Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Novembre 2011

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Mardi 1

Reveil 1h45 ce matin. Whah, ça fait drôle. Il ne fait pas froid du tout ce matin, la pluie ne doit pas être loin. Ce matin, c'est férié ici aussi, car la mort est internationale, pas de frontière pour elle. Comme chaque 1er de novembre, je pense à tous les gens que j'aimais bien que j'ai perdu, je sais pas vous, mais dans mes rêves souvent je revois des gens dont spontanément j'ai du mal à me souvenir leur visage tellement ça date. Je dois être débile, mais souvent mon grand père déboule pour me conseiller sur des trucs, souvent débiles aussi !! On va dire que c'est de famille. 28 minutes après mon départ, je me pose à la première station sur l'autoroute. Ouvert H24, il y a du vrai café, et deux petites vielles à la caisse, très aimables, c'est rare. Sur le parking les Mossos sont affairés avec des cacahuètes, quand je ressors tout le convoi part ensemble avec les mossos en tête, bizarre.

Je dis ça, je dis rien, je suis monté avec mes 19t à un tout petit 80 arrivé en haut du Perthus. J'avais la banane, trop content Phil26 !!! Je monte le Perthus plus vite que ce qu'on a le droit de le descendre, c'est incroyable non ??? Bon, je vois que vous vous en foutez. J'étais de mon côté si content que je me suis même pas arrété à Vinassan, trop d'élan après la descente du Perthus ! Vu qu'à Nimes j'avais plus d'élan, je me suis arrété quand même. 30 minutes là, c'est long. Du coup, je me suis re-arrété viteuf à Montélimar, un peu d'humanité ça fait du bien, et puis surtout, j'ai pris un vieux coup de barre derrière les oreilles, c'est hardos ce matin.

Je me suis ramené à 8h et des boulettes chez TDV, le temps de vider ça m'a pris 1h quand même, le plus long a été de trouver une semi vide pour transvider. Et puis, j'ai reveillé mon chef, qui m'a annoncé la bonne nouvelle, retour maison, et coupe au moins 24h! A vos ordres CHEF oui CHEF. J'ai donc lavé direct chez mon voisin puisqu'il y avait pas de gache chez TDV et je suis rentré sous un soleil de plomb à la maison ! ça biche l'Ardèche !!!

01:47 Départ

07:36 A7 déserte !

Et oui, c'est la fête des morts !

La cour est pleine de camions

Mercredi 2

Allez, zou ! Je quitte ma tenue de jours férié pour enfiler ma tenue d'éboueur, car j'ai un super chargement à faire à Pont d'Isère, prévu à midi, j'ai donc décollé à 11h15, pas mal pour un mercredi ! Le jeu consiste à rentrer un max de cagettes et de palettes vides dans la semi, c'est pas lourd, mais parfois trés chiant à croiser, pourtant la Schmitz est large. Entre chaque allée et venue du cariste j'ai le temps de mater le trafic sur la N7, j'ai vu un magnifique grumier avec un 6*4 DAF, c'est vraiment impressionant et beau ces attelages avec les grumes, un jour faudra que j'aille faire des photos avec un grumier, mais pas sur l'autoroute, ça n'a aucun interêt. Au bout d'une heure, la semi affiche complet, ce qui signifie que j'ai plus qu'à faire un vague CMR et Go to Agnin city en zone sinistrée dans le 38 donc. J'arrive juste quand le client sort de table, pile poil, le temps qu'il range un peu son boxon, en 20 minutes c'est vide. De là, direction Jarcieu ZI, pour une surprise, je reprends un voyage chargé par cousin Hub pour l'Allemagne.

CMR d'un côté, Atlas au milieu, GPS de l'autre, je sens que ça va être tendu du string, je dois vider entre 9 et 11h demain. Va falloir donc faire tourner les bielles, et faire ronfler le 500, ce qui est excellent pour le rodage, d'autant que je suis au taquet niveau poids. Pas de quartier donc pour monter, autobahn au max. D'habitude je coupe à travers par le col de Primarette, mais là, je prends direct par le joli Tunnel de Fourvière. Il y a un peu de monde mais ça passe pas si mal que ça finalement, comme il est dans le coin, je rejoins le grand Sweden à Macon, car j'ai plus de sous, et j'ai besoin d'une bonne âme pour me payer le kawa, boisson dont je suis extremement friand. Etant donné qu'il a monté son TX ce week-end, on fait un bout de chemin jusqu'à Beaune, bien calé sur le canal des kings, le N°7 ! On se quitte donc bons amis, et je trace jusqu'à après Besançon pour casser une graine vite fait.

Arrêt à la station suivante pour prendre les 2 taxes d'autoroutes dont j'ai besoin pour aller sur Lindau, j'en profite pour me faire servir un expresso avant que ça ferme. Pas de bol, la fille qui me sert s'appele "en formation" et le café est plus que transparent. Comme je suis trés benet, et que sa chef est à côté, j'ai pas osé lui faire la remarque, ce café là, ne jouera pas sur mes nerfs. Vu l'heure je traverse Freiburg sans aucun mal, ensuite c'est tout shuss, du moins après avoir monté le Titissee, laborieusement, mais pas tant que ça, je suis assez, content, plutôt content même ! Il y a bien un peu de brouillard tout le long, et la température est passé sur 5°. Aucun souci de trafic en tous cas, j'essaie de donner au mieux, mais passé Friederichafen, je vois que je vais pas arriver à destination en 10h. Je me pose donc sur un autohof à Kressbronn, c'est blindé, mais le gardien, me file une place inespérérée le long de station, il était temps j'avais 9h50 de guidon. Je suis sauvé ! Il est déjà 1h15 quand je ferme la session, je pense que je serai chez mon client juste juste avant 11h !

Chargement de poubelles

Oh mon dieu, j'ai roulé dans la boue !

Fourvière Tunnel

Avec Hollanden à Mâcon

Jeudi 3

J'aurai vraiment bien dormi cette nuit, s'il y avait pas eu un éspèce de connard qui avait tambouriné, défoncé ma porte à coups de poings et en hurlant. De mon côté, ça l'a pas fait du tout, surtout quand j'ai entendu chiese fransouze, là, petage de cable de ma part, insultes signe nazi tout le bordel. Au départ je pensais que c'était un gugusse qui arrivait pas à sortir de son emplacement, le trouduc voulait que je recule, en fait, il y avait une toute petite porte pour faire passer les rolls que Goering amenait. Au lieu de demander normalement, calmement, mec, s'il te plait recule de 20cm, nien, hurlement primaire, c'est un peu le gérant de la station qui est venu calmer le jeu, par chance ça a pas cassé ma coupure. Va te rendormir après un coup de sang pareil ! J'espère que ce connard finira écrasé sous un rolls. Non je rigole, c'est salaud pour le rolls. Bref, quand j'ai eu fini mes 9h de repos (?), j'ai mis en route. Fait exprès il y a une déviation de la B31 qui fait passer dans le centre de Lindau, bonjour la perte de temps. Mais je finis par arriver pile à 11h à l'usine Hochland, oui, les yaourths. Là, à ma plus grande surprise, le receptionaire m'annonce le nom de mon fournisseur, et me fait un signe pouce en l'air. Visiblement, j'étais attendu, c'était pas du flanc, enfin, du yaourth. A midi et des boulettes, je suis vide, le 500 respire. J'ai mon retour, je recharge au Lichtenstein.

Bon avant toutes choses, on a beau connaitre un peu la géo, poser le doigt direct sur la carte pour trouver le Lichtenstein, pas évident. Je calcule mon coup, et le chef me confirme qu'il faut y aller via l'Autriche. Donc, de retour sur l'autoroute, je suis en 5 minutes à la frontière autrichienne, je dois prendre la Go Box, juste pour rouler 40km ici. Pas le choix. Le GPS, lui tient absulement à me faire passer par la Suisse, mais je tiens bon. Je quitte l'Autriche en moins d'une heure, je rends la Go Box. Bien qu'ici ce soit le Lichtenstein, c'est les douanes suisses, j'enregistre ma carte RPLP et mes kilomètres et je peux enfin passer la guérite où le clampin de service est détestable à souhait, il m'ignore proprement, j'ai envie de la mettre des tartes sur son pif. Au bout de deux bonnes minutes il termine sa conversation avec son pote, et pose un tas de question en allemand, sans articuler, je pige rien, et ça l'enerve encore plus, c'est bon, moi ça me fait marrer !

Le Lichtenstein, c'est vraiment un condensé, de l'allmagne l'autriche et la suisse, d'ailleurs, s'ils avaient pas les plaques d'immat en noir, on verai pas la difference ! En 15 minutes j'ai traversé tout l'est du pays, et je me retrouve à l'usine ou je recharge. Pas de machine à café, pas de douches, et je reste 2h à quai. Autant dire que je pourrais pas dedouaner avant 17h30 à Bâle. Alors tant pis, une fois sorti de cette usine de bouffe pour chien nulle de chez nulle, 6 quais, 1 cariste plus mou qu'un cariste espagnol un lundi matin, je reprends l'autoroute, avec mes 33 palettes. Première station, je m'arrête, bingo il y a des douches : 7€25 !!! Bon laisse tomber !!! Je file, je verai plus loin, et le peu qu'il me reste à voir de paysage du coup avant que la nuit ne tombe. Il y a un vent d'enfer dans les vallée, et ici, les cimes sont enneigées. Je longe le lac par la trés sinueuse A3, à 80, il y en a bien assez dans certaines courbes. Je me suis arrété à chaque station pour demander une douche, et ça a fini par payer, j'en ai trouvé une juste avant Zurich, chez Peggy. Bon, je sais pas si Peggy est propre, mais sa douche était tout juste correcte pour 5F !

L'essentiel pour moi, est d'être nickel, c'est fait ! Donc j'ai plus qu'à rejoindre Bâle au pied au plancher (hum). Je passe Zurich sans encombres, et ce jusqu'à Bale. Dans l'autre sens, il y a 10km de trafic arrété à cause d'un accident, les pauvres. Je me pose donc vers 19h30 sur une place révée à la douane, à droite j'ai du gazon pour horizon, il y a juste quelques chauffeurs au loin qui hurlent encore plus que le frigo qui est à 50m de moi, c'est pour dire !!! Si je fais le point, j'ai passé 3 frontières aujourd'hui, pour 400km, je suis un king !

...

Walensee / Cindy's douche

Landau, j'ai pas gagné du temps

En Algaü

Autoroute autrichienne après Bergenz

Frontière Autriche/Lichtenstein

Lichtenstein

ici la douche coûte 7€25

Vendredi 4

Reveil 6h30 ce matin. Normal, c'est vendredi ha ha ha ! Première opération, penser à prendre un max de documents pour faire la douane. De là, café au bar qui ouvre à peine, puis je file payer la taxe de transit, bonjour au transitaire, retour aux douanes suisses, reretour au transitaire, retour aux douanes françaises, et go, c'est parti, je suis devenu un pro de la douane Baloise ! J'arrive juste un peu avant 8h chez SAT à Bartenheim à 10km de là. Je connaissais pas ce transporteur, mais ici, c'est vraiment la classe, accueil, sanitaires, dehors il y a même un barbec venu tout droit d'Espagne, des supers quai, et deux supers caristes efficaces, si bien qu'à 8h30, je suis vide, papiers signés et avec le sourire. Hé bé, de temps en temps ça fait du bien. La suite de la journée est tranquille, je dois juste charger avant 13h à Pouilley Français au sud de Besançon. Alors j'écoute les infos tranquillement, et décidement il y a de quoi être deg. Entre Charlie qui se fait exploser, et les Grecs qui cedent sous la pression Merkozy, il y a de quoi avoir envie de tout envoyer ballader et se caler sur France Culture, ou il y a un superbe débat sur la disparition des abeilles. De plus, à vide sur l'A36 avec le 500, ça le fait bien, tout shuss, je me pointe dans la cour pourave de mon client, il flotte. Dans mon message il y avait "chargement avec TON transpalette", ça en disait long sur l'était du client, mais le cariste était bien sympa, c'est déjà ça.

Quand je sors de là, il y a Lagaffe qui m'annonce être dans le 26, c'est bien.

Quand je sors de là, il y a Régis qui m'annonce qu'il est dans le 26, je suis super content de l'apprendre aussi. On s'est parlé 2 minutes au téléphone, et ça faisait que couper parce que j'étais dans un département pas assez chic, le 39. Régis allait bien, il est amoureux, c'est tout ce que j'ai compris. Plus je descends, plus il pleut, mais pas autant que chez moi d'après ce que je comprends. Mais à la maison tout va bien, je respire. Un petit arrêt gastro camion vite fait à Chalon, et je traine pas, car je veux passer la grande poubelle de la Gaule avant le rush du soir. Je prends donc le trajet le plus écologique via le Tunnel de Fourvière, et je sors de Lugdunum à la régule. Un dernier arrêt à la station des routmans faire changer pour la 2e fois mon transfo tout neuf, je vais finir par croire que j'ai un souci sur le camion. Quoi qu'il en soit je rentre au dépôt juste pour faire du gasoil et faire chier mon monde pour une fois que je passe pas à quai. J'adore prendre la tête à tout le monde ici, c'est une seconde passion dans ma vie. Il flotte toujours autant quand je rentre à la baraque, ça roule horriblement mal sur la N7, à St Peray la rivière Le Mialan est déchainée est quand je pose le camion sur mon parking, la pluie s'est arrétée le temps que je fasse les 100m qui me séparent de mon assiette de magrets de canard qui m'attend ! Allez, bon week-end et surtout, ne lachez rien ! Banzaï !!!!!

20/20 ici !!!

Jolie Volvo

FUCK

ça drache !!!

Samedi 5
Dimanche 6

Lundi 7

Il ne flotte pas ce matin, avec tout ce qu'il est tombé ce week-end, c'était quasi temps que ça s'arrête. 3h15 je décolle, en avance, je m'étais dit 3h30, mais des fois j'arrive à me lever, alors bon on critique pas. Rien d'extraordinaire ce matin sur la descente, vu que je suis pas en retard, je me suis payé deux poses café ! Une à Montélimar, et une autre à Peypin juste avant Aubagne, parce que j'aime bien cette petite station. Je finis par debarquer dans la zone de la Valentine à 7h, mais je trouve pas mon client, pourtant il y a la pancarte, je fais deux fois la rue et je finis par comprendre qu'il y a une zone industrielle au n°4 de ma rue. Bingo, je suis au bon endroit, il y a déjà des ouvriers qui attendent l'ouverture du portail. C'est bon signe, tellement bon signe qu'à 8h15 je delesté de mes bouts de feraille. Quand je m'annonce vide, j'ai pour reponse Voyage de cochon annulé, attendre merci. Super ! Je me jette au pieu, en pensant être tranquille. 5 minutes plus tard, j'ai déjà du taf, alors que je m'étais déjà endormi.

Par chance je ne charge pas sur Marseille, car si quand je suis arrivé à 7h, c'était calme, là, il y a un bon 10km de bouchon pour rentrer dans la ville, et bé ! Il y aurait une sardine sur les 5 avenues que ça me surprendrait pas. Le soleil pointe un peu son bout du nez, ce qui est plus qu'agréable. Sur Aix aussi ça bouche, mais quand on se met sur la 3e voie dès le Pont de l'Arc, ça passe mieux ! Je me ramène donc bien tranquillos à ma ramasse à Saulce, le nom de la boutique est pas le bon pourtant je suis au bon endroit. C'est grâce à Christophe, plombier que je vais comprendre que le nom que j'ai c'est les initiales. Oui, c'est lundi, je suis jamais en forme le lundi. Vu que Christophe (qui est vraiment plombier, c'est le neveu à un de mes meilleurs potes) est en forme, il me charge mes 14 palettes en un temps record. La suite de mon programme me fait remonter encore, avec un autre lot pour la GB à prendre dans la campagne Epinouzienne. Mais j'ai le temps, alors je passe faire une bricole chez Volvo, mais ils ont pas le temps eux. C'est balot. A 14h et des boulettes je suis à Jarcieu, je lave le camion sans conviction, je mets du gasoil parce que c'est obligé, et je me jette au quai n°5.

Et oui, déjà finie la journée, je charge un groupage compliqué à comprendre pour moi, et bien entendu, il me manque des palettes, donc coupure !!!

Ste Victoire

Aix le matin

Que d'eau, que d'eau !

Mardi 8

Reveil bien avant les poules ce matin ! Café douche et let's go to UK ! J'ai laché le frein un peu après 1h30, l'heure ou les plus feignants des légumiers ont terminé, genre ceux qui font du TFE94/TFE31. Personne à la montée, normal, je prends ma première mini crise à Chasse/Rhône, l'accès à l'a47 est fermé, mais il y a rien d'indiqué, si bien qu'il faut que j'aille faire le crochet à Solaise et ça me prends la tête. Heureusement, après St Etienne il y a l'aire du Forez, ou un vrai café et des pains au chocolat tous droit sortis du four m'attendent. Si exepte le fait qu'à Roanne j'ai juste été embété par Ludo42 et son 3600ATI Space Cab avec ses phares et quelques quilles eparpillées dans les travaux, j'ai pas perdu une seule seconde, même sur les crêtes j'étais tout seul, comme un gros sac. Si bien que je me ramène à Nevers en tout juste juste moins de 4h30. Il y a des jours ou on peut être agréablement surpris. Je suis pas au bout de mes surprises car non seulement ils sont vraiment trés sympas chez Calberson à Nevers, mais en plus je peux utiliser le transpal electrique pour refaire un bout de mon voyage car les deux caisses que je charge ici, c'est mon avant dernier client. Normal.

Le jour se lève à peine quand je quitte Nevers direction Bourges. Pour changer, je suis passé par la Charité/Loire et la N151, vieille bonne nationale, pas large du tout mais rectiligne, les retros ont pas froid quand on se croise. Arrivé sur Bourges, c'est le boxon du matin, et j'aime pas ça, alors je contourne la ville par le nord pour rejoindre Vierzon. Vu que j'ai toujours des problèmes avec mon transfo, le 3e depuis 1 mois, je me dis que ça doit venir de mon cordon du PC. Je m'arrête donc chez Boulanger, qui comme son nom l'indique est un as en electro ménager, pour y acheter un cordon neuf. Bilan 49€ de foutus en l'air, puisque mon problème est toujours là.

Pour me detendre, je reprends donc le manche tout en ne comprenant toujours rien à ce qui m'arrive. J'échappe à un enorme contrôle à Romorantin, bagnoles, camions, tout le monde y a droit, sauf moi ! La route est bien grasse pour rejoindre Blois et je me fais quand même talonner, vu que je suis pas completment fou, je laisse passer dès que je peux, j'arrive à 11h15 à Blois, et je peux sortir tranquille mes 3 premières palettes. Ici, ça va toujours vite et avec le sourire. Je m'arrête en repartant à la première station car j'ai une furieuse envie de café, j'en profite pour faire le point sur les heures : reste 2h20. Il va en manquer un peu pour arriver à Dunkerque chez mon prochain client. Alors je tire au max, toujours sur une route crade, et bien entendu avec une laborieuse traversée de Chartres. Je me ramasse sur le parking de la station juste après Dreux, il fait toujours aussi moche. J'ai remis mon vieux vieux transfo pour essayer de brancher le PC, et ça a marché, bizarre, le neuf lui, ne veut charger que les téléphones et les piles, je comprends vraiment plus rien, c'est pourtant un 300w ! Help ! Je deviens fou !!!!

Calberson Nevers

Cosne sur Loire

 

Mercredi 9

Vu l'heure, la station est bien entendu fermée. Pas de café, nib. Je demarre donc à 1h45 avec un yaourth dans le bide, du moins juste le contenu du pot, faut pas deconner. Je le savais déjà hier soir que je trouverai rien sur ma route avant un bon moment pour le café. L'avantage c'est que je passe St Remy comme une fusée, en marquant quand même 3 arrêts aux feux qui servent juste à casser les bonbons. Personne non plus pour traverser Rouen, je kiffe la life ce matin. Je me ramasse un peu après 3h à la première station ouverte sur l'autoroute, c'est blindé, je me pose donc sur les pistes VL, en laissant quand même de la place. Mais le pompiste à ses ragnagnas, ça lui plait pas, je bouge pour me garer encore plus mal, ça lui plait toujours pas, mais cette fois-ci, je m'en cague, c'est bon, je vais pas me garer en warning sur l'autoroute pour attraper un café pourri et prendre une douche. Il m'a mis en forme de bon matin celui-ci ! Je prends donc ma douche en 4e vitesse et je m'arrache vite de cet endroit pourri, en plus il pluvasse dès que j'arrive dans le 80. C'est suffisement rare ici pour le signaler. Le trafic est à l'image de l'autoroute A16, nul, ça se reveille juste un peu avant Boulogne, je me pose avec 4h15 de guidon face au gardien de la raffinerie Total à Mardyck. Il y a pas de café ici non plus, mais du wifi, c'est déjà ça de pris pour patienter.

Avant de rentrer, j'ai droit à un petit film sur la sécurité dans l'usine. Comme ils ont trouvé personne pour "faire l'acteur", ils ont mis une fille de synthèse, une sorte de mannequin. Tellement bien roulée, que j'ai passé mon temps à mater la fille, mais je suis bien incapable de dire de quoi il était question dans le film ! Même le gardien, ça le fait marrer. A 8h pile je suis à la reception, en deux coups fourches c'est dechargé ! Retour sur Calais et son tunnel, le jour n'arrive pas à se lever, il est comme moi, bas de plafond. Les routes sont vraiment degueu, le camion ressemble déjà plus à rien, à ce moment-là, j'ai pile une pensée pour Tonin qui adore par dessus tout les routes et chemins du nord. Arrivé au tunnel, il y a déjà foule, plus d'une heure pour embarquer. Je traverse avec un gars que j'ai déjà vu ici, il est en plein divorce, il avait visiblement besoin de vider son sac, pauvre gars, je voudrais pas être à sa place !

Une fois de l'autre côté, je calcule et recalcule mes heures, ça va être tendu, mais j'ai pas trop le choix que de tenter quand même. Vu l'heure j'ai bon espoir de ne trouver aucun bouchon. La pluie s'arrête juste après Maidstone, et je trouve même un rayon de soleil (pas deux) sur la M25, ou je croise en coup de vent Dur Dur qui redescend sur le 84. Petite QSO qui fait bien plaisir, le 19 n'est encore pas totalement deserté. Je respire une fois sur la M40, j'ai passé le periph de Londres à la régule ! Du coup je me paye un petit arrêt à la première station Shell, toute neuve et les chiottes sont déjà crados et en panne. Arrivé chaud bouillant sur Birmingham, je croise encore une connaissance, Mister Biloute60, là encore un vétéran du 19. 20 minutes plus tard, je me pose chez mon client juste derrière DHL. Livraison au hayon transpalettes, ça va les palettes sont pas trop lourdes. Bien que le parking soit immense et deserté, je n'ai pas le droit de couper ici. Je remets en route pour les 3 minutes qui me séparent du "lay bay" pourri qui longe DHL, au rythme des containers qui vont et viennent, et bien sûr à la merci des vols. Je fais le point, 9h05 ! FUCK !

Loon-Plage

Grand Fort et beau Philippe, je corrige

Shuttle

Surpis au dernier moment sur la M25

Un créateur de bouchons

2 minutes derrière et c'est la cata

Un déchargement au hayon pour bien finir la journée

Jeudi 10

Demarrage sur les chapeaux de roues ce matin à 5h, 4h ici, donc, c'est encore calme. Pas de café bien sûr ; je roule un bon 45 minutes pour sortir de Birmingham avant de trouver un "service" ouvert. Un bon café, un snicker et c'est parti dans la nuit noire et humide, plein EST. J'essaie de ne pas me perdre entre les indications parfois foireuses du GPS et la carte dans une autre main. La route est pas des plus directes pour rejoindre Lincoln. L'46 est en travaux, c'est parfois pas large, mais à la fin, il y aura un belle 4 voies. Le jour se lève à peine quand j'arrive dans le Lincolnshire, le matin est pas blafard, mais presque. Pour arriver chez mon client dans un bled paumé à 30km de là, j'hésite pour la route à prendre, et finalement je me suis presque pas perdu, du moins ça a failli. Arrivé à l'usine à Bardney, on me paye le café en attendant le cariste qui ne devrait pas tarder. Ma tasse équivaut à un bouillon de culture tant elle est sale, mais j'ose pas refuser !

Un bon 3/4h plus tard, je sors de cette usine de produits phytosanitaires plus que crado, et suis les conseils avisés des chauffeurs du coin pour rejoindre la route principale. Ah si on savait toujours tout à l'avance !! Le trafic est desormais un peu plus dense, mais ça roule quand même assez bien. Il pluvasse ce matin encore, ce qui rend les routes du coin affreusement cradingues, mon attelage ressemble plus à rien. Petite surprise aussi, au beau milieu de la route qui me fait rejoindre l'A1, il y a un pont à péage. Un tout petit péage, pour un tout petit pont sur la A57. Bizarre ce truc ! Quand je rejoins l'A1, il y a un truckstop face à moi, j'ai une furieuse envie d'un english breakfast et d'une douche, ça tombe bien, il font les 2 ici ! Par contre, la douche, c'est une douche de patron, 10 minutes pas plus, après couic, plus d'eau ! Autant dire que je me suis dépoilé à l'arrache pour pas louper une seule seconde de flotte ! Pour rejoindre Haydock, à quelques kilomètres de Liverpool, il faut traverser les Pennines et son décor si sauvage, c'est un plaisir de poser ses roues ici. Arrivé chez le transporteur ou je livre, il m'aura fallu 8 minutes pour poser les deux palettes. Cyril m'a donc menti, il m'avait expliqué le client, mais il m'avait dit qu'il fallait 2 minutes pour vider, pourtant il est pas Marseillais Cyril, mais du 42 !

Reste plus qu'à faire le dernier client à Barrow in Furness. Il y a encore un bout pour monter la haut. Mais j'ai du bol par rapport au trafic. Le coin est touristique, et c'est vrai que ça mérite, c'est vraiment joli, si j'étais moins pressé je me serais arrété, mais pas moyen, pas le temps, faut taper dedans ! En voyant les gros batiements de construction navale, ça a fait tilt dans ma tête, j'avais vu un reportage il y a pas longtemps sur les chantiers navals d'ici à la télé. Il y a des batiments de partout, je tente d'en faire un au hasard, bien entendu c'est pas le bon, mais le gardien m'envoie gentiement vers la bonne porte. Les 3 caisses que j'avais sont vites déballées, et voilà, je suis vide ! 2 jours pour faire la tournée, il était temps ! Mais je peux plus bouger, il faut que je fasse mes 45, j'aurai mieux aimé les faire un peu plus loin, à Newby Bridge par exemple ou il y a une gare du chemin de fer touristique du coin, mais ça, la RSE, elle s'en fout ! Aussitot les compteurs remis à 0, je vais tout shuss vers ma première ramasse, c'est ouvert H24 qu'il a dit Jean-No. Alors je tente, les minutes tombent bien vite vers la fin surtout, mais le trafic est extra fluide ce soir, ouf. J'arrive avec 9h57 de volant chez Gefco, et coup de bol, je peux couper cette nuit dans la cour. 19h45, fin des opérations, I love my job !

..

Humour Anglais /// Un Kway pour cheval, c'est la classe

M1 tranquille

Dans le Lincolnshire, j'aime bien ce coin pépère

Un péage rikiki pour un pont rikiki

Un bon truckstop sur l'A1

Sur la trans Peninnes

Barrow in Furness

Vendredi 11

J'ai vraiment bien dormi cette nuit ici. Je pensais avoir du bruit vu que ça fonctionne 24/24, mais en fait rien du tout, limite on dirait que ça fonctionne au ralenti. Il ne pleut pas ce matin, il fait pas beau non plus, en fait il ne fait rien. Pas douches ici, mais juste un lavabo, et surtout une machine à café ! Il en faut peu pour me rendre heureux. A 9h heure anglaise je ripe, j'ai bien fait d'attendre la fin du rush matinal, il y a juste la fin de quelques bouchons, mais rien de méchant. Par contre de l'autre côté des Pennines, c'est la purée de poix, il fait un soleil humide ! Arrivé à Leeds je me prends un peu la tête pour trouver mon client, vu que toutes les rues de la zone portent le même nom. Heureusement pour moi, c'est une grosse boite et tout le monde connait dans le coin, j'ai pas perdu plus de 5 minutes, 5 minutes qui peuvent parfois couter la peau du cul je le rappele.

L'usine ici, c'est germinal, on y fabrique des gros bouts d'acier, pourquoi faire, j'en ai pas la moindre idée. Le chargement est assez rapide, et pas trop lourd au transpal, parce que c'est de l'acier creux. Dans les bureaux, c'est vraiment crado, il y a aucun confort, la seule déco, c'est celle des images cochones découpées dans le "sun", bon, c'est typique. Je laisse donc les brumes de Leeds, pour rejoindre l'A1, j'aime bien cette nationale, surtout qu'aujourd'hui, ça roule vraiment pas mal, de plus je suis pas trop lourd (du moins le chargement, car moi c'est une autre paire de manches), et que surtout, le 500 il fonctionne bien. De partout, il y a des petits restos, des truckstops, et c'est route des Ecossais, niveau matos, on en prend plein la tête, mais malheuresement la météo est si pourave que tout ce que je prends est flou. Je roule au max que je peux en surveillant quand même la jauge, j'ai fait plus de 2500km depuis mon dernier plein, je prends donc 50l à Peterborough, et je stoppe mes 30 dernières minutes le long de l'A14. J'aurai plutôt eu envie de me poser sur le truckstop en face, mais là encore ça fait bien bouffer 4 à 5 minutes sur la carte.

D'aussi loin que je me souvienne, je crois que c'est la première fois que je me pose comme ça, le long de la natio. Je pense que c'est la dernière, heureusement que ça a duré que 30 minutes. Vu les dechets dans le fossé, il y en a qui ont dû y passer des nuits entières, peu être plus. C'est vraiment minable la GB d'un point de vue parkings et hygiène. Plus l'heure avance, plus le trafic s'intensifie, je crains le pire une fois sur la M25, mais ça passe plutôt pas mal, je vais juste perdre un petit quart d'heure pour passer le Darford, mais ma chance pour aujourd'hui va tourner car au Shuttle, c'est blindé de chez blindé, il y a une heure d'attente. Alors pour pas que je m'ennuie, j'ai doit au passage aux rayons X.

Une fois de l'autre côté, je rejoins PM, qui attends gentiement 22h pour decoller. On mange un coup vite fait ensemble, c'est toujours ça de pris. Il y a pas mal de monde dans la station, mais c'est pas archi blindé non plus. Une douche à l'arrache, un peu de gasoil, et à 22h pétantes, on décolle, mais PM veut pas me suivre sur le sud ! Il me reste 2h10 à rouler, je pensais pas que ça allait m'amener pile sur l'aire de St Quentin, mais si. En plus j'ai de la chance, il y a pile une super place pour moi, face au café pour demain !!!! I really love my job !!!

Soleil humide

Chargement à Leeds d'acier creux lol

Soleil humide encore à midi...

Y a un morceau de remorque là !

Avec PM en attendant 22h

Samedi 12

Toi fidèle lecteur assidu de mes pseudo aventures, tu dois te souvenir qu'il y a quelques temps, je m'étais un peu fait enflé ici à Urvilliers à l'Autogrill. Je voulais un expresso tout bête, et la méchante ménoposée de service m'avait servi et fait payer un café long qui coutait le double. Es ce que j'ai une tête à boire un café long ? En plus, je m'étais fait jeter. Alors, je suis allé juste poser the cake of the year, boucher les chiottes et je suis revenu boire la café à la Total. Je sais c'est pas gentil, mais ça soulage dans tous les sens du terme. De là, j'ai mis en route à 9h30, et j'avais froid.

Ce matin, je revise ma boite de CD, j'aime bien rouler les samedis ou les jours fériés, ou les dimanches, on est tranquilles, pas trop de téléphone, et puis surtout, j'ai qu'un seul objectif : la maison. Pour le moment, la maison, je la distingue, elle est pas plus gros que la tête d'une épingle, un peu comme un long tunnel tout droit dont on voit à peine la sortie. Le 500 tourne rond, ma vitesse tombe rarement en dessous des 90, l'heure d'arrivée prévue à St Peray ne cesse de baisser. Je dois pas oublier quand même de passer à Jarcieu, mais on en est pas là. Après Reims, le soleil daigne pointer son museau, le décor ici change pas, c'est l'ennui profond. J'arrête pas de rire en pensant à ce cahier de coloriage destiné aux petits depressifs qui s'appelle "colorie la champagne" oui, vas y, essaie, et pi deborde pas trop des bords, sans ça tu pars en Suède avec Régis, puni ptit con ! Entre tout ça, j'ai écouté d'une oreille distraite les infos que j'avais pas entendu depuis quelques jours. Alors que la France serait épargnée du nuage de Tchernoby, de Fukushima, et de la crise internationale, voici que ça nous pend au nez, ahhhhh ça sent la retraite à 72 ans, les prix du paquet de clopes à 15€ et on sera tous sous tranxene, ça sera génial la France de 2012 !!! J'éteinds tout, je fous mon Interpol à fond et j'arrive avec 4h10 de route à Dijon Spoy, merde, c'est plus une Leclerc, mais une Total ! ça change pas grand chose en fait, les Lituaniens garés à côté qui préparent leur plantage s'en foutent royalement, c'est de toutes façons trop cher pour eux, mais du temps d'Edouard !

Depuis hier je galope comme un fou avec l'horaire, et là, je pense que je suis tiré d'affaire. 45 minutes de coupure, pas une de plus, parce que quand je fais 9h01 je suis un bandit. Et je redemarre en fanfarre ! Le trafic est toujours aussi calme, vraiment cette descente est reposante. Pour un samedi, je croise pas mal de français qui roulent, il y a une ribambelle de Blanquart qui ont dû passer un bon 11/11. Bien entendu vu que c'était calme, je suis passé par le Fourvière, à la régule ! Pas un coup de frein, pas de bouchon, Michel Noir l'avait dit, il ferait sauter le bouchon en 1994 ! Il avait pas menti j'ai vérifié encore aujourd'hui. A Vienne je previens Big Bag que j'arrive, mais il est bien trop feignant pour venir me vider, du coup c'est Mag et les filles qui m'accueillent, avec le sourire en plus ! Bon, ça dure pas longtemps, en 20 minutes je suis dechargé, tout le monde rentre finir le week-end. Un coup de gasoil, et un bon coup de lavage, parce que je suis quand même consciencieux bien que j'y voie rien. En partant, je me rends compte que j'ai oublié d'eteindre le lavage, mais heureusement Papy Rey était pas trop loin derrière moi, il s'est dévoué, sans ça, j'étais quitte pour faire 1/2 tour ! C'est à 20h pile que je me ramène à St Peray Upon Mialan, fini semaine ! Ahhh quelle descente, comme j'aime ! Bon week end, et à la semaine prochaine !

C'est tranquille le 02

ça a pas loupé, j'ai pris une rafale de cacas mous sur le pare brise

A26 pour bien dormir

Les agriculteurs ont plus de sous pour se payer des tracteurs, ils sulfatent en quad

C'est l'automne !!!

Lyon fluide, encore quelques kilomètres et ça sera le sud !

L'équipe du quai du samedi soir !

Dimanche 13

Lundi 14

Lundi 14, je demarre à 14h, il fait 14° et il y a du soleil. Mon voisin fait le debriefing avec les employés : "toi tu vas là, toi tu fais comme ça, toi tu fermes ta bouche." J'ai droit aussi à ma relexion : Avec un camion neuf, t'es même pas foutu de partir un lundi matin, ahhhh les chauffeurs modernes, ça veut plus rien foutre. Je moufte pas, mon voisin pèse 150kg, et c'est un chasseur. Je suis mechant, en fait, il est très gentil, un vrai ardéchois ronchonneur, et il a des restes d'hier de la journée de la gentilesse. A quand la journée de la méchanceté, de la jalousie, de la cupidité, du mensonge? Ah non, ça c'est tout le temps, ah bon ok. Je ne vais pas trés loin, juste une poignée de kilomètres pour rejoindre Truck Services Rhone-Alpes pour faire regler mon soucy avec la semi. Dos se bat avec un Premium hors d'age, et c'est donc Fredo qui va solutionner (à priori) le problème, il y avait une bête fiche mal enclanchée, et du coup pleine de vert de gris.

De là, je file à Jarcieu City, tranquilement pour y charger du fret qu'il a dit le chef. Au moins, c'est précis. Je croise Alain au péage à Chanas, il est bien trop radin pour m'attendre payer le café, et juste derrière le Dur qui monte encore en GB, le pauvre. Il me manque des palettes, sinon, c'est pas drôle, je dois attendre Sweden le Bressan. Il est mou cet animal !!! 4h pour venir de St Etienne, juste pour pas consommer. Donc, pour patienter je m'occupe un peu en mettant les palettes de la bas, ici, et celles d'ici vers la bas. En fait, je pense que le jour ou j'en aurait ras le bol de faire le guignol derrière un volant, je me verai bien sur un quai faire le guignol derrière un transpalette. Comme il m'a fait attendre, j'aide pas à charger le Ventre Jaune Suédois, en plus il va en Allemagne, il a le temps. Je décolle pour ma part à 19h, l'heure d'écouter les sinistres nouvelles à la radio. On ne parle que des marchés, les marchés, les marchés, à croire qu'on mange tous plein de légumes ou alors, j'ai rien compris. Pierre70 n'a pas voulu m'attendre pour souper ce soir, il est déjà à Perpignan, quand je me pose prendre un repas à l'arrache au Mistral, car je crève la dalle.

En repartant, je me rends compte que mon abruti de GPS m'annonce plus de 4h30 pour rejoindre Castres. Il me semble que ça fait un peu beaucoup quand même. A partir de Nimes il se met à pluvasser, vers Montpellier il pleut. J'ai pigé pourquoi le GPS me prévoyait tant de temps, c'est qu'il fait passer par l'A75 et Bedarieux, il a de l'imagination Mr Garmin ! Je sors donc de l'Autopista N°9 à Beziers Ouest pour rejoindre le Poussarou, je fais pas le mariolle du tout pour monter, il pleut desormais comme vache qui pisse, il y adu vent, de brouillard et la route est jonchée de feuilles mortes, ça gliiiiiiiiiisse ! La pluie s'arrête un peu avant Castres, je m'en fous, maintenant le camion est crado. Je traine pas une fois garé, vite au pieu !

Il y du lourd !

Image rare, Fred qui bosse

Dur Dur go to UK

Sweden est si grand qu'il baisse la tête dans la taut

Mardi 15

Ici, il ne faut pas être trop pressé. Je vais déjà annoncer ma présence au gardien. Consignes, machin bidule, puis m'annoncer au chef qui verifie si effectivement on a bien commandé 4 palettes, des fois que je vienne au pif. Ensuite, j'attends que le préposé à la prise de température vienne, et encore après que le gardien me fasse signe de rentrer. A 11h, j'ai le feu vert, le gardien inspecte ma cabine, et fait un peu la grimace en voyant que mes pompes de sécu sont dans la marche et que je conduis en pantoufles, l'odeur sans doute. Une fois que les caristes ont tiré à la courte paille qui allait me vider et avec quel Fenwick, je peux enfin me casser fumer un grosse Ducados. Le matin, je fumerai clope sur clope, c'est terrible. Je prends donc la super deviation PL pour rejoindre Revel, j'ai manqué 5 fois d'éclater mon retro contre ceux qui viennent en face, et 6 fois d'exploser le frigo contre un platane. Super la déviation. Un café rapidos à Revel, et je rejoins l'autoroute à Castelnaudary, il est midi. Non Philippe, ne fais pas le con, ne va pas prendre la 113, sans quoi tu vas t'arrêter 2h chez Alain manger un cassoulet, non prends l'autoroute !

Comme convenu, je débarque à 14h à Perpignan aux services techniques municipaux. Trés gentils les gens, et surtout ils attendaient ma livraison d'horodateurs. Le plus long a été de virer toutes les bagnoles de service pour que je me mette en place. Un petit café offert par la ville de Perpignan, et je me tire direction Santa Perpetua de Mogodà. Sauf que le chef a changé d'avis, je rejoins Fabrizzio au Centre Routman pour lui donner toutes mes palettes, Barcelone ça fait trop sud pour moi !! 20 minutes plus tard, c'est fait et je suis vide. Le café est fermé jusqu'à 18h, fuck ! Vu le programme, j'ai archi le temps, mais ça m'arrange qu'à moitié. Je m'étais dit que je ferai un stop à Sol Jonquera, et puis il pleuvait, il y avait des camions dans tous les sens, et puis ça m'a saoulé. Alors je suis descendu bien tranquille sous des trombes d'eau jusqu'à Juia. Le temps de laver tout ce qui peu être lavé, je termine ma journée à 19h. A ce qu'il parait, sur Tarragona, c'est tout innondé aussi !

C'est qui ce ptit gros à côté de mon taxi ??

La super déviation de Revel

Perpignan sur Deule

Juia les Templeuve

Mercredi 16

Quoi de neuf ce matin ? Rien. Il pleut toujours et encore sur la Catalogne. Si l'eau avait été plus chaude, j'aurai pû la prendre directement dehors, il y aurait eu toujours plus de pression qu'à celle de cochon land. Pas d'affolement ce matin de toutes façons, je peux glander tranquillement à trier des photos qui encombrent mon disque dur, bref je m'occupe jusqu'à 14h quand Manolo m'attribue le quai numero nueve. Une fois attaqué, ça va assez vite, même les papiers sont prêts pas tard, c'est génial ! Je suis donc pas trop en retard, alors je mon tranquille Emile par Ultramort, les champs sont inondés. Je stoppe vite fait à La Jonquera parce que j'ai plus rien à becter, mais je ne m'éternise pas. Le parking d'Andamur est fermé, du coup c'est plus que le binz, il y a toujours autant de craignos au m².

En ce milieu d'après-midi, ça roule fort fort direction le nord. Je dirais même que c'est bien pénible, car il y a plus de sections en travaux que de chaussée normale. Avec la pluie qui tombe fort sur Perpignan c'est stressant, quand même. Grosse surprise pour la suite du programme, je redscends à vide sur la Catalogne. Au départ j'ai cru à une erreur, mais non, c'était pas une blague. J'ai lu et relu le message, c'était bien ça. Je me pointe donc juste un peu après 21h chez TDV, c'est branle bas le combat les quais sont full de chez full. Finalement on me trouve un quai, j'ai juste la place de passer avec mes palettes pour recharger leurs semi, ça m'a pris une heure quand même. Echange de bons procédés avec Sylvain, du temps qu'il me mets un coup de flotte dans la semi, je lui finis de charger sa semi d'emballages vides, j'aime quand il y a coopération !

Une fois nickel, je fais le point sur les heures, j'ai de quoi rouler jusqu'à assez loin, mais pas assez pour arriver à Perpignan St Charles. Et oui, il manque toujours un sou pour faire un euro. C'est comme ça, faut s'y faire. La descente à vide est une formalité, je me pose bien tranquillos au calme sur l'Aire du Chateau de Salses, il est presque 3h du matin, la connection wifi est plus que pourrie, tant mieux, je traine pas pour aller au pieu.

18h ici

Que d'eau que d'eau !!!

Les travaux de l'A9

Faut faire du slolom entre les bouts de bidoche

Jeudi 17

Quand je pense qu'il y en a qui ont dormi le long de la BAU à l'entrée du parking. Alors que moi, j'ai écrasé tout ce que je pouvais sur l'emplacement des caravanes, on peut dire qu'il y a des privilégiés. Bref, à midi je suis clean, et je décolle tranquillos. Un café au vol à Perpignan, il ne pleut pas aujourd'hui, c'est bizarre, il pleut toujours à Perpignan. Je passe Figueras pile au moment ou tout le monde sort du travail, c'est donc le binz. Une fois sorti de là, à la régule par contre jusqu'à Olot le ciel devient de plus en plus menaçant, et il se met à pleuvoir dans le col des Collabos. On se croirait dans le Valais avec les vaches et tout le reste. Pour changer, j'ai pris le risque de passer par Ripoll centre, vu que c'est pas marqué interdit aux PL. Je ne renouvellerai pas l'expérience ! Par contre, je vais battre un record, je suis resté en tout et pour tout 17 minutes dans l'usine pour charger. Le cariste en temps normal est déjà assez rapide, mais là, il était comme fou vu qu'il termine à 15h. A 14h59 il posait la dernière palette, et s'est barré comme un voleur.

Du coup, moi aussi, je me barre comme un voleur, toujours sous une pluie finasse qui rend la route bien crassouille, même lourd ça glisse. Une chose une autre, je me pointe chez Padrosa avec déjà 4h au compteur alors que Ludo42 m'inonde de sms grossiers. Il fait le gentil comme ça, mais c'est un grossier personnage. Une bonne douche, un bon bocadillo lomo, et feu, je ripe. Autant hier, il y avait grave du monde à la montée, autant aujourd'hui c'est calme. Presque 70 en haut, c'est cool ! Vu que j'ai pas d'argent, je rejoins Fast et Seb son chauffeur à Vendargues. C'est bon quand on va vite pour charger, on a le temps pour manger ! Très bonne soirée avec les deux, mais l'heure tourne bien vite.

Reste plus grand chose à faire, le dieu GPS associé avec la sainte RSE m'indiquent que je peux monter directos à Grenoble. Je fais donc ronfler le 500, profitant que vu l'heure c'est calme. Il fait presque froid au pied du Vercors, l'hiver va finir par arriver un jour. Je me ramène à 200m de chez mon client, pile poil dans les temps, garé le long de la vielle usine Allibert, aucun risque d'être reveillé par les ouvriers demain, ou alors, des fantomes peu etre !

Chateau de Salses

Tout le monde n'apprecie pas les nouveaux Mercedes

Ripoll Centre

Coucou Eric !

Figueras

Vendredi 18

Juste 20m à faire pour rejoindre le bar en face. Le café est moyen, mais coute 1€30 quand même, les croissants sont gras, comme moi. A 10h je mets en route et je fais les 200m qui me séparent du quai, j'avais vu un ELS sortir, donc, bingo, il y a personne à quai. Personne à quai, mais plein de taut à vider avant, la dessus debarque Arthur et voilà, c'est le bordel complet chez Caterpillar. D'un autre côté à deux ici, ça fait passer le temps, en plus on peut pas avoir de café puisque ça ne marche qu'avec des badges. A 11h30 on est vides tous les deux, je me laisse donc payer un graillon à Veurey. Arthur le chouchou rentre à vide, quand à moi j'ai deux quais à faire à Satolas et Bonce pour à peine un mètre de plancher.

A 14h, tout est OK, la suite à l'air simple, un chargement à Feu Vert à Bron. Sortie comme pour aller au centre routier, c'est facile. J'ai bien vu un magasin Feu Vert, mais je vois pas de dépôt. Du coup, je téléphone et finalement, c'est bien au magasin qu'il faut charger 10 palettes. L'accès en semi est plus que rock n roll. Derrière il y a du monde qui s'excite, c'est vendredi et le pékin moyen est ultra pressé. J'essaie de pas defoncer mon pare choc contre les buses en beton, et la miss qui s'occupe de mon cas me guide, je lui fait trop confiance puisque l'angle droit du frigo vient taper contre le gros abris de l'entrée du magasin. Putain le barouf ! J'ai cru que le magasin allait s'effondrer. J'engueule la petite, qui sait plus comment faire pour se faire pardonner, c'est de ma faute aussi, j'avais pas qu'à lui faire confiance, je suis vert ! Pas de degats pour le magasin, mais de mon côté, j'ai bien niqué le bandeau du frigo et un shoot de carrosserie, je suis deg. Chargement hayon transpal bien entendu, à un moment, pendant que le hayon était en l'air, un jeune rentre comme un fou avec un boxxer noir tout neuf, rayure d'un mètre avec le hayon, mais il s'en fout. Je sais pas ce qu'il y a dans l'air, mais c'est pas bon.

Retour au dépôt, c'est la folie du vendredi soir comme d'hab, ça s'agite fort sur les quais, c'est bon ça ! Mon lundi sera bien, deux clients, les deux au hayon sur Perpignan, dont un sur un chantier ça va être comique. Alain et moi, on est les derniers, et comme c'est un vrai pro, il charge du premier coup, tout rentre nickel parce qu'il sait bien calculer, que moi en général, on charge et re re vide 2 ou 3 fois avant que ça cadre. Le temps de faire les pleins et de laver, je finis de me ramener à la maison pour 20h30. Comme ma femme est vraiment gentille, elle m'a préparé unne vraie tariflette pour mon moral en berne ce soir !

Redresseur de panneau

La Puce et son Premium XXL

A plus chouchou !!!

Les boules

Samedi 19
Dimanche 20

Lundi 21

Debout ce matin à 1h45, en pleine forme ! Je me suis cogné que trois fois, et mis la moitié du café moulu à côté de la cafetière, mais je petais le feu. J'ai mis en route à 2h29, parce que j'aime pas les heures rondes, ça fait pas serieux. Ce matin, il y a un tel trafic que je garde les longues portées de chez moi jusqu'au péage de Loriol, c'est incroyable, et je vois d'ici vos visage remplis de stupéfaction ! Vingt dieux, 30 minutes non stop !!! Oui, je sais, c'est passionant. J'écoute vaguement les infos de 3h qui racontent déjà des conneries politiques sur les elections Espagnoles, Hollande en berne, Sarko qui grimpe. J'éteinds tout pour basculer sur rire et chansons, ça vaut bien un commentateur politique. Je roule tranquille jusqu'à Ambrussum, j'ai RDV avec Marcello du 83. Mais vu qu'il est 30 minutes derrière, ça me laisse 30 minutes à dormir, pas con le mec ! Marcello finit par se ramener à l'heure, vite au café, et on jette un oeil à une semi de Celarier certainement qui a été delestée du tout ses feux, decrochée au beau milieu de la station, pas bon le lundi. On se suit donc jusqu'à Montpellier, car Mister Bonbonne va livrer l'aéroport, et moi je trace mon bonhomme de chemin tranquille.

La pluie commence à faire son apparition vers St Jean de Vedas, plus je me rapproche de Perpignan, plus il pleut. Avec le lever du jour je vois les champs et les chemins inondés, tout en écoutant ce foutu journal de France Inter, ou ils ont quand même trouvé un mec pour prendre la cause du jeune ptit con qui a tué la petite jeunette dans le 43, j'hallucine. Je me ramène chez Feu Vert, il est juste 8h et il y a de la lumière. On m'indique un endroit pour vider, heureusement il n'y a pas de voitures sur les parkings, sinon, bonjour l'angoisse. Par miracle, il ne pleut pas pendant que je sors les palettes au hayon, à 9h tout est contrôlé et je vais la boule au ventre vers mon dernier client, la base vie Guintoli, c'est le bourbier, et fait exprès j'arrête pas de croiser des camions sur ce chemin pourri. Heureusement les benneux ont pas peur de rouler dans la boue. Finalement, je craignais le pire pour vider, mais il y avait un Manuscopique pour vider. La pluie recommence à tomber quand je referme les portes de la semi. C'est finalement sous ds trombes d'eau que j'arrive à St Charles. Je vais attendre une bonne heure pour avoir un retour, toujours sous l'orage impressionant la rafale de coups de tonnerre, et la flotte !!! A 11h, j'ai mon voyage un complet de sel de deneigement à charger juste en face de l'entrée du MIN. Pendant toute la durée du chargement non plus la pluie ne faiblit pas, et quand je sors à midi, c'est franc le boxon, même sur l'autoroute.

La pluie s'arrête net à Perpignan nord, de tous les côtés il y a des rivières de boue qui degoulinent des vignes, c'est l'apocalypse ici !! Au départ je pensais monter jusqu'à Montélimar, mais finalement j'échoue à Tavel, ou il fait presque soleil, ça fait du bien !!! 15h30 fin de ce petit lundi humide !

Marcello, un homme brillant

Videage de chantier

Chemin de chantier humide

Champs boueux du 66

Vamos a la playa (c'est le cd qu'il écoute en boucle)

Mardi 22

12h de coupure c'est suffisant je pense, je mets en route à 3h15 après le café bien entendu. Pas grand monde à la montée c'est logique, par contre je croise de grosses rafales de légumiers. J'ai calculé pour arriver vers 6h sur Lyon histoire d'éviter les bouchons, parce que j'aime pas les bouchons, ça ma stresse. Vu que tout s'est bien passé, je me fais une pause kawa à Solaise, mais la station est encore fermée, je peux juste avoir un café par le tiroir de nuit, en plus il fait pas bien chaud dehors, je deviens vieux et frileux. Je me pose juste avec 10 minutes d'avance sur mon RDV avec le gars des services municipaux de Decines. En à peine une heure on a vidé, et je sors vite de la pour rejoindre l'A46, ça passe pas trop mal ce matin, du moins dans mon sens. Direction Chasse/Rhône pour y poser ma pauvre Schmitz chez le carrossier. D'une connerie pas trop grosse au départ, ça va vite chercher des sous. Je repars donc en solo et bien dégouté de la vie quand même au dépôt.

Je dois attendre Aurélien pour récuperer la Frappa et les palettes qu'il y a dedans. J'en profite pour laver le tracteur nickel. Finalement je repars un peu après midi, pas lourd, avec seulement 3 clients demain en région parisienne. J'ai déjà un peu plus de 4h de guidon. Il fait encore un temps magnifique tout le long du trajet cette aprème. La traversée de lyon entre midi et deux c'est nickel, du coup j'ai même pas mis deux heures pour arriver à Belleville. Je fais deux trois courses à Intermarché parce que le frigo crie famine. Il devient de plus en plus difficile de se poser près du magasin, va falloir trouver autre chose un jour !!! Je fais ma dernière 1/2h de coupure à Chalon, j'ai un doute avec mon adresse de livraison à Persan qui m'indique un lieu dit. J'ai bien fait puisque j'ai chopé le numéro de téléphone, c'est juste une boite au lettres au lieu dit. Faut toujours tout deviner !

Cette aprème, j'arrête pas de croiser des kings du forum sur l'A6, Prodrive, Thomas95, Maxime26, Chouchen, c'est le défilé ! Je vais au bout de mes heures, ça me fait tomber pile poil a la Shell à Auxerre, mais garé tout au fond la bas du parking ça fait loin pour le café demain matin ! Quelle vie de chien !

En attendant à Décines

Aurel, prend soin de Rocio

Prodrive

Burgundy castle

Mercredi 23

S'il y avait bien un jour pour pas s'oublier, c'est bien ce matin. Ben je me suis pas oublié, 3h15 départ d'Auxerre. Le café est bien trop loin, mais j'ai vraiment bien dormi au calme, c'est le jeu ma pauvre Lucette ! Ce matin, il faut combiner avec le brouillard, et sans café, je suis pas vaillant, déjà que. Je m'arrête à la première station, j'aime pas ce style de station ou il y a que les nuiteux du canal23 qui s'y arrêtent, et ou on ne te dis pas bonjour, ni aurevoir d'ailleurs. Au mieux, ça fait gagner du temps. Passé Fleury le trafic commence à s'intensifier, je prends donc l'A104 vu que je suis en ADR, et ça passe pas trop mal, du moins jusqu'à la N2 ou ça commence à frenouiller, mais moi je m'en fous, vu que je reste à gauche direction l'A16, super !!! J'arrive donc chez mon à Persan client qui est certes fermé, mais au moins, j'ai pas perdu de temps, il est à peine 7h.

A 8h pétantes je rentre chez ce transporteur spécialiste ADR. Bien cool ici. J'attrape un kawa au vol, et retour sur l'A104 direction Pontoise. Bien entendu il y a encore des restes de bouchons, mais pas si pire que ça en vérité, je vais quand même mettre 1h pour rejoindre Carrière chez Peugeot. Il y a toujours du brouillard, je sens que c'est parti pour la journée. La livraison chez Peugeot prends moins de 10 minutes. Je suis archi stressé car j'ai un client hardos à faire à Rueil-Malmaison. Hier mon chef m'a dit, tu vas voir c'est chaud. Mon pote Alain ce matin m'a dit, bon courage, c'est la merde. Bref, ça me fait stresser, d'autant plus que cette semi à l'essieu relevé automatiquement et que ça roule mal sur la N13 direction Paris City. J'ai quand même hésité pour prendre la rue qui mène à l'institut du Pétrole là ou je dois livrer. On rentre en marche avant dans la cour. Pour livrer pas de soucy, mais pour sortir, c'est à l'aveuglette vu que le mur est si haut qu'il masque la visibilité. Bon prince le cariste bloque la rue mais ça empêche pas le francillien très moyen de forcer quand même. Pour rejoindre la N13, il faut faire le tour du chateau de l'institut via une rue pietonne avec des aménagements à la con comme on sait faire de nos jours. J'ai bien fait de defaire le cordon ABS pour avoir les 3 essieux posés.

C'est donc tout mouillé de chaud que je reprends la N13 pour sortir de ce bourbier. Je me sens nettement mieux, d'autant que je recharge à St Aubin le Depeint, un complet de pommes. J'adore cet endroit et cette region. Trop content d'aller faire un tour à la campagne. Un petit arrêt à Chartres pour me remaquiller, et un petit arrêt aussi chez les transports Duval à Chateau du Loir pour y faire des photos de la gare et de sa superbe rotonde des années 1890. De ce temps la, les architectes n'étaient pas des guignols. Mais je traine pas trop quand même, j'ai un métier. A St Aubin on charge en vitesse, et 30 minutes plus tard, je suis posé le long de la grange, je dors ici bien sûr !!!

Un transporteur vintage à Persan

N13

J'angoisse à Reuil Malmaison

Village de la Beauce

Chateau du Loir

Dodo au calme à St Aubin

Jeudi 24

Hi hi hi, ho ho ho, ha ha ha !!! Qu'es ce que j'apprends pas au poste ? L'Allemagne aussi pourrait bien voir sa note dégradée.... Moi ça me fait marrer, mais je vois d'ici, la tête de certains teutons, prendre eux aussi leur petite claque sur la fesse ! Mykonos, Berlin, même combat ! Ouille ! Pas de pitié pour les number one ! C'est donc en pleine forme que je prends mon petit dej côté passager, à 0h30 je mets en route le tracassou. Vu l'heure, c'est pas la peine de préciser que ça roule vraiment nickel. Pas la peine de préciser non plus que je prends mon pied, quel excellent début de journée !!! Il y a bien un peu de brouilard, mais pas assez pour être pénible, cette nuit est douce, avec 10° sur la région on a du mal à se croire à la fin novembre. Surtout que si on compare à un an ou il gelait déjà quasi de partout. Pour changer un peu, je suis pas sorti de l'autobahn à Bourges, pas envie, j'ai coupé par Montmareau et St Pourçain, c'est bien plus joli (surtout im nacht) et bien moins craignos que la N76. C'est pas compliqué, je me suis posé au Double D avec 4h25 de guidon !!! Das gut !!!! J'ai commandé un steack deux oeufs, on m'a dit kein problem !!! Trop content le Phil26, décidement, ici, c'est toujours cool, même depuis que ça a changé de proprio ! Un steack à cheval à 5 du mat, il y a bien longtemps que ça m'étais pas arrivé sans passer pour un extra terrestre !

C'est donc encore plus heureux qu'avec la nouvelle de la décôte probable de l'Allemagne que je repars, Hi hi hi, ho ho ho, ha ha ha !!! (excusez-moi, c'est nerveux) Je rejoins une colonne de camions dans les crêtes. Au bout, il y a un pailleux, on a pas fait d'excès de vitesse dans les courbes, mais par contre aussitôt sur les bouts en 4 voies, il accélère grave, empechant tout le monde de le depasser, la comédie va durer jusqu'à Roanne. Malgré tout, ça roule plutôt bien jusqu'à St Etienne, ou il y a un gros bouchon dû à des travaux de réparation de glissières à cause d'un gros carton, Eric69 de chez Fatton était dans l'autre sens, on a même pas pû se faire un mimi. Bouchon à St Etienne, mais pas à Givors, incroyable ! Etant donné que j'ai toujours mes soucis de transfo, je stoppe à l'aire des routmans. Je rentre dans des explication foireuses, si bien que le responsable finit par venir jusqu'au camion. La question est pourtant simple : Pourquoi un transfo 24v/300w neuf buggue quand on branche un PC, alors que le même qui à 3 ans et qui commence à être moisi charge encore ?? Pourquoi ??? Gross chiese ! Finalement, on essaie un transfo en 350w et, ça marche !!!! Punaise, enfin, une solution, ouf, merci le staff de l'aire des routmans, quelle patience !

Je me pointe à 9h30 chez Giraud Fruits. Je dois attendre un peu. Lillian, me paye le café, bizarre... En fait j'ai compris, il me laisse une liste de courses à faire en Espagne. Je me suis bien fait avoir !!! Une fois vide, retour dépôt, finit journée. Je fais le plein, je detelle la Frappa et je récupère une taut déjà chargée en gazon synthétique pour le 81. A midi casse croûte à Sonnay avec mon pote, et puis je suis parti avec lui juste pour lui casser les oreilles faire une ramasse, et puis de retour au dépôt, j'ai décidé d'aller faire un roupillon. Hi hi hi, ho ho ho, ha ha ha !!! Décidement, quelle belle journée !!!

Bon, allez 22h je decolle. 11h de coupure pile poil. Personne sur la route pour rejoindre l'A7. J'avais pas tracté une taut depuis un petit moment, j'avais oublié que ça se trordait dans tous les sens dans les virages. Aussitôt sur l'autoroute, je m'ennuie profondikum, je regrette un peu d'avoir fait le con cet aprème. J'avais envie de stopper faire un roupillon déjà à St Rambert. Bon, j'ai poussé jusqu'à Ambrussum prendre une boisson chaude. Dans l'estanquo ou il y a les machines, je suis accompagné par des militaires qui racontent bien fort leurs exploits. Mon adjudant au 516, m'en aurait fait passer l'envie....

Brouillard

Giraud Fruits se lance dans les terrils

Quel homme polyvalent

Posé au lit avec la Curioz

Vendredi 25

J'ai pas pû rester plus de 10 minutes à la coupure, et je me suis cassé de là, dans le brouillard encore. Le Languedoc Roussillon, c'est vraiment une région de merde quand même l'hiver. Je pensais pouvoir tracer jusqu'à l'aire des corbières, mais non, physiquement j'aurai pu sans problèmes, mais le disque non. Alors je me pose sur un tout petit parking après Lézignan, il est full puisque celui d'avant était fermé. Je recule sur la voie de sortie du parking en esperant que personne ne veuille sortir. 45 minutes plus tard, personne n'est sorti, je fais les 11 minutes pour arriver aux Corbières et me jeter un kawa (des fois je bois du café aussi). Sous les pompes il y a un messager qui laisse tourner le moteur de l'actros pendant qu'il tchache à la caisse. Il y a des mecs pas stressés quand même !

Depuis que je suis parti, mon stress c'est comment aller à ma destination. Hier j'avais appelé le client, qui m'a dit tu veras les panneaux "paint ball" Sauf que le brouillard est de plus en plus dense. Je passe Toulouse comme un fusée Ariane, et après Verfeil, fini le gateau, je roule vraiment doucement pour pas louper la route. Il y a du brouillard humide, et la route qui mène au chateau de Belcastel est tout sauf large. A la fin, c'est un chemin de terre, je suis les traces de Dédé en roulant au milieu des branches, pouvu que je doive pas reculer... Et finalement qui je vois au milieu d'une prairie ? Mon Dédé ! Ouf je suis sauvé. Je me jette de suite au pieu, il est déjà 5h45.

Vers 9h j'entends du bruit. C'est le livreur du Manuscopique qui arrive. Je me lève histoire de ma faire mon feignassou. Le client a de quoi faire le café dans sa camionette, Dédé est comme moi, il aime bien son café au reveil. Finalement, je vais rester un peu autour, parce que le client il s'est jamai servi d'un Manuscopique. Une fois qu'il a fini Dédé, il me vide aussi avant que le loueur ne vienne recuperer la machine. Une fois vide, je retourne au pieu, on dort super bien ici...

J'ai RDV à 17h pour recharger au Centre des Congrès de Toulouse, en plein centre ville. Donc comme je suis pas vaillant, j'y vais bien avant histoire de pas choper le bordel sur Toulouse et surtout reperer les lieux avant le rush du soir. Vers 15h30 je me pose en warning sur le couloir bus, j'ai mis presque une heure avant de trouver mes contacts sur place, j'ai pas eu de PV ouf. Pour me garer le long du centre de congrès, il faut que les agents de la sécurité viennent retirer les bites pour accéder au trottoir. Pour acceder au trottoir, il faut faire une savante marche arrière sur le boulevard, et ensuite slalomer entre les pylones d'éclairage, les arbres et surtout les superbes étudiantes qui passent par là. Pour la première fois de ma vie, y a même des gens qui s'arrêtent pour regarder un mec qui ouvre les côtés de la semi, qui enlève les planches, qui fume des Ducados les unes derrière les autres tellement que ça le gave d'être là sans pouvoir rien faire de précis à part attendre le cariste, surveiller les allers et venues de petits camions qui viennent rechercher du matos, et se prendre la tête avec une tête de con qui a confondu ma cabine avec un mur pour y poser une caisse en bois à roulettes. BREF ! Je finis le chargement au bout de 5h. 5h pour charger des blocs de beton et tout un tas de matos pour l'evenementiel. Je suis parti enervé, bien sûr ça roulait vachement bien à 20h30, j'ai rejoint le periph par une rue bien pas large comme un con. Comme j'ai les crocs et le temps, je sors à Castelnaudary, et je m'arrête au seul resto du quartier ouvert le vendredi soir ; le national 113, un nom très recherché pour ce resto situé en bordure de la N113. Enfin un peu de détente, surtout après le cassoulet.

Il fait chaud dans le 81

Dédé au boulot

Je suis assez content de celle-ci

Super chargement sur les boulevards de Toulouse

Samedi 26

En repartant de Castel, je me suis dit, Phil26 t'aurais mieux fait de manger une salade verte, ou un sandwich Sodebodona, parce que là.. Tu pètes, t'as le bide plein, et qu'une envie, faire la sièste... Carcassonne, Narbonne, Beziers.... Finalement, j'échoue au fond du parking à Loupian pour une heure de sièste méritée. Le bonheur existe, je l'ai trouvé cette nuit ! Je me reveille avec la patate, feu action ! Vu l'heure, il y a plus personne qui m'attends à la baraque, alors plutot que de reveiller tout le monde, je prends ma douche à Montélo, et comme dirait Jean-Bernard : "Comme ça, c'est fait".

Je finis par me ramener dans la cour à 5h du matin. Il y a pas un bruit dehors, juste le chien du voisin qui grogne l'air de dire que je fais chier, qu'il était en train de rever à un superbe poulet roti rien que pour lui. Le genre de rêve qu'on fait que rarement en plus. En tous cas, heureusement que je suis pas comme DSK, j'ai pas perdu mon blackberry, ce qui m'est bien utile pour ouvrir mon portail ! Bon week-end les copains !!!

Dimanche 27

Lundi 28

Ce matin, je suis pas parti trop tôt. D'une c'est lundi, de deux, ça me servait à rien. J'ai donc bien sagement attendu que tout le monde soit parti au travail pour decoller à 8h30. Le soleil n'est encore pas de la partie ce matin. Il doit pas y avoir bien du boulot en bonbonne puisque mes deux compagnons de parking sont encore à la maison. Trafic relativement fluide pour rejoindre l'autoroute à Chanas, mais je me coltine un tas de mous qui ont du mal à saisir que dimanche, c'était hier. Je me pointe vers 10h et des boulettes chez GL Events à Brignais, mais comme par hasard, je suis pas allé au bon dépôt du premier coup. Une fois en place, on m'attaque à vider de suite, entre deux coups de fourches je tape la discut avec un Daziano très sympa. A 11h30 je suis debarassé du matos, je prends connaisssance de la suite du programme. Je recharge à Varces, de l'autre côté de Grenoble. Vu l'heure ça roule nickel pour traverser Grenoble, bien qu'on soit limité à 70 pour cause de pollution. Pourquoi ne pas interdire tout trafic si ça pollue ??

Je charge dans un entrepôt spécialisé dans les coffrages et autres bonheurs pour maçons. Jusque là, tout va bien sauf que ça charge à la grue, qu'il faut ouvrir le toit, et que je vois pas comment ça s'ouvre sur l'avant, j'ai pas insisté plutôt que de faire une boulette, j'ai tout poussé à l'avant, mais on a pas pû caler l'énorme bloc au tablier. Je cale le tout avec 4 sangles, quand même. Surprise, j'ai rien d'autre à prendre, retour Jarcieu, sous un beau soleil ce coup-ci. Vu que mon complément n'arrivera que bien tard, je peux laver l'ensemble à la brosse à dents avant de me caler quai number three. Pas d'espagne pour moi, mais une tournée Languedoc. Vu que j'attends des palettes de Alain, qui a plus d'heures, j'attrape la XSARA Bi Turbo et je monte rejoindre mon pote à Communay. Pour me remercier, il a quand même payé le café, faut pas charier. On a quand même bien fait de pas trainer, on est passé au péage à Chanas à 19h55, sachant que ça ferme à 20h ce soir.

C'est au pas de course qu'on refait mon voyage, les portes ferment pile poil. Mon amplitude ayant déjà pris une claque, je traine pas, d'autant que Chanas est fermée, il faut que je prenne l'A7 à Valence Nord. Je me suis coltiné un type tout le long avec une Citroën. Depuis la cabine je voyais bien son compteur digital. Le type se calait à 40 dans tous les bleds, et aussitôt sorti, il accélerait comme un dingue. Il a faillit me rendre fou. Une fois sur l'autoroute, je me suis gentiment calé sur rire et chansons, parce que j'avais envie de rire et de chanter. J'aurai pas cru, mais je suis arrivé nickel à Nimes Marguerites. A 2 minutes près, je cramais l'amplitude. La classe quand même !!!

RTT pour mes voisins de parking

Mais mon benneux de voisin a déjà fait un tour, c'est un dingue

Un Daziano bien cool

Chargement à la grue grrr

Mardi 29

Debout 7h30, le parking est déjà quasi vide. Je vais au radar à la station, café, douche, re café et enfin décollage à 8h30. J'ai pas roulé longtemps tranquille parce qu'il y avait un énorme bouchon à Nimes ouest pour sortir de l'autoroute. Bizarre un bouchon pareil ici, j'ai pas sû la raison puisque j'ai pris l'A54 dans l'autre sens pour rejoindre la bonne ville de Générac, pour livrer chez un petit transporteur. Entrée rock n roll, le type me dit "regarde pas tes retros, et fais exactement comme je te dis". Bien sûr j'ai pas pû m'empecher de mater mes retros car ils sont trés jolis, mais surtout utiles. Le gars m'a fait la remarque que j'avais pas été coopératif, mais le dernier coup, je m'en souviens encore, ça m'a coûté un accro au frigo !!! Dans l'entrepôt il y a un Ken dépaneuse, un machin enorme et trés propre. Mais pas le temps de faire de photos, c'est qu'un ken !!! Retour sur l'autoroute et je peux reflechir à mon plan d'attaque. Je peux commencer soit à Thuir, soit à Argelès. J'appele à droite à gauche pour savoir qui fait la pause casse croûte la plus longue. C'est Argelès qui se repose le plus, alors je commence à Thuir. Sur le chantier de l'hopital. Y a un code pour rentrer. Je me ramène là un peu après midi. Ce coup-ci j'ai pigé comment ouvrir l'avant de la taut, ça a été, il faut dire qu'hier, ce sont Jean-Bernard et Nico qui m'ont tuyauté sur le sujet. Donc, là, je fais le malin sur le chantier : "vous avez vu les mecs comme je gère ?" Sauf que personne n'est à côté, tout le monde bouffe, et tout le monde s'en fout en plus. Vu qu'il fait presque 20° je peux bosser en tee shirt, c'est le pied.

A 13h le chef debarque, en 10 minutes les coffrages sont sortis, j'ai plus qu'à tout refermer, le grutier est vraiment bon. De là, je coupe à travers pour rejoindre Argelès. La route est pas terrible et la traversée de Bages est bien pénible, heureusement que c'est joli. Je suis pas resté plus de deux minutes à Argelès, juste le temps d'ouvrir les portes, un coup de fourches, signature et banzai ! Reste mon dernier client, une quinzaine de palettes de luges et autres conneries pour l'hiver. Là, j'ai vraiment failli faire un grosse connerie. C'est en composant le numéro du client que je m'en suis rendu compte. J'avais lu trop vite, et j'ai confondu : Belcaire avec Bolquere. A vol d'oiseau il doit y avoir 30km, mais dans le coin ça doit équivaloir à 3h de route. Je prends donc la route d'Andorre. Il fait vraiment un soleil magnifique, et c'est bien, sauf que après avoir fait deux ou trois courses à Prades, je l'ai en pleine poire, et c'est pénible. A propos, à Super U à Prades, il y a un café. 0€74 l'expresso. C'est incroyable un prix pareil non ? La route ensuite est vraiment belle, il y a juste deux trois endroits un peu difficiles, mais j'ai bien conscience d'avoir du bol avec la météo. Tout le long on a aussi une belle vue sur la magnifique ligne du train jaune et son pont suspendu unique au monde, mais là je sens que tout le monde s'en tape. J'arrive donc juste avant la nuit à Pyrénées2000 une station de ski à Bolquere. Il y a pas un gramme de neige. Je vide les palettes dans la reserve du marchand de ski, c'est rentré pile poil. La station est deserte, mais le bar à côté est ouvert. Avec l'altitude je suis éssouflé d'avoir tiré les palettes au hayon, heureusement qu'elles étaient légères.

Je recharge demain à Camdevanol. Pour y aller, j'ai pas trop le choix que de prendre Puigcerda et le col de Tosses. J'ai hésité quand même par prendre par Manresa mais ça fait un gros detour. Vu que la météo est bonne j'ai tenté. C'est vrai qu'à vide, sur route sêche ça le fait. 50km de virages non stop, mais un trafic quasi nul. Avec les phares C'est plus facile qu'en plein jour, j'en suis certain. En tous cas, ça m'a pris 2h pour faire un peu moins de 100km. J'ai bien guetté pour voir l'ours, mais je l'ai pas vu, il devait ronfler. Je suis posé à presque 21h30 en face du bar, à deux doigts de l'usine, bien content du déroulement de cette journée. C'est rare que je sois content de moi.

Je vais pas tenter le diable

Dechargement à grue, ça y est, j'ai pigé

0.74 le café

Col de Tosses (x2)  

Mercredi 30

Y a du soleil ce matin à Campdevanol, mais il meule, il y a de le gelée blanche de partout. Heureusement le bar est pas loin, juste en face, et comble du bonheur, il est chauffé, et pi y a du café et des croissants. Y a pire pour demarrer la journée. De là, je suis allé voir le cariste vu que c'était blindé de camions dans la cour. Il m'a dit, viens dans 5 minutes. Effectivement, une fois rentré dans la cour avec mon magnifique camion, il y avait plus personne, je suis même passé avant un espagnol qui n'a pas apprécié, mais c'est le jeu, c'est pas moi qui commande. Pendant que ça charge j'enroule des kilomètres de sangles, ça rechauffe. En 30 minutes la semie est devenue plus lourde de 24T, les papiers sont faits, ciao Berthe, hasta luego. Je peux considerer ma journée comme torchée puisque j'ai plus rien à faire sinon que de monter pépère à Grenoble. Il y vraiment une belle lumière ce matin, entre le soleil et le givre c'est joli !!! Mais ça ne dure pas longtemps, une fois sorti du tunnel des Collabos, c'est terminé, il fait juste soleil, et quand je me pose sur le parking de Padrosa, il fait "presque" chaud. Je suis garé juste à quelques places d'un Hongrois avec le nouvel Actros, je vais voir un peu la bête de près. C'est un Mercedes. Le chauffeur bien sympathique me fait le tour du propriétaire, avec 8000km au compteur, il peut pas trop juger, sauf que c'est pas un camion fait pour les petites routes, petite garde au sol, par contre confort interieur incroyable, télécommande multifonction demarrage, webasto, ect ect tout dans la poche, plus de clefs. Je traine pas trop ici quand même, je me rearrête à la Tortue acheter le carton de Ricard à Giraud Fruits, et aussi un paquet de Snickers.

Il faisait vraiment bon ce midi ici, j'avais presque envie de manger en face, et puis j'avais aussi envie d'avancer un peu, alors j'ai avancé un peu, parce que je fais comme je veux en fait. Vu que je suis absolument pas pressé, je monte tranquillos à 85 jusqu'à Loupian pour me faire une bonne salade au calme face à la bonne ville de Sète. C'est beau. Je finis ma journée plus que tranquille en trainant exprès pour arriver trop tôt sur Grenoble parce que c'est vraiment le bordel cette ville avec la limitation à 70. Ce soir quand même aux infos, j'ai appris un truc ; d'après DSK, beaucoup de personnes politiques, ou les grands patrons ont le même comportements que lui. Alors, je voudrais juste dire, qu'en temps que grand patron de FDR, je suis pas comme ça, en plus, ma femme me lit ! C'est finalement à 20h que je vais me poser sur mon emplacement interdit aux PL, mais tellement près du bistrot et de mon client que je serai bien benet de pas en profiter ! En écrivant ces lignes, je me rends compte que le mois de novembre est déjà torché, mais alors, mais alors, demain c'est la paye !!!! Et en plus dans 25 jours, c'est Noel ! Aurons nous de la neige ????

Il fait froid à Campdevanol

Die neu Mercedes GIGA Space. Ach !

La Junquera, 20°

Et ben mon cochon !

 

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