FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2025 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Lapalisse, PDJ
    On vide à La Tour de Salvigny
    Quai de Saone
    Entre les deux tubes de Fourvière
  • Jeudi 6 Février 2025
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    Bonne nuit, et réveillé tôt, je peux vaquer à l'écriture de ma journée d(hier et télécharger les photos de début de semaine. Mais je ne louperais pas ma prise d'envol de 5H01. 

    Je me rends au nord de Lyon, à la Tour de Salvagny. Hier, j'ai la RCEA direction Bellac, et bien figurez vous, que j'ai failli faire une boulette et prendre la même direction. Heureusement, je n'étais pas vite et j'ai pu donner un petit coup de volant pour récupérer ma bourde. Sur la route, je regard la température d'huile montée rapidement", alors que mardi matin, chargé ultra léger, celle ci n'a atteint les 70° C qu'après 35 kms parcourus. Ce matin, au bout de 10 kms, j'avais atteint la même valeur. C'est ma pensée philosophique ou plutôt mécanique du matin. Je n'aime pas tirer sur un moteur froid. J'y vais mollo.

    Pas de brouillard ce matin, c'est à noter, à part des petites nappes contradictoires ici ou là entre Lapalisse et Roanne. Juste après mon arrêt à l'aire des Vérités, que je nomme ce matin l'aire du petit déjeuner : grand café, pain beurre. 

    Reprise en douceur jusqu'à destination. Destination qui se situe dans une toute fraiche zone d'activité pour artisans et petite boite. Inutile de vous préciser qu'avec un machin de 16.5 m, tu hésites à y rentrer. Mais ca va, le client est bien là, malgré que son local soit rideaux baissés, m'occasionnant une petite frayeur à mon arrivée. 

    Mon gars vient de monter sa boite ; il se positionne comme revendeur d'articles de carrelage et de carrelage en provenance d'Italie exclusivement. Position plutôt haut de gamme à priori. 

    Alors j'espère qu'il est meilleur commercial que cariste, parce que là…… z'ai eu quelques craintes. Entre son vieux tagasou réticent sur les commandes, et lui qui se plantait une fois sur deux, je n'ai pas passé le meilleur moment de la journée. Il n'a rien cassé, c'est VRAIMENT un miracle. Bon, il a mis 1H30 pour me débarrasser des 22 palettes. Alors oui, on a pris un café, mais rapide. Avec mes petits biscuits. Putain, j'en aurais plus pour demain, fais chier. Suis trop généreux, en plus il était en surpoids, je n'aurais pas du. 

    Il est plus de 11H00 quand je prends pour las seconde fois la direction du tunnel de Fourvière pour me rendre au dépôt, où m'attend un joli bébé de près de 25T. J'ai mis du temps pour décharger ce matin, mais les collègues ne sont pas très vaillants. Peu de volontaire pour équiper leur machines du bon accessoire pour charger mon gros lot. Pourtant en cinq minutes, c'est réglé. Non, ce matin, ils n'étaient pas très volontaires. Ma foi, ce n'est pas comme si j'avais le temps.

    Je dois vider cette après midi à Riom, puis partir sur Puy Guillaume pour recharger un complet de pot lyonnais (vide) à destination de Quincié en Beaujolais. Pas trop de marge, ni en temps en fonction des horaires des clients, mais aussi avec les heures de conduite.

    Je mettrais pratiquement 2H30 pour rallier  Riom, client facile à trouver, mais peu vaillant. Décidemment, ce le jour. C'est la Saint Vaillant aujourd'hui? Sans doute. 

    J'attends que le hall se libère avant d'y entrer. Pour anecdote, lorsque je suis arrivé dans le bureau d'accueil, j'ai "choqué" les trois personnes présentes. D'après leurs dires, je suis le premier chauffeur français à rentrer dans leurs murs depuis le depuis de la semaine. A raison d'une vingtaine de camions jour….

    Je passe bien trente minutes au total chez le client, et je n'ai donc pas le choix que de retourner direction Thiers par l'autoroute. Etant chargé par Combronde Logistique, je suis un peu pistonné concernant l'heure de réception. Effectivement, on m'attend de pieds fermes. Je comptais passer en moins de treize heures d'amplitude, mais c'est encore raté et pour plus d'une demie heure. Pas de souci, demain, je devrais pouvoir faire une petite journée.

    Robert qui va vider lui aussi à Riom s'arrêtera sur le même parking et nous irons à pied en centre ville pour se restaurer et boire un coup. Même seul, je serais aller en ville. Je n'aime pas trop faire de miam cabine, surtout en période hivernale. Malheureusement, pas le choix dans les restos ; seuls les kebabs sont ouverts, alors ce sera kebab assiette, double viande, on ne se prive de rien.