Carnet de bord de Février 2025 | Partager sur Facebook |
Comme d'habitude, j'ai dormi au calme entre les deux premiers bâtiments. De là, on n'entend pas ni le bruit de la route, ni les frigos garés chez Purina, et on est mins gêné par les odeurs du site d'en face.
Je quitte le dépôt à 5H30 tout pile. La papeterie n'ouvre qu'à 7H00, logiquement, sans forcer je devrais arriver un peu avant l'heure d'ouverture. L'A47 commence à se charger, mais aucun risque de bouchon sur Givors, en raison des vacances scolaires sur le secteur. Ca a du bon, ces périodes là. Le Rhône est bien calme dans la traversée de Vienne. en face, mon dépôt de rattachement s'éveille lui aussi, on voit que ça s'agite un peu.
J'arrive à St Jean juste derrière un LT, lui aussi va décharger des bobines. Hier, il y en avait quelques 'une sur le site de Rouen, était il dans le lot?
C'est un peu long à tout dessangler, il faut dégager les équerres, heureusement mon balai m'invite à monter sur mon échelle. Les choses sont bien faites, puisque quand j'en ai terminé avec mon bazar, c'est à mon tour de passer en zone de déchargement, et c'est assez rapide que de déchargement mes onze bobines.
Vers 8h00, je peux prendre la direction du dépôt, pour, toujours des bobines, mais plus classique pour moi, puisque elles seront en acier. Je salue Virgile et on échange sur le programme de début de semaine. Après ma livraison à Marges lundi, je devrais faire un Albon --> Belleville en Beaujolais. Mais il y a un petit problème à régler sur l'heure de livraison. A suivre.
Mes deux bobines sont dans la fosse arrimées comme d'habitude, malgré le court trajet qui mènera à La Grand Croix. Il y a foule là bas, comme d'habitude, mais je livre dans le premier hall, dont l'entrée est bien encombrée. Logiquement, une fois positionné dans ce hall, on ne peut ouvrir les portes, mais là, c'est trop fin, je préfère fermer celle de droite. On y allant doucement, ça le fait, mais il n'y a guère que le point de chaque côté.
Une fois vide, je recharge sur place, mais des tôles plates, à destination de Longvic. Un client que j'ai déjà livré, qui n'accepte les livraisons que le matin. Mais, logiquement, sur la Côte d'Or, ils sont plus actifs que ceux du même groupe, mais du secteur Nantais. D'ailleurs, il y a bien longtemps que je ne l'ai pas livré celui là. Je pense qu'il part plus facilement en affrêtement, car pas besoin de fosse. Et puis en ce moment, nous avons une destination importante du côté de la Roche sur Yon. Semaine prochaine, cinq voyages sont à faire, et j'en ferais un.
Je passerais plus de deux heures sur le site. Désormais, je n'ai plus qu'à m'approcher au mieux du client de demain, sans m'affoler.
Cet après midi, je connais un chauffeur qui glande un peu (comme d'hab en fait) en descendant de Normandie, (il se reconnaitra), perso, je glande aussi, en prenant les nationales pour monter sur la Côte d'Or.
Après Chalon, j'ai de belles vues sur les vignobles en coteaux, et les noms des villages traversés laissent rêveur : Aloxe Corton, Meursault, Puligny Montrachet. Et encore, je ne passe pas à Pommard, et que dires de demain : Nuits StGeorges, Vougeot, Morey St Denis. .On arrête, c'est trop..
Depuis le temps que je voulais m'arrêter à une adresse "réputée", voilà que je vais tester l'Auberge du Guidon.
En arrivant à 16H10, je suis le quatrième camion à me garer. Je pars de suite marcher sur les hauteurs au milieu des vignes. Belle marche avec le soleil présent ; il fait frais mais les cinq kilomètres faits m'ont ouvert l'appétit. On va voir, mais je vais demander une boisson locale ce soir. A voir.