Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Février 2007

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Jeudi 1er février

Pour une fois, je démarre le matin, et j'ai du mal à être au boulot à 10h. La journée va être chargée. Mon camion est pourri, je le lave du mieux que je peux en vitesse. A 11h débarque de Macon, Ludo, un petit nouveau que je vais coacher, c'est pas de gaité de coeur que je fais ça, mais, je fais du mieux que je peux, c'est d'autant plus facile lorsque j'ai à faire avec un jeune qui n'en veut, et ça à l'air le cas.

Après avoir bouclé la visite des lieux, et la présentation de tout le monde, nous chargeons au dépot, direction Plan d'orgon et Cavaillon, mon jeune conduit souple et fait des mises à quai nickel. On recharge à Barbentane, Ludo ne connait pas du tout le sud, alors, il faut qu'il se débrouille, mais je veille au grain.

Le soir au dépot, je tombe sur Jeannot69 et Alain, alors on va manger, histoire de rigoler une paire d'heure et de faire tomber la pression.

Ensuite, direction le MIn de Lyon, ou je laisse a Ludo le soin des mises à quai et de la manipulation/calage des palettes. Il faut aussi apprendre à distinguer les produits. Je prends le manche pour boucler la tournée, il faut bien que Ludo se repose un peu.

Ludo, mon petit nouvo; pas facile d'être en formation avec un casse pied qui oblige à lire les cartes...

Vendredi 2 février

A 3h on arrive à Auxonne, le temps de vider et de prendre on café et on finit à l'Abergement, on vide en sas, à la lampe de poche, il faut se débrouiller parfois. Je ramène Ludo chez lui, il est déjà 5h, moi je file roupiller au dépot à coté de Pont de Vaux.

A midi le chaf vient me reveiller poyr manger avec mon Bruno le roi du poireau. L'après-midi, je fais quelques ramasses, et je rentre au dépot à Valence. Ludo, lui fait une tournée autour de Lyon avec Bruno, et à partir de lundi, il sera laché dans la nature... Mais j'ai confiance.

 
Samedi 3 février Repos  
Dimanche 4 février Départ en fanfarre à 19h, je suis un peu à la bourre pour être à 21h à Annecy. Tant pîs, on fera au mieux, le tout s'arrange autour d'un café une fois sur place, et je file à Annemasse. Le temps de dire ouf, et j'ai fini, je descends tranquille sur Miribel pour une palette, ça fait raler, mais c'est la vie.  
Lundi 5 février

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les mousquetaires se jettent sur la palette de betteraves, encore une palette à poser en remontant sur Cuisery, et je fais la coupure au dépot à Pont de Vaux. En plus, il y a un nouveau tuyau avec de la pression, pratique pour rincer le plancher.

A 13h, j'emmerge et je recharge du groupage pour Valence, ou je vide le tout. Je tombe sur le petit Ludo qui vient de récuperer son tracteur, bon, il est pas neuf, mais faut bien débuter. Arrive Jeannot avec son Scania turbo diesel, on fait 2 tours de cour pour faire une vidéo...

Finalement, je pars à la tombée de la nuit, direction le sud. Je pose Avignon, Aubagne et Toulon.

Mardi 6 février

En arrivant à minuit à Hyères, je vois que ma palette est en train de s'effondrer, heureusement que Patrick le receptionaire est patient, car il était en train de grimper sur sa moto pour s'en aller lorsque j'arrivais. A 2, on y arrive toujours mieux que seul, et la palette est arrièvée saine et sauve sur le quai. Je suis débalé en 2 minutes au MIN de Nice, et je dors un peu avant Cunéo.

Après avoir été acheté le stock de cigarettes de Cunéo, je vais charger du congelé, pas de bol, j'ai 30 palettes, dont la moitié de hautes et lourdes sur l'avant, du coup j'en bave avec le balan sur tout le trajet, il neigeote à peine au sommet du col de l'Arche, et je m'en met plein la pense à mon restau à la sortie de Barcelonette.

Je suis un gars sérieux moi.

 

Mercredi 7 février J'arrive après avoir franchi mes 3 cols en moins de 300km à 2h du matin au Pouzin. Vu que je vide tot, et que je ne repars que le soir pour Rungis, bibi vient me chercher, bien qu'elle ne soit pas en forme, et je laisse le camion sur place pour la coupure. Finalement dans l'après-midi sa grippe se déclanche, et dieu merci il y a des cars qui me permettent de retrouver mon FH. Le soir je charge au dépot et je remonte en double avec un collègue qui habite le 94 et qui est en congés.
Jeudi 8 février

On arrive à 2h du matin à Villeuneuve St Georges, le collègue est en congés, et moi j'ai 11 clients à faire, je commence à la SENIA. Le mongol est sur Rungis, mais je n'arrive pas à l'approcher car je me magne pour vider avant le rush, d'autant que lui prefere roupiller, à presque 5h, j'ai fini et je trace à Nanterre pour livrer le dernier qui n'ouvre qu'à 7h. C'est quasi le boxon chez ce client, je m'étais garé de manière que personne ne puisse vider avant moi, et j'ai bien fait, à 6h45, il y a déjà 3 camions de régionaux qui ont les yeux injectés de sang et de stress. ça doit être poilant de faire de la distrib en RP la journée... Bref à 7h15, j'enquille l'A86 déjà bouchée, et je monte sur la nord via l'A16, ça glisse du coté d'Amiens, je suis naze alors je prefere m'arreter dormir.

Le soir je décolle à 18h, RDV est pris avec Luc sur Arras, il vient me chercher chez le client et m'invite royalement à manger dans une créperie, ils sont partout ces bretons. Le temps passe trop vite avec Luc, et bien entendu je le noie sous un flot de paroles, j'ai honte. A 23h, il est temps de décoller, il y en a qui bossent demain, on se quitte en se promettant de se revoir.

Il neige en Picardie, mais il ne faut pas le dire aux québécois, sinon, ils se moquent.

Vendredi 9 février

Je décide de descendre par l'A1, mais je coupe quand même par Ermenonville, Sens, et je régupère l'A6 à Avallon, coupure à l'aire des shtroumps avant Tournus, il est 7h.

A 16h, je decolle, j'ai juste 5 palettes à prendre pour completer, dont 4 que je livre en passant à Chasse/Rhone. Je craignais le pire sur Lyon avec les départs en vacances, mais finalement ça a mieux passé qu'un vendredi soir classique.

A 20h je suis au dépot, je ne traine pas, car j'ai des tas de choses à faire... Dont voir l'état de bibi la grippée....

Tournus.

Samedi 10 février Repos
Dimanche 11 février Bon, Bibi va mieux, et j'ai pas chopé la grippe, de toutes façons, j'ai pas que ça à faire, j'ai du taf, alors la grippe, elle attendra. Direction le boulot, départ 19h pour Rungis, un bonheur n'arrivant jamais seul, je dois quand même faire une ramasse à Lyon, et poser 3 palettes en passant. Lagaffe, n'a pas fini de remplir son 45 tours, que déjà sonne mon téléphone, je suis le remplaçant de Macha Béranger.
Lundi 12 février

A 3h je suis sur la MIN, tout se passe comme sur des roulettes, en sautant l'A86, je me retrouve derrière Fabien qui arrive de Clermont. J'ai lamauvaise idée de décider d'une pause café à Vemars sur l'A1, le rideau est tiré, et on se contente d'un café tiédasse au milieu des effluves d'urine. Charmant pour un lundi matin. Je vide moi aussi le reste de ma semi à Arras et recharge sur place, Fabien, lui file charger les patates. Je dors à St Quentin, alors que le jour est déjà bien levé.

A 19h, je décolle en pleine forme, je quitte l'A26 à Reims, et pour changer, je passe Chalon centre puis la RN77, au passage, je découvre la Total de Sommessous, ça change de passer par là.

Le Fab avec sa nouvelle semi.

Mardi 13 février

Je continue par Troyes et Chatillon/Seine, et le Val Suzon, ça faisait longtemps que je n'y étais pas passé, rien n'a changé, la route est toujours aussi pourave. C'est donc décidé, vu qu'il n'y a personne, j'y repasserai. Je récupère l'A6 à Beaune, à 6h, je suis à quai au dépot, dodo à la maison.

Changement de programme, je devais remonter sur Paris, finalement, on me charge pour Toulouse, donc départ un peu plus tôt, à 18h. En route, je tombe sur la maison Transfun, avec Alec et Christophe, j'ai fait quelques vidéos pour rigoler, que vous verez bientot. En arrivant sur Toulouse, j'ai le voyant rouge de flotte qui s'éclaire....

PAF ! Flashé le Toulousain !

Mercredi 14 février

....Aussitot à quai à Tournefeuille, j'ouvre la calendre et je change de couleur : le vase d'expension est vide. Je roule tranquillos ensuite jusqu'au MIN de Toulouse, mais pas moyen de voir d'ou provient la fuite, je rajoute donc de l'eau, je calcule mon coup avec l'aide de Roger, et comme je dois monter à vide à Chateauneuf, je décide de monter chez Volvo à Chateauroux.

Bon calcul, j'arrive pile poil dans les heures, après une courte sieste après Limoges, à l'ouverture du garage. Bilan : une pompe à eau morte. Coup de bol, le garage à la pièce, et Johnatan, le jeune qui s'affaire sur mon camion, est un vrai doué, qui aime la mécanique, par contre, le garage étant ancien, pas de salle de repos, donc pas moyen de dormir, sauf entre 12h et 14h pendant la pause. A 16h la réparation est finie, j'en profite pour dormir jusqu'à 18h, heure à laquelle je file vers Chateauneuf. Evidemment j'arrive trop tard pour charger avec l'équipe de jour, mais, Jeannot m'a attendu pour manger, et m'emmène à bord de son Scania, ça pète le bruit du V8!!

Finalement, l'équipe de nuit me charge en vitesse, et je descends avec Jeannot par la RN7.

Johnatan dans ses oeuvres.

Jeudi 15 février

A 4h du matin, on arrive à St Etienne, Jeannot continue sur Valence, moi je dors à Sorbiers ou je dois completer.

A 15h, je suis rechargé, et je file vider à Valence au dépot, car je dois impérativement charger avant 18h, des noix sur Vinay. Tout se passe comme sur des roulettes, et je monte tranquillement sur la capitale.

Dans la vallée de l'Isère.

Vendredi 16 février

J'ai une tournée light, avec juste une palette à Rungis, puis Chenevières et Gretz, à 5h, j'ai fini et dodo, ça fait du bien.

Comme je suis un veinard, je dois charger une palette à la SENIA, à coté de Rungis, c'est jour de départ en vacances, et de plus, le périph est fermé pour cause d'une explosion de gaz, l'A86, est chouette, je perds du temps. Alors que j'arrive à la SENIA, coup de fil, laisse tomber la palette, c'est annulé. Rage, desespoir, j'ai perdu au bas mot 1 heure. Je trace donc livrer ma dernière palette à Checy, à coté d'Orléans et je recharge du chocolat à Chateauneuf.

Je tombe sur Daniel, qui termine sa coupure, et m'attends un peu, le temps que je prenne ma douche et que je charge. On mange à Mornay/Allier, c'est tranquille la bas, et on y mange pas trop mal, de plus, c'est ouvert 24/24, ce qui est rare, et se doit d'être souligné.

Comment font ces gens, pour supporter ce "merdier" tous les jours?

Samedi 17 février On descend par la RN7, vu que je suis moins lourd, je ne tarde pas de la perdre, et j'arrive un peu vant lui au dépot, c'est à dire vers 3h du matin. Et c'est enfin le week-end.
Dimanche 18 février

Il y a des fois, ou on se dit, que le voyage ne cadre pas, et ça passe comme sur des roulettes, et puis, il y a des fois, ou on ne se gourre pas.

Je décolle malgré tout dans les temps, c'est à dire à 17h, car les clients que j'ai à faire en premier ouvrent tous de bonne heure, et bien sûr attendent la marchandise pour préparer les commandes, ils veulent bien entendu être tous livrés en même temps, mais commandent juste 1 ou 2 palettes, alors forcement, ils y en a des pénalisés. Je commence donc gaiement avec 2 clients au MIn d'Avignon, puis Aubagne , Hyères et Fréjus.

Lundi 19 février

Aux petites heures du matin, je fais encore un client à Cannes et un à Mandelieu, puis mes ennuis commencent, j'ai Metro Nice à faire, avec un RDV entre 8h et midi, ça ne colle pas avec la suite de mon programme car, il me reste une palette URGENTE pour Vérone. Vu qu'on ne peut pas stationner devant Metro, je vais faire ma coupure un peu plus loin. Je me pointe donc après avoir bien dormi à 10h du mat, je vide en 2 temps 3 mouvement, et je file à MACH 2 sur Vérone, ou visiblement, ils ont besoin de la palette de film pour emballer les citrons.

Mais, voilà, autant la nuit, ça roule impec entre Nice et Gènes, autant la journée, c'est la misère, donc je trenasse avec toutes les interdictions de doubler, d'un autre coté, c'est une des rares fois ou je peux admirer l'autoroute des fleurs.

A 17h30, j'arrive enfin chez mon client à Vérone, ou je suis sensé recharger dans la foulée. Il capo vient me voir, et me dit "Domani per caricarre", rien n'est prêt, forcement, le film pour emballer les citrons, il est encore dans ma semi. Me voilà beau, aussitot après la bonne nouvelle, je m'installe pour camper, je prends mon temps pour la douche, bref, pour une fois, je me la coule douce. Je peux même lire sans m'endormir à la fin de la première page de la bio du Ché, qui compte tout de même 550 pages.

Le parking ou je suis, est au fond d'une impasse, c'est trés calme, au milieu des vergers, le pied. Pourtant, je vais trés mal dormir, car à 21h, un Italien qui vient de charger sors du dépot sans lumières à la semi, il a visiblement un problème, je passerai donc une bonne partie de la nuit, à guetter le moindre mouvement de ma cabine, des fois qu'il veuille me piquer mon cordon.

Une autoroute dont on ne peut se lasser tant la variété du décor est grande.

Mardi 20 février

A 7h du matin, le jour se lève, et mon Italien décolle enfin, toujours san slumière à sa semi, je m'endors enfin profondément ; et au reveil dans la matinée, j'entreprends de faire un ménage de printemps avant l'heure (quoique 20° à Vérone quand même...) et vu que les cabine sont de plus en plus spacieuses, on entesse un tas de merde incroyable à l'intérieur. Je fais une ballade à pieds autour du village, mais le décor n'est pas extra, et les photos sont du même tonneau.

Finalement, à 16h, je peux enfin aller charger mes citrons au dépot des emballeuses, et je complète chez notre client, à 18h, je suis sur les startings blocks, mais pas trés en forme, car j'avais commencé à prendre goût au glandage. Il y a un fort trafic entre Vérone et Brescia, ça me gave, alors je stoppe 2h, et j'attends que tout le monde s'arrete. Finalement, j'ai bien fait et je roule à la régule jusqu'à Susa.

24h bloqué, ça remonte à trés loin pour moi.... Dieu merci, car, au bout d'un moment, j'en ai marre de stagner.

Mercredi 21 février

Encore, une fois, il ne faut jamais tirer de plans sur la comète, depuis que je suis parti, je me voyais tenir un bon 80 dans la montée sur Oulx, avec 12t à peine, pas de problèmes, sauf que au débouché du premier tunnel après Susa, un gros convoi exceptionnel, qui mettra 30 minutes pour arriver en haut, pas moyen de le doubler, même chez Debeaux avec le R340 je montais plus vite!

Bref, à 5h du matin, j'arrive quand même au dépot, le temps de faire le plein et de sauter dans la twingo, à 5h30 je suis sur le forum en même temps que d'autres insomniaques.

Je ne redecolle que le soir à 20h, avec un solide dossier sous le bras, ça me donne la pêche dès que le timing est serré, je sais pas pourquoi, mais c'est comme ça. J'ai juste une petite palette de persil à recuperer au MIN de Lyon en passant, et direction Rungis et le nord. A ce qu'il parait, j'ai raté David02 à Avallon.

Jeudi 22 février

A 3h30, je suis chez le dégroupeur à Thiais, et 4 clients plus tard sur Rungis, soit 45 minutes, et je file vers le nord, traverser Paris à cette là, c'est le pied s'il n'y a pas de travaux, ce qui n'est pas le cas ce matin, le periph est fermé à la porte de Montreil, crochet par la sinistre A86. Je m'octroye quand même une pause à Ressons, ou tous les routiers d'Europe ont décidé de rester au pieu, alors je me gare comme un étron puisqu'il n'y a pas de place. Je passe juste avant les bouchons de Lille, sauf sur Carvin ou ça trainasse un peu. Chargement de la moitié de la semi en patates à coté de Lomme, et je fonce completer à mon QG d'hiver à Escquelbecq.

Après une magnifique sieste près du tas de compost, et 4 cafés au "Terminus" charmant bistrot ou on lit Charge Utile, je décolle à 18h30 vers le sud, et il flotte, du coup avec la boue, ça glisse.

Le roi des bricoleurs sur l'A25 vers Armentières.

Vendredi 23 février

Comme je ne suis pas trop volontaire cette nuit, je garde l'A26, et je ne sors pas à Reims, en fait, il y avait un Lituanien devant moi à Reims, et vu son rythme, j'ai tout de suite pensé que j'allais y perdre mon calme sur la nationale si jamais je le suivais. Mais punaise, le morceau Reims/Chaumont, c'est vraiment mortel d'ennui, j'ai à chaque fois une pensée, pour tous ceux qui font ça chaque nuit.

Comme prévu, à 6h, je suis à quai chez le client à Grenoble. J'ai comparé mes deux derniers disques sur le même trajet, et surprise, il y a autant de km, pile poil, que l'on passe par St Dizier, ou que l'on garde l'autoroute, et en temps, c'est EXACTEMENT pareil, j'y perds mon latin.

Au reveil, mon client m'a tout rechargé, remis les grilles et fermé les portes, et je n'ai rien entendu, ça c'est cool. Je décolle à 15h, et je glande 2h au dépot. Finalement après m'avoir vidé, je recharge pour le languedoc, ça change un peu. Le soir, je vide du pain de mie à Générac, et ensuite une palette au MIN de Montpellier et 4 à St Jean de Védas, je remonte en vitesse à Vendargues pour faire la coupure.

Au MIn de Grenoble, un chauffeur pressé, vient directement se servir, mais il faut être souple.... et pressé. Agrandissez la photo, et vous verez.

Samedi 24 février

Dans la nuit, j'ai encore tourné la molette du webasto à fond en me retourant, du coup, je me retrouve toutes les fenetres ouvertes, pour faire rentrer un peu de fraicheur, si quelqu'un me voit, il va vraiment me prendre pour un mongolien. A 8h, le reveil sonne, et je vais vider mes 5 palettes de bananes. Ces andouilles ont encore changé de dépot, et il n'y a pas de pancarte "PRIMEUR" à la recepetion, mais juste une "SURGELES", alors je me vide avec mes papiers encore dans la poche, arrive le responsable qui ne me dit pas boujour, mais juste "faut t'annoncer avent de vider". J'ai tendu mon papier et je lui ai expliqué le coup de la pancarte mais ça l'a pas fait rire. Bref, je m'en fout, et je file faire Carrefour Beziers pour 20 colis, et je termine à 11h au MIN de Perpignan, ou je recharge l'après-midi.

A à peine 15h, le semi est pleine, et je rentre au dépot. En arrivant, j'ai une bonne surprise, les gars sur la quai sont un peu débordés, et je dois recharger 9 palettes pour livrer à Portes les Valence, bon, je les aide comme je peux, et enfin, à 21h, j'ai tout bouclé, un coup de balai dans la semi, le plein, et vite, à la maison.

Le chateau de Salses.

Dimanche 25 février Repos
Lundi 26 février C'est cool pour, moi, je pars relativement tard ce soir, à 20h, pile poil. Je monte sur Rungis, mais ma tournée, n'est à priori pas la meilleure. La chance est tout de même un peu de mon coté, car Roger tracte mon ancienne semi, et nous nous retrouvons à Beaune au péage, ou je peux demonter les 12 écrous qui tiennent mes cerclages de roue. Faut être taré pour faire ça pendant une coupure, mais à 2, enfin, le gros Roger compte pour 4 avec ses énormes bras, ça ne nous prend que 20 minutes, ce qui me laisse largement le temps de faire un café.
Mardi 27 février

Bref, arrivé au dégroupeur à Thiais, je dois légerement attendre, ça donne le ton du reste de la tournée. En effet, les clients que j'avais ne sont pas très pressés, il me faut finalement 2h pour poser 5 clients au MIN, d'ou je repars à 5h30, direction Gretz sur la RN4, j'ai un RDV à 9h30, ça me fait raler. Par acquis de conscience, je m'inscrit quand-même à 6h, et miracle, on me prend de suite, à 7h je suis vide et je reprends la direction du MIN ou je recharge ce soir. Comme c'est les vacances, je ne mets qu'une heure pour rejoindre le MIN, je tire les rideaux à 8h.

Au reveil, j'ai eu une envie de pizza, je me suis donc offert un café pizza merguez, c'est original. Après ce petit dej diététique, je vais me mettre à quai sans conviction, mais miracle, tout est prêt, ou presque, ce qui fait qu'à 18h30, je mets les voiles, et étant donné que j'ai le temps, je fais la RN6 dans son intégralité direction le sud et la Rochepot.

ça resume l'ambiance de jour à Rungis.

Mercredi 28 février

Je me paye même le luxe de traverser Chalon/Saone, car d'après le panneau, c'est juste interdit aux camions rouges, et à 2h je suis chez mon premier client à St Just à coté de Bourg en Bresse, je continue gaiement à Lagnieu pour poser 6 palettes de patates, toujours par la nationale et je reprends un peu l'autoroute, parce que quand même, il faut pas exagerer le temps de poser Grigny et de me mettre en coupure au MIN de Lyon pour recharger.

Autant le dire, j'ai mal dormi, pourtant avant de me coucher j'ai mangé un vieux steack, mais la digestion n'a pas été facile avec le bruit, et le rechargement. Quoi qu'il en soit, à 15h je décolle vers le dépot, je prends 2 palettes de poires au passage à Anneyron, je vide le tout au dépot.

Je devais descendre sur Nice, et finalement, c'est annulé, je vais donc faire 2 ramasses dans le coin de Valence. Jeannot qui est là, se cache dans la douche, plutot que de venir avec moi faire le rippeur.

Le soir, je monte sur Grenoble par la nationale bien sûr, ou j'arrive à 23h, mais je dois attendre car il y a déjà un Espagnol (enfin un Bulgare) et un Italien qui sont avant.