Jeudi 1 décembre

A minuit, je suis au MIN d'Avignon, je pose 2 clients. Je file ensuite sur Cavaillon, avec 3 livraisons. Comme il gèle fort cette nuit, je ne peux pas poser une palette de salade, du coup je reviens une fois livré mes box de patates. A 9h, je retrouve Jeannot à Perpignan, j'ai tenté une photo ou il fait un mimi au chef, mais, raté.

Le soir, je charge un complet de clémentines, ça va décrasser le 500, au vu du poids total. Je mange à Tavel avec Phil84, j'ai l'impression que pas mal de mes collègues me font la guele à cause de mon camion neuf. Même si j'avais un poubelle, ça changerai rien pour moi. A minuit, je recupere un petit nouveau de tout juste 18 ans, qui sort de l'école.

Mon jeune coéquipier s'appelle Jeremy, il est très sage, et fait tout ce qu'on lui dit. Il boucle bien sa ceinture et eteind son téléphone quand il conduit. Jérémy conduit comme à l'école, et je trouve ça.... touchant, en plus ça me fait drôle, il a presque l'age de mon gamin. Nous arrivons à la COOP à Reischtett à 7h, un Vidil dort à quai, c'est peu etre Alain84, qui fait parti des gars du site, si si. Nous faisons 9h de coupure, Jérémy met environ 3 secondes pour ronfler.

A 16h30, on a le retour, direction le port fluvial de Strasbourg, qui est bien bouchée ce soir. Arrivé sur place, on apprend que le transporteur à déménagé, il y a un an. Il est desormais à Brumath, les boules, c'était à 10km de Reichtett. Vu que j'ai pas envie du tout de me taper la merde du vendredi soir à Starsbourg, je fais le crochet pat Kehl, tant pis.

Vu que c'est la journée qui est mal partie, on doit attendre envrion 3h avant de pouvoir se mettre à quai, on a le temps de prendre une douche, et de faire une leçon de décroche-raccroche.

On m'avait précisé un ordre de chargement, le chef de quai n'a rien voulu savoir, il a fait comme il a voulu. Une fois chargé et prets à partir, ils se sont rendus compte de leur erreur, ils voulaint pas refaire le chargement. Mais à force, de faire le gentil penible, ils ont craqué et tout refait.

A 22h, nous décollons enfin de Starsbourg après un bref arret steack frite star ac à Oswald. Jeremy est aux commandes jusqu'à Dôle, fier comme un artaban.

Ce matin, je recupère le petit Jeremy (18ans) qui a signé la charte durant le week-end. Il prend le volant toute la journée, livraisons à St priest et Villefranche/soane en plein centre ville. Je dois faire un arret chez Volvo Villefranche pour une bete alarme du coffre à outil. Comme si je le voyais pas si mon coffre est ouvert ou fermé! J'ai pas besoin d'alarme, débranchez moi ce bordel.

On recharge des patates à Brienne, et on redescend on dépot, c'est toujours Jeremy qui tient les renes. Arrivé au dépot, j'ai vu qu'il devait neiger pas mal sur le 74, du coup je demande au chef une tournée par la bas, histoire de montrer la conduite sur neige au jeune. Je ne peux pas dire que Jeremy ait été enchanté de la nouvelle, je l'envoie pioncer chez lui 2h, on redecolle à 21h30. Arrivé à Annecy, il neige, et pas de bol pour ma formation, Jeremy a déjà ses 9h de route, je prends la suite.

Nous livrons Pont Notre Dame, client difficile, car quai étroit et à contre main, puis Thonon, on retourne sur Annecy pour dormir, mince, la pluie a remplacé la neige.

Jeremy reprend le manche à 13h pour rendre des palettes à Annecy, et charger du sirop à Chambery. Il faut encore s'arreter chez Volvo à Chambéry, l'alarme continue. C'est finalement Volvo Valence, qui le soir trouvera la panne, un bete fil qui faisait masse, vive l'electronique.

Le soir Jeremy, est fatigué, il partira le matin avec un autre chauffeur pour sa future tournée, dans le sud -Drôme.

Moi je décolle le soir avec une petite tournée, tout seul, comme un grand.

A minuit je pose 4 palettes d'oignons au MIn de Nimes, au tire pal à main, je manque de me faire écraser par les 1200kg de la palette qui ont vite fait de prendre de la vitesse. mai sje suis pas mort puisque je vous le dit. Je continue sur St Jean de Vedas, Beziers, Narbonne et je fins avec 2 client à Perpignan, je retrouve mon Fab63, avec qui ont fait la course, je dois rouler à 0.005 km/h de plus que lui, elle est super ma regul. A 7h du matin, je suis dans la niche bien au chaud.

A midi, je suis reveillé bruyament par Roger et Fabien, on part manger à la Chaumière, sympa. Le soir je fais 3 ramasses sur Le MIn, je finis par décoller à 19h30.

J'arrive à Divonne à 3h30, il neige à gros flocons, ça me fait flipper de rouler la dessus avec mon camion neuf. Je retourne sur Bellegarde (01) une fois vide, je suis à nouveau sur l'A40, parfaitement déneigée par les transports Chapon à 6h du matin.

Après la coupure je fais juste une petite ramasse du coté de Givors, et à 20h j'ai fini la semaine.

Evidement, au lieu des 23h annoncés, c'est à 1h du mat que la semi arrive, le temps de transvider les palettes, car je veux pas decrochern je décolle à 1h30 de Valence. La nuit se passe pas trop mal, je me paye même le luxe de dormir 1h à Montbéliard. Je passe après le coup de feu à Strasbourg et j'arrive à Lauterbourg à 9h30, le temps d'enjamber le tas de détritus et de payer la taxe, je me pointe à 10h chez le premier client, et à 12h30, je tire les rideaux à Lambsheim.

A 23h, je suis pret à décoller, il y a plus de café, je me sniffe un nescafé moulu.

Minuit je me pose à la BP de Bierre les semur, qui a au moins des douches en ordre, ouf. Après avoir posé 2 clients sur le MIn de Rungis et un Jambon Fromage, je file à Lillers (62) pour poser 6 palettes, à 8h30, je suis au pieu.

Après la coupure, 9h, pile poil, je file chager à Rexpoelde (59), c'est imprononçable. Une fois chargé de 24 pal de PDT je file chez papy et mamy. L'accueil y est comme d'hab, royal, je mange comme une vache des spécialités du coin, c'est à dire de la saussice de poulet, et des frites. Jocelyne m'a même préparé un salade d'endives, moi qui en mange jamais d'habitude, finalement j'ai bien aimé. Yvon m'a paru en bonne forme et c'est l'essentiel, mais voilà au bout de 2h je dois mettre les voiles. Mais je reviendrai, promis.

Le MIN de Nice ouvre à 1h, et c'est mon client qui arrive le dernier à 1h30, 1h pour poser une 1/2 palette de champignons, du coup je suis plus en retard, je file tranquillos sur Cunéo, ou j'arrive à 5h du matin. Je dors comme un loir jusqu'à 13h, le temps de prendre 2 photos et un café je vais recharger des pommes congelées à Rossana à 15km de là. Je remonte par le Col de l'Arche, il fait -20° là haut, il y a de belles plaques de neige et de verglas, en plus j'ai oublié les chaines en partant.... l'angoisse.

Pour me remettre de mes émotions je fais un BIG resto à Méolans à la sortie de Barcelonette sur la D900.

J'arrive à 1h au Thor (84), les gars sont sympas et me pretent une Fenwick pour que je puisse decharger, eux ne sont là que pour l'entretien des machines. ça caille en tee shirt dans les frigos à -30, mais au moins je traine pas, et je vais dormir à l'espece de Centre Routiers de Loriol, je tire les rideaux il est 4h du mat.

En début d'après midi, je vide le reste de mon congelé, je fais une ramasse à Loriol, et je recupère ma belle remorque au dépot.

Le soir je descends tranquille sur Toulouse, le téléphone fume.

A 1h du matin, il reste juste un peu de place sur le quai de la base Casino, à 5 minutes près, j'aurai dû attendre 6h du matin. Je vais dormir à Portet sur Garonne.

Le matin je me décide d'aller faire un tour à Carrefour, mais c'est blindé, alors juste le café et je vais me mettre en attente chez Netto ou je n'ai RDV qu'à 15h30. Miracle, à 14h ils me prennent et je file à Perpignan rejoindre cette feignasse d'Adrien26. Le soir on fait la route ensemble jusqu'à Valence.

Je pose quand même mon premier client à Caluire, et le reste dans la foulée, je finis à 4h du mat à Macon, je dors avec un filet de bave.

Reveil difficile à 14h, je fais des ramasses sur Feillens, le soir je descends vider sans convictions sur Aix. Demain, je dois être en forme j'ai RDV avec une grande dame du transport dans le 13.

A 4h du matin on vide vers Melun, on file à vide du coté d'Hazebrouck pour charger des patates, une fois chargé, pas de bol, j'ai une roue bien dégonflée, il y a plus qu'à la changer. Comme par hasard, c'est pas semi et le porte roue est mal placé dans le coffre à palettes (oui, c'est une semi hayon).

Le soir on descends sereinement.

Après Lyon, la neige tombe dru, heureusement le camion est chargé à bloc, avec la température qu'il fait (-7°) en haut du col de la Rosatière qui n'est pas dégagé, dur dur, je me paye quand même le luxe de rouler à un bon 70-80, en plus l'A48 est deserte. une fois vide à Grenoble, on recharge sur place des emballages, dodo à la maison.

Le soir j'Herite d'un groupage sur le languedoc, avec pas mal de clients, il faut faire des détours à cause de bêtes heures de RDV, entre la météo, les prefets, et les clients, on ne pas dire que tout le monde nous facilite la tache.

Je me pose à 9h30 à quai au dépot à Perpignan, je dors bien, car j'ai un mauvais préssentiment pour la nuit à venir.

A 19h pétantes, je pars, il fait 4° à perpignan et il pleuvasse. Je roule sur l'A9 jusqu'à Beziers EST, j'échange des infos en temps réel avec Fast et Phil84, c'est plus fiable que radio menteur 107.7. Je ne reprends l'autoroute qu'à Montélimar SUD, la RN86, n'était pas au mieux de sa forme.

J'arrive au dépot, à 2h du matin, je tombe sur Yacine qui a fini sa journée, bon prince, il me prend un client, je n'ai plus qu'à filer sur Grenoble.

Sur l'A49 c'est la cata, la neige à gelée, et mélangée à la pluie, ça craque dur sous les roue, j'angoisse jusqu'à Grenoble, que j'attends finalement après 2 ou 3 glissades, dur dur la pression sur les épaules. En rentrant, je dors 2h histoire de récuperer un peu, et c'est à 9h que je termine la semaine et l'année.

Soyez sages ce soir, et à l'an prochain!