Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Fevrier 2011

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Mardi 1

Pas la peine de s'affoler ce matin, je peux trainer au pieu, il me faut de l'amplitude pour ce soir. C'est donc à 11h que je me présente au poste de garde. Il fait un soleil magnifique, la vigile est souriante, bien que je ne ressemble à rien, voilà une journée qui débute plutôt pas mal. Aussitôt arrivé au bureau, je file mon CMR et de suite à quai, dès que je suis en place, le cariste ouvre la porte du quai, vérifie que le plomb est présent et il attaque à vider. En 20 minutes c'est fait, papiers signés. Non, ce n'est pas un rêve, mais bien la réalité. C'est presque pas normal en fait... Quand je suis vide, j'ai mon retour, je vais charger du cochon à Juia pour Pont d'Isère, là, c'est déjà un peu plus normal, j'aurai chargé pour la Suède ou l'Allemagne, je me serai posé des questions. De Sabadell, j'ai coupé par une nouvelle route qui rejoint Polinya, au bout de cette nouvelle route, il y a les Mossos, mais ils sont innofensifs, ils ne s'occupent que des travailleurs qui sortent du boulot. En Espagne ou ailleurs, c'est pareil, on ne prend pas de risques. Arrivé à Juia, il y a du monde au lavage, et je vais moisir 3h à quai, là, par contre c'est bien normal!!! Mais il fait un soleil magnifique, et c'est bien agréable de se ballader en tee shirt pour aller trainer jusqu'à la machine à café.

C'est 17h quand je peux décoller. J'ai le taf ce soir, il va pas falloir trop esperer des miracles dans les côtes. Comme d'hab, passage par Ultramort et Verges, j'adore les deux noms de ces bleds qui longent la C31. Tu vas ou en vacance toi? Ben à Ultramort! Tout de suite, ça fait envie!!! Quand je parviens, non sans peine au Perthus, je suis immediatement accueilli par des rafales de vent que seul les departements du 11 et du 66 peuvent connaitre, ce soir, le vent est particulièrement violent jusqu'à Narbonne, pas mal de toits de taut arrachés, comme d'hab en fait. Très vite je suis rattrapé par Adrien, et je laisse tomber mon 85km/h on fait la route ensemble. Après Orange, c'est en pleine face qu'on l'a le vent, il est si fort, qu'à un moment donné, j'ai légèrement ouvert ma vitre pour balancer ma clope, et je pouvais plus la refermer, un boucan d'enfer dans la cabine!!! Juste avant Valence SUD, on double Caroto, il est si gros qu'il fait freiner son 460 face au vent!! Je laisse Adrien se faire payer le chocolat à Latitude45, moi, je vais vider mon cochon à Pont d'Isère. Et, comme d'hab, une fois vide, je monte au dépot mettre un coup de Karcher. Il y a un tel écart de température avec l'eau chaude, que dans la semi, c'est brouillard complet, je vois pas ce que je fais. Tout ce que je sais, c'est qu'à 1h30, j'avais tout rangé, et finit journée quai n°5. En me couchant, je revais de voyages extraordinaires, là, ou il fait beau!! Pourvu que demain il tombe un voyage extra ; je sais pas moi!!! Un tour en Tunisie, ou un tour un Egypte!!!

Un peu de soleil à Castellar

Le nouveau taxi de Polynia

Nous voilà rassurés...

Enrhumé! 

 

Mercredi 2

Il caillait cette nuit en arrivant, et quand j'ai fini par le lever, il meulait encore, avec cette saleté de vent du nord. Un café plus loin, je vais voir un peu ce que le futur me reserve. A priori je dois charger pour Montornès, mais rien de sûr, je zone un peu sur le net, puis je vais visiter le Magirus tout neuf qui est dans la cour, puis je vais reboire un café, puis finalement, le couperet est tombé, je fais le groupage Andrezieux-Toulouse. Bon. Très bien. Je me pose donc sur la piste de lavage, pour mettre un coup de Karcher vite fait, un puis une chose une autre, j'ai tout lavé au balais, vu que les rouleaux marchent pas. C'était marrant, ça faisait des stalactites, et la piste s'est transformé en patinoire et moi en Candeloro vu qu'on a le même prénom. Finalement, c'est Idris et Adrien qui vont me sauver de mon calvaire et on va manger une pizza à Beaurepaire.

A 14h, finalement je demarre, toujours autant frigorifié même après ma pizza marguez puisque la salle était pas chauffée. Je me pose viteuf au quai 42 à Andrezieux et je fonce à la salle de bains eau chaude sur MAXI. Je suis parti vers 18h30 du quai, et tout de suite après Firminy la merde a commencé, à savoir un méchant brouillard givrant, assorti à une route plutôt humide. Et comme prévu, maintenant, Le Puy est interdite aux 7.5t, j'ai donc fait la déviation... Et quelle déviation!!! Ah celle-ci, avec les détours qu'elle fait prendre, les côtes, les ronds points elle est pas conforme au grenelle de l'environement!!! Mais bon, je fais le tour comme un bon petit soldat, quand je rejoins la 102 normale le temps se dégrade encore, tout est givré après Costaros, c'est magnifique dans les phares, mais le passage de Pradelles à Langogne est délicat, je fais pas le con, j'ai la trouille. Il y a quand même un gars qui me talonne avec un DAF, je le laisse donc passer car, je tiens à la vie en fait. C'est la tempête à la Pierre Plantée, mais bizarement, après tout s'améliore et je peux reprendre une vitesse de croisière normale jusqu'à Severac.

Le reste du trajet va se faire sans soucis, et je languis d'arriver à Toulouse, rien que pour faire les comptes. Déjà, rien qu'en KM, il y en a 25 de plus que par Le Puy centre, et en temps de parcours, si je deduis le bon quart d'heure perdu because la météo, on doit bouffer bien 25 ou 30 minutes. Alors je sais pas, peu être passer par Brioude? Ou alors demonter tous les panneaux avant Le Puy, ou peu être que nos patrons seraient bien inspirés de balancer une lettre au maire du Puy... Pourquoi pas interdire Mende aussi? Ou même l'A75? Ou Rodez? Ou même Toulouse!!!! Enfin, bref, c'est nul tout ça, et c'est enervé que je vais me coucher, il est déjà quasi 3h du mat.

Tombera, tombera pas?

Il date de vieux ce sticker, comme quoi on vend pas de la merdasse sur FDR

Laurent WAUQUIEZ, le maire du Puy, a décrété une déviation completement en opposition avec le grenelle de l'environement : 30km de détours, des ronds points à gogo, des montées, des descentes... A la clef, 90€ de PV et 4 points en moins.

Jeudi 3

J'allais demarrer à midi quand j'ai reçu un message m'indiquant un chargement à St Charles Perpignan pour Lyon. Alors, je me suis ravisé, j'ai pas demarré et je suis retourné boire une rafale d'expresso corsés à 0.35cts. J'ai droit à quelques reflexions très drôles : Alors? Tu demarres pas, tu t'es encore oublié? ; T'es arrivé tard ce matin, comment elle s'appelle? T'es devenu trop vieux, tu y arrives plus la nuit!!! Mais comme j'ai un humour particulièrement aiguisé, je rigole en faisant contre mauvaise fortune bon coeur. Je suis surtout allé me cacher dans mon FH sweet FH. A 14h30, j'en pouvais plus et j'ai demarré, saleté d'amplitude... Bien sûr il a fallu appeler le degroupeur à Perpignan, mais il est compréhensif, et surtout il s'en fout de l'heure à laquelle on arrive, lui il veut connaitre l'heure exacte. A cette heure là, le periph des bouffeurs de Cassoulet passe excéssivement merveilleusement bien. N'étant vraiment pas lourd, je reste au taquet tout du long, je suis tout au plus bien baloté par le vent arrivé dans les Corbières, c'est pénible. Aussitôt à quai on me déballe, et vite je file chez ROCA F-66000 Perpignan me mettre en place travée 6. A quelques mètres de là, un grand routman mate un film de série B : La grande vadrouille. Il s'agit ni plus ni moins de Steph11 qui profite du coin saloon de son Nouveau AE Magnum Véga Route 66 - 520. Comme j'ai grave les crocs et que je n'ai pas d'argent, Steph me paye un super bon gastro à la barraque à frite voisine. Au menu, assiette Kebab et sandwich Merguez, oui, mais avec une feuille de salade et un tranche de tomate. Bien entendu, le tout arrosé d'un coca-cola extra light.

Après avoir bien cassé du sucre sur ses chauffeurs et sur la plupart des membres du forum FDR, Steph a dû décoller, et moi, j'ai patienté gentiement la fin du chargement. C'est ensuite Ludo34 et Niko11 qui ont debarqué, se battant pour payer leurs cafés. C'est finalement juste après 20h que je suis parti, frigo sur +6 et régule bloquée à 85. Je suis monté bien pépère, quand j'ai le temps j'aime bien en fait. Tout le monde me double, et dans le cas improbable ou je rattrape un escargot pire que moi j'ai encore 5km/h sous le pied, et j'ai l'impression de rouler hyper vite!!! Aussitôt passé Orange ville Romaine, je rechope un fort Mistral de face forcément puisque c'est le Mistral, et arrivé à la Shell de Montélimar je me jette sur les pistes à gasoil et vite sous une douche brulante. Je suis accueilli avec un méga sourire d'une blonde en mini jupe bas resilles, ça met un peu d'animation dans la station, c'est bien, mais j'ai pas le temps de faire le con ce soir, de plus j'ai mal au crane.

Toulouse

Salut Cyril !

Ce type arrête pas de bouffer!

Quai multimodal Roca

Vendredi 4

3 quarts d'heure et minute plus tard, je peux m'envoler en direction de la capitale de la gaule, c'est à dire Lungdunum ou Lyon si vous préférez. RAS pour monter, je me fais juste doubler par Bibi, pas ma femme, non, le Bibi de chez DL Transports avec son AE tout blanc. Je le retrouve un peu plus tard sur le MIN après avoir déposé mes 2 premiers clients. Comme il est gentil, et que j'ai 4 palettes pour le même client, il me laisse son tour, c'est cool non? Aussitôt finit, je fonce plein sud jusqu'à Chaponay sous la bruine poser mes 14 palettes d'ananas. Quand je debarque sur le quai, le chauffeur de chez Coste vient me voir : "salut Phil26", euh oui salut, en fait c'est un participant au forum que je ne connaissais pas, je pense que le pauvre a dû me prendre pour un malade mental, mais il a pas tort. Malheureusement on pas trop le temps de raconter trop de conneries, il faut vite que je ripe d'ici si je ne veux pas me transformer en banditos de la route comme ceux que l'on a pû voir sur France 2 hier soir...

A 14h donc je peux demarrer, il fait beau, c'est vendredi, tout va bien. Je vais recharger à Satolas et Bonce, haut lieu de l'architecture moderne, c'est vraiment horrible cet endroit, les batiments industriels à l'ancienne sont souvent restaurés, là, dans 50 ans, il faudra beaucoup d'imagination pour en faire quelque chose, enfin bref. Je charge la semi complète en vrac, il y a quand même une palette sur les 100m3 du voyage, ce qui est agréable c'est que ça sent encore l'ananas dans le frigo. Pour gagner du temps, je donne un coup de main au cariste, c'est bon de bouger un peu aussi. Vu que je suis complet ou presque, j'ai qu'à rentrer au dépot via la belle D75. Au dépot Stephane veut quand même rajouter 2 palettes pour Gerone, mais ça rentre pas, alors, on dépote, mais ça rentre pas, alors on rempote, je file au lavage et gasoil et je trace comme une fusée pour rejoindre mon domicile conjugal à St Peray ou un superbe gratin de pates me tends les bras!

MIN de Lyon

Finito!!!!

Un non sens esthétique

Samedi 5

Dimanche 6

Après ce magnifique week-end presque printanier, il a bien fallu ce rendre à l'évidence, c'est dimanche, il fait nuit, il faut donc decoller. Comme j'ai mal au dos et que mon fils est brave il m'aide à porter les affaires au camion, et je demarre tranquillos, la nuit est on ne peut plus calme, il ne se passe rien, même à la radio, il y a rien, alors j'essaie de reflechir, mais là encore, il y a rien, c'est le vide total. Quand j'arrive à Narbonne, j'en ai marre, je stoppe 45 minutes ici, face à un café déguelasse, mais au moins ça degourdi les jambes. Il y a quand même pas mal de brouillard cette nuit, pas comme entre Cambrai et Valenciennes, non, mais quand même de quoi en prendre plein les yeux au niveau des antibrouillard arrières des rares bagnoles. Côté espagnol, c'est la même chose, et comme d'hab je stoppe en vrac à La Selva et bien évidement le reste du voyage est facile, j'ai même plus sommeil quand je me pointe à Santa Pertpetua de Mogoda, un bien joli nom pour un centre de transport bien moche : Le CIM Vallès.

5h du mat, dodo, hasta luego, silence!!!

Premier café à Vinassan

Brouillard Catalan

Lundi 7

Avec 642 colis à sortir, autant dire qu'il y en a pour un moment pour vider. Chaque colis est pesé, étiquetté, pointé, bref, l'usine à gaz. Vers 14h30, je suis enfin vide, et on me demande de dégager le quai, je refuse bien entendu tant que je n'ai pas mes papiers. Je vais glander comme ça presque une heure en attendant le coup de tampon libérateur. Il est presque 16h quand enfin, je repars, je suis attendu avant 18h à Molerussa juste un peu avant Lérida, pour y charger des fûts de pulpe de fruits congelées. Le coup de bol, on voit l'usine au bord de la 4 voies, je sors bim bam boum, j'arrive tout guilleret au comptoir, mais.... Perdu, il y a une autre usine un peu plus loin, je me suis gourré en fait. Là ou je charge, il y a des camions dans tous les sens, mais malgré tout c'est pas trop mal organisé, et surtout ça sent très bon la pulpe d'orange pressée en direct live sous nos yeux ébahis.

Le temps de m'annoncer et que le preparateur sorte la commande, il faudra une grosse heure et demie, le pire c'est que c'est interdit de fumer de partout dans cette usine, on se croirait sur un site SEVESO! Enfin, vers 19h30, je suis libéré, 39t870 sur la bascule, frigo hurlant, y a bon Banania! Plutôt que de reprendre par Barcelona, je coupe via la c25, il y a personne ou presque ce soir, j'enquille donc tout shuss, mais fait pas le repeter, ça decalamine un peu. Par contre la section Vic-Gerone est en travaux, ça croise tout juste par endroits, à un moment, j'ai croisé un camion, j'ai bien cru que nos rétros allaient y laisser leurs vies. De retour sur l'autoroute, là encore c'est une succession de zones de travaux dont certaines sont dangereuses, mal balisées, ce soir, il y a des camions qui livrent les buses en beton, mais comme les accés sont mal foutus, il y en a un qui s'est loupé, resultat, on s'est tous arrétés, ça surprend ; sans compter, les manitous, voire même les ouvriers qui empietent sur la zone de circulation, mieux vait avoir les yeux en face des trous.

Après une rapide pause gastro à Vinassan, je reprends ma remontée, et c'est trés trés calme sur l'A9, c'est étrange ce calme d'ailleurs. Serai ce le retour de la crise? ou c'est Fevrier qui sera toujours un mois de merde? Douche en passant à Montélimar, et je me mets en coupure bien méritée derrière la maison Chapoutier à Tain. Pas moyen de chiner une bouteille pour m'endormir. Quoi que, à 5h du mat, ça serait pas trés raisonnable.

Chez les fous à AZKAR

La plus grande machine à jus d'orange du monde (pas en vente chez DARTY)

Des fûts de pulpe.....

Mardi 8

9h plus tard, je mets en route mes 440cv, il fait beau, j'ai trés trés bien roupillé. Pour aller à Bren, d'ordinaire je serai passé par St Donat. Mais le GPS m'indique la route via Chantemerle les blès. Tiens.. Je jette un oeil à la carte, c'est vrai que ça à l'air de le faire. Effectivement 20 minutes plus tard, je suis à quai à Bren, j'aurai pas pensé. C'est la première fois que je viens vider dans ce dépôt, et je suis trés agréablement surpris, ça va super bien, le cariste est trés sympa, en tout et pour tout, je suis resté 18 minutes à quai, papiers signés! Je kiffe la life quand c'est comme ça. Tout au plus, je suis dérangé toutes les secondes par un jeune chauffeur de chez BERT du 77 qui me raconte plein de saloperies sur un chauffeur à TCS de Narbonne. Bon, tout ce que je raconte, c'est du langage codé, ça interesse personne, sauf que je suis pour la paix des ménages (!). Surprise toutefois une fois vide, je ne vais plus à Andrézieux charger du groupage, mais j'ai un lot de pommes rondes à prendre à 17h à côté du dépôt. Je rentre donc tranquilement à la case Jarcieu, afin de laver mon attelage, et prendre 2 palettes pour Gerone. Je croise vite fait mon poto Alain qui descends sur Rome avec un vieux voyage bien "space" avec nottement une livraison chez un dentiste dans le centre de la capitale Italienne. Amuse toi bien mon pote.

Une fois mes pommes chargées, mon téléphone sonne, il s'agit d'un chauffeur qui a tout pour lui : Déjà, il est jeune, inteligent, bourré d'humour, super joueur de gratte, bon chauffeur puisque son patron lui a filé un FH540 full option, déco de malade, bref une tuerie, mais en plus de ça, c'est un beau gosse, mais il a un seul défaut, il est célibataire. C'est bête! Mais voilà, je ne veux pas balancer mais Régis, t'es un chieur!! Je bois donc les paroles sans importance de casse bonbon01 qui va lui aussi en Ritalie, quand à moi, je fonce dans la nuit vider mes pommes à Cavaillon. Il y a un sas, et comble du bonheur, un transpalette autoporté, un Fenwick, mes préférés, 20 minutes pour vider, ça me laisse le temps pour casser une croute après. J'ai testé le porc au caramel sous vide, excellent pour du produit industriel. De là, il ne me reste plus qu'à rejoindre dans un brouillard plus ou moins épais la Catalogne et la bonne ville de Celrà, ou je debarque après un passage bien pénible de la N2 vers 3h du mat, fin des opérations, demain, j'éspère, il fera jour et soleil.

Déchargement à la campagne!

Nicolas de chez Giraud Fruits ; jamais un mot agréable.

Vidage à Cavaillon en autoporté SVP !

Mercredi 9

Perdu!!! Non seulement il fait pas beau ce matin, mais en plus il fait presque frisquet. Quand je dis ce matin, faut pas exagerer, c'est quand même pas loin de 11h quand je debarque la tête à l'envers au bar... Après une dizaine de cafés et une douche brulante, je peux attaquer la journée par de la mise à jour FDR, je me suis régalé avec les photos de Pegaso des années 80 de Uwe. C'est finalement à 14h que je lache le frein pour faire le kilomètre et demi pour rejoindre mon client et y déposer 2 palettes. Pour rentrer la dedans, il faut le casque, alors je montre mon nouveau casque au cariste, un casque tuning, avec les lunettes intégrées, je vais y coller du film jaune sur les lunettes, putain, ça fera trop la classe à la hollandaise. Une demi heure plus tard, je suis sorti et je fonce à Juia capitale mondiale du cochon, et si ça se trouve de la cochone aussi! Je lave vite fait, et je vais squatter le long du mur du congelé là, ou il y a du wifi gratos. J'ai eu le temps de marquer un max de conneries sur FB vu que le hongrois devant moi a mis un temps fou pour charger, c'est pas de sa faute, c'est évident, mais ça a pris presque 3h!

Pour ma pomme par contre le chargement a été ultra rapide, je sors du quai vers 18h et des boulettes, je file comme d'hab par ma route devenue (trop) habituelle, mais au moins deserte ou presque, et surtout plate. Rien de particulier sur la montée, sinon que je suis monté pépère vu que j'ai largement le temps. Je fais ma pause gastronomique sur le fond du parking à Nimes, bien tranquille en écoutant les victoires de la musique. Mais juste 5 minutes, ça m'a saoulé, et je me suis remis à gamberger à propos de cette foutue emission de france2, je sais encore pas quoi en penser. C'est donc frais comme un gardon que je debarque chez monsieur Justin Bridou vers 2h du mat, après avoir essuyé pas mal de bonne nappes de brouillard dans la vallée du Rhône. Sur le parking, il y a déjà 2 autres frigos, c'est assez drôle en fait car ils se mettent en route chacun leur tour, ce soir, c'est concerto pour Thermo king!

Travail à la roumaine

Travail à la roumaine, encore, et sur le même parking !

Jeudi 10

Grand soleil quand je demarre de mon parking à 11h, plein d'espoir pour aller vider, l'espoir sera de courte durée, car les 2 camions qui étaient garé à côté ne sont encore pas vides. Le receptionaire, qu'on appele la denrée, est bien gentil, mais tout de suite débordé, déjà un camion tout seul, il a du mal, mais là... Il gère plus rien du tout. Je préviens la komandantur, visiblement, ça n'a pas l'air de gener plus que ça. Qu'à celà ne tienne, j'ai du wifi ici, un PC, un téléphone NOKIA3100, une machine à café, encore 8 yaourths et tout un tas d'autres cochonneries, je peux tenir. C'est finalement un peu après 15h que je serai vide, il était quasi temps!!! Surprise, je devais charger au dépôt pour la Catalogne, mais le chef a filé le voyage à Jean-Michel. Bon, il y a pas des masses de boulot, faut partager, ça ira mieux l'année prochaine. Du coup, plutôt que d'aller faire le guignol en Catalogne, je vais faire des pommes ça nourri son homme. A la base ça m'a un peu fait chier de faire ça, et puis finalement ça me change un peu, en fait, quoi qu'il arrive, je suis toujours content moi, même si ça se voit pas.

J'ai donc attaqué chez Giraud Fruits, je sais pas pourquoi, mais on m'a dit de me faire passer pour un Moldave, ça a marché, personne ne m'a reconnu depuis mardi. Ils sont vraiment trop idiots chez Giraud Fruits, sauf Gaelle qui est sympa. 8 palettes à prendre ici, et vu que j'ai presque déjà une heure de retard, c'est juste prêt. De là, je fonce à Roussillon faire les deux cousins Paret, un petit moment que j'étais pas venu, mais rien a changé, toujours pareil, la plaque au même endroit, tout va bien. Je décolle donc, plein de pommes, direction la maison Chabas, ou à peine arrivé les gars du quai déballent la semi. Entre temps, mon programme de demain à légerement changé, je devais aller à la vidange du tracteur à 7h30 à Valence, mais finalement, j'ai un lot à charger à Lamastre. Donc, je fais le crochet par la maison histoire de faire un mimi à ma Bibi préférée, et aussi à ma tondeuse, j'en peux plus de la barbe!!! Après donc un magnifique repas maison, je prends le large, et surtout la bonne vielle côte du Pin pour rejoindre Lamastre. Ben oui, j'aurai pû partir demain matin, mais bon, ça me fait lever de bonne heure, et surtout ça roule fort le matin avec tout ceux qui desendent bosser dans la vallée. Là, j'ai vu personne sur le chemin, mis à part quelques renards à la quête de quelques poules... Et oui, on est déjà bientôt le week-end!!! Bref, une grosse heure de virages plus tard, je me gare en plein centre de Lamastre village rock n roll, ici, c'est la vraie Ardèche, pas l'ardèche touristique et surfaite du sud... D'ailleurs, le Vivarais devrait demander son independance.

La denrée de Maclas

Je ne suis pas sorti de l'auberge...

Ramasses de pommes

 

Vendredi 11

-3. -3 degrés ce matin... Je vais donc à un rythme soutenu à pinces rejondre le bar tabac du coin de la place, café, pain au choc. De là, je peux aller me mettre en place dans cette vielle usine. Le chargement va vite, c'est des jumeaux qui chargent, bien sûr je me suis fait avoir. En papottant, il m'ont dit qu'ils ont bossé 30 ans chez Baku, le fabricant de pompes de secu qui a délocalisé en Slovaquie, et ils ont été repris ici tous les deux, incroyable non? Enfin, bref. Une grosse demi heure plus tard, je me tire, et bien que j'ai fait gaffe, j'ai touché le pillier du portail, merde, une rayure. Je sors assez facilement de Lamastre, mais dès les premiers virages je me rends compte que ça glisse, alors, molo, piano. Il y a de toutes façons pas le feu au lac aujourd'hui.

Arrivé chez Volvo, je suis mis au parfum, c'est le bordel. Donc, plutôt que de moisir ici, je file chez Fred pour faire poser mon nouveau parechoc, là, je me fait jeter aussi, debordés. Alors je me mets à genoux, je pleure, je supplie et finalement, Dos démonte mon vieux parechoc et remonte le nouveau. Ahhhh ça va déjà mieux! Retour chez Volvo ou je remplace Fabrizio sur la fosse, enfin, je pose juste mon taxi à la place du sien, car ici on touche à rien. Le pauvre marche comme un petit vieux, mais on a pas idée aussi à son age de tirer des palettes de 1200kg au transpal à main, d'autant que maintenant, il existe des electriques!! Débarque aussi Adrien26 qui m'a fait une ramasse, on transvide tout ça dans ma semi, et de là, direction la cabane à frites, Adrien et moi, on se laisse payer la bouffe à midi.

C'est finalement à 13h30 que je recupère mon taxi, vidange totale, boite pont et recalibrage de la boite et du turbo?, en tous cas, pour la boite le changement est net, c'est beaucoup plus souple, il faudra que je me rende mieux compte en pleine charge, fait exprès, aujourd'hui, il y a pas lourd. Je file sur Le Teil pour y charger 3 petites palettes d'emballages pour medocs, et la semaine est finie!! Retour tranquille au bercail pour un long week-end après une semaine bien tranquille, le boulot est bien calme de partout visiblement... Le spectre de la re crise me fait flipper!

C'est Lamastre, ça se sent non?

Ici, c'est le col des Fans, et c'est ici que ma femme a appris à faire du vélo. Vous vous en foutez, mais j'ai droit à cette reflexion à chaque fois que je passe ici.

Vas y Dos, bosse, ça te change un peu

Blocage de la N86

J'ai fait la course avec ce train, mais il m'a semé à La Voulte! Bonne régule!!!

Samedi 12
Dimanche 13

Lundi 14

Départ bien avant le chant du coq ce matin. Juste un peu après 2h, il pleuvasse, mais j'ai à peu près le forme, pour une fois, j'ai réussi à dormir un peu avant de partir. Je roule seul une vigntaine de minutes jusqu'à la Shell à Valence, ou je rejoins Dridri le petit routier qui est pile à l'heure pour une fois. Un café viteuf et nous voilà partis, pendus au téléphone, puisqu'il a pas son TX, c'est chiant!!! A cette heure là, l'A7 est vraiment deserte, c'est même à se demander si elle est pas coupée. Une fois sur l'A9, il y un peu de brouillard, mais pas méchant du tout. Par contre, on va se faire une grosse frayeur après Montpellier, il à une R9 grise qui rame vraiment, à mon avis guère plus de 40 à l'heure, ça fait vraiment bizarre quand on arrive dessus à 90, déboitage sportif, heureusement personne au milieu, même pas klaxonné tellement j'ai été surpris. Pour se remettre de nos émotions, on stoppe finir notre demi heure à La Palme, de toutes façons, en partant de chez lui Adrien ne peux pas aller plus loin. Enfin, il pourrait peu être, mais la RSE dit : NON. En repartant, on rattrape Dédé qui est passé sans s'arrêter à La Palme. Coup de fil rapidos on prend RDV à La Selva pour dejeuner. Comme je suis blagueur, je lui ai fait croire que j'avais 23T dans la semi, et Adrien 25... Vu que Dédé en a que 10, il est persuadé de nous mettre une veste en montant Le Perthus.

Arrivé à La Selva, tout le monde se pose à l'Espagnole, c'est à dire en vrac. Dédé n'en revient encore pas comme ils marchent dans les côtes nos camions... Et surtout, il nous pose la question si on a vu le carton de ce matin à Beziers. On en a entendu causer à la radio seulement. Et en fait, on a compris que c'est cette fameuse R9 qui s'est faite pousser par un camion, c'était inévitable... Bilan un passager mort. Au moment ou j'écris ça, j'ai bien sûr une pensée pour celui (ou celle) qui a laissé sa vie, mais je pense aussi au chauffeur du camion qui a dû tout prendre à 100% alors que le conducteur de la R9, était clairement inconscient et imprudent... Si quelqu'un à des nouvelles....

Après donc ce solide petit dej, tout le monde se sépare. Dédé stoppe pour une tournée de vainqueur sur Parets, Adrien au sud de Barcelone, et moi Terrassa ou je pose 3 palettes vite fait, et une grosse foulée de 20km plus loin à Castellgali dans une bonne vielle usine de produits chimiques, par contre je roule vraiment cool, c'est gras par terre, ça glisse même sur l'autoroute. Il est même pas midi quand j'ai fini. J'ai plsu rien à faire hormis Peniscolà, mais... demain. Alors je rejoins Adrien au 101 bocatas, on a lu la acrte, effectivement, il y en a bien 101 et on les a tous gouté. Par le plus grand des hasards je termine mes heures avec 9h01 au compteur à Mont Roig juste après Tarragone sur un parking bien peinard. A droite un resto, en face un resto, à droite, la plage. Donc vu qu'il fait un soleil magnifique, avec Adrien on file se promener à la mer et mater un peu les magnifiques baraques du coin. Pour la petite histoire, le soir, on ne s'est pas gavés, ni de cerveza, ni de Osborne, ni de plateaux de fruits de mer, et pour cause, le resto d'en face est fermé à 16h, et celui de droite, c'est le lundi qu'il est fermé!!!! Merci la RSE !

2h45, et c'est parti!!

3 à La selva!

Bientôt payant Villafranca Del Penedes

Big coupure à Mont Roig pour les taxis...

....Et pour les pilotes!

Mardi 15

Après avoir négocié, Adrien hier soir avait obtenu un départ à 6h. Moi je voulais partir à 5, lui à 7. En plus ce matin, il pleut, enfin, c'est humidos. Et la 340 humidas, j'aime pas ça. C'est gras, ça glisse, il y a les premiers mongoliens qui partent en retard au travail, ceux qui ont peur que ça glisse qui roulent à 50, et ceux qui accélèrent à mort aussitôt qu'on tente de les depasser. Bref, on est bien au pays de la paella, de la corrida, et de la triche au vélo. Nous sommes donc arrivés un peu avant 8h à Peniscola à la fabrique de camping cars. Ils sont vraiment cool dans cette usine, il y a même un gars qui parle le français encore mieux que moi, il a pas de mal toutefois. Ce qui est drôle, c'est qu'il a chopé l'accent de Montélimar puisqu'il y a séjourné quelques temps. D'ailleurs, ça serait drôle un Espagnol qui parlerait français avec l'accent picard! Enfin bref, ils déballent nos deux camions en même temps, moi les matelas, Adrien un tas de bordel dans sa semi... A peine une heure plus tard qu'on est déjà sur la remontée, on sera pas restés bien longtemps dans la communitad Valenciana.... Une petite pause petit dèj en route et on se sépare à Tarragone.

Il y avait un bail que j'avais pas mis un orteil à la BASF, à vrai dire, ça ne me manquait pas. En tout et pour tout j'ai mis 2h pour charger, bouffer pas loin de 30 minutes de volant, à naviguer dans cette usine qui pue, et marcher au moins autant. Tout ça pour 7 palettes urgentissimes, mais il me faudra malgré tout pratiquement 2 heures pour charger. De là, je file au circuit de Montmélo rejoindre ce brave Arthur pour lui reprendre des fûts vides. 3 semaines qu'il est parti le bougre. Mais c'est du sérieux, c'est les essais F1... ça rigole pas. Une fois chargé, j'en profite pour aller me jeter sous la douche, il était temps. L'eau coule si fort, que j'ai dû assécher l'ensemble des cours d'eau de toute la Catalogne!!!! J'avais rarement vu un débit pareil, un délice! Je fais le point sur mes heures, il ne me reste à peine 4h à rouler, ce qui me mène d'ici, à St Aunès le parking le plus pourri de toute l'a9. Donc, je monte au max des possibilités qui me sont offertes, et j'échoue sur l'aire de Loupian. Au calme pour écouter le journal de France-Inter. Adrien du coup est juste à quelques minutes derrière, mais il a les heures pour arriver à Vergèze... Vite au lit, demain je me lève encore bien trop tôt.

Au boulot à Peniscola

BEARKSF

L'entrée des artistes

Les vacances d'après Arthur

Mercredi 16

Pas un bruit quand je dors cette nuit. Sauf vers 3h30 ou, simultanément, deux reveils ont sonné. Ah oui, merde, je suis au boulot. Café, croissants, confiture, jus d'orange pressé frais, euh non en fait juste un vieux Nescafé sans sucre, et je décolle. Personne ou presque, c'est tranquille. Tout en buvant mon café, j'ai feuilleté le journal du coin, et je suis tombé sur ça : http://www.midilibre.com Je me suis donc décidé à aller samedi voir les gendarmes, apporter mon témoignage et soutenir, si ça peut le faire le chauffeur car j'aurai pû être à sa place à une minute près puisque Adrien qui était derrière moi l'a laissé s'incruster sur l'autouroute au niveau de Mornas. On se tenait donc tous dans un mouchoir de poche. Aussi étrange celà puisse paraitre, même après 6h du matin, l'A7 est encore deserte à la montée. En général, c'est souvent blindé par tous ceux qui filent vers Lyon. Je sors quand même à Chanas, poser les retours de circuit au dépot, et mettre un peu de gasoil dans la machine...

A quai, il y a un drôle de camion, c'est un SCANIA R730 en fait, un camion que Scania prète. On m'a ien proposé de faire un tour avec, mais j'ai peur d'y prendre goût, j'ai donc sagement décliné l'offre. Par contre, les connaisseur apprécieront, ce camion finit la montée de Perthus pratiquement à la régule, chargé à bloc. Par contre si la fondation SCANIA veut me prêter un 143-500, je veux bien accepter l'offre... Je traine pas au dépôt et je fonce à Genay livrer mon BASF. J'ai donc testé la nouvelle bretelle, le prolongement de l'A432 qui relie La Boisse à Mionnay. Le GPS n'a pas apprécié la blague, par contre, j'ai gagné au bas mot 5 minutes et un arrêt péage en moins, et surtout ça évite cette saleté de montée de Rilleux. Autant chez BASFà Tarragone, c'est la misère pour charger, autant ici à Genay, ça va vite pour entrer et surtout decharger. Même pas 10 minutes à quai. De nos jours, quand des gens travaillent normalement et logiquement, ça surprend.

La suite est on ne peut plus tranquille, je file ramasser une palette à St Priest, ou comme un con je déchire mon jean en voulant éviter de faire un détour de 10m à pieds, et je rejoins ensuite Philippe à Chasse, pour qu'il me refile ses 4 palettes de ramasse. Je pose tout ça à quai chez nous ainsi que mon attelage et ma pomme. Fin de cette petite journée à 12h40. Et ben oui. Le soir je vais hériter d'une bonne tournée avec 8 livraisons autour de Barcelone. Il va falloir faire tourner les bielles.

R730. Pfeuh!

La suite de la A432

Une belle semi qui irait bien derrière le sm280 à David non?

Jeudi 17

J'ai eu beau tourner le truc dans tous les sens, je suis sorti de quai n°5 à 0h30. Et de là... Feu, action!.. Pendant le voyage, j'arrête de tourner et retourner dans tous les sens mes clients, comment je vais faire ceci, comment celà, bref, l'inquiet de service. J'ai que ça à faire de toutes façons, et quelques coups de fil de noctambules, Chouchen qui fait le tour de France en 12h, et Alec qui moisit dans son canapé ce soir. Je passe 45 interminables minutes de coupure à Beziers. Pour changer le parking est blindé, la station vide, et le café degueu. C'est finalement tout juste avant le big rush que je débarque dans le centre de Barcelone. Presque arrivé chez mon client trop génial, la rue est barrée, j'ai plus qu'à refaire un tour de paté de maison. Le vigile me guide pour me mettre à quai, sympa, mais la machine à café n'est pas là des cambrioleurs sont passés par ici... Une grosse demi heure plus tard, les gars arrivent, et se jettent sur les transpalettes, les palettes et à la fin, le tampon libérateur sur le CMR.

Sortir de Barcelone est un jeu d'enfant à cette heure-ci, sauf si on se gourre de rue et qu'on veut pas écouter le GPS. Bon, malgré tout je me pointe à Montgat sans trop dégats. 3 palettes à vider, ça va vite, allez, ciao mon gars! (c'que chuis marrant), c'est au pas de course que je file chez Doman à La Roca dèl Vallès, je connaissais pas, Alain m'avait dit, c'est tout en haut de la zone. En fait, c'est presque en bas, on va finir par lui acheter un labrador. Ici, une palette aussi, ça va pas si mal. Ensuite je remonte un peu direction Gerone pour poser un gros caisson d'arbres, il y en a un gros paquet à decharger chez ce viel horticulteur bien sympa de Llinars dèl Vallès. Je lui pose le tout au hayon, et Fabrice qui a de la place recupèrera le tout vide puisque c'est consigné, une heure plus tard. Ptin, on est bon chez DUARIG des fois!!! J'enchaine ensuite avec des petits lots. 6 palettes de film plastique à Montornès, et en cours de route, il se met à tomber des cordes, et ça roule n'importe comment. Deuc camps s'opposent : celui qui a oublié même l'emplacement du commodo des essuie glaces, et celui qui roule à fond, parce que ça fait des flaques énormes.

C'est avec un grand soulagement que je termine à Barbera dèl vallès au fond d'une cuvette pour y déposer 2 autres palettes d'emballages. pour aujourd'hui, il ne reste que Vacarisses à faire, là encore avec 2 palettes et toujours sous la pluie, trop super quand arrivé au gardien tu te rends compte que t'as oublié ton passeport dans le camion pour enregister le DNI. Je termine donc ici pour aujourd'hui, pile poil à 14h30. Demain sera un autre jour!!!

Ciao les gars!

Une baraque à frites qui pète le feu

Encore un client bien pratique pour changer une roue

Vendredi 18

Autant, hier il a plu, autant ce matin le ciel est clair. Je finis quand même par décoller à presque 5h, j'en avais marre d'être là. Mais qui dit ciel clair, dit brouillard en fait, de grosses nappes bien épaisses par moment, je ne fais donc pas de records de vitesse ce matin. Et je suis bien content de m'octroyer une pause café juste à l'entrée de Vic. Je prévois surtout le coup, ou l'usine ou je dois vider n'ouvre qu'à 8h. En fait, j'y vais au pif ce matin, j'ai essayé d'appeler, et ça a sonné tôt ce matin. L'usine travaille donc dia i noche... Mais rien ne dit que je puisse vider. J'arrive donc tel un conquistador en Terre Inca, grand sourire avec mon CMR. Au départ, on m'a dit 8h, et puis finalement, on m'a vider en échange d'une Ducados. Et là, si t'es pas fumeur, tu vides pas!!! Je suis fier de fumer des DUCADOS pour le coup! Une fois vide, j'attends une petite demi heure pour pas perturber le chef qui doit être en train de manger ses tartines, et le message finit par tomber : Grouik!

Alors, comme le nouveau tunnel qui rejoint Olot est interdit aux PL, mais m'aurai bien arrangé, je décide de monter via Ripoll, un c'est plus joli, deux il y a pas les travaux comme sur la C25, et vu l'heure, vu le brouillard, vu que je suis encore jeune j'ai pas envie de mourir. Petit crochet par la case CELRA Oil afin de prendre une copieuse douche brulante ainsi qu'un bon café et un bocadillo lomo con tomate. De là, je suis fin prêt pour aller charger. Je penser devoir me mettre à quai et couper ici, mais non, on me charge direct! Enfin, je suis quand même resté pas loin de 4h, juste le temps de trier des photos et de preparer deux trois bricolettes. Le calcul est simple, je pourrais pas vider ce soir, donc pas d'affolement inutile, je monte trés bien tranquillement sous un insolent soleil, et ce con de vent qui est de retour sur le 66.

Sur l'A9, ça roule beaucoup et n'importe comment ce soir. ça a vite fait de me gaver, alors, je m'arrête à Loupian pour la seconde fois cette semaine, ce parking ne paye pas de mine, et pourtant, tout près de l'antenne emetrice, il y a du wifi grave!

Descargas de las bobinas

Ahhh te revoilà enfin!

Tiens un nuage qui s'est perdu

Samedi 19

Il est 3h30 quand ce con de reveil sonne. Ouais, 3h30. Pas de café, je saute direct dans mon jean et mes pantoufles et je roule jusqu'à Fabrègues ou je peine à me frayer un chemin. 1€10 de gaspillés, mais enfin, j'ai bû une sorte de café. Heureusement d'ailleurs que j'ai le yeux desormais en face des trous car, il y a des camions garés n'importe comment et je dois faire une savante manoeuvre, mais dommage que tout le monde dorme car personne n'a pû voir comment j'ai manoeuvré comme un dieu pour sortir. Enfin bref, alors que j'arrétais pas de faire zapper les stations de mon poste à galenne entre FUN-INTER-CULTURE-SUD RADIO-RIRE, le téléphone sonne, tiens, Régis? Il est secoué ce type ou quoi? M'appeler à 4h36 du matin!!! Tout ça pour me dire qu'il a pas d'internet qu'il part dimanche matin à Naples et qu'il roule en 540... Et oui, ben moi lundi, Barcelone et en 440!... Au bout d'une demi heure de monologue, il a sommeil, et je peux reprendre ma quète de bonne radio, mais, il y a que de la daube le samedi matin.

Je me suis raméné juste pour 7h à Valence nord, juste à temps pour moitié me faire arracher la cabine par un Chabas26 qui devait surement être ultra pressé d'enlever sa carte après une horrible semaine sur la route. Manquer de m'arracher le retro juste pour tourner à gauche et me faire freiner un peu plus loin sur la N7 pour tourner à gauche, moi je dis : champion du monde!

Déchargement comme d'hab à la tédévienne avec un nouveau chef bien sympa, lavage de la caisse bien entendu après avoir attendu qu'un enc... de mouche de chez Malcom finisse par sortir, il a failli rendre fou Sylvain le laveur, qui bosse pourtant trés bien et de là, plein de gasoil, et retour maison avec un programme bien chargé pour ce weekend!

Dernier client de la semaine...

...Et j'ai faim

Un Malcom bien pénible

Dimanche 20

Lundi 21

Aujourd'hui, j'ai une mission à la hauteur de mes capacités. Enfin, je suis reconnu à ma juste valeur. Je commençais à deseperer. J'ai donc mis en route mon attelage turbo diesel aux alentours de midi et demi, ce qui me permet d'éviter le journal de JPP, en ce moment mater les infos à la télé c'est le pire remède contre la déprime. C'est donc toujours ça de gagné aujourd'hui, d'autant plus qu'il fait un soleil radieux sur l'Ardèche, et plus précisement sur la localité de St Peray. Comme j'ai le temps et que j'ai pas envie de passer par ailleurs je descends par la somptueuse N86 qui par sa beauté insolente nargue de l'autre côté du Rhône la N7 et ses peteux de dromois. Comme prévu, je débarque à Montélimar à 14h. Mais, il y a déjà un container à quai. Je me prépare donc psychologiquement à faire la sièste, mais en fait, on me fait mettre direct à l'autre quai car le chauffeur du container n'a pas le bon numéro de commande. Si bien qu'en 20 minutes je suis chargé, CMR en main!!!

Alors, après un savant calcul, je sais que pour descendre à Castellar Dèl Vallès, j'ai largement le temps. Je cale ma régule à environ 84km/h, et je laisse pisser le mouton, de plus je ne suis pas chargé lourd, c'est le jour idéal pour baisser une conso. Au plus je descends, au plus le temps se brouille, et il fait franchement moche quand je me pose faire ma petite coupure à Beziers. Si la nuit, le parking est blindé et la station vide, le jour, le parking est vide et la station aussi en fait. Je ne traine donc pas et termine mon gobelet dans le confort douillet de mon Volvo Globetrotter XL tout en papottant au téléphone avec des copains triés sur le volet. A propos de copains, j'en ai croisé un sacré bon paquet qui remontaient, les gars ont presque avalé un tour, alors que j'attaque péniblement le premier, je suis une grosse feignasse, voilà ce que les gens pensent de moi.

Au niveau de Perpignan, c'est carrément de grosses averses que je dois affronter, c'est le monde à l'envers! Mais bon, tout ça se calme du côté de Gerone, ou je quitte une peu l'autoroute pour la nationale ou c'est presque aussi desert que l'autoroute. Je veux pas faire le mec pessimiste, mais on se croirait à la fin 2008, on est pas sortis de la crise qu'on rerentre dans une autre, ça pue je trouve. Je me ramène enfin à 22h à Castellar, j'ai essayé de négocier le parking dans l'entrepôt histoire d'avoir un café au reveil mais non, pas moyen! Bon on va dormir dehors...

Bon, et pas de conneries pendant que je suis pas là okay?

Montélimar sous le soleil

Mardi 22

Bueno. 11h de coupure plus tard, comme ça, c'est fait. Je me présente dans le recinto de la base logistique. Il y a à chaque fois la même gardienne qui a le sourire et la plaisanterie facile, ça change, au moins, c'est pas une gardienne qui se prend pour l'inspecteur Harry Calaghan. Directos au quai 25, ça c'est la classe et une grosse demi heure plus tard je suis dehors. Direction Terrassa pour aller charger 10T de produits ADR. J'ai suivi les indications de mister SCANIA Aurelien, et je ne suis pas allé à l'adresse indiquée, ce qui a eu pour effet de me faire économiser quelques précieuses minutes de conduite et, accésoisrement une prise de tête. Bien entendu dans cette zone tout est fait n'importe comment, il y a un rond point, des bordures tout pour accrocher les camions, sauf que par chance, j'ai le quai le plus facile de toute la zone! De là, je file à Parets prendre encore quelques palettes ADR avant midi. Vu que j'arrive juste avant l'heure, ça va assez vite pour charger. Reste donc le dernier client, un groupeur à Les Franqueses. En passant je rejoins Aurélien à Granollers pour qu'il me file le portefeuille d'Alain qui a pas de tête.

Le dernier coup que j'ai chargé ici, ça m'a pris tellement de temps que j'avais bouffé toute mon amplitude. Mais aujourd'hui, le chef est plutôt optimiste : reviens dans une heure qu'il m'a dit. C'est finalement 3h plus tard que je me mets à quai. Il y a des camions dans tous les sens à présent, les esprits s'echauffent un peu. Il y a même un gars qui est là depuis la veille au soir pour deux malheureuses palettes. Le chauffeur est à son compte, et comme il m'a dit, ce sont ces deux palettes qui font qu'il perd pas trop de pognon pour monter en Allemagne, mais que du coup ça va le faire rentrer bien tard... En tout et pour tout, je serai resté pas loin de 6h ici. Autant dire que mon amplitude à serieusement morflé, je sors dans les bouchons du soir, mais ça passe pas si mal en fait. Je rejoins Alain à la station à La Jonquera pour lui refiler son portefeuille, le pauvre à une sale tête, il a pris froid le petit vieux, alors je lui file ma boite de Fervex.

De là, je monte ce qui me reste de mes maigres heures face à un vent du nord terrible qui aura raison de ma pauvre conso. J'échoue ainsi à Tavel tout au fond la bas, sur le coin de parking bien tranquille derrière le sinistre autogrill. J'ai bouffé mon amplitude de 5 minutes mais au moins je vais roupiller au calme.

Sabadell, c'est pas beau et c'est chiant à traverser

Un joli quai, bien pas comme il faut

The Aurel touch à Canovelles

Le quai trop bien foutu des transports CRUZ

Mercredi 23

Quand je demarre ce matin, il y a toujours ce satané vent du nord qui me fait pleurer les yeux en trainant ma carcasse jusqu'au café. Pas d'eau chaude à l'Autogrill pour la douche, comme par hasard, je me rabats donc sur la douche pourrie de l'Agip. Avec ce froid je suis tout coincé, j'arrive à peine à me depoiler, je préfère pas penser dans quel état je serai dans 20 ans. Il faudra que j'emmigre là ou il fait jamais froid, ou que je me lave plus. Quand je demarre enfin, c'est le flou artistique pour ma programme. Au départ, je dois poser Valence, filer le reste de mes palettes à Arthur à Givors, monter à St Etienne pour faire le groupage Toulouse, et puis une fois que j'ai livré Valence, chez un transporteur spécialisé destination lointaines que je ne connaissais pas, le programme à rechangé. Finalement, je vais poser les deux autres clients, et recharger à quai chez nous ce soir au choix pour Barcelone ou pour Barcelone. Et oui, chez DUARIG on nous laisse choisir notre boulot. Je me pointe donc à St Quentin Fallavier à presque 13h, comme un ane que je suis, j'ai eu la mauvaise idée de sortir à Vienne, et un mercredi à midi c'est franc le boxon avec tous les écoliers qui sortent. Des bus, des bagnoles dans tous les sens... Vu que le responsable à la dalle, et vu qu'il y a une baraque à frites à deux pas, je me laisse tenter par un merguez frites sauce samouraï. C'est mauvais pour ma ligne, mais qu'es ce que c'est bon!

Une fois le degroupeur posé, en fait un hollandais qui s'implante timidement sur le Rhône Alpes, je file faire la dernière livraison dans une sinistre usine de Chassieu, ou tout a explosé il y a pas longtemps, et c'est pas de ma faute en plus. Une fois vide, je peux enfin replier les plaques orange et rentrer gentiement au dépot. En passant à l'aire des grands routiers internationaux, je stoppe prendre une vraie douche bien brulante cette fois-ci. Lionel, que j'ai doublé juste avant, a refusé de s'arreter pretextant qu'on attendait ses palettes chez nous. C'est bien, il y a encore des mecs serieux. Une fois au dépot, c'est au tour de mon camion de passer au lavage, il en avait bien besoin, et une fois à quai je prends connaissance de mon programme. 7 livraisons, bon, ça va, et sur deux jours, bon, ça va encore mieux. En chargeant, NICO m'a demandé de preciser dans mon joural de bord que je suis "pénible", alors voilà, c'est fait, je le dis, je suis chiant quand je charge ma semi. Cette palette à droite, heu non, à gauche, lui avant, euhhh non, finalement après, bon allez, on ressort tout et on recommence, voilà, c'est comme ça que je fais, pour moi, c'est normal non???

Au chapitre des conneries, j'ai paumé mon CMR de mardi. J'ai donc plus qu'à appeler le client pour la supplier de faxer son CMR à la boutique, ma femme qui entend la conversation est écroulée et bien sûr se moque de moi, normal, il y a de quoi en fait. En tous cas, le fax est bien arrivé et j'ai rectifié le tir, ça à juste couté 10 minutes de téléphone, mais on fait pas de tortillas sans cassé des huevos. En route comme la plupart d'entre vous cette semaine, j'ai fait que d'écouter les infos et le déroulement de toutes les révolutions en cours de partout. Personne ne sait comment ça va finir, d'un côté ça fait flipper de l'autre on ne peut que se réjouir du soulevement de ces peuples, mais qui va reprendre les renes??? C'est donc plongé dans mes pensées que je me pose à Sigean après avoir écouté d'une oreille inatentive le long monogue de Fidel Castro Régis qui revient de Naples.

C'est quoi ce truc!?

Vienne, un mercredi à 12h17

J'ai glissé chef!

Bourreau d'enfants!

Jeudi 24

C'est juste après 8h que je mets en route ce matin, il fait beau, mon camion brille, et ça roule bien jusqu'à La Jonquera ou je dois me poser pour laisser des papiers de douane. Je deteste m'arrêter ici, sur ce bout de parking derrière "la tortuga". Je range un max d'affaires dans le tiroir que je ferme à clef, je descends ferme tout, reviens quelques secondes plus tard, repars, juste pour destabiliser d'éventuels guetteurs. Je suis un psycopathe? Non non. Je file quand même jusqu'au bar derrière prendre un café, et acheter une paire de yaourths. Quand je reviens, impossible de rentrer ma clef, merde, c'est quoi cette embrouille? J'ouvre côté passager, putain de merde, un coffre en haut ouvert, le GPS arraché, mais rien ne manque. J'ai dû revenir trop vite et ils se sont escampés. J'étais furax! Marre de ces voleurs, marre de cette police de merde qui fait chier pour quelques minutes, une rampe de phares ou que sais je encore, mais qui n'inquiète pas ces petites bites de voleurs!!! Je reprends mes papiers en vitesse et je me casse. Bien entendu aux caméras on voit rien, bref, saloperie de Jonquera.

Direction Barcelone, ou je pose le premier client à Canovalles juste à midi. Puis de là, je file chez les fous à AZKAR. Pas un seul quai de libre pour les colis vrac, je vais moisir une bonne heure avant qu'une décison soit prise et que le chauffeur de parc daigne demarrer son MAN. En tout, il aura fallu presque 3h pour faire la livraison. Merci, je vais rentrer samedi. Les deux autres livraisons sont une formalité, d'autant que ça roule extremement bien dans le secteur de St Joan Despi, cerise sur la casquette, il y a presque pas de voitures mal garées à Cornellà, si bien que je peux manoeuvrer "quasi" facilement pour me mettre en place. De là, je file à St Boi de Llobregat, là par contre il y a grave de la place, et en plus, je touche à rien, juste à la machine à café. Stupeur en passant vers AUCHAN, maintenant il y a un portique qui emp^che d'aller faire les courses, pauvres camioneros que nous sommes!!! Il me reste plus que 2 livraisons à faire, dont une dans un centre d'essais à Sta Oliva. J'ai loupé de peu les gens de Nissan, mais le gardien est open pour que je pose quand même mon container dans un sas. Mais bon, je préfère pas, vu que personne ne veut signer je reviendrai demain, il fera jour.

Pour finir donc cette journée, je me pose dans la zone du port dans une rue transversale, à peu près calme. A Tarragone, il y a pas grand chose pour se poser, et puis plus ça va, plus je flippe de laisser le camion n'importe où. Il y a de quoi non??

Sigean au reveil

J'ai envie de faire la même chose dans mon jardin

Garé à l'espagnole

Barcelona...

Vendredi 25

Hier soir j'aurai pû vider, mais c'était sans compter les gardiens du port et les nouvelles règles de sécurité. Déjà, je me suis cogné le boxon du matin pour rentrer dans le port, après il faut aller dans un bureau pour faire une accréditation provisoire, de là, je peux aller poser mon client. 25 minutes de volant pour poser 2 palettes et faire 2km, pas mal. Ce système est complètement débile, mais bon, ça leur fait tellement plaisir, il doit bien y avoir un technocrate qui a bricolé ce système entre deux caraquillos.La consolacion ce matin vient du ciel, il fait un temps superbe, pas de vent et un bon 20°, et oui, ça le fait! Je file donc me présenter à nouveau au centre d'essais à Sta Oliva. Pour rentrer il faut présenter patte blanche, je laisse ton mon matos photo à l'accueil, ici on peut pas prendre de photos sous peine de prendre la lourde. J'ai vu des tas de trucs rigolos, on essaie tout ici, même les bus de ville. Il y avait des bagnoles bizarres, camouflées et des vigiles à tous les coins de rue. J'ai juste vidé chez Nissan, et je suis reparti faire ma ramasse à Parets Dèl Vallès avant midi.

A l'usine ou on charge, les gars sont super sympa, sauf un vieux con qui doit avoir mon age qui fait que raler. Qui est désagréable avec les chauffeurs, mais aussi avec ses collègues vu les reflexions que ses "potes" m'ont fait. Tout le long du chargement il m'a pris la tête, même au moment de mettre mes barres pour faire tenir des fûts gerbés, il a trouvé à redire. A la fin du chargement, il va enquiller une petite palette avec plein de colis dessus et un gros fut plastique au milieu, je lui demande de mettre du film autour, mais il veut pas car c'est une palette de "détail" avec plein de destinataires différents, j'insiste car j'ai pas envie de paumer le fût avec la tête de mort dessus, et en ronchonant il s'execute, j'entends juste un "hijo de puta". Là, n'en pouvant plus, je lui remets dans la tronche à savoir qui est le fils de pute ici? Finalement la fin du chargement s'est déroulé dans un calme olympien, bizarement... J'ai pris mon temps pour faire les papiers, j'ai même exigé le tampon qui m'a été réfusé le dernier coup!!! De là, je suis parti sans peu d'espoir charger pour la 3e fois de ma vie chez les transport CRUZ.

La première fois ici, j'ai mis 9h pour charger, mardi, ça a mis 6h, et aujourd'hui... 1h! Punaise, ils deviennent bons, il faut dire que j'avais juste une palette à prendre. Je fais le calcul de mes heures, et là, c'est miracle, il me reste pratiquement 7h à rouler! Incroyable, ce soir casbah! Alléluia!!! J'y croyais pas du tout! Je me suis même permis de rouler à 85 sur la montée, les yeux rivés sur la conso. Je crois que j'ai compris que vu qu'on arrive pas à trouver un réglage correct de la boite, je reste en séquentiel pour les vitesses du bas, et il me semble que ça marche car depuis que je suis parti du dépot, j'ai baissé d'un litre en sachant que j'ai quand même fait pas mal de livraisons. En route je suis rattrapé par Aurel et son magnifique R420 Turbo intercooler, il me paye le café à Fabrègues, c'est pas comme les autres crochus de patrons comme TCP par exemple... Je me ramène à la maison à 22h45, pile poil dans les temps!

Le port of Tarragona

Hey salut la star!

Après le mur de Berlin, le mur des lamentations, la muraille de chine, voici le mur de Parets Dèl Vallès

Hey! Salut Toni!

Les (trop) longs travaux de l'A7

Samedi 26

Ce matin, pas de grasse mat, je suis allé chez VOLVO changer ma serrure pété par ces connards de voleurs. Du coup je me retrouve avec 2 clefs, c'est pratique. Par chance quand même, j'attends pas, on me change ça direct, je rale que c'est la honte que les alarmes devraient être de série, mais ça sert à rien, sauf que ça me fait du bien de râler. Je râle aussi parce qu'ils savent pas regler une boite auto, que le prochain camion que j'aurai ça sera un DAF ou un V8 SCANIA, mais ils s'en cognent, ils savent que je suis un VOLVO fan! Je peux plus les voir chez VOLVO ils m'enervent, sauf qu'ils m'ont payé le café, et ça, ça change tout. Je dis ça, mais je les aime bien en vrai!

En partant, je vois debarquer Tonio avec un de ses trop magnifiques camions, mais chez Volvo ils ont prété toutes leurs bagnoles, alors comme je suis gentil, et qu'on habite pas loin, je le ramène le pauvre patron piéton!!! Bon week end à tous, et souvenons nous que le peuple uni est invincible!

Bouge!!!!!!!!!!!!

Ma serrure pétée

Dimanche 27

Lundi 28

C'est au moment ou Paris se reveille que je demarre, ouais, parfaitement, 5h du mat que je suis parti ce matin. Mon village lui, est encore tout endormi, mais dans le quartier ça bosse, mes deux compagnons de parking sont déjà partis, ils sont vaillants les citerniers!!!! Je suis peu être parti un peu tôt pour être à 8h à St Quentin Fallavier, mais ai-je le choix? A chaque fois, c'est un dilème! Si je pars à 6h, je me cogne le bronx sur l'A46, si je pars à 7h, c'est en sortant de chez moi que c'est le bronx, l'idéal serait après 9h, mais ça m'aurait mis à la bourre, va donc pour 5h. 2h plus tard et aucun ralentissement plus tard, je pose mon superbe ensemble frigorifique avec deux serrures différentes à quai, et ma propre graisse en boule dans la couchette en attendant l'heure. Et ce matin, mon valeureux client n'arrive qu'à 8h30 : "ah ben on m'avait rien dit". Bon, allez, pas grave, on vide en deux deux et je file sur La Tour du Pin, sous un ciel bas comme seul on peut en connaitre à la fin février. Je vide chez Ferrari, pas les bagnoles, les bâches, il y a des quais magnifiques, sauf pour ceux qui livrent les fûts. Devant, il y a une taut qui vide en rien de temps, ensuite c'est à mon tour, mais au transpal à main, forcement.

Pour la suite, surprise, je vais sur la capitale du Dauphiné, Grenoble. Juste pour une grosse caisse de 1000kg, il fait toujours aussi moche, et au point culminant de l'A48, il y a des traces blanches, plus communement appelée neige. Pas de quoi s'affoler, ni même faire un bonhomme de neige. Je charge la caisse juste avant midi, nickel. Pour la suite du programme, surprise encore, il y a longtemps que j'en avait pas eu une! Je vais au dépôt charger des palettes ADR pour Charleroi, ça alors! Je suis bien content de changer un peu de coin. Entre midi il n'y a que la petite Julie, qui n'a pas hésité une seule seconde à venir charger la semi avec moi, elle en veut cette petite!!! Gasoil vite fait, conso encore pas terrible, mais je peux pas faire mieux et j'attaque la montée autoroute au maximum. Au niveau de Tournus, je vois dans mon rétro un magnifique SCANIA R730-310 de chez Ovalie qui me dépasse, c'est mister Manolo84. Arrêt café à l'arrache à Chalon, et je termine mes heures avec lui calé sur le 31 et disant du mal de l'ensemble de nos connaissances communes! Qu'es ce que ça fait du bien! En attendant, je stoppe juste après Til Chatel avec pratiquement 9h de guidon, j'estime que pour un lundi, il y en a bien assez! Vu comme je suis fatigué, je vous informe juste que je suspends mon CDB entre le 28/02 et le 01/03.

Alors, moi franchement, je m'en fous completement

Loupé mon jéjé!

Enrhumé par Manolo84 et son V8-2

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