Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juillet 2007

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Dimanche 1

Sur un coup de tête, j'avais décidé d'arreter la rédaction de ce carnet de bord.

Mais face aux nombreux messages que j'ai reçu, je me suis dit qu'il fallait que je continue, alors, je continue. Merci à tous pour vos sympathiques messages.

La semaine passée, j'ai pas fait grand chose, hormis tourner en rond, mais c'est la saison qui est comme ça, c'est chaque année la même musique. Christian, Kinoroute pour les intimes m'a accompagné sur un tour de ramasses, et c'était bien cool.

Donc, en ce premier jour de juillet, qui tombe un dimanche, je décolle pour un super voyage, direction Helsinki. Non, je plaisante, je tourne en rond, je vous dis!!! Je roule quand même près de 2h30 sans m'arreter, et je commence à livrer à Annecy du groupage primeur à 21h. Le receptionaire, qui est un malin, exige la pause clope et café, comme je suis discipliné, je m'incline car il faut savoir commencer une semaine tranquille. De là, je file poser 2 palettes de radis à Rumilly et je continue sur Grenoble. Le camion est déjà crade avec tous ces orages.

KInoroute a la king of the road attitude!

Lundi 2

Minuit, je suis chez mes petits copains au MIN de Grenoble, là encore pause clope et café... Ne me parle pas de Grenoble!!!! En fait j'attends la fin de l'orage pour ne pas me mouiller en fermant les portes du frigo. Je termine à 4h à coté de Vienne, pour juste une palette de salade, en 2 minutes, c'est vidé papiers signés, et je fonce pioncer sur le parking de la base, il tombe des halebardes, et c'est agréable de se mettre sous la couette en pensant aux copains qui demarrent leur semaine.

A 13h, j'ai un post-it sur la bulle de mon coté, j'ai encore été pris en flag en train de pioncer par Bill d'Isère, pour changer, je file ramasser sur le secteur de Chanas, RAS. De retour au dépot, j'ai un tour à faire sur le sud de la Drôme, là encore, ça se passe bien, je ne suis pas affolé, mais, il semble que les quantités de fruits commencent à arriver, il était temps, car qui dit plus de quantités, dit moins de ramasses...

Le soir, je dégotte mon tour quasi habituel sur St Etienne, à presque 22h, je décolle et je suis au MIN Stéphanois avant minuit.

Le mot du jour par Bill d'Isère!

Mardi 3

En revenant sur Lyon, je fais le crochet par St Laurent d'Agny pour déposer une palette de retour de cerises. Comme, chez moi tous les fils ne sont pas branchés, je cours pour ouvrir les portes du frigo pendant l'ouverture automatique du portail, ça me fait monter une fois de moins dans le camion, montre en main, 2 minutes pour livrer... De là, je livre tranquillos mon marché à Lyon, et à 2h30, je suis dans la niche sous les arbres à Chavanay.

A midi, après mon café à l'auberge des vignerons, je commence à ramasser, sur Chavanay, Charnas, le secteur de Chanas, enfin bref, que des petits lots, il faut dire que la saison des cerises est à la fin, bref, c'est pas extra, mais quand même, au bout de 9 ramasses, la semi est pleine, et il faut vite rentrer à Valence pour ceux qui partent vers Bordeaux et le sud-ouest qui attendent la bave aux lèvres dans les startings blocks.

Le tour du soir, est comme d'habitude plus peinard, je vais sur St Donat avec seulement 4 clients à faire.

Au retour à 20h30, on me vide à peine arrivé, et on me recharge aussitot, en fait, je dois monter en "exprès" (à 90) car une palette a été oubliée et Choucroute m'attend au MIN de Lyon. Une fois sa palette chargée, Choucroute s'en va, avec finalement peu de retard. Il ne reste plus qu'à livrer tranquillos le MIN de Lyon.

A Lyon, la municipalité invente les bouchons 24h/24

Je "vole" un tirepal au MIn de ST Etienne encore desert... Mais pas pour longtemps.

Mercredi 4

Finalement à 1h, j'ai pratiquement fini, mais je dois donner un coup de main à un affrété. Comme j'ai un peu le temps, ça va. De là, je monte vers Cuisery, mais voilà, je me suis déjà tapé les bouchons à Gerland à cause de la fermeture de l'A7, le tunnel est fermé, même la bretelle vers l'A42 est fermée pour travaux, du coup, obligé de prendre le TEO, il me faudra presque 2h pour aller à Cuisery. Lamentable.

En attendant, j'ai dormi comme un loir dans la cour du client, j'ai juste une mise à quai à faire, et leus douches sont des 4 étoiles, le bonheur. A 14h je décolle, je m'arrete juste faire une petite ramasse à coté de Villefranche, des salades et des oignons frais. Par contre, au péages, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais c'est le bronx de partout, Macon sud, Villefranche barrière c'est comme un 15 aout. J'arrive donc passablement à la bourre, et je repars aussi sec ramasser sur le secteur de St Donat, ça commence à bouger serieusement avec les abricots.

Malgré tout, je repars assez tôt vers St Etienne ou j'arrive bien avant minuit, je pose mes 2 palettes en 10 minutes, le plus long, c'est d'ouvrir le portail, enlever les cadenas des tire-pals et les grilles de la semi.

Chez Tradif, il faut s'occuper en attendant d'avoir une place à quai.

Dans les champs....

Jeudi 5

...Et à minuit, je suis à St laurent, là, j'ai fait le crochet, juste pour 10 colis de framboises, mais je ne me pose pas de questions. Au MIN de Lyon, j'ai pas mal de palettes de patates à livrer et ça va plus vite à livrer que les palettes en colis bois ou en colis carton car ça ne verse pas, ou alors, il faut vraiment y aller... En terminant ma tournée je tombe sur Didou13 qui est avec son neveu, peu être un futur routman? Bref, à 3h je tire les rideaux et j'ouvre ma boite de chili con carne.

Après mon café du midi, j'attaque mes ramasses, et c'est un peu hardos, dans la mesure ou rien n'est pret quand il faudrait et qu'il faut tourner en rond pour jongler avec tout ça. J'arrive quand même au dépot pour 17h, mais ça fait un peu tard. Entre temps, je reçois un coup de fil de mon parrain, qui est venu signer l'acte de vente de la maison de ma grand mère, vu que je n'ai pas le temps de manger avec lui ce soir, il vient faire le 2e tour re ramasses avec moi. Je vais finir par faire payer les ballades! On fait un petit tour, à moins de 20 km de Valence, mais avec pas mal de clients. 2h plus tard je le lache à son hotel et je file vider au dépot.

Un troisième tour m'attend, alors pour gagner du temps, je decroche ma semi le temps que les gars du quai la vident, et je ratelle une semi pour la charger à Beaumont Monteux, rien que des abricots. En rentrant, je vide, je dételle et je reprends vite ma Valsaveur, il n'y a plus qu'à me recharger. A 23h, en sortant de la douche, je suis pret à partir, mais un collègue estime que sa tournée à lui est trop dure, et fais demander au chef pour que je lui prenne un client à faire à Gerland, alors qu'au départ, j'avais dit que je voulais pas y aller. Bref, enervé comme un poux je lui prend quand même ses palettes, mais je suis comme les éléphants, j'ai de la mémoire (je parlais pas de le trompe).

Avec Jacky06, mon parrain....

ça m'arrive de decrocher, mais c'est rare!

Vendredi 6

A 1h, je suis sur le MIN de Lyon, j'ai d'abord 2 dégroupeurs à faire, et et je dois laisser les 3 palettes de mon "copain" sur un quai, faire mon marché, et ensuite retrourner les récuperer. Du coup, faut que j'attende 45 minutes que le client ouvre à Gerland, alors que pendant ce temps j'aurai bien mangé.... Mais bon. A 3h30, je trace vers Chanas et à 4h20, je peux enfin ouvrir ma boite de chien, j'ai la dalle.

Comme je suis reveillé depuis longtemps, j'en profite pour aller faire des photos, et j'ai même surpris Lagaffe dans la zone industrielle, mais, sans doute pendu au téléphone, ou plongé dan ses pensées, il ne m'a vu.

C'est donc avec plus d'une heure de retard que j'attaque mes ramasses, en plus, il y a un trafic monstre sur la N7, 20 minutes pour traverser Tain, en plus à ma dernière ramasse, un client a changé sa commande au dernier moment, je monte la palette avec les gars qui sont déjà débordés. Je me pointe donc au dépot en retard, mais d'un autre coté, je ne suis pas le seul dans ce cas-là.

Mon 2e tour est pret, j'ai juste 3 ramasses à faire, c'est cool. Mais comme je ne sais pas lire, j'ai confondu 2 clients, je suis donc allé chez un client pour rien, et oui, ils ont tous les mêmes noms dans le coin! A 21h je suis de retour, et le temps de vider, à 22h, j'ai fini. Ciao!

Lagaffe plane.

Bertrand, je t'ai eu!!!!

Samedi 7

Dimanche 8

A 18h30, je suis sur les startings blocks pour une nouvelle semaine de betteravier. Pendant que le moteur chauffe, je jette un oeil à mes papiers, je dois poser 4 palettes à Portes les Valence en partant. Surprise, en arrivant, le portail est fermé, je perds donc 1h à peine parti. Heureusement, Christian qui bosse sur le quai habite juste à coté, grosse pause café imposée. A 19h30, mon client arrive enfin, et je dois quand même impérativement être avant 21h30 à Chapponay sous peine de refus de la came. J'appelle le receptionaire, histoire d'assurer le coup, de plus, après Chanas, il y a des orages énormes, pas question de faire le con, la circulation est en plus assez soutenue.

Après Lyon, je file sur Annemasse, et la météo continue de se dégrader, ce soir pas de moustiques, il fait 12° quand j'arrive sous les trombes d'eau à Annemasse. Le petit Alain est là, il m'attends pour le café, moi je finis ici, et lui file sur Thonon.

Lundi 9

Après avoir coupé 45 minutes à quai, je rentre à vide sur Macon, la pluie s'est calmée un peu, et je trouve du brouillard vers Bellegarde. A 2h30, j'ai fini ma journée, ce soir Cassoulet.

A 11h, le petit Alain vient me retrouver sur le parking à Pont de Vaux pour prendre un bon petit dèj. On se sépare ensuite pour de bon, il va charger des poulets (morts) pour Cavaillon, et moi je fais mon boulot de légumier sur Manziat. A propos, j'ai vu que Thomas était encore chez lui le lundi midi, ils ont la belle vie chez Jacquemoz.

A 16h30 je suis de retour au dépot, le temps de vider, et je repars en ramasse sur St Donat, le camion étant franchement crado, je passe vite un coup de rouleaux, 5 minutes plus tard je roule sur les petites departementales du 26, juste après un orage, j'aurai mieux fait de rien faire, il est toujours aussi crado.

Le soir, bingo, je recharge pour Lyon, via St Etienne. A 22h30, je suis pret à décoller.

Petit Alain au Ptit Dej. Ils ont bon appetit les jeunes.

Mardi 10

A minuit, j'ai livré mes 2 clients sur le MIN de St Etienne, j'ai plus qu'à descendre sur Lyon, en faisant quand même un arrêt à Mions pour une palette de pommes. A à peine 3h, tout est livré à Lyon, je detelle chez mon client et je vais casser la gueule à une boite de raviolis.

Le MIN est calme, un peu trop d'après les spécialistes, dehors, ça caille, même à midi, les fruits ne se vendent pas, ils sont trop cher, et personne n'en a envie, on a même vu des courtiers faire des prières et des chants pour le dieu Soleil. En vain. Bref, n'étant chargé qu'aux 3/4, j'ai quand même de quoi faire 3 ramasses sur la RN86 en descendant, sur Tain c'est le boxon, il y a des tonnes de touristes, qui passent, mais ne s'arretent pas.

Comme je suis passablement en retard, on me vide rapidos, et je repars aussitot en ramasses, je change de coin aujourd'hui, je vais sur St Donat.

Le soir, je vide tout et je recharge assez tot, en plus je ne vais pas à St Etienne, alors ça me laisse le temps de faire un crochet d'une heure à la maison.

L'Ardecho ! L'Ardecho !
Merveillous païs
S'as pas vis l'Ardecho
N'as jamaï rein vis.

Mercredi 11

Comme je ne me lasse pas de faire le betteravier, je garde la nationale jusqu'à Chanas, et l'A7 étant fermé, je ne suis pas l'A46 comme il est précisé, mais le CD12 qui longe l'A7, à 1h je suis en place pour commencer mes clients sur le MIN de Lyon, sur place je retrouve Pascal de chez Collet, qui vient bosser un peu avec nous en été, c'est toujours une joie pour moi de le revoir, toujours pret qu'il est à rendre service. Je suis vide de bonne heure, et je rentre sur Chanas histoire de faire une nuit correcte face à la voie SNCF. J'ai eu la peau d'un plat de tagliatelles à la bolognaise au prix d'un long combat, inégal, mais viril. A 3h je me jette dans les bras de ma copine Morphée.

Midi, après mon café et m'être nettoyé mes cacas d'oeil, je prends ma liste de ramasses, dur dur, pas fini de courir. Je fais au mieux et je n'arrive qu'à 17h au dépot, je tombe sur Richard le King of the milk, on était pressés tous les deux, mais on fait quelques jolies photos, vous verrez.

Comme je reviens de l'ardèche, j'y retourne pour faire mon second tour de ramasses, m'en fout, je traverse 4 fois mon village par jour, suis un petit routier moi, et j'ai pas honte!

Finalement, mes ramasses se sont déroulées assez rapidement, bien que je sois parti tard, je suis à nouveau à quai au dépot pour 20h30, il commence a y avoir pas mal de taf, je charge donc ma semi et les 2 autres pour Lyon.

A 23h je remonte sur Lyon tranquillos.

Tournon/Rhone en Ardèche...

...Sa soeur de la Drome : Tain

Jeudi 12

Comme d'habitude, la tournée se passe bien du fait que je commence tôt, en 1h tout est livré, c'est rengaine, mais ça va pas durer. A 3h, je suis en coupure à Chanas, juste à coté du camion d'Alexandre Chevalier, j'ai pas interet de me gourrer de camion demain matin LOL. En tous cas le sauté de moutons aux patates de Raynal et Roquelaure, il est pas tip top, mais quand on a la dalle...

C'est midi, et il fait enfin beau, Christophe mon chef de la ramasse est morose, trop de ramasses et pas assez de chauffeurs, dur dur, va pas falloir se louper aujourd'hui, ça sera la journée la plus chargée de la semaine à cause du 14 juillet, tout le monde fait le plein. Et encore on a du bol, c'est jeudi, et le jeudi, il n'y a pas de départs pour l'Allemagne. Quoiqu'il en soit il faut faire les ramasses au galop, et coup de bol de partout ou je passe c'est pret, pas d'attente, cerise sur la gateau, je monte sur Annonay, à vide et personne devant, ni derrière, un régal, mais dur dur les lignes blanches, hum hum. Je rentre relativement tôt à 16h, et j'ai expérimenté la montée du boeuf et son interdiction de doubler. Je cale ma régule à 85 dès l'interdiction de doubler, et juste avant la montée, à bloc, du coup je pers pas mon élan. Par contre, les caravanes, malgré l'interdiction, s'en donnent à coeur joie.

Au 2e tour, je descends ramasser sur Malataverne et Pierrelatte, ça change un peu, il y a de grosses quantités et sans doute une promo sur le maïs doux, 9 palettes au total, les poulets seront contents. De retour à 21h, j'ai pas trop le temps de trainer, j'ai une tournée de betteravier qui me fait redecoller pour 22h30. Ce soir même les grands grands chefs ont prit des camions et sont allés faire des ramasses.

Dans les rues de Chanas, pas moyen de ziguezaguer

Ksssiksssiksssi

(J'imite très mal les cigales)

Vendredi 13

A minuit passé, je pose au galop 4 palettes au MIN de St Etienne, de là, je fonce (à 90) faire la base de Miribel où c'est la débandade car ils font eux aussi 2 jours en 1, j'ai ensuite 2 gros lots de patates à poser au MIn de Lyon, et je termine à Gerland avec 2 petites palettes qui sont livrées en moins de temps qu'il faut pour le dire. De là, calage sur un petit parking, amplitude finie et Chili con carne.

Le calme est revenu, enfin, c'est relatif, journée normale, ramasses tranquilles sur Chanas via Annonay bien sûr dès 12h. L'autoroute est pleine de touristes, pas de flics par contre dans le boeuf pour verbaliser les caravanes qui doublent, sûr que les PL se feront empéguer la nuit quand il n'y a personne. J'ai encore pas commis cette infraction-là, mais je vous tiendrai au courant si je me fais gauler à 2 ou 3h du matin.

Grosse surprise une fois vide au dépot, j'ai seulement 2 ramasses à faire pour finir la semaine, je passe donc au garage, mettre un peu de graisse sur la selette, plein et lavage. A 21h je suis de retour, et c'est le week end.

Comme je sais que vous êtes des fans de chiffres, cette semaine, le betteravier, il a effectué 2500km, fait une centaine de mises à quai, bougé 350 palettes, ouvert et fermé 200 fois les portes de la semi, monté et descendu 400 fois, au moins, du camion. Certes, cette partie du boulot n'est pas à proprement parler du boulot de routman, mais, il y a des choses interessantes à retirer, le contact direct avec les producteurs ou courtiers, un grand contact avec la nature, des routes à parcourir que les routiers d'autoroute n'emprunteront jamais, ou alors en pestant. Chaque été, je perds entre 5 et 8 kilos, ça fait un peu de sport. Autant j'aime galoper toute la nuit, autant, je me régale à faire la saison des fruits vers chez moi, plus la route est pourrie, plus je rigole, par contre une semi noire avec les branches aie aie les rayures...

Bilan, je crée un bouchon, du coup, je suis le premier pour monter sur Annonay à Mach2.

Nos amis les touristes, respectons-les.

Yoan la tête dans le guidon, il lui reste encore des cheveux, malgré le boulot monstre qui l'attend en bas...

Samedi 14

Dimanche 15

C'est assez tranquille pour moi ce soir, pas épanouissant, mais tranquille et je ne décolle qu'à 23h. 15 minutes plus tard je suis déjà à quai pour livrer le premier client à Pont d'Isère. ça sent le barbecue chez les voisins, et dire que pendant ce temps-là, il y en a qui bossent!

De là, je prends la direction de Lyon, pas mal de monde sur la route avec les retours de week end, je me méfie de ces gens qui ont fait 400km dans la journée, plus la plage, et le reste... Ils conduisent un peu à la je m'en foutiste.

Lundi 16

J'arrive relativement tôt au MIN de Lyon, ce qui fait que je n'ai pas besoin de courir pour livrer, en plus, ça tombe bien, je suis naze ce soir. Aussitôt vide, je file dormir sur Pont de Vaux, j'ai hésité à m'arreter prendre un café et une photo by night, mais j'ai préféré filer et vite roupiller.

Heureusement, il a fait frais cette nuit, si bien que j'ai dormi comme un loir. A midi, j'appelle la boutique, j'ai juste 2 ramasses, une à Feillens, et une à Cuisery et à 13h30, j'entame la descente sur Valence, il n'y a pas de circulation et je passe Lyon comme un dimanche matin.

Une fois vide au dépot je fais un tour de ramasses sur St Donat, je reviens au dépot, vider et recharger, à 21h45 je décolle direction St Etienne. Je n'échappe pas aux coupures d'autoroute, ce soir c'est l'A47, mais ça passe bien, à 23h30 je suis au MIN.

A Pont de Vaux (vivement qu'ils poussent un peu les arbres)

Sergio et le petit Alain.

Mardi 17

A Minuit, je redecolle de St Etienne vers Lyon, là encore, j'ai des gros lots à vider, donc moins de mises à quai et à 2h30, je suis en coupure à mon endroit habituel à Chanas.

Au reveil, il y a Bertrand qui complète à coté, je vais lui donner un coup de main. Ensuite coup de fil au chef, et j'ai pas mal de taf, environ 8 ramasses, le tout, c'est de jongler entre ceux qui sont prêts, et ceux qui ne le sont pas encore, et bien sûr d'être au dépot pour 16h30. Encore une fois, ça se passe pas trop mal, j'arrive à temps au dépot, je vide et je regarde partir le copains sur Bordeaux, moi je file faire un 2e tour sur Tain, à 20h je suis de retour, il commence à faire sérieusement chaud, je pense que ça sera la plus dure semaine de la saison.

Bien qu'il y ait pas mal de boulot, je repars rechargé un peu avant 22h, ce qui fait que je pose à St Etienne avant minuit.

Le MIN de St Etienne, et son gardien (élu plus sympa gardien de MIn de France)

Mercredi 18

De là, direction Lyon, vider le MIN et redescendre fissa sur Chanas avant 3h de manière à pouvoir attaquer la ramasse pour midi. Nickel, à 2h20 je suis en place sur mon parking, je mange tranquille. Au moment d'aller faire ma vaisselle, je vois le petit Alain qui debarque, il vient me dire bonsoir, et j'apprends qu'il a 19 palettes à charger, alors, je vais armé de mes tongs lui filer un coup de main. A 4h je finis ma plonge et je file compter les moutons.

A midi, mon chef décide de me faire descendre sur Chateauneuf sur Isère, un collègue fera le Chanas. Du coup je fais la montée du boeuf sur la file du milieu, à 90, en plus il n'y a aucun trafic, sauf sur la file de droite ou les copains restent cul à cul. Il y en a qui me regardent de travers. Ensuite j'attaque, péniblement car il fait une chaleur du diable, j'ai du mal à arquer, mais bon, ça compte pas, heureusement ça s'enchaine relativement bien, à 16h30 je suis rentré. Je redecolle aussitot vide, j'ai une tournée tranquille, juste 4 ramasses, par contre, ce ne sont que des clients difficiles d'accès, alors mieux vaut prendre son temps, il y en a même un ou il faut passer sous un pont sous l'A7 à 3m80, il faut baisser les coussins et passer doucement. D'un autre côté, ce sont des routes desertes, juste la largeur du camion.

Le soir ça commence à être la panique sur le quai, mais Adlane, maitrise tout, il a une mémoire d'éléphant (la trompe je sais pas), et du coup, encore une fois, on s'en sort bien. Perso, à 22h, je décolle vers St Etienne, et je double Phil26 (celui qui fait les plaques pour FDR) après Vienne, mais on a pas le temps, ni l'un ni l'autre de s'arreter pour un café. Je vide en vitesse à St Etienne, j'ai juste 2 palettes, et je continue vers Lyon.

Le petit Alain, sa casquette, son FH et sa Valsaveur.

Jeudi 19

Moins d'une heure après être arrivé au MIn de Lyon, je prends la direction de Chanas, et ce soir il fait vraiment très chaud, je dors carreaux ouverts, et je ne suis pas reveillé par les trains.

Ce coup-ci, je suis VRAIMENT HS, je sais pas ce que j'ai, mais apparement, ça doit être une insolation ou un truc du genre, je me fais vieux, je crains la chaleur. Alors, je fais quand même mons gros premier tour, et j'ai du bol, j'attends nulle part, pas besoin non plus de repasser 2 fois au même endroit. Comme j'ai une bonne étoile, je traverse facilement Tain, et les gars du quai au dépot me vident en 10 minutes. Du coup, je prends le temps de faire changer 2 roues à la semi, et de passer un bon coup de rouleaux.

Ensuite, je file ramasser sur Tain, juste 3 ramasses sont celle ou il faut passer sous le pont à 3.80. De là, retour au dépot, et surprise j'ai un voyage de star. Seulement 3 clients. Je décolle à 22h, et je commence à livrer à Mions, de là je file sur Miribel, l'A46 est fermée juste au niveau de la sortie les Echets, donc IMPEC.

Merci Jean-marc pour mes chaussures neuves.

Fabinou au reveil (il est 17h)

Vendredi 20

A minuit 30, j'ai livré mes 3 palettes chez les mousquetaires, il reste encore 11 palettes à bouger chez le dégroupeur au MIN de Lyon, là bas, c'est ou tout bon, ou tout mauvais. Quand j'arrive, il n'y a personne, je me mets vite à quai. 2 minutes plus tard, j'entends d'autres camions qui arrivent, et il n'y a plus de places à quai, j'ai eu du bol.

Quand le receptionaire voit mes palettes, il jure en portuguais, que mon client est un connard, qu'il veut pas vider, que je dois bouger du quai. Mais pas de bol pour lui, j'ai fait mettre à l'avant, 2 palettes qui doivent repartir dans un de ses camions, du coup, il me vide quand même. Bon, il explosé un colis de poivrons, mais ça me regarde pas. Entre temps Hervé Cailleaux se met à quai avec son Ken, du coup, je zappe un peu mon receptionaire, et je prends 5 minutes pour rigoler.

A presque 3 heures, je suis à Chanas, la température à chuté un peu, tant mieux, je recupère un peu de la fatigue accumulée, et c'est le reveil qui me sortira du lit à 11h30.

A midi je prends ma liste de ramasses, c'est un peu sport, à la 3e ramasses, il se met à faire un orage d'enfer, de la grèle et la foudre juste à coté de moi, je reste donc comme un con dans la semi avec un transpal electrique comme compagnon, à attendre que ça cesse. Je peste, et je râle car je perds du temps, au bout de 1/4 d'heure, ça se calme, et je vois dans le hangar la patronne qui pleure en regardant ses arbres martirisés par la grèle, je me dis que mes petits caprices de chauffeur ne valent pas grand chose, en lisant toute la detresse de cette femme dans ses yeux.

De retour au dépot, le beau temps est revenu, j'ai un complet à aller charger, mais comme ça n'est pas prêt, j'ai le temps de laver à la brosse à dents le camion, ainsi que le plancher du frigo qui est noir de crasse.

A 21h, je suis de retour, le temps de vider et ranger un peu mon boxon et je saute dans la Twingo.

Des grélons devastateurs.

Une route de Bretagne cette semaine

Après la pluie, le beau temps.

Samedi 21

Dimanche 22

Mon Dieu, mais c'est que c'est déjà 18h! Vite je monte dans ma Twingo Turbo Diesel, direction, le boulot, comme je suis en retard, je ne ferme pas les portes et je laisse le moteur tourner sur le parking, non je plaisante, car Phil26 n'aime pas être en retard, je pars bien à l'heure, 18h30. Le plein du camion est fait, j'ai une tournée pépère. Seule ombre au tableau, Jeremy a pris mon taxi samedi, et il a laissé NRJ, du coup je suis obligé de tourner la molette sur France Inter, crevant.

A 21h, j'arrive à Annecy, je ne me suis pas servi longtemps de l'autoradio, puisque j'ai eu Yvon59 au téléphone pendant près de 2h.

En arrivant au dépot à Annecy, on attaque d'abord par le café, parce que le dimanche, j'en connait pas beaucoup qui bossent à fond... Bref, au bout d'un moment, il faut se lacher, et sortir les palettes, beurk. Je continue ensuite sur Annemasse RE-Café, et pipi aussi. Pas besoin de faire de coupure en descendant ensuite sur Macon, mais j'en aurait bien eu envie, pas la forme ce soir.

Salim tient la machine à café, Pierre explique à son fils comment on reconnait une golden d'un poireau, et moi, je fais rien.

Lundi 23

J'arrive quand même pour 1h du matin à Macon, j'ai 2 palettes de radis en retour à poser, et ensuite encore 2 palettes au dépot. J'en profite pour laver à la brosse à dents le plancher de la semi. Au moment de partir, Bruno arrive pour charger pour Lyon, je lui file un coup de main. Décoller à 2h du matin, un lundi, je ne sais pas si j'aurai le courage. Quant à moi, je vais dormir au bord du lac à Pont de Vaux.

A midi, après avoir pris mon petit dej au bourg, je fais mes 3 ramasses, et à 14h, j'enquille l'A6 vers le sud, il fait un vent du sud d'enfer, je sens qu'on va s'en prendre une bonne sur la figure. Je vide au dépot à Valence à 16h30 et je repars aussitot charger sur Chantemerle, il commence à pleuvasser. Arrivé sur St Donat, il tombe des trombes d'eau, et bizarement, dès que je dois descendre ouvrir ou fermer les portes, c'est encore pire. Quant j'arrive au dépot, je suis trempé, et j'ai trop froid pour aller trainer sur le quai. Je vais donc commencer par me prendre une douche, encore une, mais chaude cette fois-ci, et j'attaque à charger.

A 22h, je décolle, et je monte tranquille.

J'essaie de faire le mêmes photos que Pat56, mais j'ai moins l'habitude que lui. Si vous voulez vous moquer de moi, cliquez LA

Mardi 24

Le MIN se passe bien, et à 2h je suis de retour à vide sur Chanas ou je mange tranquille, et je dors, je suis crevé.

Le soleil est revenu, mais il ne fait encore pas très chaud. Pour faire la ramasse, c'est mieux, mais c'est pas folklo, en tous les cas, il y a encore un peu de came, ceux qui ont des abricots les vendent bien. A 16h je suis au dépot, on me vide et je me taille en vitesse sur Chantemerle et Veaunes, là encore, un complet d'abricots. Le malheur des uns, fait les bonheur des autres cette année.

Le soir, miracle, je recharge pour Lyon, et je pars très tôt du dépot, alors je fais le crochet par St Peray avant de monter vider.

A la lisière du 42 et du 07... On dirait l'Espagne, et pourtant NON.

Comme ça, vous êtes prévenus.

Vers Annonay...

Mercredi 25

Surpise en arrivant à Lyon, TOUS les accés autoroutiers au MIN sont fermés pour cause de travaux. Bien sûr, pas d'infos avant, et encore moins sur 107.7. Comme je connais un peu, j'arrive à m'en sortir, mais au MIn je tombe sur des chauffeurs qui expliquent comment, ils se sont perdus, il y a eu des camions de partout dans Lyon, dont certains se sont coincés dans des petites rues, et d'autres ont été escortés par les 22.

Pour repartir, galère encore, je dois naviguer sur Gerland, du coup, au lieu de mettre 40 minutes pour rejoindre Chanas, je mets pas loin d'une heure 30, en plus l'A7 sud est fermée après Pierre Benite, on se fout de la gueule du monde. J'arrive quand même pour 3h à Chanas, le temps de manger je dors à peine 3h quand j'entends un bruit de sirène : le voisin a installé une nouvelle machine, et je suis reveillé par une sorte de sirène à chaque fois que la machine se met en route. Je dors très mal.

A midi, je décolle quand même, et enquille mes 7 ramasses sur Chanas. Il commence à faire chaud, enfin, l'été est revenu. Thomas m'envoie un SMS avec la photo de son cadran de température 44° dans le sud de l'Italie, le pauvre!

Ensuite de quoi, une fois vide à Valence, je repars faire un tour du côté de Tain, je n'attends nulle part, si bien que je suis de retour au dépot pour 19h.

Ce soir, j'ai encore Lyon direct, je fais donc encore le crochet via St Peray.

Les Renault6, valent bien les Citroen à Jack

ça passe, mais faut baisser la tête.

Jeudi 26

Pour ne pas ma faire avoir comme la veille, je sors à la Mulatière et je passe par les quais de Saone, pour rejoindre le MIN, bien que ce soit interdit aux 3T5, mais je m'en fout, le hasard fait que je tombe sur Jéjé de chez Transco, et on se suit jusqu'au MIN. Toujours aucune indication, ni sur place, ni sur 107.7

Je vide le MIn en moins d'une heure, et ce soir encore, l'A7 est coupée en redescendant, alors je passe par la N86, qui est aussi interdite aux PL, mais là encore, je m'en fout. Nous aussi, on a un boulot, des heures à respecter, il n'y a pas QUE la DDE qui bosse la nuit. En arrivant à Vienne, je vois Jeannot qui fait une petite coupure, du coup, il me prete son V8 580 jusqu'à Chanas, bien sûr j'ai mis le clapet sur "ON", et c'est vrai que ça fait un bruit magique, mais du point vue confort, j'aime mieux le FH. On se sépare assez rapidement, car on est tous les deux à la montre, je monte dormir au frais vers Annonay. (Félines exactement).

A midi, j'enquille ma ramasse, 6 au total, que des lots sympas, et bien lourds. Je vide le tout pour 16h au dépot, et comme j'ai un peu le temps, je fais un gros lavage du taxi, ensuite, je repars sur St Donat et Tain. A 20h30, je suis de retour je vide, je recharge et à 22h je décolle, ce soir je dois faire le crochet par St Etienne, ou j'arrive un peu avant minuit.

Cherchez l'erreur

Le jeu de l'été : le photographe de FDR a commis une inversion, saurez vous trouver la quelle?

Chantemerle les Blès, (à doite, le maire du village)

 

Vendredi 27

A 1h je suis au MIN de Lyon, je n 'ai que 3 quais à faire, et je décroche à quai pour mon rechargement. A 1h45 j'ai fini et je vais donner un coup de main à Sylvain avec Arnaud pour vider, à notre tour on aidera un gars de chez Jumilia à sortir 8 palettes de pastques vraiment pourries (les palettes, pas les pastèques). Qui a dit qu'il n'y avait plus de solidarité?

Enfin à 3h je vais becter, et dodo jusqu'à 11h, comme d'hab!

A midi, je recupère ma semi, et je file ramasser sur Charnas et Sarras, pour certains, c'est déjà la fin de l'abricot, certains pensent en avoir encore pour une petite semaine... Je rentre par la 86 sur Valence, l'autoroute est saturée vers le sud, la N7 aussi, et bizarement, je roule presque seul sur la 86.

Le temps de vider et de faire 2 petites bricoles sur le camion, et je repars, juste pour 3 ramasses et même pas un camion complet, je trainasse, et je croise mon pote Alain26 avec son AE de chez Jacquemoz, on manque de se faire ecraser pour se serrer la paluche sur la N7, mais non, pas de bol, on a rien eu!

A 20h je suis rentré, et j'en ai plus que plein les pattes. J'ai fait ma conso, j'en suis à 40l/100km depuis le début du mois. C'est lourd l'abricot !

Il y en a pour qui les affaires marchent.

Apperement, c'est le boxon pour entrer dans ma semi.

Samedi 28

Dimanche 29

Comme j'avais déjà fait mes pleins vendredi, j'ai juste le 45T à remplir, et me voilà parti, il est tout juste 18h30. Direction la Savoie, ça roule plutot bien, et en pile poil 3h, j'arrive à Annemasse, je reste à quai 30 minutes le temps de prendre un café et que les gars vident la semi bien sûr. Quel flemard je fais... A 22h30, je redecolle pour juste une palette pour Thonon. Ma palette est dechargée en moins d'une minute, vu que je l'avais mise "au cul" de la semi, je ne me suis même pas mis sous le hangar, le clark est venu la prendre direct. Je reste là bas quand même 15 minutes histoire de reprendre un café et de papotter un peu. De là, je trace à vide direction Pont de Vaux.

L'A43 et au fond le Mont du Chat

Lundi 30

A minuit aux infos, j'apprends le décès de Michel Serrault, encore un bon qui s'en va.

A1h30, je suis à mon endroit habituel, au bord du lac, et je dors comme une souche.

Après mon petit dej, je décolle quand même faire mes ramasses, il est tout juste midi, j'ai juste 2 mises à quai à faire, pour un lundi ça ira bien. A 13h30, ma semi est chargée, je descends par l'A6 qui est deserte et ça fait du bien, j'arrive en moins de 2h30 au dépot à Valence. On vide, et je vais faire un tour de ramasses sur Tain, en dernière ramasse, j'ai un client à faire sur Larnage, on me previent que c'est chaud pour aller chez le client, d'habitude ils envoient un porteur, mais là, il y a trop à charger. Effectivement, c'est bien tendu, déjà la route est limitée à 5T, et pas engageante, en plus ça descend dur il faut slaomer entre les vignes, les pêchers et les toits des maisons, mais le paysan à l'habitude, il m'indique les combines pour passer du premier coup, j'ai rien accroché, c'est le principal pour moi. Je repars de chez lui, bien lourd, ce sont ses derniers abricots, je n'ose plus regarder la conso.

En arrivant au dépot, je change de quai, ce soir, encore la Savoie. Impec.

A 21h, je suis donc prêt à partir, je commence à livrer à Annecy ou j'arrive un peu avant minuit. Café habituel avec Pierre et Salim.

 

C'est la pleine lune (le truc qui brille en haut)

Mardi 31

D'Annecy, je fonce sur Annemasse, ou je dois vider une dizaine de palettes, encore une fois, je n'ai pas le temps d'arriver sur le quai, que je suis presque dechargé et les papiers signés. Encore un café, et je file poser une palette à Pont Notre Dame, c'est hardos pour se mettre à quai, mais ce soir, c'est la pleine lune donc ça facilite la manoeuvre à contre main, tout ça pour une palette de raves, qu'il faut bien sûr sortir seul au tire pal à main. Ensuite je fonce à Thonon pour 5 palettes cette fois-ci. Il commence à se faire tard, et les heures tournent. Je descends sur Macon, et quand j'arrive au col de Ceignes, j'ai mes 9h, en plus il fait frais, et il est déjà 4h du matin, de quoi ronfler au calme sur le parking presque vide.

Je mange au calme, et quand je vais au lit, il est presque 5h, le temps de faire la plonge, alors je mets un coup de webasto pour m'endormir pendant que lis un peu mon bouquin.

Je suis reveillé en sueur vers 7h du matin, j'ai oublié de couper le webasto, du coup j'ouvre tout en grand et une fois qu'une température tempérée est revenue je me rejette dans les bras de ma copine Morphée.

A 13h, je décolle et je file sur Feillens, aujourd'hui encore j'ai juste 2 ramasses à faire, en moins d'une heure tout est chargé, et encore une fois, ça coince nulle part en descendant, je passe à 50 devant la boite automatique au Fourvière.

Décidement, on me soigne, une fois vide, je repars charger 20 palettes de pêches chez un seul client, en plus il m'aide à charger, ce qui fait 10 chacun ; à 19h je suis à nouveau à quai au dépot, je vide recharge et je redemarre pour 21h. Je dois impérativement être à Rumilly avant minuit, sinon, je dois planter jusqu'à 4h.

A 23h30 je suis en place, on me vide mes 5 palettes de légumes vite fait, bien fait, de là, je file finir de vider à Annecy et faire une petite coupure.

Le four à pain du boulanger de Feillens. Je veux le même pour faire des pizzas.