Pour lutter et freiner les abus liés au dumping social, l’union européenne a mis en place de nouvelles règles plus contraignantes.
Retour au pays des chauffeurs, et du véhicule, limitation du cabotage, entre autres. Les véhicules, les entreprises devront justifier d’un minimum d’activité dans les pays ou sont immatriculés les véhicules.
Même les VUL seront désormais plus surveillés qu’ auparavant avec la mise en place de tachygraphes.
Le contrôle strict de ces règles va dans le sens de meilleures conditions de vie pour la plupart des routiers, mais seuls les tachys de dernière génération et localisables permettent un contrôle efficace, et encore assez peu répendus.
Bien que la plupart des conducteurs français ne soient pas tellement concernés par des problèmes liés au cabotage ou au retour au domicile, il faudra pour ceux qui sortent des frontières, s’arrêter en frontière pour marquer son changement de pays, en fermant puis réouvrant une session dans le pays dans lequel vous entrez : Vous vous rendez en Italie depuis Nice, vous fermez votre journée « F » sur le dernier parking en France (aire de Beausoleil), et vous ouvrez une nouvelle session « I ». C’est tout simple et rapide.
Voici le texte officiel qui vous rendra peut être service un jour :
Règlement 2020/1054 paragraphe 11
Le conducteur introduit dans le tachygraphe numérique le symbole du pays où il commence et celui du pays où il finit sa période de travail journalière. À partir du 2 février 2022, le conducteur introduit également le symbole du pays où il entre après avoir franchi la frontière d’un État membre au début de son premier arrêt dans ledit État membre. Ce premier arrêt s’effectue au point d’arrêt le plus proche possible à la frontière ou après celle-ci. Lorsque le franchissement de la frontière d’un État membre intervient à bord d’un ferry ou d’un train, le conducteur introduit le symbole du pays dans le port ou dans la gare d’arrivée.