L’histoire du tout nouveau Volvo FH4B de Samuel Bertrand

Après de longs mois d’attente, vendredi 3 juin 2022 fut le grand jour.
Peu après l’essai concluant du Volvo FH500 I-Save en juillet 2021, la suite logique était de passer commande, le 500 de l’époque ayant déjà passé le million.
Cette fois je voulais en finir avec le tout bleu, avec lequel j’avais déjà usés 2 tracteurs.
Full blanc sera très bien pour faire une base. Je ne me suis tout de même pas totalement fâché avec le bleu, puisque j’ai en ai fait le choix pour le châssis et moyeux.
Pour le reste j’avais bien ma petite idée, déjà pour l’enseigne où j’avais envie de rappeler un peu le Royaume Uni, destination que je dessers le plus. Mais pourquoi pas non plus rappeler notre passion, ma chérie et moi, pour la montagne, il fallait alors parler des Vosges et naturellement des Pennines, chaine de montagnes au Royaume Uni qui peut se confondre à certains endroits à notre petit massif.
La touche finale devait rappeler un événement tragique au moment le jour même de la commande, la perte de Pruneau, notre petit berger de Pyrénées d’à peine 4 ans.
C’est donc la sté Europub de Remiremont qui s’est chargée de reprendre sur photos que j’avais sélectionnées pour occuper le custode derrière les portières. Le côté conducteur pour rappeler Pruneau tenu par ma chérie au Hohneck, point culminant du département et l’autre pour rappeler le côté anglais avec mon ancien ensemble sur un « lay by » dans le West Yorkshire vers Elland, lieu qui m’a marqué pour sa magie dés mon 1er tour pour Duarig en 2018.
Tiens Duarig, parlons en, les spécialistes y verront un détail qui y fait référence…
Voilà pour l’histoire de la déco, et c’est donc en compagnie de ma chérie que je suis descendu pour récupérer le tracteur à St Nabord, la surprise fut au rendez vous au show room de la maison Théobald Trucks.
L’ironie de l’histoire est que 8 jours plutôt nous avons repris un toutou de 2 mois et demi, Teddy.
La boucle est bouclée !

Pour le reste, le tracteur est donc un FH500 I-Save Globetrotter.
Monté en pneu de 70 à l’arrière, 55 à l’avant, avec rapport de pont 2.31
Equipé du VEB + Voith, en suspension air intégrale, cabine également, Volvo Dynamic Steering(direction assistée électriquement), 1055 l go, 100l adblue.
Eclairage leds adaptatifs, caméra d’angle passager, clim autonome, frigo, 2éme couchette, 4 batteries….
Les petits plus extérieurs, lp sur visières, feux pavillons, déplacement des trompes de leur support montés en usine vers le pavillon, pose gyros, ont été effectués avec le plus grand soin par l’équipe de Théobald Trucks.
C’est Anthony de Europub qui a réalisé la pose des décos latérales et a réalisé l’enseigne, bravo pour son travail et ses petites idées supplémentaire, comme le prolongement gris métal et la bande bleu en pointe.
Je tiens à remercier Eric, le commercial, qui a réalisé avec l’atelier le véhicule que je souhaitais sur tous les points.
A dans 8 ans et demi et 1 142 000 kms lui ai-je dis vendredi soir !

Après une installation de l’essentiel durant ce week end de 3 jours, la motivation n’a pas été difficile à trouver pour un démarrage lundi à 22h.

Direction l’Ain pour un convoyage. Mission tranquille pour une première, en plus de faire plutôt joli. Un frigo blanc avec du bleu, on ne pouvait mieux.
Destination le 82 Montbartier. Pareil, pour une 1ere sortie, c’est plutôt sympathique comme axe, A89 puis full N20. Un régal.
Dételage mercredi matin.
On continue la balade plus au sud, outre Pyrénées, et en solo. Rodage de santé, sans parler des nombreuses pauses photos qui s’imposent dans l’ascension vers le tunnel de Bielsa.
Terminus jeudi matin à Saragosse. Ce n’est plus un frigo qui m’attend cette fois, mais ma semi !

ça prend forme

Réception avec en revue de tous les points puis essai du hayon.
Un chargement m’attend non loin de là.
Des big bag, parfait pour tester le plancher germanique. Il a assuré.
Remonté par la A2 puis C25. Cette fois c’est le rodage pour de sérieux.
Déchargement dans l’Ain le lendemain vendredi.

Retour à Jarcieu pour un bon chargement qui annonce la couleur, des pneus, des gros. Enfin ça aurait pu être des déchets ! ça m’a permis de tester le système de rehaussage. C’est des pompes manuelles individuelles à chaque poteau, c’est simple et parfait. Ce sera juste du rehaussage au chargement mais qui permettra de charger 2m80 à l’avant puis 2m85 à l’arrière. Presque comme la bleue à la base. Parlons en de la bleue, hormis quelques soucis de plancher parfois, elle aura fait ses 12 ans sans broncher, c’est pour ça que je reste dans cette marque sans hésiter.

Je dois remercier Nicolas Pellat qui m’a fait profiter d’un achat groupé permettant un délai plutôt raisonnable, il a géré la commande aux petits oignons comme à son habitude, c’est un pro en plus d’être passionné. Seul regret, on devait aller chercher ensemble la totalité des commandes, avec l’aide de notre Christophe préféré du quai, mais seulement la mienne était prête.
Ce dernier chapitre n’a aucun rapport avec le fait que la bâche soit floquée Duarig. Comme depuis longtemps et avec mon papa, on a eu l’habitude de porter les couleurs de nos affréteurs. Alors quand on y est bien, pourquoi ne pas continuer !

Au boulot !