Une petite expo, pour une grande cause !
Montrond les Bains, une expo organisée le 2 et 3 Septembre 2017 par l’ association « Les Mille Pattes du Forez » au profit des enfants du service oncologie pédiatrique du CHU de St Etienne. Merci à Chris42 pour les photos du magnifique materiel exposé, et bravo aux organisateurs !!
http://www.fierdetreroutier.fr/piwigo/index.php?/category/1188
Portrait : Tophe69
Depuis ma plus tendre enfance je suis attiré par les camions; mon père était l’unique chauffeur d’une entreprise de distribution de boissons, fioul et charbon et lorsqu’il m’emmenait avec lui c’était la fete au village !
Je débute ma carrière professionnelle en juin 1988 après avoir obtenu un CAP de routier passé à Montelimar. Je me fais embaucher chez TRC à Chavanay (42). Là, je roule d’abord en plateau puis en savoyarde en régional pendant l’été puis en national + Belgique et Suisse.
J’y reste un an et demi et la boite ferme peu de temps avant mon incorporation chez les kakis. Classes à Vienne au 505 RT qui ferme (decidemment!), donc mutation à Lyon OU j’ai la lourde tache de conduire et d’installer le camion info armée de terre sur différentes manifestations.
Fin decembre 90, je réintègre le civil pret à bouffer du km!
Je rentre chez Bert à Sablons (38) pour du national. Je reste trois mois chez eux puis file chez Jury à Condrieu pour faire de l’inter. Je roule en Espagne, Italie, suisse, Allemagne, Belgique , Hollande et GB avec un Merco 1938 de 950000 km nickel! Malheureusement Jury est repris par Debeaux qui virent la patronne. Nous sommes plusieurs chauffeurs à la suivre chez Begey de Belfort qui montent une agence à Vienne. Ils me payent l’ADR citerne et me lachent sur les routes d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne, d’Autriche avec un Mercedes 1935 qui marchait du feu de dieu! L’experience n’aura pas été concluante car il regne une ambiance détestable entre l’exploitation de Belfort et celle de Vienne et ce sont les chauffeurs qui trinquent.
Je lache la citerne et rentre chez Baude à St rambert d’albon (26). Très bon boulot et bonne ambiance! Pendant cinq ans je trimballe des préparations de fruits pour les yaourths à destination des laiteries de France, d’Allemagne, d’Espagne et d’Italie.
En avril 97 je pars rouler pour mon père et mon frere attestataire qui ont racheté un petit artisan transporteur à Tournon (07). Rapidement (trop!) on passe de deux à sept camions.
Je roule d’abord avec un daf 95.430 en container pour Mertz puis en frigo en national. Je roule ensuite en affreté permanent chez Giraud à Sonnay sur la GB, mais aussi la Belgique, la Hollande, l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie et l’Espagne.
Trois ans plus tard mon pere jette l’éponge et revend à Giraud, j’y reste trois mois car je ne fais plus que de l’Italie du nord.
J’intègre alors GLF à Communay (69) et pendant une année je roule en frigo en national, une semaine deux tours, une semaine trois tours. Je m’apperçois rapidement que ce boulot ne me convient pas d’autant plus que meme si le tracteur est attitré en longue, il passe entre plusieurs mains au retour et pas des plus délicates!
Début juillet 2001 je me fais embaucher chez Solygotrans et roule en container en régional puis en plateau un peu partout. Mon patron me fait repasser l’ADR citerne car je posséde la base et depuis 80% de mon taf consiste à tracter des containers citerne après un passage en traction pour Cottard.
Le boulot est plus ou moins plaisant mais me permet de rentrer souvent à la maison retrouver la petite famille.
Je ne cache pas que la longue me manque et dès que l’occas’ se présente je fais un grand tour.
ITINERAIRE
Glasgow pour Giraud vider je sais plus et recharger un complet de whisky.
Emmeloord NL pour Jury chargé des pommes de terre.
Hambourg pour Jury vider des produits chimique et recharger des fèves de cacao.
Wien pour Giraud pour vider des bobines de papier.
Frosinone pour Baude .
Séville pour Baude chez Danone pour vider et recharger des emballages vides.
ALBUM PHOTOS
Solygotrans
Après presque 14 années passées chez Solygotrans, et avant de m’enterrer plus profondément dans le trou que j’avais creusé et où depuis quelques temps je m’enlisais plus profondément, après aussi maintes concertations avec mon épouse et mes filles, je lance un coup de pied dans la fourmilière et fait le grand saut. Par l’intermédiaire de Phil je me met en relation avec Michaël, le big boss de TGI, Transports Gomes International. Une opportunité offerte par Fabien, qui donne sa démission afin de voguer sur d’autres rivières bitumées, me permet de rejoindre cette société à taille réellement humaine car composée de 4 personnes seulement.
Un patron mettant en avant des relations de qualités avec ses chauffeurs, des collègues sympas, du matos au top et du boulot varié , je suis vraiment bien à l’aise dans cette boite. Certes, j’en bave encore car je suis chamboulé par tant de changement en aussi peu de temps mais en contrepartie je pars travailler le coeur léger, motivé comme jamais !!!
Transports Gomes International
Tout roule à merveille chez TGI.
Depuis Décembre 2017 nous avons pris possession du nouveau dépôt à Luzinay 38. Il y a de plus en plus de tours en inter, d’ailleurs j’ai décroché la timballe une semaine avant nöel avec une virée sur la Hongrie et la Croatie qui me laissera un excellent souvenir!
Début 2018 le boulot n’est pas bien emballé mais c’est général…donc de nouveau c’est RP rengaine en attendant des jours meilleurs…qui ne viendront pas !!
Dimanche 4 février, midi, Paulo m’appelle pour m’annoncer la terrible nouvelle qui laisse KO tous ceux qui connaissaient Michaël…
Que faire après ? Tant bien que mal on continuera à rouler le temps que sa compagne trouve une solution pour faire perdurer ou non TGI. Pas facile mais grâce à plusieurs FDR et aux transports Thévenon qui se sont spontanément proposés pour nous aider, nous avons pu continuer un peu l’aventure Gomes International.
Un jour Gilbert Thévenon me propose de venir travailler chez lui comme chauffeur longue distance.
Comme ça ne semblait pas se décanter chez TGI et que l’ambiance commençait à en patir sérieusement, je décide de me jeter dans l’aventure des transports spéciaux. Je débute donc chez Thévenon Transports Spéciaux le lundi 4 juin 2018 avec un MAN TGX480 6×2. Ayant eu le temps de faire connaissance avec le staff et réciproquement l’ambiance était plutôt détendue ! J’ai donc commencé a faire mes armes en plateau, extensible, pupitre sur la GB et l’Italie, porte-engin, surbaissée et extra-surbaissée. Convois de première et deuxième catégories sur la Belgique, l’Allemagne et la France. D’emblée je suis emballé par la diversité des trajets et la variété des transports ! Certes c’est un travail qui demande beaucoup de rigueurs au niveau de l’arrimage et de la conduite, mais en fait je me suis rendu compte que comme on est pas , ou rarement, sur de l’express ça permet de se concentrer sur l’ensemble afin de réaliser le transport dans de bonnes conditions. Et le meilleur dans tout ça c’est que je prend mon pied !
Décembre 2018, suite au départ en CFA d’un chauffeur je touche un Renault Range T cabine intermédiaire 520cv, toujours en 6×2. Evidemment j’aurai préféré un Volvo mais je vais pas faire la fine bouche non plus…du coup il est quand-même bien équipé et finalement assez plaisant à vivre et à conduire.
2019, je commence à bien trouver mes marques dans mon nouveau job. L’équipe est vraiment sensationnel à tous les niveaux et finalement je ne regrette pas mon choix !!!
Les croisures sur la route
Quelques anecdotes
Un vendredi je charge en Hollande des pommes de terre; le chargement dure la matinée car c’est des sacs en vrac. Je repars en début d’après midi et arrive en Belgique je passe Anvers et prend la direction de Liege. Je roule tranquillement sur l’autoroute lorsque soudain le moteur se met à tousser, je me gare sur la bau et essaye de remettre en route mais que dalle!
A l’époque (1991) pas de tel à bord donc je me rends à la borne d’urgence et évidemment on me réponds en Flamand, je tente d’expliquer mon problème en esperant que mon interlocuteur comprenne.
Au bout d’une demi heure toujours rien, je tente de remettre en route et la miracle ça repart. J’arrive sans probleme à Liege, me perd à cause d’une déviation et me retrouve dans une méchante cote et la évidemment le camion me relache de nouveau!
Je me serre un max contre l’accotement,heureusement très peu de circulation sur cette route.
Je cherche une cabine téléphonique pour appeler mon chef mais que nenni ; je reste à coté du camion ne sachant pas quoi faire en panne un vendredi soir sur une petite route Belge en banlieue Liegeoise.
Au bout d’un moment un monsieur vient me voir et me demande ce qui m’arrive, je lui explique et il me propose de venir chez lui pour téléphoner. J’appelle mon chef chez lui qui me met en relation avec le mécano de permanence qui lui appelle Mercedes.
En attendant le dépannage mon hote et sa femme me proposent une bière,excellente! Des gens d’une gentillesse inouie qui refusent que je leur payent le téléphone et pourtant j’en ai donné des coups de fil en France!
Rapidement le dépanneur arrive et me change le préfiltre à gazole encrassé.
Depuis je suis devenu un grand fan des bières Belges.
Chez les transports Baude je roulais régulièrement en Italie. Ma patronne m’annonce un chargement à Valence pour un nouveau client à Bolzano.
En ce temps pas de GPS et je ne veux pas acheter une carte de la ville (je suis radin bien que non Ardechois lol).
Je sors à Bolzano sud et je tombe après le péage sur la polizia municipale. Je m’arrete et leur demande mon chemin. Le policier m’explique que c’est de l’autre coté de la ville, le mieux aurait été de sortir à Bolzano nord, mais me dit de prendre par la ville maintenant que j’étais là!
Je m’engage et bien sur interdiction aux PL, je continue suivant le principe qu’en Italie ce qui est interdit est autorisé!
Et paf je tombe sur une autre patrouille de la municipale, ils m’arretent avec un grand sourire indiquant que le Français allait se faire pigeonner.
Que dire sinon négocier à l’italienne le montant de la prune. Ils m’annoncent 80000 lires pour l’interdiction et je fais baisser à 50000…
Un de mes premiers tour en Espagne pour Jury en 1991; je descends vider au nord de Barcelone en bord de mer ; la livraison effectuée, j’appelle le bureau qui m’annonce mon rechargement en zona franca de l’autre coté de Barcelone.
Je consulte mon plan et constate que refaire le tour par l’autoroute serait trop long, donc je décide de « couper »par Barcelone. Le plan indique une 2×2 voies le long de la mer. Je m’engage sur cette route et tombe sur une interdiction PL, je sors et me retrouve en plein centre ville.
Je suis paumé mais alors grave! Je prends au pif une avenue et trouve un panneau annonçant une autoroute, m’engage dans une rue en sens unique qui devient de plus en plus étroite et me retrouve coincé par des voitures mal stationnées. Concerto de klaxons derrière, j’avais envie de partir en courant.
Sur ce la policia arrive, me demandant ou je comptais me rendre. Je leur dit « zona franca ». Ils firent venir la fourrière pour dégager les voitures génantes et me dirent de les suivre.
Sorti de la ville ils me font signe de m’arreter et là je me dis que c’est l’heure de passer à la caisse.A ma grande surprise ils sortent un plan et m’indiquent la bonne route pour me rendre à destination!
Carnet de Bord
D’avril 2012 à fevrier 2014, j’ai rédigé un Carnet de Bord, que vous pourrez découvrir en cliquant ici.
Les 500.000 du FH de Samu88
Quand on touche un nouveau camion, c’est un petit événement, on a l’impression de démarrer une nouvelle vie, repartir à zéro. Mais la roue (ou les roues) ne s’arrête(nt) pas de tourner, c’est mieux ainsi, et les semaines, mois, années continuent de passer, et de fait, le compteur de notre tout nouveau objet tourne aussi.
Ça fait donc environ 4 ans que j’ai fait le choix de signer un bon de commande pour un « New Fh » comme on l’appelait à l’époque.
A cette époque, on pouvait encore choisir un Fh3, véhicule très apprécié (aujourd’hui encore) et abouti, mais ayant essayé le nouveau produit quelques semaines auparavant, j’ai été séduit par l’innovation apportée, en confort surtout, étant pourtant très attaché aux précédentes phases.
Voici donc que 500000kms sont affichés au compteur depuis la livraison à la fin novembre 2013, passage symbolique, où l’on peut déjà dresser un petit bilan de parcours.
Déjà quelques infos sur le tracteur en question :
VOLVO FH13A42T
Moteur : D13C500 Euro V
BV : AT2612D (auto)
Ralentisseur : VEB+
Pont : RSS1344C/Rapport : 2.64
Pneumatiques : 2×385/55R22.5 4×315/60R22.5
Cabine : L2H3XL
Quelques options :
Frigo, clim de nuit autonome, siège chauffant ventilé, siège passager pivotant, indicateur de charge à l’essieu.
La cabine est suspendue classiquement à ressort, comme sur l’ancien, c’est très bien comme ça, les suspensions font la vie du camion et pas de souci de vanne de nivellement.
LES IMPRESSIONS DU DEBUT
Il y a eu livraison fin novembre 2013, pour commencer, le jour de la livraison, j’ai fait poser 4 pneus Continental Scandinavia …, allant encore très souvent en Allemagne et les pays périphériques éventuellement.
Juste avant, le concessionnaire a offert et posé (gracieusement) : des bulles (adaptables), des housses de siège(de même teinte), 3 leds sur la visière(j’aurais préféré sur pavillon, mais ce n’était pas possible..), une soufflette, et des objets dérivés comme un blouson, 2 portes clés, une sacoche et un porte I-pad.
Ça a commencé par un tour de Belgique, j’avais donc mis le minimum de gazole pour partir genre 200l, passage au Luxembourg oblige. J’ai déjà pris peur, la réserve bipant déjà avant Metz, j’ai donc préféré sortir à Fameck pour mettre un peu de gazole au Leclerc..
Sur ce tour, il a plu très fort. Ce qui rappela et confirma un désagrément constaté sur le démo, les joints de porte. Bref, dès qu’il pleut il faut oublier de mettre les chaussures dans le marche pied, mais en plus, toujours quelques gouttes arrive à passer et retombe sur la garniture de portière. J’apprendrai plus tard qu’on peut rajouter un joint supplémentaire, qui était en fait de série sur les phases précédentes. Pourquoi faire cette économie en usine ?
Autre désagrément, vu aussi sur le démo, c’est l’absence de rideau de couchette (au milieu). J’ai eu beau en parler au moment de la commande, ça n’existait pas en catalogue. Mais peu de temps après la livraison, quel ne fut pas mon étonnement de voir ce rideau en vente sur une brochure d’accessoires.. Bref, j’ai enfin eu ce rideau, quelques mois après quand même, mais gracieusement, j’avais dû bien râlé… Mais faire la sieste sans ce rideau c’était vraiment pénible. C’est tout pour le négatif des 1er jours.
Après, les mois passant, concernant le reste de la cabine, il n’y a vraiment rien à reprocher, vu l’évolution en confort et place surtout. Le plus flagrant est la partie avant, grâce au pare brise qui n’est plus incliné comme avant, dégageant la console supérieure tout en gagnant en volume des coffres. Juste l’emmarchement un peu allongé qui est un peu perturbant au début.
Pour ce qui est de la conduite, j’en étais à mes débuts avec la boîte automatique. Il faudra un certain temps pour commencer à vraiment bien l’utiliser, et l’apprécier, notamment avec le VEB qui provoque tout de suite un rétrogradage parfois inutile. Avec le temps et l’habitude, je bascule de auto à manu pour éviter ces changements inutiles. Tout comme pour entreprendre un dépassement en route double sens, je n’hésite plus à mettre en mode manu en déboîtant, sans ça, un rapport supérieur peut passer et coupera les ardeurs du dépassement ce qui se traduit par une bonne frayeur…
Au départ, je n’ai pas ressenti de différence avec cette motorisation de 500cvx par rapport au 480, il faut dire que c’est la même base moteur, le 13l. Je le trouve même mou, mais certainement dû au fait que c’est neuf. La consommation c’est pareil, je suis loin des moyennes basses de la fin de vie du 480.
Tout le reste de la conduite n’est que positif par rapport aux précédentes versions, ODB archi complet, qui se manie avec facilité, les commandes de chauffage et clim qui sont d’une très bonne précision, position de conduite vraiment au top avec des manettes de clignotants toujours costaudes et franches, pas du genre Twingo comme sur les Magnum…
Un point d’amélioration vraiment essentiel est la réduction flagrantes des angles morts au niveaux des montant de pare brise. Pare brise justement, qui parait plus vaste, ça fait moins confiné, donc moins Volvo…on aurait là pour le coup une impression de Magnum. C’est exagéré, la position fait tout de suite oublier cette comparaison. Et puis si cette forte impression de clarté gène, il suffit juste de baisser un peu le store frontal, nouveauté non négligeable aussi (merci le Magnum !..).
Le petit bruit d’air constaté sur le démo persiste, pas d’explication. Mais on l’oublie à force, pas le choix.
La partie repos ne peut être guère critiquable, comme l’éclairage intérieur qui est vraiment qualitatif. Tout comme le panneau de contrôle de la partie arrière qui lui est quantitatif en plus. Tout y est, verrouillage des portes, ouvertures vitres, toit, réglages radio, clim…..
Les rangements sont nombreux, vastes, pratiques, ou bien du détail comme le porte gobelet encore amélioré. Ayant pris la 2éme couchette, j’ai fait le choix de petits coffres (en hauteur) sur la paroi arrière, sinon l’espace entre les couchettes serait mince (même en Globe XL). On range déjà pas mal de bazar dans ces coffres. Le frigo constructeur n’a pas changé par rapport aux phases 3 je crois.
Un regret, c’est de ne plus avoir en option la table « office dinner » comme ils appelaient sur le phase 2, un genre de salon comme sur les Magnum. J’ai vraiment apprécié ce produit dans le passé, qui incitait de dormir plutôt en haut et rendait impossible le frigo tiroir constructeur.
Là, il a fallut se tourner vers un siège pivotant justement, et une minuscule table pivotante aussi. Cette dernière option à genre 50€ et vraiment de mauvaise qualité (ne tient pas trop debout..), mais ça le commercial m’avait prévenu… j’ai pris quand même et essayé, mais la tablette est plus souvent démontée rangée au placard…
Le siège passager pivotant est très bien lui, mais doit se manipuler avec procédure si on ne veut pas endommager les panneaux de portes suffisamment vulnérables comme ça.. Puis il faut savoir qu’une fois le siège pivoté, il est très difficile d’accéder au frigo… Bref, continuant de manger souvent au camion, j’ai dû rapidement investir dans une table un peu plus imposante mais surtout plus fonctionnelle poser sur les 2/3 droit de la planche de bord. Et en même temps ça peut protéger sur le long terme la vaste partie de couleur crème qui fait office de cache boîtier fusible/relais.
Voilà en gros pour les impressions des 1er mois, en cherchant bien, il doit bien y avoir d’autres minuscules défauts comme la vitre qui ne descend pas jusqu’en bas(un peu pénible aux péages ou pesée en usine..), mais une chose est sûre, on est vite conquis par la perfection de cette cabine qui allie un poste de conduite toujours à la sauce Volvo(c’est à dire peu reprochable depuis plusieurs générations de cabines) avec de l’espace disponible, bien plus que dans le passé, exemple, le tunnel moteur qui ne fait plus que 10cms.
C’EST BIEN
Qualité des arrêts de porte – stores – clim autonome – dégagement des montants

C’EST MOINS BIEN
Opacité des rideaux – vitre qui ne descend pas en bas – mince ouverture du sun roof
LES PREMIERS SOUCIS
Rien de méchant au départ, les 1er jours, la centralisation ne fonctionnait pas bien, en actionnant la fermeture à la télécommande, parfois on entendait que ça se déverrouillait quelques secondes après, et là on était bon pour remonter dans la cabine et verrouiller manuellement la porte passager, et la porte conducteur à la clé. Pas trop grave mais agaçant, surtout que parfois tout fonctionnait bien. Il a quand même fallût quelques passages en garage qui consistait à des branchements de valise qui n’y changeaient rien du tout jusqu’à qu’ils se décident à jeter un oeil au mécanisme où ils ont pu constater que c’était juste un barillet qui étaient un peu raide, une fois ce dernier remplacé, tout revint dans l’ordre.
Une autre bricole sans grande importance aussi, a été la volatilisation du voltmètre sur l’odb après le passage pour une mise à jour au gge. On était en juin 2015. Là pareil, après de multiples et énervants passages au gge pour tenter de résoudre cette énigme pendant quelques mois, rien ne se passait.
J’avais surtout l’impression d’être le type chiant avec son voltmètre qui n’était plus là… Il a fallut attendre l’hiver suivant, (le 3éme du camion) et les 1er signes de faiblesse des batteries pour enfin résoudre ce souci.
D’abord, ils ne voulaient plus prendre les batteries sous garantie car le camion avait passé les 2 ans de garantie(de peu, il était garanti 2 ans total +1 chaîne cinématique). Mais ce problème de voltmètre n’étant pas résolu j’ai quand même eu gain de cause pour la pose de 2 batteries neuves avec un reconditionneur en prime( qui permet une nouvelle garantie de 2 ans), et avec par la même occasion une reprogrammation complète du système pour voir enfin réapparaître le voltmètre. 6 mois pour résoudre ce problème…
Bon, cadeau, il a évolué depuis la 1ere mouture, il y a un genre de jauge avec des étoiles ou des flocons pour indiquer l’état de la batterie, en charge, chargée…
Ensuite, au printemps 2016, un beau matin je vois derrière la calandre comme du gras fluo suintant sur le condenseur de clim. Passage au gge, verdict, ben c’est le condenseur qui est fendu, c’est la maladie, bla bla bla.. Là il a fallut patienter pour une prise en charge éventuelle du constructeur (vu que c’est une maladie..). J’en aurai été juste pour la recharge de gaz.
Et dernier souci peu de temps après, en juin 2016, avec 354000kms au compteur, c’est la perte de puissance du VEB. Là il s’agissait de la vanne du VEB, qui a été prise sous garantie. Ce souci permet de comprendre la puissance de ce ralentisseur quand il manque.
Dernièrement, j’ai eu l’impression d’entendre un bruit dans la mécanique, un genre de cliquetis, mais ça a passé. En fait, après passage au gge, il s’agissait seulement du bruit normal du compresseur quand il charge.
Sinon, entre temps, les passages au garage furent pour des mises à jour du système(2 fois), 2 réglages soupapes (un à 138000kms et un autre à 330000kms), et la vidange de la boite et pont à 400000kms.
Le reste, l’entretien courant, je le réalise moi même, vidange moteur tous les 50000kms, avec les 5 filtres (3 huiles+2GO) à chaque fois, échange cartouche déshydrateur tout les 70000kms environ, filtre à air à 250000, sans oublier le filtre habitacle et celui du boîtier de direction tous les ans. Puis un nettoyage et graissage de sellette de temps en temps. Dans tout ce domaine, je ne suis aucunement dépaysé par rapport au précédent 480, à part pour la vidange que je faisais à 40000. ça va plutôt bien pour bosser sur ces véhicules. Il n’y a nullement besoin de passer au gge pour remettre à 0 quoi que ce soit à l’odb pour ces opérations. On sent qu’on est loin du véhicule conçu pour grosses flottes.
Il y a une petite contrainte tout de même, c’est au sujet des batteries, pour essayer de respecter ce qui est indiqué dans le bouquin, j’essaies de faire des charges de maintien à la maison, presque tous les mois, ça peut rallonger la vie des batteries, paraît il, à voir.
Les soucis arrivés jusque là sont vraiment futiles, mais si on s’amuse à faire référence encore au passé, en comparant au 480, il n’avait tout simplement rien eu à ce kilométrage.
Aujourd’hui, 500000 ont défilé sur le compteur, il est déjà temps de penser à des petites opérations d’entretien préventives, ça va commencer par le remplacement des courroies avec galets, ainsi qu’une dépose des 2 radiateurs (air et eau) pour un nettoyage complet.
Et un petit pépin vient de se pointer ce matin, à la vidange, la 10éme, le robinet de la pompe de cabine était grippé. J’avais déjà constaté qu’il était raide la dernière fois, mais aujourd’hui il était bloqué (un peu en rapport avec le fait d’être peu allé au garage..)
Et ce n’est pas facile avec la clé d’origine (rangée sous la calandre) pour avoir de la force,alors il a fallut démonter l’enjoliveur du marche pied, utiliser une barre(une vieille de RVI !) calée contre la roue et la tourner avec une clé à griffe, ça est revenu après plusieurs va et vient et du dégrippant, et j’ai pu lever la cabine. A surveiller..
Un mot pour les performances, comme j’avais remarqué sur l’ancien, il a tendance à se bonifier avec le temps. Après avoir réussi à se stabiliser sur l’odb à 30,4l/100 à la 3éme année, sur du boulot en inter, donc beaucoup autoroutier (tous poids), elle a remonté depuis un an, suite au changement d’activité l’an passé, passage sur la national, où il roule bien plus sur le réseau secondaire, avec toujours de la variété en poids, quoique souvent lourd ces derniers temps, il stabilise en moyenne de l’odb à 31,4l. Mais je suis certains que ça peut s’améliorer, ne serait qu’en se tenant un peu plus à 80 sur les nationales.
Quelques exemples plus ou moins récents de trajets calculés :
Delle Magdeburg D (24t) : 33l/100
Mulhouse Bunschoten NL (7t) 28l/100
Masevaux Solihull GB (6t3): 28l/100
Mulhouse Caen (25t8), N4, A13 : 35,3l/100
Caen Mulhouse (25t), A13, A5 : 34,5l/100
Mulhouse Trémery (25t8) Col Bonhomme, A31 : 38,5l/100
Mulhouse Sens (7t), N19, A5 : 26,9l/100
Trémery Sochaux (27t) : 35,9l/100
Voilà, le compteur a déjà tourné bien vite, et ce malgré une activité différente ces derniers mois. Malgré tout, on va essayer de continuer l’aventure et de faire encore un bout de chemin avec ce tracteur, car à chaque kilomètre, on s’attache un peu plus.
