Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Decembre 2007

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Samedi 1

 

Dimanche 2
Lundi 3
Mardi 4
Mercredi 5
Jeudi 6
Vendredi 7
Samedi 8

Dimanche 9

Pour faire comme mes copains, je mets la carte de l'itinéraire... On vera par la suite !

C'est bien joli de glander à la maison, mais ça peut pas durer éternelement. C'est pourquoi je décolle de la maison avec ma Twingo chargée à bloc, pour une semaine, il faut tout virer les affaires. Je retrouve mon taxi plutôt propre, il n'a fait que 600km la semaine passée. A 15h je mets en route et je fais le plein vite fait, je dois être à Cavaillon avant 17h. J'arrive sur place à 17h, pile. J'ai 2 palettes à poser pour Nice. On me refuse car, primo, le camion de Nice est plein, secondo, mes palettes n'ont pas été annoncé. Je commence bien la semaine. Je vais vider chez un autre transporteur, là, pas de problème. Entre temps j'ai eu mon chef au téléphone, j'ai plus qu'à livrer Nice. De là je file au MIN d'Avignon, et je dois à chaque fois rebouger mes 2 palettes. Ensuite j'ai une palette pour Aix, et mon petit doigt m'avait dit que c'était mal placé dans la tournée, bingo, Aix n'ouvre qu'à 22h le dimanche. Bon, j'ai plus qu'à filer à Aubagne, et faire encore une fois rebouger cette fois-ci 3 palettes. Je continue à Hyères ou Patrick me laisse son tire pal, histoire que je range un peu mon chargement.

Pendant que les suisses ramassent la neige, et que les Québécois cassent la glace, nous on roule au soleil.

Parti en retrad, pas rangé les affaires... Pas bien ça!

Lundi 10

A minuit j'arrive au MIN de Nice, je n'ai pas payé l'entrée, ça m'a arrangé, parce que j'avais pas le ticket, vu que je devais pas y venir. Je remonte sur Le Luc, ou j'ai le temps de dormir 1h en attendant l'ouverture à 3h. Je finis enfin à Aix, et je remonte jusqu'à Lançon ou j'arrive avec pile 10h de volant, il est déjà 5h15.

A 14h, j'appelle, il y a pas trop de taf, mais j'ai quand même 5 ramasses sur Chateaurenard. Ce qui m'occupe jusqu'à 17h30, je remonte tranquille, il y a pas trop de camions ce soir, c'est bizarre. A 19h30 je suis au dépot, et j'ai pas de tournée, alors je vide en vitesse et je saute dans la Twingo direction St Peray.

ça fait la queue pour charger...

Mardi 11

J'ai profité de ma matinée de libre pour bosser un peu pour le site, en prenant nottement d'excellents contacts pour des dossiers à venir, je dis juste ça, pour pas que vous ne pensiez que passe ma vie à musarder pour rien.

Je suis tranquille jusqu'à 18h. En arrivant au boulot, j'ai la surprise de trouver mon camion lavé nickel chrome, ça faisait plus d'un mois que les rouleaux étaient en rade, et là, ça y est, on en a des tous neufs, le camion a repris une allure camoionesque. En même temps je jette un oeil à ma tournée, pas de quoi casser 3 pattes à un canard, je me mets à quai et je pars avec 5 palettes dans la semi, à 19h j'enquille l'A7 direction Lyon, je m'arrête quand même completer au dépot à Pont de Vaux, au total j'ai une bonne moitié de semi, je laisse 3m de plancher vide à l'avant du frigo histoire de ne pas avoir tout le poids devant.

Rungis côté guirlandes

Rungis côté Sapins, boujour la deforestation.

Mercredi 12

Au fur et à mesure que je monte vers Paris, la température baisse, et la route est humide, il semble que les saleuses tournent, et je me demande si j'ai eu raison de soulager l'avant... J'arrive finalement sans soucis chez le dégroupeur à Thias à 3h. Un petit café et je file faire mes 5 clients au MIN. Je suis surpris par un coup de fil de Jeannot, qui d'après mes calcules devait dormir comme un sonneur, en fait, il m'appelait du commissariat du Havre, ou il a passé la nuit à cause de voleurs qui s'en sont pris à son chargement, mais pas de bol por eux, ils ont été vite ratrapés et aucun colis manquants. Tout se passe nickel pour moi, et à 5h j'ai fini, mais je tourne quand même 15 bonnes minutes avant de trouver une place potable, tous les parkings sont envahis de sapins de noêl, bonjour la deforestation! Miracle, la place que je trouve dispose du wifi!

Après avoir mangé ma pizza merguez "Aux Maraichers" je mets les voiles direction Chateauneuf/Loire, il fait beau, je descends à travers par Pithiviers, c'est le même temps de parcours, coup de bol, je tombe en même temps qu'Alain26, on a le temps d'un café, et j'ai un petit cadeau bonux, une jolie plaque Michelin, l'est gentil mon Alounet. Une fois chargé (15 minutes pour 20 palettes) je file completer à Vernou en Sologne, je coup à travers, c'est joli mais étroit, en plus, c'est l'heure de sortie des bureaux. En route, j'ai un coup de fil de Bibi, on a reçu un joli don d'un Breton aujourd'hui. Arrivé à Vernou, c'est pas prêt, je dois attendre, je reçois le coup de fil de Fred de Chartres qui possède une grande collection de documents, et revues anciennes sur les camions. Il vient depuis Chratres me rejoindre à Vernou, soit près de 4h de route A/R, bien que je ne sois pas chaud qu'il fasse le déplacement, il y tient absolument, je suis inquiet car Vernou c'est pas évident à trouver, et il y a du brouillard. Il arrive finalement pour 20h30, ce qui me laisse juste une demi heure pour faire connaissance, et bien entendu vider le coffre de sa Clio. C'est impressionant cette collection, et quel courage de faire tout ce trajet!!!!

Je dois partir quand même, il est 21h bien tassés, le brouillard n'est pas trop épais, et le trafic quasi nul jusqu'à Charolles ou je fais ma pause casse croûte. J'ai la banane, car c'est vraiment une bonne journée de passée.

Du côté de Pithiviers

Fred un vrai passionné qui confie sa collection à FDR!

Jeudi 13

A 3h, je suis sur le MIN de Lyon, j'ai juste 4 palettes d'oignons à poser, chez un client qui est déjà ouvert, impec. Le temps de discuter quand même un petit moment, et je repars tranquillou vers Valence, en passant je pose 2 palettes en face, et encore 2 au dépot pour un collègue qui attend pour aller les relivrer sur Montélimar. Je fais mon plein, et à 6h, j'ai transferré les cartons dans la Twingo qui à le cul qui traine par terre.

A mon reveil, je ne peux m'empecher de dépouiller les cartons, dont certains recelent des trésors, petit à petit je vous en ferai partager certains au nom de Fred... A 17h30, je décolle de la maison. Mon chargement est finalement prêt pour 19h, impeccable! Je passe Lyon sans problème et vu que je suis largement en avance, je quitte l'autoroute à Chalon, la nationale 6 est deserte et je peux rouler à mon rythme jusqu'à Avallon ou je reprends l'autoroute.

Vendredi 14

A 2h30, j'arrive à Thiais, de là, je file sur le MIN de Rungis ou j'ai ce matin pas mal de clients à faire, mais en arrivant à 3h, ça se fait bien, en plus il n'y a pas trop de monde et à 5h tout est bouclé. Impec!

J'ai pas trop mal dormi, mais il a fait froid et j'ai pas mis le webasto sauf pour me lever, s'il fait chaud je suis obligé d'ouvrir, si j'ouvre, il y a du bruit et je dors pas, compliquée la vie du chauffeur... Après le café, je décolle, à 14h09 précises, vu que ça roule bien, je coupe par Etampes et Pithiviers, comme ça, j'évite les péages et Orléans, bref, moins de 2h pour aller à Chateauneuf/Loire. Je charge 29 palettes de chocolat, 18t, pile poil le poids qui va bien pour rouler à mon goût. Je me magne de descendre, j'ai RDV avec Adrien chez Phil et Sindy à Varennes. Accueil plus que chaleureux, déco au top pour FDR, et bonne table, bref, 2h de passées en agréable compagnie. On décolle vers 23h, la N7 est deserte pour notre plus grand bonheur.

Un resto à la FDR attitude, chez Phil et Sandy

Samedi 15

Vers 1h on arrive sur St Etienne, et c'est moins drôle, le trafic s'est intensifié, bref on devient vite des sauvages après avoir pris son pied sur la nationale, on retrouve la nationale à Chanas, à un peu moins de 3h je suis à la pompe à Gas-Oil, Adrien quand à lui continue un peu plus au sud à son dépot à Livron. Bon week-end à toutes et à tous!

Dimanche 16

22h, une nouvelle semaine commence. C'est pas de gaité de coeur que je quitte mon "home sweet home" bien douillet pour aller au froid me taper une floppée de livraisons, mais c'est comme ça, il faut y aller au charbon. Le camion est bien froid, il toussotte un peu au démarrage, il aura fallu près de 15 minutes de route pour qu'il arrive à température, je l'ai pas fait forcer, j'ai pris la nationale 7 bien tranquillement, le trafic est nul, c'est encore mieux. Je fais quand même attention qu'un sinistre imbécile ne traque pas avec sa caméra la moindre de mes erreurs, car j'en commets parfois. On pourra dire que ce journaliste au rabais, m'aura bien gonflé ce week-end. En attedant, la route est belle et illuminée des lumières de Noel, cette année, dans le coin, c'est à mon avis Piolenc qui sera la plus jolie, enfin des communes qu'on le droit de traverser, j'ai pas pû passer à Montélimar pour voir.

C'est la fête au MIN de Cavaillon

Lundi 17

A minuit passé, je commence mes premières livraison sur le MIN de Cavaillon, les gars ont bien du mal à se mettre en route, c'est lundi. De là, je suis obliger de m'engouffrer sur l'A7 pour rejoindre Aix et livrer au passage 2 palettes, ce qui est fait rapidement et je file au MIN de Marseille ou j'ai 3 clients à faire. Je trouve Thierry, un collègue Italien, un petit bout de temps qu'on ne s'était pas vus, qui est a son compte, il me parle de la grève, pas vraiment convaincu des resultats, et moi je lui ai expliqué qu'une revue sensée nous défendre pratiquait dans certains articles de la dénonciation, avec caméra et tout et tout, il était écroulé de rire! Ma oune syndicat, c'est la pour nous defendre non? Après le café, on doit continuer chacun de notre côté, je retourne sur Aix faire 2 autres clients, et je termine à Salon à 7h, la traversée d'Arles se passe bien malgré l'heure, et je me cale en coupure au dépot à Barbentane, il est déjà 8h30.

J'ai bien dormi pendant que la plupart d'entre vous travaillaient. A mon reveil, je jette un oeil sur les destinations, visiblement je suis prévu pour la Savoie, c'est cool. Mais, Thierry le preparateur reçoit un coup de fil de mon chef pour faire activer le chargement, en fait je suis prévu pour Paris mais au départ de Valence. Thierry charge comme il peut, et à 19h15, je mets le contact direction Valence, pas le temps de trainer. 1/2h pour vider et recharger, motivés les gars du quai! J'enquille l'A7, et ça gèle déjà, avec la flotte des salades, il y a moyen d'avoir des stalactites au cul de la remorque ! Coup de bol, le Tunnel est ouvert, c'est toujours ça de gagné. Je coupe 1/2 heure à la BP à Chalons, la station est en travaux de partout, et à cause d'un camion mal garé et d'un flechage approximatif, je me retrouve sur le parking à contressens, coup de bol, je peux faire 1/2 tour, et dans mon malheur j'ai de la chance, je peux me poser à 2 pas de la machine à café.

Avec la salade, jamais malade

-9° à Chalons

Mardi 18

A minuit, je redecolle, et je monte en gardant l'autoroute, je ne suis pas en avance, je papotte un peu à la CB sur le 23, ça m'occupe, et c'est moins désagréable que SFR. A 4h j'arrive à Rungis tout mouillé de chaud avec le chauffage à fond car il fait -5° quand je descends faire mon premier client, en une heure j'ai torché mes 6 clients, whaou, ça drope ce matin! J'ai plus qu'à livrer Corbeil. Mais je prends la mauvaise sortie, et je me perds dans le centre en voulant couper à travers pour rejoindre la ZI des Tarterêts. Finalement, je me pointe à 5h45 au bureau du gardien. J'apprends que j'ai en fait RDV à 5h, pourtant, sur mes papiers c'est écrit 7h. Le gardien m'invite..... à patienter à la machine à café. A 8h, je suis completement gelé, et rien a bougé, j'appelle la boutique, qui rappelle l'affreteur, finalement à 9h je suis vide (7 palettes...) Mais le receptionaire refuse 4 des 7 palettes car il manque le BL. J'en peux plus, je craque. Chez Norbert en vérité on se tape completement des chauffeurs, 4h que je suis là à faire le con. Finalement, je ramène les 4 palettes à Athis chez TFE, mais avec les bouchons et les travaux qui font faire un méchant détour en revenant de la ZI des Tarterets, je me ramène avec le taf à Rungis, à 11h je mets en coupure, ce soir il fera nuit, on vera bien.

A peine un peu après 20h, je me présente pour recharger, c'est pas la peine, c'est blindé de partout, les 20 quais sont pris et il y a du monde devant. Bon, allez zou! Kébab café en attendant. A 21h30 je suis enfin à quai, heureusement, il y a des douches bien chaudes pour s'occuper en attendant. En revenant, le chauffeur qui chargeait à côté de moi, me previent qu'il vient de me peter le rétro avec le cul de sa semi, Philippe, l'infortuné chauffeur a été honnète de me prévenir, il a finalement accroché de peu, tout ça à cause d'un mec mal garé. Allez, c'est que du plastoc, on fait le constat au chaud parce que ça meule.

Finalement, le chargement est terminé à 23h30, je ne mets pas 10 ans à mettre les voiles, je m'enquille un dernier café avec David un nouveau chauffeur de la maison.

Bouchons du matin

Constat du soir avec Philippe l'infortuné

Mercredi 19

La dsecente se passe comme sur des roulettes, pas de brouillard, mais un foid de canard. En passant à Lyon, juste avant le rush du matin, je m'arrête à la SATAR prendre 3 palettes pour Chateaurenard, je fais quand même le crochet par le dépot à Valence hsitoire de faire le plein au cas-où, bien que j'avais de quoi faire l'aller-retour de Cavaillon. J'arrive à 9h30 à Plan d'Orgon, et les gars s'y mettent à deux pour vider la semi. Je regarde les produits, il y en avait pour des sous dans la semi, pratiquement que des fruits "par avion" Melons, cerises... Pas très écologique, mais c'est noel. 30 minutes pour vider, et controler, sont forts chez Eurologistique, et en plus on arrive même à plaisanter, pas besoin d'être ISO machin pour être efficaces, suffit d'être motivé. De là, je vais en vitesse poser les 3 dernières palettes à Chateaurenard, et vite me mettre en coupure à Barbentane. A 11h je retire le 45 tours.

Autant le dire j'ai mal dormi, un peu de bruit, les secousses du chargement, et quelques tracas avec notre nouveau chien qui est au véto. A 16h je tourne déjà en rond. Choucroute arrive de chez lui, et il nous embarque avec Patrice boire des cafés à Barbentane. A 20h on décolle quand même, parce qu'il faut bien bosser. En passant à Valence il faut tout refaire le voyage, une bonne heure de passée, le temps de deconner un peu avec les copains sur place, il y a de brouillard et ça gèle comme il faut. 23h, je décolle, legerement à la bourre.

Lever de soleil sur la Provence

 

Jeudi 20

Je passe par le MIN de Lyon, vider une partie et en recharger autant, je peux courir en tirant les palettes, sans transpirer vu la température. Je trouve du brouillard tout le long en montant sur Auxonne, mais il n'est pas trop épais, juste de quoi faire unetoute petite épaisseur de glace sur les barres de retros. J'arrive à 3h30 à Auxonne, vu que je suis attendu par les préparateurs, le temps que j'arrive sur le quai, il y a déjà presque la moitié du lot de sorti. J'ai plus qu'à aller poser 6 palettes de salades chez un autre client pas très loin et je file me caler au camping d'Auxonne, il est déjà 4h30, il fait -7°, je bénis l'inventeur du Webasto, Henrich WEBASTO.

Après avoir mangé chez Pinocchio, qui au passage souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année. Je mets en route, et le camion fume noir et ne monte pas en régime. Je suis inquiet, en fait c'était une merdouille electronique, il suffisait de couper la batterie, et ça repart, mais fallait le savoir. Pas de dégel cet aprème, je pars à 16h charger une moitié de semi d'oignons, de là, je redescend sur Feillens, ou je refais mon voyage et que je complète. A 19h je décolle, vu que j'ai le temps, je monte par la N6. D'ailleurs, il y a un truc qui me chiffonne, au passage à Chalon Nord, il y a toujours un dépot de givre sur une bande d'un kilomètre, toujours au même endroit, micro climat?

Je pose une palette à Avallon en passant, je reprends un bout d'autoroute de Nitry à Auxerre nord ou je continue par la N6.

Dans le givre arrivé à Auxonne

Pas de dégel le soir

Vendredi 21

Je suis largement dans les temps en arrivant à Thiais, j'ai le temps en plus d'aller faire une pause café-douche à la SATAR. DE là, j'ai seulement 2 clients à faire, et tant mieux, parce que ce matin, ça sent Noel, il y a des camions dans tous les coins. Après le livraisons, plutot que d'aller camper chez norbert, je vais me payer un Kébab à L'Europe, bien m'en a pris puisque je tombe sur Bruno44 qui est là aussi, il y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas, surtout que Bruno ne vient ici que très rarement! Mais je dois quand même filer poser mes 3 dernières palettes pour 6h à Fleury, à 7h30, je fais sauter le 45t à Arthenay.

A mon reveil, il y a noir de touristes à la machine à café, je suis bon pour un Doliprane, et je mets vite les voiles direction Chateauneuf/Loire. J'arrive pile à la pause, on me laisse gentiement uen part de galette des rois. Un petir gout de fête ici aussi! A 18h30, je suis complet et je mets les voiles, ça roule particulièrement bien, et je rejoins Dridri le king of the road à Varenne chez Phil et Sandy.

Bien sûr, on traine à table, mais au moins, on rigole.

Déco de noel

...C'est une maison bleue, adossée à la gare,

on y vient à pieds....

Samedi 22

Adrien fait sa coupure juste avant le Pain Bouchain, et je continue tout seul in the night, comme un grand.

Une fois au dépot, je fais le plein pour demain, et je passe un petit moment à degeler la twingo, à 3h je mets les voiles vers l'ardèche, bon week end, ou bonnes vacances à tous!

Dimanche 23

Comme prévu, ce soir je décolle du dépot un peu après 17h. J'ai pas ma semi, j'ai une des plus vielles du parc, bon tant pis, allez, go! Juste 2 palettes à prendre au sas en partant et je descends sans encombres au MIN d'Avignon ou je vide pratiquement la moitié de mon chargement. C'est pas folichon ce soir, c'est calme, et ça repose. De là, je file faire Aubagne ou je pose juste une palette de raves, rien que le nom rave ne donne pas envie, je me pose souvent la question, qui peut bien aimer les raves? De là, je file sur Hyères ou Patrick m'attends pour faire sa pause café, 3 minutes pour sortir 2 palettes et signer les papiers, les 27 autres sont consacrées à raconter des conneries, sacré Patrick. Mais il faut bien y aller, car mine de rien, j'ai encore du taf.

Une bonne vielle blanche, bien cradingue.

Lundi 24

En passant, je m'arrête poser une palette à Fréjus, et je file sur Nice ou je rejoins le Yéti qui tient absolument à payer son café, un yéti, faut pas le contrarier. Il tombe des cordes sur Nice, c'est suffisement rare pour que le plan ORSEC soit déclanché sur le carreau, équipés de moon boots et de parkas, les primeurs sont d'attaque, il fait un tout petit 10°. Le Yéti, lui n'a pas froid car il a une épaisse fourure qui le protège du froid. Je pose quand même mes 2 clients, et je ramène le Yéti dans sa grotte, je ne traine pas trop quand même car je remonte jusqu'à Barbentane pour faire la coupure. A 5h30 j'enlève le 45t.

Je stresse un peu car je voudrais bien charger tôt, because reveillon ce soir. Thierry a bien assuré, à 16h30 la semi est pleine. En remontant j'ai mon programme, départ demain 17h, pour faire un copier-coller de la tournée d'hier, sauf que je suis prévu de recharger à Savona. J'ai Alain26 qui prends de mes nouvelles car, monsieur fait le pont, le viaduc oui! Mais il m'apprends que le 26 c'est férié en Italie... Merde, je rappelle le chef, qui rappelle la cliente. Effecitivement, je l'ai bien dans l'os, pas d'Italie demain. Alain me fait quand même gagner 24h de glandouille.

Quand j'arrive au dépot, je largue la vielle Chereau, pour en recuperer une autre blanche aussi, mais moins vieille. Par contre, les palettes qui vont à l'avant du frigo n'arrivent que demain, donc je dis à Adlane de ne pas charger, c'est pas la peine. Bref je me magne de rentrer, faut que je me fasse beau pour ce soir, enfin, il faut que j'essaie. Bonne buche à tous, bon petit Jésus....

Plan grand froid à Nice (+12°)

Le viaduc du TGV à Avignon

Mardi 25

Dur dur les lendemains de fêtes. Trop mangé, et donc en forme plus que moyenne pour décoller. A 17h, je suis à quai au dépot, et apparement les palettes qui devaient arriver ce matin ne sont pas là. Merde. D'un côté, un client de moins à faire cette nuit. J'enquille les palettes en vitesse, et à un peu moins de 18h je suis sur l'Autoroute du soleil, il y a pas mal de trafic, que des mongoliens comme moi qui sont plein de buche et de graisse. Je passe vite fait poser 2 bricoles au MIN d'Avignon, et je file faire Aubagne, j'arrive trop tard, le receptionaire s'est déjà cassé, mais comme ma palette est "urgente" on me la prend quand même. Je file à Hyères, Patrick vient de receptionner un complet de Perpignan, pas le temps pour la café....

Heureusement il y a des bosseurs à Nice

Mercredi 26

A 1h j'arrive au MIN de Nice, je pose mes 2 premiers clients dans la foulée, et je campe avec mes 8 palettes d'oignons jusqu'à 3h30 que le client arrive. Heureusement, j'ai droit à un coup de main pour sortir les palettes, pasque les oignons c'est lourd! Après un petit café, je trace terminer la tournée au Luc, il y a pas mal de monde, mais je m'en sors bien, je ne reste que 30 minutes à quai, les gars font leur maxi, ça on peut pas leur reprocher, surtout un lendemain de Noel. Je termine mes heures à Lançon, il est déjà 7h30 passé, il est temps de roupiller un peu.

Bon plan ce soir après une méga coupure, je rejoins Roland à Cavaillon, comme il n'est pas là, je tente une connexion sur le net, BINGO, je passe une bonne heure sur le CHAT. A 20h30 Roland débarque et me donne des palettes pour Aix et Nice. A 22h je suis chargé, enfin chargé euhh 5 palettes, c'est pas ce soir qu'on va forcer. Pause café avec Roland à Lançon, quand même, il faut bien ça. De là, je file direction Nice, il y a toujours aussi peu de camions sur la route, les ritals font le "viaduc".

Tout seul à Cavaillon

Mais le soir, le chat fait le plein!

Jeudi 27

A 1h30, je debarque pour la 3e fois cette semaine au MIN de Nice, comme cette nuit il n'y a pas "marché, c'est le dégroupeur qui me déballe mes palettes en 5 minutes, j'ai plus qu'à aller me planquer au fond du MIN et casser la croute. A 2h30, je mets les voiles direction l'Italie, c'est trés calme et je monte la Turbie à la "régule". Dès Vintimille passé, je note que les Italiens ont mieux décoré leurs maisons que chez nous, à cahque sortie de tunnels, on voit les coteaux et les maisons illuminés jusque haut dans les montagnes. Je fais ma coupure à la Total à Savona, nuit de fonctionaire.

Je suis reveillé en sursaut par une voie fluette, celle de Rascal, je jette un oeil à la pendule : midi. Merde. Mais je suis content de voir le motard, il est accompagné par 4 autres fonctionaires qui attendent desperement un ordre de chargement pour leurs containers. Du coup, je me lève, et on va boire le café. Rascal est un homme bizarre. J'insiste pour lui payer un panini, mais il ne le mange pas car c'est trop tôt, c'est pas l'heure. Bon. 20 minutes plus tard, de retour au camion, Rascal se coupe des tranches de saussisson Corse, maintenant, c'est l'heure. Sacré Rascalito. A 15h30, je me décide à aller charger, Rascal et ses potes vont faire la sieste.

Il y avait du monde pour charger, et peu de personnel, du coup, je ne sors du terminal fruitier qu'à 19h. Et je trouve les marseillais encore occupés à glander sur leur parking. Je m'enquille un dernier café avec Rascal et je file. Je fais mon stop à Susa, le parking est bien vide, d'ailleurs je ne croise que très peu de camions, c'est la semaine creuse en Italie.

...Donc il fait déjà nuit quand je suis pret à décoller.

Avec Rascalito qui a la débilité communicative

A 13h30, il mange pas de Camogli, mais à 13h40, il saucissonne. Pas à cheval avec les heures...

Beaucoup de monde en attente pour le chargement des bananes ....

Vendredi 28

 

Je sors du tunnel à minuit. Si côté Italien les saleuses tournent non stop bien que le temps soit froid mais sec, côté français, il fait humide, mais pas de saleuse, 2 mondes qui se cotoient, on est vraiment des bons à rien dans ce pays. A 2h j'arrive à Mions ou je fais ma coupure, encore une petite journée de passée.

A 11h la coupure est finie, il fait un temps toujours aussi morose, fais ça compte pas, il faut bosser quand même. Aux dernières nouvelles, les marseillais ont avancé de 40km. Je monte à St Georges de Reneins pour une palette, en redescendant je prends 3 palettes de cardons (beurk) à Cailloux/Fontaine. Le chef appelle, je sens les ennuis, je dois m'arrêter à Chassieu, Khaled à son camion qui demarre plus, je vais donc recuperer des pinces et vais demarrer le pauvre Kaled, c'est ça d'avoir des couchettes trop confortables, on ne pense pas à mettre en route le taxi de temps en temps. Moi je continue tranquillement, encore des ramasses, je m'arrête vite fait à Mions, et je rejoins le Fab à Chasse pour sa cartouche de Malboro. En reprenant l'A7, il y a un fort ralentissement, en fait c'est gugusse qui roule à 60 avec sa R19, tout le monde reste derrière lui, bande de moutons. Allez, je m'enerve pas, je passe vite fait à côté de Chanas et Pont d'Isère, et enfin, j'ai fini. Un coup de rouleaux, je vide, je décroche et Montacer me rend ma Valsaveur. Je saute dans la Twingo qui à déjà le pare brise gelé.

Le parking de Susa est vide.

Ambiance déprimante sur le Beaujolais

Khaled peut partir!

 

Samedi 29
Dimanche 30

Lundi 31

Pour la première et dernière fois de l'année, je pars un lundi matin. Je reconnais, je suis pas du matin, alors décoller à 2h de la maison, c'est pas dans mes cordes, j'ai jamais pu aller dormir dimanche. Avant de partir du dépot je dois charger la semi, mais heureusement, les gars du quai m'ont laissé un autoporté, ça va plus vite, a 3h it's in the pocket et je décolle, aussitot sur l'autoroute vraiment déserte Lagaffe m'appelle, lui il est matinal et il doit aimer ça. Bref, j'arrive pour 6h à Beziers, et plutot que d'attendre l'ouverture jusqu'à 6h30, j'en profite pour casser la gueule à mon oreiller, ma palette est sortie en 2 temps, 3 mouvements, je file à Narbonne, et là encore, je dois attendre. Re-sieste. Finalement, je me pointe à 9h au MIN de Perpignan et une fois vide je roupille royalement jusqu'à 14h. La plupart de mes collègues du 66 sont là juste pour la journée à faire des ramasses, l'ambiance est au beau fixe, c'est un peu la fête à la machine à café.

A 16h30, je suis enfin chargé et je me magne de rentrer, j'ai la semelle qui à la marque de la pédale de droite, mais j'ai beau l'enfoncer, j'avance pas plus vite, c'est juste psychologique. J'ai un super repas aux chandelles qui m'attends, et l'estomac, ça n'a pas beacoup de nerones. Les gars du quai ont pu finir de bonne heure, du coup je suis tout seul pour vider en arrivant au dépot. Mais en fait je m'en fout un peu car, contrairement à ce que j'aurai pensé, demain, je ne bosse pas! A 21h la Twingo a des ailes et je passe le Rhône sans toucher terre, ça marche une Twingo!

Un peu de soleil...