Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Janvier 2007

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Lundi 1 janvier

Repos

 

 

Mardi 2 janvier Nouvelle année qui commence, donc je renouvelle mes voeux à tous, y compris à mon chef qui me sort du lit à 10h30, avec les poules. Je dois charger à midi 4 palettes d'oignons à Etoile/Rhone, et 6 palettes à St Donat. Vu mon état, j'ai du mal à compter jusqu'à 6, et mon chef m'appelle alors que je suis déjà parti de mon dernier client depuis 20 minutes que j'ai oublié une pallette, première boulette de l'année. Quoi qu'il en soit je livre quand même à l'heure, et en passant par l'itinéraire bis qui évite Chasse ou il y a une heure de bouchon, je pose à Communay et Chaponnay. Je recharge du pain du mie à St Priest, je vide dans la foulée le premier client tard le soir à Générac (30).

La météo aussi à la tête dans le paté.

Mercredi 3 janvier Comme j'ai le temps pour aller à Narbonne, je passe par Sete et la RN113, je vide après la coupure. A 13h, je suis pret à décoller, je dételle à Perpignan, ou une semie chargée m'attends, la remorque est bien fatiguée, mais je suis sensé la garder jusque Narbonne pour la filer à Phil84, mais changement de programme, je livre en direct à Avignon, 26 palettes de clem et oranges, je ne crains pas la tramontane. Comme la remorque marche en crabe, je demande à récuperer une autre remorque, d'autant que je recherge sur Chateuremanrd pour Divonne. Finalement, la seule remorque dispo, est une neuve qui vient de recevoir une nouvelle pub.

Une belle pub pour Philibon.

Jeudi 4 janvier

A 3h du matin, je suis à quai à Divonne, vu que j'avais des palettes à poser à Grenoble, je suis encore monté par le Pont de la Caille, histoire de salir le camion dans les travaux de l'A41 bis. Comme je n'ai pas sommeil, je décide de demonter les coffres avant pour acceder à trappe pour éclairer le panneau GLOBETROTTER XL. Je met un peu de temps pour trouver le bon fil, et à 6h du matin, je remonte tout et dodo. A midi, je reçois un SMS d'Ozo qui est dans le coin, on boit le café ensemble, c'est super sympa ces rencontres! A 13h, coup de fil au chef, je dois recharger à Tavaux, vu qu'il fait 4° à Divonne, je chope la neige avant le col de la faucille, jusqu'au Rousses, avec la remorque neuve aux fesses, j'ai très peur.

Je recharge donc chez Solvay des espèces de Cubis de 1250kg pièce en non dangereux, mais les procédures de sécurité me rappelent les mauvais souvenirs de chez Debeaux. Pour la première fois de ma vie de chauffeur, je découvre en même temps, les joies de transporter des liquides, ça balance grave, alors, pour m'amuser je garde la RN83 jusque Lyon, en plus il pleut et ça roule dur. Je suis vraiment trés con.

1 ere nège de l'année, Col de la Faucille (1400m)

Vendredi 5 janvier

Je tourne en rond dans le port de Fos avant de trouver mon client, 15 ans que je n'avais pas mis les pieds au port, ça a changé. Après une nuit au calme dans ces nouveaux entrepots, je vide et je file à Perpignan, ou il fait quand même presque 20° en ce 5 janvier 2007. Je charge dans la foulée pour Avignon et le dépot. Ma plaque qui me sert pour décharger chez les petits clients m'a été volée, le jour ou j'ai laissé ma semi, je suis trés en colère, on ne peut faire confiance à personne, mais j'en retrouverai une autre, à 1500f la plaque en fibre de verre, ça fout le boules.

A 21h45, je suis au dépot, je reprends juste 6 palettes pour Portes les Valence, et le temps de faire une petite coupure et de faire un mimi au gros Roger, à 23h, j'ai fini cette "petite" semaine.

En Camargue.

Samedi 6 janvier Repos  
Dimanche 7 janvier Il faut parfois se faire une raison, en frigo, il faut rouler le dimanche, mais partir à 17h pour faire 300km, ça fait raler, mais c'est la vie. Au passage à Lyon, je dois quand même completer la semi, j'ai 2 palettes à charger, et au sas aucune n'est identifiée, je suis pendu au téléphone pour trouver un responsable. Bizarement, je ne trouve aucun bouchon sur l'A7. Quoi qu'il en soit, à 22h30 je suis à quai chez mon client à Auxonne. En plus, j'ai pris les palettes un peu au pif, et ce sont les bonnes. Je fini chez un maraicer à coté d'Auxonne, le temps de trouver un parking potable et à minuit, je suis au pieu.

En Bourgogne sur l'A6

Lundi 8 janvier La journée s'annonce calme, il n'y a pas grand chose à faire sur le 21. Du coup, à 14h, je décolle pour charger sur le Val de Saone, je fais une petite ramasse en passant à Villefranche. Je vide tout au dépot, et je recharge pour St Etienne. Comme un camion est couché sur l'A7 vers Montélimar, je perds 2h à attendre des palettes qui arrivent du sud.

 

 

Mardi 9 janvier

Finalement à minuit, je décolle, je pose en 10 minutes les 5 palettes pour le MIN, j'ai encore 10 piles d'Europ à poser chez un transporteur à L'Etrat et je recharge dans la foulée pour le nord. A 5h30, je fais ma coupure avant Villefranche/saone. Il y a des copains de FDR qui savent que je monte sur le nord, alors le téléphone sonne, sonne. Ah!!! Les gens du nord!

Je décolle à 18h, alors qu'il y a bien longtemps que je ne dors plus, mais je dois m'organiser à cause de ce foutu 45 tours. Je monte par l'A6, je voulais couper par Sens et Meaux, mais j'ai loupé une sortie, du coup je me retrouve sur l'A104, et ça me contrarie.

Elle est jolie cette remorque, mais je la trouve trop bariollée, alors, NIET.

Mercredi 10 janvier

A 3h du je suis devant le portail de mon client à Arras, le temps de faire une petite sieste à 6h je suis à quai, j'ai juste le temps de prendre une douche brulante, les papiers sont signés, et je file sur Villeneuve d'Ascq, il me reste 8 palettes à livrer. Je traverse Lille à 8h du matin, et comme c'est mercredi, ça roule pas trop mal. Je charge une moitié de semi de "truches" (merci Drazick) à coté de Wavrin, et je file completer à Esquelbecq.

A 9h30, Baraquin, arrive, et je découvre un super gentil bonhomme, avec un coeur GROS COMME çA! On a des tas de choses à se raconter, ça tombe trés bien, du coup, il est vite midi, le temps de manger et à 14h on se sépare, mais je pense qu'on se reverra. En attendant, il ne me reste pas grand chose à dormir....

A 19h, je fais rugir le 12 litres, direction le sud, à la sorie de Hazebrouck, je suis suivi par un gros Scania avec des lumières de partout, et je reconnais mon ami Jean-Louis, du coup, on prend 15 minutes pour un café, même qu'on soit hyper pressés et à la bourre, on est pas des sauvages tout de même.

Rencontre par hasard avec Jean-Louis 1000 bornes sur l'A26.

Jeudi 11 janvier

Les autoroutes sont désertes, je m'ennuie, je coupe par Vitry et St Dizier, ça décrasse le moteur... Je suis obligé de faire 45 minutes de coupure à la sortie de Lyon, la Shell est fermée la nuit. Heureusement le pompiste laisse entrer les routiers en mal de caféine. A 6h45, juste avant le rush du matin, je suis à quai au MIN de Grenoble. A peine une heure plus tard, je suis vidé et rechargé en emballages vides.

Après la coupure je file sur Valence, ou je dois dételler pour aller chercher ma semi neuve, avec une nouvelle déco, et je charge au dépot pour Rungis et Gretz. A 19h30 je décolle, bien à l'heure, tout va bien.

A la sortie de Fourvière, dans la montée de Limonest, j'entend un gros "boum" et mon camion perd toute sa puissance, je parviens à rejoindre la station BP de Limonest, à 1000m de là, à 20km/h. Les colliers de maintient de la durit en alu de l'intercooler ont cassé, c'est pas dramatique.

J'appelle le garage à 21h, ainsi que mon chef, qui prend immédiatement la décision de faire récuperer la semi par un chauffeur qui est dans le coin afin de ne pas être à la bourre à Rungis. A 22h, Eugène est là, je lui explique 2 ou 3 bricoles et il file. Et moi, je suis comme Charles, j'attends. Au bout d'une heure Volvo me rappelle pour me dire que ma pièce est en stock à Vénissieu et qu'un gars va la livrer à Chapponay, donc ça va se faire rapidement..... Je bouffe tous mes ongles, la station est fermée, le parking grouille de gays et de types louches.

 

 

Vendredi 12 janvier

A minuit, toujours personne en vue. A minuit 30, excédé, je rappelle la HotLine Volvo, et j'hurle qu'on me prend pour un con, car visiblement, le mécano n'est toujours pas parti du garage. Finalement, à 1h30, un petit jeune débarque en catastrophe, il aura mis 15 minutes pour venir du garage de Lyon, sauf que lui habite à.... Chambéry. Dieu merci, il m'ont envoyé personne de Gotteborg. Le fourgon manque d'outils, la lampe ne marche pas, mais le jeune est plein de bonne volonté, et je l'aide comme je peux. J'avais mis le camion sur un lieu bien éclairé, et finalement, à 2h30, je peux enfin faire parler la poudre. Je ratelle la semi d'Eugène, et je file livrer 4 clients au MIN de lyon, Mions et je finis à Lagnieu. Je m'en tire bien, à 5h30 je suis au lit. Je coache un peu Eugène qui n'a pas mis les pieds à Rungis depuis longtemps.

L'après midi, je vais sur Feillens pour charger, je vois mon pote Bruno la star du poireau, et à 21h, je suis au dépot, pret à envoyer un gentil mail chez Volvo... Bon week end!

Le mécano de Volvo avec un superbe trophée.

Samedi 13 janvier Repos
Dimanche 14 janvier Départ de bonne humeur ce dimanche à 18h. Peu de trafic, ce qui est rare à la traversée de Lyon, un dimanche soir. Tant mieux. En passant par Macon, je dépose un palette au dépot, et je file vers la capitale.
Lundi 15 janvier

J'arrive trés tôt à Rungis, j'attaque par le dégroupeur à Thiais, à presque 4h, j'ai déjà livré 6 clients, Lagaffe, n'en revient pas, il deguste cette nuit en montant vers Bordeaux. Mon dernier client au MIN n'ouvre qu'à 6h, ce qui me laisse de quoi récuperer un peu, le lundi, je ne suis jamais trés flamme. Je termine à 7h à la base de Fleury, on l'accueil s'est un peu amélioré. Je termine ma nuit à l'aube à Chateauneuf/loire.

Le soir, je charge une moitié de semi de chocolat, et encore, on a pû faire avancer des commandes, c'est le calme avant la tempete comme dirait l'autre. A 19h, je suis sur les startings blocks, et je descends tout par la RN7 deserte cette nuit. Depuis qu'à été ouverte la déviation de Lapalisse, c'est un réel bonheur de passer par là, les grands parkings à la sortie du village sont déserts, c'est trés reposant pour y manger au coffre...

1ere photo avec la nouvelle semi, au petit matin à Chateauneuf/Loire

Mardi 16 janvier

A 1h du matin, je suis au MIN de St Etienne, ou je complète ma moitié de semi en caisses FL. Fidèle à mon engagement, je finis encore par la RN7, jusque Valence, sauf entre Péage de Roussillon et Chanas, ou c'est VRAIMENT interdit. A 3h, je suis à quai au dépot, et je rentre publier des photos jusque 8h30.

J'ai un départ prévu à 17h ce soir pour le sud-ouest, mais un camion en retard dont j'attends des palettes de Pommes de Terre, arrive à la bourre à 19h30. Je pars donc en courant vers 20h. Arrivé sur Orange, la boutique me previens que l'autoroute est coupée à Beziers, que tout le trafic passe par Beziers centre du coup. Vu que je suis à la bourre, et que j'ai horreur de me trainer dans les bouchons, j'anticipe en sortant à Sète, et je passe par la RN113, et grâce aux renseignements de madame Kanabys34, je découvre que la rocade nord de Beziers est ouverte, je récupère donc la Minervoise qui me fait arriver à Trèbes....

Mercredi 17 janvier

J'arrive quand même à mon QG de Carcassonne en 4h30 à la Dyneff, d'habitude je mets 4h ; 4h05. Je commence mes livraisons avec 2 clients au MIN de Toulouse, puis la base Casino, je dois être impérativement à 4h à Albi, sous peine de refus. A 3h45 je suis dans la cour, impec. 15 minutes plus tard je suis sorti, et je file vers Agen, par un chemin de traverse dans le brouillard, heureusement, les palettes sont bien calées, car ça déménage. Je pose dès que j'arrive ma palette chez un correspondant, à 6h, je suis pile poil à l'ouverture de la base U à Agen, 1er à quai, et les gars qui m'aident à tirer les palettes, c'est cool. Reste plus qu'à filer sur Bordeaux, pour livrer 8 palettes de brouettes. Et si. Bizarement, ce matin, le perpiph est fluide, je repars de chez le client, avec un joli seau, puisque j'ai pété le mien. Je dors vers le MIN de Bordeaux, comme un bébé, il est 9h, et tout le monde bosse. J'adore ça.

A 18h, j'emerge, mais j'ai beau tourner et virer, sur le MIN tout est fermé, pas de café. Tant pis, je le bois chez mon client à Bègles, ou je charge 28 palettes de chocolat pour l'industrie pour Monteux. A 20h, je suis pret à décoller, les bouchons Bodelais se sont évanouis, la route est à moi.

Le domaine de Chateau-Laffite

Jeudi 18 janvier

Etant donné que j'ai le temps, je quitte l'A61 dès que c'est possible, à Castelnaudary, je ne croiserai pratiquement personne jusqu'à ce que je reprenne l'A9 à Montpellier, bien entendu, pas question de trouver un bar ou un resto d'ouvert, la france est en berne la nuit, c'est de pire en pire. A 6h, j'arrive et vide aussitot à coté de chez Ducros, et je file avant le boxon sur la rocade d'Avignon, pour me mettre en coupure à Barbentane.

En fin d'après-midi, je charge des salades, en passant par le dépot à Valence je recupère une palette, mais je dois entièrement remettre en ordre mon voyage à Macon, ce qui me prend bien 45 minutes.

A Barbentane, brouillard, on voit mal St Michel au fond.

Vendredi 19 janvier

La montée se passe comme sur des roulettes, et j'arrive pile poil chez le dégroupeur qui vide mes 5 palettes alors que j'ai à peine eu le temps de finir mon café. Vu qu'apperement tout le monde est décidé, je décide de battre le fer tant qu'il est chaud, je boucle mes 5 clients au MIN en moins d'une heure.

Du coup, j'attends au bar, autour d'un bon sandwich et d'un café car, il n'y a pas de places pour stationner à la base de Fleury, et qu'on ne peut pas rentrer avant 6h. Décidement, quand ça veut rire... A 6h15, j'ai vidé mes 4 dernières palettes, et je dors sur la RN20.

Au reveil, je découvre le parking des Boisseaux au j'ai dormi, mon camion à de la boue jusqu'aux oreilles, l'accueil au resto est sinistre, et même le steack fait grise mine. Je décide de vite oublier cette erreur et je file charger à coté d'Arthenay un complet d'oignons pour Lyon. Hakim me rejoint dans le coin, et nous passons 1h autour d'un café à papotter, je n'avais plus de monnaie, j'étais assez géné.

Finalement, je file à 19h, Hakim lui pars vers Chartres profiter de sa petite famille. J'enquille par l'autoroute jusqu'à Bourges.

Dans la Beauce, dans la boue.

Samedi 20 janvier Comme je suis tétu, je passe quand même par Roanne, et le Pin Bouchain, mais comme je suis chargé lourd, c'est rock n roll, surtout la descente sur Tarare. Merci le RETARDER! A 1h30,je suis à quai, et comme prévu, le client me reveille à 3h, à peine 15 minutes plus tard, je suis déchargé, et je rentre à Mach2 à la maison. La twingo à de la peine à demarrer, et en plus, j'ai une roue à plat, manquait plus que ça! En plus je dois me lever tôt pour un reportage....
Dimanche 21 janvier Sachant qu'il y a un camion qui part avant moi pour Annecy, je ne m'affole pas, et je ne pars qu'une haure après l'heure "normale" à 19h30. J'ai bien fait, car en arrivant Gilles est encore à quai, il ne lui reste plus que 9 jours avant la retraite, alors, il profite, je rejoins tout ce petit monde à la machine à café. Je continue la tournée sur Annemasse, et je redescends finir sur Macon et Cuisery, à 2h du mat, je suis sous la couette.
Lundi 22 janvier Effectivement, les météorologues ont bien vu le coup de froid venir, la température a chuté. Qu'à celà ne tienne, je pars quand même à 13h de Cuisery, direction le sud, passage à quai au dépot, je n'ai pas été ébloui par les saleuses. La descente sur Toulouse, c'est du velours, je livre tranquillement Tournefeuille, le MIN, et Fenouillet.

Rencontre avec un Stralis Baby du 56.

Mardi 23 janvier

... Et je finis à St Sulpice dans le 81. Pour boucler le disque, je réussit à aller dormir à coté de Pat56 (sur le parking, pas dans son camion). Il est presque 5h du matin, je me dis, en bon baché, il va se lever à 5h, mais non, il traine. A 6h30, j'en ai marre d'attendre et je vais me coucher. A 6h45, on tape à ma porte alors que je dormais déjà bien. Bon comme c'est Pat56, je me rehabille et vais déjeuner avec lui, car je l'aime bien. A 7h30, il s'en va vers Beaucaire, moi au lit. Sacré fonctionaire de patron qui fait des 12h de coupures...

A 14h, j'appelle la boutique, je vais charger une moitié de semi d'annanas à Port Vendres, et j'entends que l'A72 est déjà fermée aux PL. En remontant, je complete au dépot à Perpignan, et j'ai du poids, tant mieux pour l'adhérence, il neigeote déjà sur Sigean, et les nouvelles que j'entends ne sont pas fameuses à la radio. Heureusement, il y a SFR, et la CB et on arrive à mieux savoir comment tout se déroule entre collègues.

En arrivant sur Valence, c'est à peine blanc...

Port Vendres, c'est pas tout à fait l'été, mais presque le printemps.

Mercredi 24 janvier

A minuit, j'ai fini la coupure de 45' je vais vider la moitié de ma semi à coté de Tain, il me reste encore du poids sur l'avant, tant mieux car en arrivant sur l'A46, c'est de la puie verglaçante, il y a déjà de la casse. 2 collègues sont au sas devant moi pour vider, le premier à perdu 1h30 à cause du portail gelé, le second, attend pour poser 3 palettes, et moi 13. Le sas est blindé puisque ceux qui doivent passer en début de soirée ne sont pas venus charger, du coup, il faut tout ranger au milimètre, galère, galère. Pour redescendre au MIN de Lyon, avec plus qu'une 1/2 palette d'oranges, je serre les fesses, il est à peine 4h et c'est le desert, j'ai tout mon temps, mais ce coup-ci, ça neige dur. Je dois en théorie attendre 2h pour cette saleté de palette à poser à 100m du MIN, heureusement, un client sympa me la prend car je lui explique la situation, vu le temps.

Je mettrai donc 1h30, sans aucune circulation pour faire les 50km de Lyon à St Etienne, je me fais doubler quand même par un frigo du 73 qui roule à un bon 80 sur l'A47, je passe par le centre de St Chamond pour éviter le grande montée et surtout la descente, absolument rien n'est dégagé.

Par miracle, j'arrive en haut de la cote de la Terrasse, il y a au moins 15cm de neige sur l'autoroute, et bien sur, je fais tout en travers, je finis la cote à 15km/h. Avant de récuperer l'A72, dans le dernier S, il y a 3 camions plantés, dont mon AE du 73. J'attends dans la cuvette. Miracle, à 6h le premier chasse neige passe, j'attends un peu que son sel fasse effet et je suis sa trace, 30 minutes plus tard (2km) je suis dans le MIn de St Etienne pour faire ma bien méritée coupure.

A 15h30, je vais charger un complet de chocolat, juste 8t, mais les routes ont été bien dégagées, entre la CB, Adrien et 107.7, j'arrive à préparer mon itinéraire, j'évite Moulins en coupant par Roanne, Digoin et Decize. A Digoin, il est 18h quand je passe par dessus la nationale qui est encore saturée et bloquée, j'entends des hurlements de rage sur le 19...

Même si j'ai roulé calmos vu le verglas, je n'ai perdu que 15 minutes sur le trajet.

St Etienne, 6h du matin, -5°, il neige à gros flocons, la DDE ne s'y attendait pas. Mon cul oui.

La neige, c'est beau, mais sur les bas cotés, encore que, vu que ça a été salé à "l'arrache" il y a pas mal de plaques de verglas.

Jeudi 25 janvier

A 3h du matin, je suis en place à Arras, j'attends 6h l'ouverture de la boutique, et à 8h, j'ai finin je vais me coucher chez l'affreteur à Bapaume.

Le soir, je charge pour Lyon, 4 clients en Endives, ni trop lourd, ni trop léger, ça va, c'est cool. Il fait quand même -10 sur Chaumont. Pause café avec les Sotrab à Langres, heureusement j'ai ma pelle à neige, car les pneus chauds font fondre la neige, et dur dur pour repartir.

Vendredi 26 janvier

A 5h, je suis pile poil à l'heure chez le premier à Corbas, j'enchaine avec Chapponay, Chasse/Rhone et Grigny et je vais dormir au MIN de lyon.

En fin d'après-midi, je charge un complet pour le MIN de Grenoble à vider dans la foulée, je fais 2 petites ramasses en retrant dans la vallée de l'Isère et à 21h c'est le week-end.

On a plus de PC, il va falloir bosser dur pour tout rattraper!

Le Vercors en arrivant de Lyon...

Samedi 27 janvier Repos
Dimanche 28 janvier Départ, tard, à 23h, tant mieux, avec tout le bazar à réinstailler sur le PC, ça pas été de la tarte.
Lundi 29 janvier

Je pose 2 clients au MIn de St Etienne, et je vais completer en palettes de retour à Villars à 4h du matin. Comme il me reste de la place, je ne bouge pas, et j'attends les instructions.

Finalement, il n'y a rien de plus, alors j'attends le plus possible pourfaire toute ma tournée dans la foulée. A 18h, je décolle avec 14h de coupure LOL. Je monte tranquille par Roanne, Décize, il n'y a personne!

Un cadeau réalisé par la chef. J'adore.

Mardi 30 janvier

A 3h j'arrive à Arras, l'équipe de nuit est là pour me vider, Paques approche... Je file à Wavrin pour completer en patates, et je termine à Escquelbecq pour finir de charger les "truches" (dr@zyck!).

A 18h30, je suis sur le grill de départ, et banzai direction Grenoble, les routes sont humides et glissantes avec la boue, c'est le nord.

La nuit se passe sans problèmes, je coupe par St Dizier, ou il est difficile de trouver un place potable pour faire les 45'.

Un camion bien crado, ça sent le vécu.

Mercredi 31 janvier

A 6h15, je suis à quai à Grenoble, le temps de vider et à 7h je suis au lit.

Petite journée, je rentre à vide au dépot à 16h, mon voyage à Rungis est annulé, et demain je forme un jeune...