et le givre recouvre les grands sapins qui bordent cette perpétuelle ligne droite E67, manifestement l’axe de transit principal entre la Scandinavie, l’ouest et l’Est. Un flot continu de camions plus sales les uns que les autres atteste que certains doivent venir de loin. Quelle fierté cela doit procurer de de rouler dans un ensemble dégueulasse !  Enfin l’impression d’être un baroudeur ! Nous avons beau tout faire pour les souiller, mon camion et celui de Phil restent désespérément propres.
Dans les derniers kilomètres en Pologne, à plus ou moins 50 bornes de Chodorowka Nowa, il y a un restaurant routier avec beaucoup de monde sur le parking. Un peu las de notre interminable ligne droite nous faisons une pause. L’occasion surtout de se mettre à jour niveau douche et toilettes, avant les Pays Baltes, avant notre entrée en terre inconnue.
Pour ce qui est de l’itinéraire, rien de bien compliqué : il s’agit de garder la E67 jusqu’à Riga.
Nous voici à la frontière lituanienne en milieu de matinée. Pour nous accueillir, quelques clébards errants entre les camions russes et ukrainiens du parking. Dans ce qui ressemble à un vieux bureau de douane il y a cette gentille dame qui, malgré les difficultés de langage, se montre très patiente et nous prépare les vignettes obligatoires. Pas de viatoll, ni de télépéage, ni de télépass, ni de go-box, ni d’eurovignette, ni de toll collect, ici c’est une vignette journalière à coller derrière le pare-brise. Une vignette qui y restera en guise de souvenir, histoire de me mettre un peu de baume au cœur lorsque je ferai du St-Vulbas – Salaise.
Les policiers ne nous contrôlent pas à la frontière, Nous voici donc en direction de Kaunas, Kaunas la célèbre, Kaunas la grande, Kaunas la belle.  Toujours sur cette interminable ligne droite. On imagine que les cartons doivent y être fréquents quand on voit la conduite « décomplexée » des Lituaniens. Lorsque la chaussée est assez large, mieux vaut se serrer à droite pour faire bonne figure et pourquoi pas obtenir un petit coup de warning en récompense.
Des champs recouverts de neige à perte de vue, et beaucoup de concessionnaires de matériel agricole. Case, John Deere, Fendt… ils sont tous là, implantés dans des bâtiments immenses et flambants neufs : tremble céréalier du Val de Saône, ton voisin de la Baltique arrive. Côté transport routier le développement est déjà bien engagé, il suffit pour s’en convaincre de compter les Kreiss, Girteka, Vlatana qui descendent.
C’est sur une station désaffectée avec ici encore un clébard SDF, que nous faisons notre pause déjeuner, je partage mon jambon, mon fromage et mes madeleines car j’oublie toujours les croquettes lorsque je prépare mon sac.
Lituanie toujours, E67 toujours, il se produit un phénomène extraordinaire qui nous surprend tel une apparition : voici que le soleil perce entre les nuages ! De la lumière, des couleurs, de la gaité, de l’énergie, de la vie ! Très vite c’est un grand ciel bleu au dessus de la plaine, et cela suffit à nous rendre heureux. On sort les lunettes de soleil, on se prend en photo devant n’importe où – juste parce qu’il fait beau, Phil a carrément enfilé le t-shirt, j’ai d’ailleurs peur qu’il s’enflamme, qu’il sorte les tongues et le Ricard ; il est temps de poursuivre notre route.
C’est un peu par hasard que nous nous arrêtons à la frontière Lettone. Nous voulions simplement prendre la vignette (encore une, différente), dans une simple boutique-station-café-restaurant… il s’agit en fait de la frontière.
Alors voilà, nous y sommes, et c’est un interminable coucher de soleil qui nous accompagne, le surprenant coucher de soleil de 15h, car oui nous avons changé de fuseau horaire et s’il n’est que 15h à ma montre – il est ici 16h.
Nous ne voyons donc pas grand chose du paysage, on imagine des prés, des forêts et des champs de patates à perte de vu… il faudrait être sacrément original pour y voir des palmeraies ou des carrières de marbre.
Les villages que nous traversons paraissent moins ternes, mieux agencés que ce que l’on a vu jusqu’à présent. On y ressent une influence Scandinave, un peu.
Les bas côtés nous prouvent qu’il a beaucoup neigé dans les environs de Riga. Nous atteignons notre point de destination, la capitale, en ce samedi soir glacial. Pour fêter l’événement Phil nous trouve un superbe spot photo dans la neige tandis que je m’inquiète déjà d’y rester planté.
Quelques clichés plus tard, nous parvenons à nous sortir et nous roulons jusqu’à la zone industrielle. Nous sommes autorisés à squatter un parking privé pour le weekend, c’est Alex qui pour le coup nous dépanne bien !
On a l’impression qu’il est 23h mais il n’est que 17h française, 18 ici. Nous sommes plutôt bien sur ce parking, dans la neige. Le bémol c’est qu’il y a deux gros chiens de garde en liberté à partir de 20h. Apparemment ils ne seraient pas méchants…. mais pour pisser ça attendra quand-même demain.
Pas de réveil dimanche matin, le paradis !
Sauf que décidemment  le décalage horaire, et la faible luminosité sont assez déboussolant. Je me suis couché à 21h30 comme s’il était minuit, et je me suis levé à 6h30.
Nous n’avons absolument rien à faire de la journée, si ce n’est justifier notre coupure de weekend. Au programme : ménage, cuisine, guitare, France Inter… ça ressemble à un dimanche à la maison… sans douche et sans toilettes.
Un vieux Magnum Russe débarque et se Gare à côté de Phil. Nous nous apprêtions à partir faire des courses, et du coup Dimitri, le chauffeur nous accompagne. Drôle d’équipée dans la zone industrielle, dans la neige, que ces deux routiers français accompagnés de Dimitri le Russe. On parvient à peine à communiquer, lui ne parlant pas anglais et nous très peu russe.
Nous allons au « Mego », un supermarché au pied de barres d’immeubles héritées de l’aire soviétique. On y trouve beaucoup de produit russes, du bouillon de volaille au poisson séché, en passant par la vodka et le corned beef. Autant de produits avec des grosse inscriptions en  cyrillique tellement inhabituelles pour nous qu’on a envie de les ramener en souvenir. Un sachet de bouillon de volaille peu s’avérer plus tentant qu’on mug ou un magnet pour le frigo.
Tels des galériens nous marchons à même la neige, le long des énormes conduits de chauffage, de gaz ou je ne sais quoi, toujours en essayant de communiquer. C’est difficile. Nous arrivons aux camions et puisqu’il fait sacrément froid, Dimitri nous montre comment on se réchauffe en Russie : un shot de Vodka cul sec accompagné d’une tomate pelée. Dans la convivialité il nous raconte un peu sa vie : apparemment il gagne 500 euros par mois, pour faire de la Russie vers le reste de l’Europe, voire le reste du monde, il nous parle du Kazakhstan, du Turkménistan et d’autres pays improbables en « stan »… qu’il parcourt avec son vieux Magnum et sa savoyarde Belge. Il est difficile de se faire une idée de la vie de ce mec. Reste que nous sommes des petits joueurs.
La journée se termine comme hier, à 16h. Retour à la cabine ; à 17h je pense déjà au repas du soir, à 19h j’ai sommeil ; le manque de lumière est assez radical.
Une nouvelle semaine commence, elle sera dédiée à l’installation de notre matériel et nous restons sur place le temps de l’exposition. Un peu de travail, et pas mal de temps libre ; sauf qu’avec Phil dans mes pattes je suis obligé de faire ce dossier, et en y réfléchissant je me demande si tout n’était pas calculé dès le début… le voyage hors du commun, avec Phil comme par hasard, j’en viens à croire la théorie du complot Duarigo-fierdetreroutier pour me pousser à faire un dossier.
Extraordinaire, cette mission l’est jusqu’au bout. Rares sont les occasions dans notre quotidien de routier de pouvoir profiter des lieux, des spectacles, des cultures. Rares sont les occasions de voir concrètement ce qui nous à fait rouler.
Sincères remerciements donc à la société drômoise qui nous fait confiance depuis des années (et qui se reconnaitra), et à notre chef, toujours partant pour de nouvelles aventures.

Un Reims-Moscou avec James

Allez en route pour un tour en transports international vers les pays de l’est , dans les années 88 , avec un magnifique Volvo F10 de 320 ch et avec un carnet TIR , SVP ( la photo , date pas du voyage citer , c’était bien après pour un autre voyage ).

Nous sommes un Mardi , jour ou on doit charger la semi pour le tour de groupage , en général on charger souvent a Paris Garonor , chez Gondrand International ou ailleurs , enfin , nous autres chauffeurs n’avions plus qu’à repasser au dépôt à Reims , faire une bonne nuit , et avant de prendre la route , il ne rester plus qu’a faire le plein de gas-oil à ras le bord , on remplissait par la jauge pour gagner quelques litres et ensuite prendre la route le lendemain et partir au départ de Reims 51 vers les Allemagnes .

Nous voici donc en ce Mercredi sur le A 4 en direction de Sarrebruck , la c’était les premières douanes , F / D , un coup de tampon par ci et par la et ensuite nous quittions donc cette ville frontalière pour aller en direction de Mannheim , et ainsi de suite pour continuer vers Francfort-sur-le-Main (c’était très joli la nuit toutes ses usines de produits chimique éclairées , qui servais aussi de repère sur la route) , nous faisions une coupure en RFA , après 9h15 de conduite , nous passions cette nuit sur l’avant dernier ou le dernier parking ( aires de repos ) , car en DDR , ben cela était une source de problèmes , et oui , pourquoi , je ne le sais pas , mais lorsque nous devions faire une coupure dans cette Allemagne la nuit et sur les aires de repos , il fallait laisser les veilleuses de l’ensemble allumer , si tu oublier , ben , tu avais droit a un réveil en fanfare de la polizei ,  » allogène schnell schnell  » , ceux ci taper la main a plat sur la portière , réveil en sursaut garantie

En ce jour de Jeudi matin , il ne reste que très peu de kilomètres , a peine un dizaine , pour arriver à la douane RFA , juste 3 ou 4 bahuts en ce temps là, comme à l’entrée , un coup de tampon par ci par la et une fois fini les papiers , nous pouvions continuer , mais , avant de repartir , dans la file de 4/5 que nous avions fait , ben , il ne fallait surtout pas oublier de mettre un vieux disque , nous allons rentrer dans les pays de l’est , et en ce temps la , la RSE n’était pas la même qu’aujourd’hui , la conduite dans les pays de l’est n’avait pas de temps de conduite , ni de coupure , allez rouler jeunesse , mais avant il faut passer cette horrible douane , en avant droit devant, il y a une montée sur un pont , en premier , non non , ce n’est pas un raccord de dilatation , mais bien un espace de 5 cm d’épaisseur , car il y a une herse prête a sortir au cas ou , on ne sait jamais , nous étions donc dans le début des pays de l’est , et rien qu’a voir les fils de fer barbelés électrifiés , cela nous donnait des frissons , bien que nous n’avions rien à nous reprocher , en premier il y a la guitoune , contrôle passeport , et ensuite en file indienne , pour une fois arriver sur une grande plate forme se mettre côte a côte sur 4/5 , face aux rampes et bien attendre que le feu passe au vert , ce qui autorisait de se déplacer vers la rampe , ha oui , interdiction de descendre du camion , sauf sur la demande d »un militaire ou d’un douanier , le long de ce quai ( pour moi , rampe pour eux ) sans descendre du camion , il prenait les passeports , document douanier et attendre , ensuite , après le célèbre Danké , nous pouvions prendre la route pour transiter la DDR et pour aller vers la Pologne.

Alors que nous roulions donc , vers le Nord Est en destination du couloir sud de Berlin , et qu’il y avait d’autres villes entre , que nous contournions , tels que Erfurt , Léna , Leipzig , jusqu’à la douane de Franckfort sur l’Oder.

-En ce Jeudi AM , nous voici sur les autobahns DDR , alors pour ne pas ressentir les raccords en bitume sur les dalles en béton des années 1945 etc…, il n’y avait qu’une seule chose a faire , mettre le volant a l’horizontale , ensuite les coudes bien en appuis sur le volant et le cul en l’air , comme un Âne , et le pied sur la pédale de droite et en avant toute , attention quand même aux voiture de la polizei DDR , les Trabants sur cric avec une roue enlever et le policier cacher dans le fossé de l’autoroute , qui nous prenais au radar et bien sur les PV , il fallait les payer en Deutch mark ouest pas en Mark est , non non , cela ne valait rien , on prend l’argent , mais le bon.

Une fois sorti de la frontière nous filions vers Erfurt , Léna , pour ensuite rejoindre le couloir sud de Berlin et toujours en direction de Francfort-sur-Oder , avec a la fin une partie sur une petite route et ses arbres penchés qui avait des traces de coups de semi , pour la douane DDR / PL , avec ses surprises , un camion ou des dizaines cela dépens des jours , au début de la douane , c’est en file indienne que l’on arrivent aux guichet , dans l’espoir que cela ne soit pas la relève sinon attente au moins deux bonnes heures , nous voici le long des bureaux , dans un tout petit guichet , la ou il y a un Allemand de l’est , tout seul , avec une cloison entre les deux guichets et un trou comme celui d’une boita aux lettres avec une étagère afin de faire passer les documents sans que les douaniers DDR / PL ne se voient , un peu comme chien et chat , un coup tu dis danké , et l’autre dziekuje , ben oui , il faut être minimum bilingue , hi hi

Voila , nous sommes en Pologne ce Jeudi soir , encore 789 kilomètres et nous serons au bout de ce pays , attention aux petites voitures ,il y en a beaucoup sur la voie lente , la voie la plus a droite , nous arrivons a la première grosse ville Poznan, mais nous transitons pas , nous la contournons et un peu plus loin , en direction de Lotz , il y a un espèce d’autoroute ( en fin de compte c’était plutôt un aérodrome en cas de guerre , et oui une piste d’atterrissage ) et a gauche un hôtel avec parking garder , le Polonia , ha , que de souvenirs ici , un lieu de rencontres avec les gars qui aller ou qui revenez et aussi un endroit ou beaucoup de gars se sont marier le soir et divorcer le matin juste avant le départ , j’ai aussi fait parti de ses gars là , mais aujourd’hui il y a prescription .

Sur le trajet d’ouest a l’est , il y a plusieurs villes que nous contournons , Poznan , Lodz , et enfin la traversée de Varsovie , la seule grosse ville ou nous pouvions trouver des faxes ou des téléphones pour l’inter dans un hôtel 4 étoiles.

Pour finir cette journée de Jeudi , ben , il faut trouver un parking , alors direction Siedlce , la ou il y a un restaurant avec parking garder et ou on mange très bien , et dormir en lieu sur , c’était pas du luxe , on peut aussi retrouver des copains qui montent ou qui repartent a la maison , cette ville se situe a une trentaine de kilomètres de la douane PL / URSS , un peu avant la dernière ville de la Pologne qui est Biała Podlaska.

a cette barrière là , il y a un militaire qui ramasse les passeports et les amène au bureaux de la douane qui est a gauche , un petit billet pour améliorer le passage en premier

– Le Vendredi matin , en route vers , la ou il y a une barrière, et la douane a gauche , a cette barrière là , il y a un militaire qui ramasse les passeports et les amène au bureaux de la douane qui est a gauche , un petit billet pour améliorer le passage en premier

Une fois la barrière ouverte , nous passions un pont avec une ligne blanche en plein travers au milieu pour marquer la frontière PL / BY ( Biélorussie ) , début de l’URSS en ce temps , en bas , cela faisait entonnoir , pour se mettre 4 de front et attendre que le chien renifleur fasse son boulot , en face il y avait 4 emplacements avec des feux tricolore , avec des fosses et des passerelles pour voir en dessous et au dessus des ensembles , hélas pas de photos , un militaire Soviet , monte dans la cabine et nous demande le passeport et un petit truc , ( une boite de cachou , une boite de comprimer d’aspirine , une peluche etc… pour garder une bonne relation , on ne sait jamais ) , alors que le militaire va au bureaux , nous nous garions un peu plus loin , afin d’aller aux bureau faire tamponner le carnet et de passer au bureau de l’assurance soviet , et oui , notre assurance Française arrêter la , juste à cette frontière la , alors pas de risque , on payait pas cher .

La grande route

Une fois fini , on sort de l’enclos et on part sur un bout de national avant la grande route , donc nous avions un bout de route a faire , jusqu’à un panneau un peu particulier…

En fin de journée de ce Vendredi , nous voici arriver a Smolensk , la première ville Russe , avant c’était la Biélorussie , donc on se gare soit a l’endroit appeler la source , qui coulait toute l’année ou a un hôtel avec un parking garder aussi .

– Le Samedi matin en route vers la ville pour ne pas dire la capitale , Moscou , il ne faut pas louper le panneau de 5m de haut et de 9m de large , marque MOCHBA = MOSCOU , d’aller au parking de la foire internationale , c’était un parking avec des groupes de gens de différentes nationalités , jamais ensemble , les Allemands la bas , les turcs , les Italiens , il y avait autant de groupe que de nationalité , cela faisait beaucoup de monde avec différents camions aussi , on voyais bien les gens de l’est et ceux de l’Europe , la différence était voyante. Plus qu’à attendre Lundi matin pour dédouaner et vider , ensuite trouer un fax et demander les instructions de retour a la patronne

Apr_s avoir vidé lundi matin , j’ai réussi à trouver un télex en ce lundi en début d’AM , du moins un machin antique qui fait du bruit , mais qui envoie des textes , c’est déjà bien , alors que la secrétaire tape sur un clavier et imprime une bande perforée qui sort de ce truc la , pour ensuite la mettre dans une fente et lorsque qu’elle appuie sur une touche , ben la c’est le miracle , le télex part en France , on n’arrête pas le progrès .

– Voici le télex avec instructions de rechargement : je dois aller en Pologne recharger à Ziélona Gora PL , juste a coté de la frontière DDR et ne pas confondre avec Jelenia Góra qui se situe a coté de la frontière de la république tchèque , pour vider a Épernay a coté de Reims , j’entame ma descente le Lundi après midi tranquille , il n’y a pas le feu au lac , nous sommes en 1988 .

– Le soir de ce Lundi , ben je retrouve des amis a Smolensk , comme je suis vide je n’encombre pas le parking garder , je reste devant , cela fait comme si que j’étais dedans , après une bonne nuit et une bonne douche ainsi qu’un bon pt’It déj , et une visite pour voir si il n’y a pas de roue a plat ou autre blèm , ben je repars vers l’ouest , en ce mardi matin , a ma montre de tachy celle ci indique 6 h 00 alors qu’il est bien 8 h 00 ici a Smolensk , ahhh ce foutu décalage , aller en route tranquille. En cours de route il faut aussi penser au gas oil , ne pas trop en remettre , car à la frontière DDR il ne faut que 200 litres maxi , alors j’en remets que 400 litres afin d’être bien et bon , pour ne pas prendre une prune en cas de contrôle , par un douanier , mais ici , il faut toujours bien regarder au loin , au cas ou il y aurait une voiture ou un petit camion de stationner sur le bas coté , à 99% c’est un radar , car en Russie , du moins sur le territoire de l’ex URSS , les voitures c’est 90 maxi , et pour les camions c’est 70 kmh sur petites routes et 80 kmh sur la grande route , mais comme je ne veux pas passer pour un sauvage , ben je roulais souvent à 100 / 105 ben oui , la prune était la même , si le policier était intelligent on pratiquer le protocole Français = un paquet de cigarette ou une bière etc… , sinon c’était le payement en Roubles = 3 francs six sous , bon je discute , mais en même temps , ben j’avance et vais arriver a la hauteur de Minsk.

Arriver vers Minsk , capitale Biélorussie , la grande route

 

Monument a la mémoire de ?

Et oui , c’est bien un avion , du moins une carcasse d’avion , aller je mets le pieds dedans , afin de pouvoir passer la frontière ce soir , cela devrais aller vite je suis vide , alors un peu avant la frontière une fois quitter la grande route , je passe une sangle autour de la semi avec les portes ouvertes et yalaaaaaaaaaa, jusqu’à la douane , ou je passe sans problème afin de pouvoir aller jusqu’à Siedlce peut être retrouver des copains pouvoir dormir sur le parking garder et profiter du restaurant , bon et pas cher ( ha oui , je ne suis jamais donner la peine de me souvenir d’un plat , mais la serveuse , elle savait ce que je prenais , une sacrée mémoire cette femme la )

– Mercredi , au début de cette journée , ben il me reste que la Pologne a traverser , du point A au point B , la Pologne mesure 785 kilomètres , la on roule a 90 kh , c’est de la belle route , mais attention aux charrettes de foin ou autre , dans l’après midi , me voici arriver chez le client , mais , comme d’habitude , c’est ( MOMENT ) , pour ne pas dire attend , j’ai attendu , la soirée et la nuit .

– Le Jeudi matin un papy me demande de me mettre en place , ok , mais il faut jongler , monter et descendre du camion , pour voir si cela passe entre les grosses caisses métallique , il faut faire gaffe partout , ok , je suis en place , oufff, c’est vrais que pour moi ici , c’est une première fois que je viens charger .

– Voici la première palette , il me la mets au milieu et va rechercher une autre qui reste sur le tire pale , je lui demande de la mettre la a droite ou a gauche , non non , c’est alors qu’il prend un carton et le pose a gauche et ainsi de suite , houla la , j’ai compris que j’étais la pour un moment , arriver a 15h45 , j’étais charger , alors que le papy du matin viens me voir et me demande de regarder avec lui , ok , je ferme les portes et lui mets le plomb au cul du cordon TIR , plus qu’a aller jusqu’à la frontière DDR avec un chargement pour attirer les poivrots du coin et d’ailleurs , je suis bien arriver a la frontière ou j’ai trouver un endroits éclairer pour passer la nuit tranquille .

– Vendredi matin , je vais aux bureaux de la douane , cela va très vite , je n’ai pas eu droit au contrôle gas-oil , mais je ne risquer rien , moins de 200 litres , et comme je ne fais que transiter ce pays la DDR en direction de l’autre Allemagne cela a était vite et bien , une fois sortie de ce pays , il me faut remettre un disque neuf , et si on me demande les autres , ben retour de Russie , Pologne et de la DDR , et la polizei no problème , le soir du vendredi , je dormais a coté de Mannheim , a la station ou on mangeais de bon goulache soupe , et le samedi , il ne me rester que 5h / 5h 30 maxi pour arriver au dépôt a Reims , sans oublier de faire un peu de gas oil a la BP de Verdun de l’autoroute A4 , pour ensuite sortir a saint Ménéhould 51 et finir par la nationale jusqu’au dépôt a Reims .

De Man à Nouackhott

Encore un beau voyage réalisé par Aly ! 

Une bonne promenade

Un voyage qui a commencé le 10 septembre… J’espérais bien retourné avant la fin du mois de septembre, mais tout c’est passé contrairement !

Etant au mali, je suis rentré en contact avec mon client depuis cette date, et il m’a dit de descendre en Côte D’Ivoire à la hâte pour son chargement, et j’étais présent le 14 septembre à Man. J’étais très motivé au réveil de ce 14 en espérant charger et du coût tout a changé d’élan… Il m’avais promis de me charger en trois jours, mais j’ai passé 2 bonnes semaine sans avoir de nouvelles de mon chargement et ce n’es que le 02 octobre qu’un autre sur place est venu me voir et m’a dit qu’il a un Camion qui était tombé, si je pouvais allez faire le transbordement… Comme on le dis  » le malheur d’autrui peu donne du sourire au voisin  » c’était pas trop beaux , mais pas d’autre choix.. et voilà le chargement prend fin le 04 octobre.
Y a plus qu’à !
Et une fois le chargement fini, il faut maintenant attendre  que les papiers soient prêts, la je passa 4 jours… Et je prend la route 9 octobre a 4h du matin… Sur une route de jeux de dame ou la patience est recommandée, la je suis arrivé à la frontière de la la côte d’Ivoire/ Mali le 27 octobre ou je passe encore une semaine pour remplir les formalités et attendre encore 4 Camions qui transportent le même produit que moi pour en faire un convoi pour traverser le mali juste qu’a la frontière de la Mauritanie, je veux dire  » Zegoua » ville frontière RCI/Mali juste qu’a « GOGUI » ville frontière MALI/RIM….c’est une loi douanière qui nous oblige a attendre. Et le 03 septembre 22h 30 ils nous libèrent allez sur Bamako… Et moi, mon merci 3535 a tourné toute la nuit pour 450 km…
Une fois a Bamako, ils nous laisse tout le temps pour faire l’entretien de nos chien se chasse…. Moi je fais changé deux pneus, 2 turbos, les coussinés de bielles et palmiers et deux fitres a air …..
Et je reprend la route la 15 octobre a 22h, c’est l’heure à la quelle où les camions peuvent traverser la ville de Bamako…là c’est pour une distance de 1500 km de Bamako a Nouakchott après 1300 km de la RCI a Bamako…. Passer 4 pour jour pour 350 km, nous voilà a un poste de contrôle douanière au Mali où les douaniers était en grève pour leur sacré conditions de travaille… Là encore on passe 4 jours et prend fin le 24 octobre a 00h vu le nombre de camion voulant franchir cette barrière, donc moi j’ai la traverser a 04h du matin et cap sur la frontière Mauritanie/Mali le 26 octobre a 13 h
où toute nationalité se retrouve, marocain, Mauritaniens et maliens sont au rendez-vous, la tout se se passe très vite…pas plus de 2 heure d’attente et 240 km faite en’ territoire mauritanien pour arrivé douane Mauritanien le 29 octobre a 02 h du matin…où tout dois prendre fin comme formalité et après….allô allô mon client
Sous un soleil de 45 ° !!!!