La passion du camion et de la route
Parce que vous aimez les camion made in Germany, ça tombe bien, avec Cordoba580, Blum29, uwe, Wim, tophe, Samu, Mich, Chris, Mathieu, Jaka, Hekel, Xavier, Bjorn, Romain, Tim, Laurent, Larage, Bata25, soit 325 photos en tout, oui ça fait beaucoup, alors coupez votre téléphone et cliquez-ici immediatement !
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En guise d’étrennes, Samu88 nous offre non pas 5, mais 10 jours de lecture, on reconnait bien là la générosité du vosgien !
C’est à lire en cliquant ici : http://www.fierdetreroutier.com/carnet/index.php?id_chauffeur=38
Max Leprotti nous envoie une partie de son album photo par l’intermédiaire de Léo « le mongol » et de son humour légendaire pour les commentaires.
Hé oui, voilà le beau Max aujourd’hui, je sais, c’est dramatique, il n’arrive plus qu’à se servir de sa langue. Le soleil d’Arabie l’a calciné
Voici Quelques photos souvenirs de Roland Auvergne sur les routes du Moyen Orient
Sur le papier ça aurait pu être une semaine cool. Mais entre les prévisions et les réalisations, il y a souvent de grosses differences, bref j’en ai bavé pas vous cette semaine N°2 ! A lire en cliquant ici sous vos applaudissements !
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Les photos souvenir de Daniel Devolder
Passionnés de la marque à la locomotive, symbole de l’industrie française, Uwe, Tophe, Florent34, Pierre, Alain et Domi partagent avec nous les plus belles photos de leur collection, découvrez ces 107 images en cliquant ici ! http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/331
Tout a commencé un lundi soir de décembre 96, j’étais vide à Dresden et j’appelle l’affreteur de la boite qui me faisait rouler. Là, il me dit qu’à la fin de la semaine, je partais dans un pays dont je connais le nom mais où je n’avais jamais mis les roues : « tu vas en Albanie ». Je lui dis que ça me dit rien d’y aller et il me répond que mon chef est d’accord et que je n’ai pas le choix. Si le chef est d’accord, j’y vais. Il me dit de ne pas m’inquieter car on serait 4 à partir ensemble dont une femme ( je me rappelle plus de son prénom. Donc chargement à côté de Zurich, le jeudi après midi et complément à Bâle, le vendredi matin; ensuite route jusqu’à Bari pour prendre le ferry le dimanche matin.
Un collègue m’a rejoint à Bâle le vendredi après midi et on a rendez vous avec les autres à Cluses le samedi matin. On arrive à Bari le dimanche matin et là grosse surprise: le bateau est en panne et on embarquera que le mardi soir, le temps qu’un bateau de remplacement arrive.
Comme prévu, départ le mardi soir et traversée de nuit. On arrive sur le port de Durres au lever du jour. Le client nous attend à la descente du bateau et ensuite on passe la matinée en douane.
Mon copain Gérard n’a pas de chance, il lui manque un papier et doit attendre le lendemain. Nous ressortons du port l’apres midi et direction Tirana, il n’y a pas beaucoup de kilometres mais on met pres de 2h pour y arriver.
On décharge tous les trois le soir et le client a tout prévu: nous avons une voiture et un chauffeur pour visiter la ville et cerise sur le gateau le resto est payé. (le client avait fait ses études en France et y avait habité plusieurs années avant de retourner dans son pays). Le lendemain, nous avons pris le ferry dans la journée pour débarquer à Bari le soir.
1er CDB de 2019, qui commence le 31 décembre puisque c’était un lundi !!! Alors encore une fois, bonne année, une bonne santé, beaucoup de bonheur, et une bonne lecture en cliquant ici !!! Et merci pour vos clics, gracias mucho.
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Originaire de Bonneville, David a commencé à rouler en France pour Guebey puis Prabel. Il a fait un peu d’international, Italie – Allemagne – Benelux. En 2014, alorsque les trajets en longue distance commençaient à se faire rare, David a décidé de tenter l’expérience de l’autre côté de l’Atlantique.
Si les 6 premiers mois de son installation à Winnipeg au Manitoba lui ont été un peu difficile, il s’y sent desormais comme un poisson dans l’eau. La région est anglophone, et comme pour beaucoup de français, il a la nostalgie de la cuisine… Il a roulé à travers les USA et le Canada.
Un jour, il a vu une annonce d’une compagnie en citerne pétrolière basée à Winnipeg, qui cherchait des chauffeurs pour la saison 2018. L’emmission ICE ROAD TRUCKER lui avait déjà donné le declic. Il a postulé chez Paul’s Hauling ou il a été retenu. Dans un premier temps il a passé une formation pour la citerne en petrolier ainsi qu’une formation pour les routes de glace. On y apprend à mettre les chaînes, avoir des équipements de survie, les règles de sécurité à suivre quand on roule sur les lacs gelés…
Au final son experience aura duré 3 mois de Janvier à mars 2018. Le départ se fait de Winnipeg ( dépôt ) puis direction Pickle Lake en Ontario ( restaurant, douche, faire le plein lieu de chargement de carburant, ) puis il fallait monter au nord de Pickle Lake, et là plus de route, seulement de la ice road, sur 200 km, pour livrer les stations à carburant dans les réserves indiennes au milieu de nulle part.
Pas de réseau, juste une radio satellite et maîtriser l’anglais pour parler avec d’autres chauffeurs qu’il lui arrivait de croiser rarement.
En 3 mois de saison, David aura réalisé une bonne vingtaine de rotations. Il ne faut pas être un gros dormeur pendant la campagne et c’est payé au voyage et c’est très bien payé. Mais il ne faut pas hésiter à aller au charbon, il y a souvent des soucis mécaniques et au milieu de nulle part et sans réseau, il faut se débrouiller. Sur la ligne, il y’a ceux qui apprécient de voir un jeune français tenter cette expérience, et puis il y a les autres qui se prennent au-dessus de tout.
Comme il n’y a pas de route, pas de GPS, ni Google Map, il faut seulement faire attention aux quelques panneaux dès qu’il y a une intersection, que les autochtones ont mis en place.
Pour manger, David emmenait à manger pour 5 jours maximum qu’il se procurait à Pickle Lake. Bien entendu pas de douche ni de WC sur les ice road. Un voyage au départ de Pickle Lake c’est entre 3 jours quand tout va bien et 5 jours si il y a des galères, donc pendant 3 à 5 jours, pas de douche, et pour les WC c’est dans la neige avec le sopalin…
Niveau hygiène c’est pas terrible, mais c’est le jeu !
En fin de saison, la glace se fait plus fragile, il faut alors rouler de nuit au maximum car il fait plus froid, c’est l’occasion de voir de magnifiques aurores boréales…
L’accueil a destination est plutôt correct, les villageois sont plutôt sympas, certains discutent d’autres non, mais il payent le café et laissent aussi se servir des sanitaires quand ils fonctionnent car à -40 ça gèle !!
La compagnie l’a contacté pour revenir. La saison approche. Mais cette année David a acheté son truck et ne peux pas se permettre de le laisser 3 mois sans rouler, avec son MACK, il fait du frigo et du transport de meubles.
Il ira loin le Savoyard !!!