Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Novembre 2006

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Mercredi 1 novembre

Mais ce n'est pas parce que c'est férié que je glande de trop à la maison. Il faut livrer les primeurs afin que vous ne mourriez pas de faim. Je commence à 19h à Avignon, passage par un café à Lançon, blindé de camions, que des étrangers empillés là, à cause d'un jour férié. Je continue sur Aubagne, ou le receptionaire trouve que j'arrive trop tard, du coup, il ne met pas longtemps pour vider, je continue ensuite sur Hyères et Toulon ou je suis vide un peu avant minuit.

Jeudi 2 novembre Comme il n'y a pas le feu au lac, je coupe via la camargue pour rejoindre Béziers, et je tire les rideaux au centre commercial Carrefour de perpignan à 5h. A 14h je fais le crochet par le dépot au MIN, et je décroche le bon voyage, un complet de bananes à charger à Port Vendres, boulot de star! Roger est déjà sur place et le soir nous mangons ensemble au marché, je laisse Roger qui traine avec la Carotte du 01.  
Vendredi 3 novembre

Fabien et Roger, me rejoignent à mon QG de la Shell à Montélimar alors que j'ai déjà fini mes 45', tant pis je traine 1/2 heure de plus, et à 3h je suis à quai à la murisserie à Mions. Il y a un boucan infernal à cause du frigo que je traine et qui n'est pas silencieux... Pour couronner le tout, mon webasto me lache, alors qu'il commence à cailler grave.

Qu'à celà ne tienne, je me couvre un peu plus, et à midi alors que le soleil commence à peine à chauffer la cabine, je fonce charger un complet de chocolat à vider dans la foulée à Nimes. Coup de bol, je tombe sur Guy34 à Nimes justement, ça fait des années qu'on se croise à la CB, jamais eu le temps de faire un visu, et j'espere sincerement qu'il y en aura d'autres! A 18h je vide à l'heure à mon RDV, et comme j'ai du bol, je ne vais pas recharger à Perpignan, je rentre à vide, et ô surprise, mes montagnes sont là, je ne me fait pas prier pour ratteler ma bonne vielle semi.

 
Samedi 4 novembre Repos  
Dimanche 5 novembre 22h, la semaine s'annonce merveilleusement variée, puisque j'hérite d'un bon vieux voyage sur le 69. Je commence donc, à livrer à Chasse/Rhone, juste en dessous de l'A7, le dépot de primeurs est mieux gardé que la banque de France. 30 minutes pour poser 1/2 palette.  
Lundi 6 novembre

J'ai encore Mions à livrer dans la foulée et 6 clients au MIN de Lyon. A 3h, je dételle ma semi chez mon client. Midi, je suis complet, ou presque, je complete donc avec 2 petites ramasses sur le MIN et une derrière la gendarmerie, à la murisserie qui va bientot être rasée.

A 15h, je suis au dépot, je pars avec un nouveau chauffeur qui n'est pas habitué au primeur, c'est un ancien de la viande pendue, il s'appelle David. Nous voilà patris pour vider 22 palettes juste à coté du dépot, c'est bon pour débuter. David, s'en sort pas mal. Puis passage chez Volvo car j'ai pété le ressort de rappel de pédale d'embrayge.

Pour que la formation soit efficace, j'ai demandé une tournée "compacte" avec bien du client et de la manut', on est servis, début des opérations avec une réorganisation de la tournée à Chateaurenard, et première livraison au MIN d'Avignon.

Mardi 7 novembre

On continue ensuite sur Fréjus, Cannes, Nice et Brignoles. Coupure à Cambarette, c'est bien assez pour un début, David commence à y voir plus clair. En remontant on se tape pas mal de ramasses sur Cavaillon/Chateaurenard, je laisse David le soir au dépot aprés le débrefing habituel avec le chef. Pour moi, il est apte!

Le soir, je récupère une bonne vielle tournée sur le Languedoc, avec une floppée de clients, mais j'ai quand même le temps de faire le crichet par la casa.

David, un bon élève !

Mercredi 8 novembre

J'attaque à livrer à Nimes au MIN, puis St Jean de Védas, MIN de Montpellier, Vendargues, encore St Jean, 2 clients à Béziers, bref, à 8h, je trouve 2 collègues de chez Van de Valle, petit dej chez la marchande de confiture à La Palme (66).

Gros dodo à Perpignan, je charge un complet primeurs, décollage prévu à 19h30.

Jeudi 9 novembre

La montée sur Divonne les Bains, se déroule au poil, je découvre avec un mélange de surprise et d'horreur, les débuts des travaux de l'A41 nord au Pont de la Caille (74), à 4h pétantes je suis à quai à Divonne. Une fois vide, je file ronfler au frais au Col des Ceignes, Lagaffe me tient compagie jusqu'à la coupure.

Le boulot est un peu mou du slip, et après la coupure je recharge (presque) complet à la Tour du Pin en Chocolat (de Noel) pour Cavaillon. Je complète au dépot avec 4 palettes pour Vitrolles. Et j'ai encore une fois le temps de faire le crochet par la casa.

Mon pote Jacky, effectue un des derniers chargements de l'année, et peu être dernier tout court.

Vendredi 10 novembre

A 2h, je suis devant le portail du magasin Carrefour de Vitrolles, et je vais vivre un moment inoubliable, il y a 3 semis, completes avant moi qui sont prioritaires. Je demande au gardien, s'il y a moyen de vider avant les prioritaires, il se défausse sur les gars du quaoi, qui me disent de demander aux chauffeurs, les gars acceptent, à la condition que je me magne, so soucy, 2 secondes plus tard je suis à quai et j'enlève mes grilles, arrive le CHEF, qui hurle que je dois dégager, limite en m'insultant, le genre néo nazi, à 2 mois de la retraite, je lui dit bonjour poliment, en lui disant que tout le monde a bien voulu me rendre service, mais il veut que je dégage et que je revienne à 5h. D'un coup le gars du quai, enquille la 1ere avec son Fenwick, et je l'entend dire des gentilesses à l'endroit de son chef (c'est du Marseillais, j'ai pas le droit de dire ce qu'il a dit). 5 secondes plus tard, les 4 palettes sont sorties et je m'enlève du quai pour ne pas retarder le chauffeur sympa, qui m'a laissé passer.

Au moment de récuperer mes paplards, je me régale à filer 1€ au cariste pour son café, ainsi qu'une jolie carte du site FDR, en le remerciant du fond du coeur, le tout sous les yeux ecourés de son CHEF.

Aprés avoir salué tout le monde, je file le coeur léger vider à Cavaillon. On a bien failli commencer la révolution à Vitrolles ce matin. A 4h je suis au pieu.

Vu que le boulot est mortel encore aujourd'hui, je remonte à vide après la coupure, je trouve SMX en route avec son 610 Actros, pause café à mon QG à Montélimar.

L'après-midi, gros lavage de mon taxi, et quelques ramasses, et je charge le soir ma semi pour Milan. A 21h, j'ai fini, et je rentre de la Kommandantur à Mach2 car il y a un gratin Dauphinois qui m'attend.

Le White Edition de SMX, et mon taxi à mon QG de Montélimar.

Samedi 11 novembre Repos
Dimanche 12 novembre Parfois la chance est de mon coté. Je suis venu au boulot, en pensant devoir vider une semi complète à Portes les Valence avant de partir pour Grenoble. Mais un petit mot placé sur mon tableau de bord, m'indique que je peux partir directement. De joie je vais à Grenoble sans prendre la sinistre A49. A 23h je pose 8 palettes primeur au MIN et je me taille.
Lundi 13 novembre

Comme c'est la nuit du dimanche au lundi, je ne suis pas vaillant alors je dors 2h à Rivoli juste avant Turin. A 7h je vide à Rho, et je file, je devrais dire, me faufile vers le MIN de Milan, il y a un brouillard à couper à la scie sauteuse. Le temps de charger un complet primeurs et je me jette dans les bras de la miss Morphée.

A 18h, je retrouve à nouveau la tengenzialle avec les mêmes glands que ce matin, mais dans l'autre sens, je fais une mauvaise rencontre à Carisio, du coup je m'achète une bouteille de Jack Daniels+une douche+un repas à Susa.

Chargement au MIN de Milan, je ne touche à rien, alors je m'ennuie.

Mardi 14 novembre

A 1h30 je suis à quai au MIN de Grenoble, le temps de vider et de signer les paplards et de perdre du temps avec la Racine, je pars et à 3h30 je suis au plumard à la Tour du Pin.

A 14h je charge le chocolat pour Castets et je file direct au dépot, je complete avec 5 palettes de patates pour Toulouse. Départ de bonne heure et donc de bonne humeur. Arrivé à 23h au gardien à la Socamil, je me fais traiter de chien, completment conglé le gardien, il a du rater son exam d'entrée chez les CRS. 15 minutes plus tard je pars et je coupe via Nogaro en suivant les conseils d'Adrien26.

Mercredi 15 novembre

A 4h je m'inscris à la base, on me fait rentrer direct à 5h. Comme j'ai beaucoup de détail, je laisse la matinée voire plus, au réceptionaire pour controler. A mon reveil à 13h, les papiers sont signés, j'ai plus qu'à aller me doucher à l'insalubre centre routier qui jouxte la base.

Les gens de la DRE sont sur le pied de guerre sur ce parking qui est vraiment mal famé, on est plus en sécurité nulle part LOL. Bref, il n'y a pas trop de taf et le temps passe lentement. J'ai loupé un Sentender-Dijon, car on est trop chers. Finalement, je prends 4 palettes pour Marseille chez un transporteur à Bayonne, c'est la première fois de vie que ja vais dans ce coin-là! 4 pelettes, c'est mieux que rien pour aller vers Perpignan, ça paye juste le gas oil, donc je me fais plaisir via Nogaro, la RN113 et la 9.

Pas la peine d'aller à l'autre bout du monde alors que j'avais jamais été à Bayonne!

Jeudi 16 novembre

A 2h, je suis en coupure au MIn de Perpignan après avoir laissé au sas du dépot mes 4 pauvres palettes. Il y a un vent à décorner les boeufs, et il fait.... chaud! Vivement le ferroutage qu'on ne pollue plus la planète...

Finalement, je charge à 14h, et à 16h, je suis sur le départ.

Au dépot à Valence, on me remet tout dans l'ordre et ja pars à 21h, le temps de poser et de recharger au MIN de Lyon, il fait pas moins de 23° à près de minuit.

Carton ROUGE pour moi.

1- Photo ratée avec la cité de Carcassonne en arrière plan.

2 - Je cherche le baton pour me faire battre, arrété sur le pont au dessus de l'Aude en plein centre ville.

Vendredi 17 novembre

A 2h30, j'arrive à Auxonne ou une voiture brule en plein centre ville, mais ou est Sarko? Les préparateurs sont comme des petits fous, il me vident en 15 minutes, même pas le temps de prendre le café, je fais ma coupure au resto à coté.

Je suis seul dans le resto, steck frites au petit dej à midi , faut bien que je paye mon parking. Je vais charger des oignons à la sortie du village, je pose une palette en passant à Chalon/Saone et le reste pour Rungis que je laisse au dépot à Macon. Je recharge sur place, il tombe des cordes, la traversée de Lyon est laborieuse, et je tombe dasn un big bouchon après Vienne, à cause d'un camion qui s'est mis en portefeuille car ça glisse. Dans le bouchon je croise mon chéri Alain26, photo!

Une fois vide je vais vite recharger mon chocolat pour dimanche soir à presque 23h je suis de retour, je jette mes affaires sales dans la Twingo Turbo Intercooler et je rentre.

Les oignons ou pays des Comment qu'c'est?

Samedi 18 novembre Repos
Dimanche 19 novembre Comme à mon habitude, enfin, ça commence à devenir une habitude, je décolle du dépot à 21h, quelques palettes à poser à Portes, encore une dizaine en passant au MIN de Grenoble et je file vers l'Italie, l'A43 est vraiment deserte la nuit, sauf à la descente, les ritals seraient ils plus motivés?
Lundi 20 novembre

Je m'octroie 1h30 de sieste à la Total à Oulx avant d'entamer la descente vers Turin, à 5h30 je suis chez le client, et ô miracle, il me fait mettre à quai à 6h15, en minutes je suis vide, papiers signés, ce qui m'évite les bouchons du matin pour aller au MIN de Milan. Je recharge et dodo.

A 16h30, je repars vers ma première étape à Carisio ou j'ai RDV avec Olivier73 à 18h, on arrive pile poil au même moment, j'aime bien les gens ponctuels. Bref, papotage, mangeage et me voilà à la bourre. Pour ne rien arranger, un camion est en panne au tunnel et sa bloque sévère.

Je prends, des habitudes comme les vieux, le lundi, c'est Milan dans le brouillard.

Mardi 21 novembre

Finalement, j'arrive vers 1h du matin au MIN de Grenoble, et avec un sourire et un café, le grincement de dents est minime. A 2h je suis sous la couette.

Midi, Jeannot est là, on va déjeuner ensemble, tartines et confitures au menu. Je vais recharger une moitié de semi de légumes sur Lyon, je complète au dépot et j'ai une tournée, un peu tendue, mais faisable, je commence avec 2 transporteurs sur Cavaillon et je remonte sur Avignon pour completer.

Le mardi, c'est Lyon, ses bouchons et la flotte.

 

Mercredi 22 novembre

Au passage, je pose une palette à Hyères, Fréjus en passant, et à 3h, je suis au MIN de Nice, ou je me fais offrir le café par un client sympa. J'en profite pour souffler un peu, un gros client sur la MIN a fermé ses portes il y a 15 jours ça aliment les conversations, et surtout, ça prouve que jamais rien n'est gagné. Bref, je finis mes heures après San Remo.

A 13h30, je demarre vers Gènes, ou je suis chargé en moins de 2h, bascule, douanes et tout le tralala, les Italiens deviennent plus efficaces que les allemands. Il fait un temps magnifique, propice à la sieste, car, pas de bol, j'ai loupé le petit Thomas. J'arrive le soir a à peine minuit à Lyon chez le client. Au fait, il a neigé au Fréjus.

... Mais surprise au reveil ce matin à l'Aire de Conoli, un régal pour les yeux!

Jeudi 23 novembre Le boulot est calme aujourd'hui, et je remonte charger des oignons et des légumes autour de Macon et Villefranche, le soir je recupère un jeune de Louhans pour le degrossir un peu, tournée simple avec 3 clients, mais beaucoup de manutention, c'est avec ça, qu'on apprend le mieux.

Bientot, fini les bornes rouges... A vos APN !

Vendredi 24 novembre

Après avoir posé Macon et Auxonne, je laisse le jeune dormir chez lui, moi je vais ronfler à Brienne.

Nicolas, mon petit jeune, me rejoint après la coupure et mon omelette pour refaire un bout de formation, le soir il recupère un FH12-460 de première génération après le debrefieng avec le chef.

Quand à moi, je vais charger mon chocolat pour dimanche soir, il y a un vent du sud attroce, 22°c un 24 novembre à 21h, ça surprend tout le monde, sauf Georges Bush.

Samedi 25 novembre REpos
Dimanche 26 novembre

Départ comme d'hab à 21h, la miss Bibi m'amène au boulot vu que je suis en rade de voiture, c'est cool de se faire promener.

En partant je pose à Portes Lès Valence, je file ensuite sur Grenoble par la nationale, en moins de 10 minutes les 10 palettes sont vidées.

Lundi 27 novembre

J'arrive tôt chez mon client, mais je tombe sur le réceptionaire qui doit être le fils spirituel de Mussolini, je poireaute, et du coup je me tape 1h45 de bouchons sur la tengentiale pour aller au MIN. A 10h je vais au pieu.

19h je décolle, et de colère je fais le détour par Allesandria, l'A4 et ses travaux commence à me saouler. Pause gastro et clopes à Susa.

Mardi 28 novembre

A 1h je suis vide au MIN de grenoble, le temps d'attendre les papiers et je vais à vide à St Etienne, je coupe par Beaurepaire et la RN7 pour éviter les péages. Impossible de trouver une place correcte pour dormir dans les ZI alentours, ils mettent des cailloux de partout, ou alors c'est en travaux. Bref à 5h, je me pose comme je peux.

A 14h j'emmerge, je devais charger pour le 62, mais finalement je charge pour Chateauneuf, à livrer ce soir, boulot de fonctionaire, pour trainer je monte pépère à 80 sur la RN7, de toutes façons il y a personne, et le peu qui sont pressés je les laisse passer. A 23h je suis à quai et le temps de décharger il est à peine minuit, je recharge sur place demain, alors pas d'affolage.

Mercredi 29 novembre

Ma commande est prete à 11h et à midi je décolle, descente calme en persepective alors plutot que d'aller me prendre la tête sur la RN7, je coupe par Decize ou ça fleure bon la france profonde, de plus, cet itinéraire a été abandonné par la plupart des collègues, bonne idée.

Finalement je dois faire le crochet par le dépot de Macon, j'aurai mieux fait de passer par l'A6, mais bon, en plus j'aurai pû voir le Mongol, zut. En passant je dois poser une palette à la Sotrab qui a ouvert un dépot à St Georges de Reneins, dur dur l'accès. Le soir à 21h je suis au dépot, il n'y a pas de boulot alors je rentre en solo à la maison.

Jeudi 30 novembre Je vais au boulot à 14h, et j'en profite pour laver à fond mon tracteur et surtout de poser mes nouveaux autocollants, que je n'avais jamais le temps de poser. Le soir finalement, je recharge un complet de chocolat pour Perpignan, Jeannot et Fabien sont là aussi, alors on va faire un gros gueuleton à coté du dépot.