Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Janvier 2011

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Samedi 1

 

Dimanche 2

Déjà 2011, encore une année de plus, déjà dimanche, déjà 22h, c'est l'heure, il faut y aller, partir au charbon, gagner sa croute. Pour bien demarrer l'année, le camion lui n'a pas demarré, je le sentais venir, mais là, ça l'a pas fait. Je ne dois mon salut qu'au camion de mon voisin, et à ma paire de pinces. Les batteries sont nazes, le mois de décembre leur aura été fatales. Je souhaite une trés bonne année à tous ceux qui lisent cet insignifiant journal de bord, beaucoup de bonheur, d'amour et surtout une trés bonne santé à tous, j'éspère que cette année sera un peu moins morose que l'an passé. Au chapitre des bonnes résolutions, d'habitude je n'en prends pas, mais cette année, j'ai décidé de me prendre un peu moins la tête. Je vais essayer de faire un peu moins attention à ceux qui me detestent (de toutes façons, rien ne pourra changer leur opinion sur ma tronche) et faire plus attention aux gens qui malgré tout m'aiment bien, à commencer par ma famille bien sûr!! La vie est bien trop courte pour se la gacher avec des conneries en fait, mais je vais essayer de continuer vaille que vaille mon petit site, des petits reportages, bref comme d'hab!

1er café de l'année à Beziers

 

Lundi 3

C'est donc plongé dans mes pensées que je descends vers l'Espagne, bercé par le ronron de mon FH16-3 et par la voix de Brendan Perry, il y a vraiment pas foule sur la descente, c'est un peu plus mort que d'habitude. Au bout d'un peu plus de 3h de guidon je stoppe à Montblanc pour 3/4h de sièste bien mérité. Il gèle un tout petit peu, suffisement pour mettre le vieux basto en routas et dormir du sommeil du juste. 10 minutes plus tard le reveil sonne, je m'étais gourré en le programant, quel couillon. Quand c'est vraiment l'heure, je me fais violence pour m'extirper de la niche, aller en titubant jusqu'à la station faire couler un café infect avec 2 croissants industriels. Malgré tout, je repars avec un pêche d'enfer, et je reveille mon fidèle pote Alain26 qui décolle tout juste de sa grasse matinée. Notre conversation hautement philosophique se terminera dans la descente du Perthus. Je reprends un coup de pompe avant la Selva, encore un café, et j'échoue à Cornella pour 6h, la zone est deserte, et je me rends compte à quel point c'est large.

A peine 2h de sieste plus tard on toque à la porte, c'est le cariste qui me reveille. Le pauvre a une extinction de voix totale, j'entends juste un râle. Entre temps pas mal de voitures sont arrivées et c'est un peu la merdasse pour m'enquiller dans son portail. 20t à sortir au transpal à main au reveil, ça ne met pas en forme, c'est faux, ça deglingue. Alors plutôt que de partir deglingué, je vais au bar prendre un café. Personne ne fume au comptoir, ça y est, la nouvelle loi anti tabac a franchi les Pyrénées, et merde... Je remonte en vitesse ensuite sur Gerone, et je suis surpris par le peu de trafic ce matin, alors que pourtant, je suis en pleine heure de pointe, mais en fait, c'est encore un peu les vacances ici, surtout pour les écoliers. A 11h je suis déjà rechargé, papiers finis, le pied! Je peux donc discutallier tranquille avec Aurélien, Steph, Ludo, bien mangé, bien rigolé, et dodo!!!

Il y aurait de la place à 6h du mat pour manoeuvrer à Cornellà

Y a rien là???

Les touristes ; Steph et Aurel

Le nouveau piège à Ludo

Mardi 4

C'est pas que je m'ennuie, mais minuit ça me parait une heure correcte pour partir. Vu qu'on change pas une équipe qui gagne je passe par la fameuse route ou je me suis fait piner le dernier coup, rien à faire on gagne du temps, du moins la nuit. Je serais curieux un jour de comparer, en roulant normal avec un collègue, le premier arrivé à La Jonquera paye le café! Vu que j'ai le temps je suis donc monté trés tranquille, il faut que je fasse baisser cette saleté de conso. Stop decrassage à Narbonne, comme d'hab, papotage une fois reveillé et les 45 sont vite passées. Vu que les espagnols jouent les prolongations au niveau des congés, c'est très calme, à la montée et à la descente aussi, c'est vraiment mort.

Grosse surprise ce matin quand même puisque les panneaux annoncent des chutes de neige. Aurél qui décolle de St Rambert me confirme aussi. Au fond de moi, je me dis que tout le monde exagère, mais non non non, aussitôt passé la mini côte de Montélimar, la voie de gauche et la BAU sont blanches. Boah, il y a pas 20cm hein, juste blanchi, mais c'est salé à mort, rien à dire. Je suis juste tombé derrière un convoi au ralenti pendant une dizaine de KM, et après ça a bien roulé. Une fois sorti à Valence Nord, il y avait plus rien du tout. Je suis arrivé à 6h30 pile en même temps que le chef à TDV, une petite heure plus tard je suis vide et je retourne sur Valence pour mes batteries. La mort dans l'âme Fred m'a annoncé leur décès, il n'y aura ni fleurs, ni couronnes, elles seront inhumées dans la plus stricte intimité, mais une fois le deuil passé Fred m'a confié en chuchottant : "c'est vraiment de la grosse merde les batteries de maintenant, il y a presque plus de plomb dedans".

De là, je suis remonté au dépôt, il neigeait vraiment pas mal sur Valence, je me suis presque fait chier pour ratteler la semi. Passage par le dépôt à l'arrache pour nettoyer le plancher plein de sang et fonçage sur Andrezieux vite mettre la semi quai 42 et le chauffeur en coupure au calme. 13h, fin des hostilités pour ce matin, je crève la dalle et j'ai sommeil, ça tombe bien, j'ai de la bouffe et une couchette.

Un peu plus de 9h plus tard, je suis parré pour le decollage. La semi est attelée, les papiers sont faits et cerise sur le chapeau il y a 10t dedans, ça c'est cool. Je me suis taté si je passais par l'A89 ou la natio, finalement j'ai choisi nationale. Le ciel était clair à Andrezieux, par contre froid de canard avec -2 en partant à 22h.

Vinassan

Neige à Valence!!!

Cassé les batteries...

Mon espace détente à Andrézieux

Mercredi 5

Maintenant, je commence à m'habituer à la déviation du Puy, ça va pas si mal en fait, bien que ce soit dommage, j'aimais bien passer par le centre, toujours animé même tard le soir, ça a l'air cool comme ville Le Puy. Au fur et à mesure que je monte la température baisse, jusqu'à -8 à la Pierre Plantée. J'ai pas roulé vraiment fort, mais pas perdu énormement de temps non plus la route était vraiment trés salée. Il faut aussi admette que la traversée du periph de Mende la Jolie s'est faite finger in the nose. En un peu plus de 3h de route je me suis ramassé à Severac, en tout, j'ai pas croisé 5 camions depuis St Etienne! Mais on est dimanche ou quoi?

3/4h de coupure plus loin, il me reste juste la partie la plus simple pour finir à Toulouse, il y a bien quelques flocons qui ont voltigé dans la lueur de mes phares du côté de Rodez, mais pas de quoi reveiller un prefet, quoique. J'arrive donc en pleine forme chez les rouges à Toulouse, bonne année, meilleurs voeux, mimis, la totale. Café gratos à la machine, c'est la St Norbert aujourd'hui!!! Il y a des jours ou tout va bien, et on se doit de les souligner, j'ai passé le periph de Toulouse à la régule, il était pourtant 8h30, non, je ne ments pas, c'est la stricte vérité, au moment ou je rédige ces piètres lignes je n'en revient toujours pas. Tout ça me fait gagner de précieuses minutes. Non pas que je sois personelement très pressé, mais il faut respecter certaines lois, et on y peut rien. Comme c'est la journée des records, arrivé à Perpignan je ne vais rester que 23 minutes à quai, punaise, mais il se passe quoi aujourd'hui???? Le pire, c'est que c'est pas terminé, malgré les longs travaux sur l'A7 entre la frontière et Gerone, je n'ai pas été ralenti une seule fois, là encore tout à la régule. Et pour finir, j'ai chargé le cochon congelé direct à Celra, ça aussi c'est incroyable, et le pire du pire, c'est que Aurélien m'a payé, l'apéro, le repas et le café, alors là, c'est la journée de tous les records, quand je me couche je me pince dans tous les sens pour essayer de reprendre la réalité de la vie.

Reveillé bien avant l'heure, j'ai trainé un pieu, et je me suis fait violence en allant boire mon petit café. Dehors, il y a un Catalan bourré qui râle de devoir fumer dehors, et rentre aussitôt se rechauffer devant une San-Miguel, et oui, ça en fait caguer plus d'un cette loi... Sur le parking, il y a 3 tracteurs MAN Roumains en solo qui ont cramé, c'est un reglement de compte de ce que m'a dit. Entre le PIMK de l'hiver dernier, et les MAN de cette année, il fait pas bon parquer son camion ici pendant les vacances. Il est 22h quand je m'escampe, direction La Francia par l'Autopista.

Je sais pas laquelle choisir!

C'est le desert sur a61

Vla le bestiau!

Et 3 camions roumains en moins, 3.

Jeudi 6

Cette nuit encore, c'est le calme plat sur la remontée. Heureusement il y a un peu de brouillard et de pluie, ça met de l'animation. Comme d'hab je m'arrête à Narbonne, pas un chat non plus, la station est vraiment vide de clients ce qui est rare ici. Ce que je trouve étrange toutefois, c'est qu'il y a des places sur les parkings, mais que beaucoup préfèrent dormir le long des pistes ou de l'autoroute. C'est bizarre non? Ce matin je ne traine pas trop ici car pour monter à St Symphorien/Coise il faut plus de 4h30, je finis donc ma première période de route à Tavel, coup de bol cette nuit c'est ouvert, et oui, c'est le papy aux commandes. Lui, il a peur de rien et n'a pas envie de rester enfermé dedans. On a bien papotter, il m'a ranconté quelques histoires de voleurs d'étalages, pas tous pauvres, pas tous bazanés. Moi qui voulait m'arrêter une demi heure pas plus, je suis resté presque une heure, et pendant tout ce temps, pas un seul client ne s'est pointé.

Ce n'est qu'à partir d'Orange que je vais voir un peu de monde. Le fait que ce soit férié aujourd'hui dans plein de pays n'est peu être pas étranger à ce désert. C'est plutôt pas désagréable, pourtant j'avais encore jamais remarqué ça les années précédentes, je devais dormir surement! A Montélimar il y a un balisage de pas loin de 10km, la voie de droite est netralisée pour cause de sangliers! Bizarre, les sangliers passent à travers du grillage mais pas à travers des cônes? Mais que fait le prefet?? J'arrive juste un peu avant 7h chez Cochonou, coup de bol je suis le premier, et heureusement car ici c'est bien long pour vider. Moi qui pensais refaire le groupage Toulouse ce soir, c'est loupé, je charge ce soir du frais à Rives de Gier. En redescendant de St Symphorien, le jour commençait à se lever, et le trafic aussi. A un moment, il y a une bagnole qui tournait à gauche, j'ai eu peur, ça faisait presque 24h que j'avais pas vu de trafic. Passage au gasoil à Leclerc quand même (au moment de payer le GO a encore augmenté, j'y ai échappé, ouf) et de là je vais donc me caler tout au fond du parking bien boueux de Geoffroy Guichard, à priori, je devrais être bien tranquille!

Bien. Chez Perrenot, on m'a prévenu de pas avant avant 22h. Parfait, c'est bon pour l'amplitude, et aussi pour mon sommeil. J'arrive donc à Rive de Gier à l'heure convenue, le parking est blindé, c'est rik et rak ici. A peine à quai que le chargement débute, et du temps, le camion qui devait arriver tard avec certaines de mes palettes débarque, c'est nickel. 2 cafés plus loin et 33 palettes au sol, je peux demarrer. Frigo à 0° et avant face à un fort violent vent du sud, c'est la tempête sur le Rhône. Toujours aussi peu de monde, c'est bon ça! Je fais tracer jusqu'à Tavel histoire de boire un jus et de taper la discut avec le pompiste qui s'ennuie ferme aussi.

Le seigneur des lieux à Tavel

St Galmier

Du bon gasoil mour mon kiki

Parking pourri, mais calme à St Etienne

Un camion hybride, mi Jacky-mi fourchet

Chargement de produits trés frais

Vendredi 7

Petite pluie, petit brouillard poisseux tout du long de l'A9, et après une dernière pose à Fabrègues, c'est à 5h30 que je débarque à Montredon des Corbières, charmant village ou on peut trouver une centrale à béton, un marchand de palettes Kellogs ainsi que la base Leader-Price. Dodo une petite heure, ou, una horita, c'est selon. La base ici a pas forcement bonne réputation, mais par contre, il faut avouer que c'est carré, RDV à 6h30, à quai à 6h30. Pour gagner du temps le chef prend un tire palettes pour m'aider, le pointeur à du mal à suivre la cadence! Je rends mes palettes directement au chauffeur Perrenot, papier signés, une demi heure pour faire tout ça, qui dit mieux???

C'est donc pas du tout en retard, ni stressé que je prends le chemin de la péninsule Iberique dans le brouillard toujours. On se croirait en Angleterre sauf qu'il y a des palmiers ici. Passé le Perthus par contre, le temps se dégage, si bien qu'on aperçoit le soleil! ça alors, il existe encore celui-ci!!! Arrêt obligatoire à La Selva pour le café, et dernière ligne droite jusqu'à Castellbisbal pour y charger des prospectus. A la Roca il y avait un énorme bouchon dû aux gens qui allaient faire les soldes à Roca Village, faut être félé quand même! Une fois à la rampe, j'ai pas grand chose à faire sinon que de mettre les étiquettes sur les palettes pour faire gagner du temps au cariste, qui est gentil mais pas rapide. C'est ma journée Leader-Price, puisque les prospectus annoncent les futures promos, prospectus qui iront entre le 24 et le 28 janvier rejoindre vos poubelles sans avoit été lus pour la plupart. C'est du gaspillage, on est d'accords, mais ça fait vivre plein de gens qui pourront à leur tour aller acheter à becter à Leader-Price. Enfin, bref comme disait pepin, je suis bien au dessus des 15t annoncées, il fait un soleil magnifique, et je vais vite me mettre en coupure sur l'immense parking d'en face. 12h30, extinction des feux!

Pour une fois que je dormais à peu près bien, j'ai été réveillé bien avant l'heure par un trou du cul qui faisait du drift avec sa BMW, j'ai pas vu le guignol, mais sur le parking ça puait le pneu cramé. Vu que j'arrivais pas à me rendormir, je me suis habillé avec un costar et un gilet jaune fluo pour aller jusqu'à la salle de pause enfumée de l'usine pour y boire un café. Un peu de ménage dans la cabine, préparation du sac et la coupure était finite. Ce soir la sortie de la capitale catalane est tranquille, juste un peu plus chargée pour cause de week-end. En fait, il y a du people jusqu'à Gerone après c'est cool.

Pause à Tavel

Le soleil se lève sur Figueras

On se croirait dimanche dans la zi de Castellbisbal

En avant les prospectus

Samedi 8

Pour la dernière fois cette semaine, je stoppe à Vinassan, douche n°2. La coupure passe bien vite. Ce soir la station est blindée de gens bizarres, pas tibulaires, mais presque. Les pompistes sont sur le qui vive, les vols sont légion. Je regarde ça de loin en me disant qu'on a quand même du bol de mener la vie qu'on mène quand on est sur la route, des fois on râle mais on est pas les plus à plaindre. Hier soir à Valence attaque à main armée dans un magasin, se faire planter un coup de canif quand on gagne à peine de quoi faire vivre sa famille, ça fout la haine quand même.

C'est plongé dans des milliards de pensées que je remonte pas trop vite vers St Peray, élue plus beau village de la planète terre pour sa quiétude, son mousseux et surtout parce que c'est là qu'il y a mon home sweet home. J'y arrive pile au moment ou Paris s'eveille, c'est à dire à 5h. Je suis bien content de rentrer quand même, mais j'ai passé une super semaine. Bon week-end à tous!!!

ça contrôle dur tous les soirs à La Jonquera

Dimanche 9

Lundi 10

La bonne heure pour demarrer, c'est quand c'est le moment de partir, ce matin, c'était 9h, pas trop tôt, pas trop tard, mais sous un ciel bien bas et dans la boue du terrain de mon voisin. D'ailleurs à ce propos, je me suis décidé de ne plus monter avec les pompes dans le camion. Combien de temps je vais tenir, mystère. Les bouchons du matin sont donc bien resorbés, et c'est bien tranquille pour partir de la maison. Quand j'enquille l'A7, un camion remorque Allemand s'écarte pour me laisser rentrer, il fait un bruit d'enfer, c'est son echelle, fixé sur la remorque qui se fait la malle, ça doit durer depuis un moment car elle est toute bisautée. Je fais un tas d'appels de phares au chauffeur qui va mettre environ 10km à réagir. Ma trouille c'était aussi que son echelle se detache completement et que je la ramasse dans le tracteur, déjà que je suis poissard en ce moment! C'est donc sous un soleil de plomb que j'arrive chez MRTI à Mions, Alain est là aussi qui vide.

Papotage, café, dechargement aussi, il est presque midi quand nos routes se separent. Pour varier les plaisirs je monte à Andrezieux, non pas pour charger du groupage mais des produits chimiques pour la Catalogne dont un lot pour Castres. Le chargement traine un peu vu que je tombe en plein changement d'équipe, mais au bout d'1h30 je suis dehors. C'est chouette je coupe à travers par la 88, ça va changer un peu. Si la route est sêche, la température à bien chuté, il fait un petit -1 à la Pierre Plantée et il y a un peu de brouillard, mais c'est pas trop méchant. Je pense surtout à ceux qui vont passer cette nuit, ça risque de pas être le pied. Dans mon sens la traversée de Mende est facile, mais ça bouchonne dans l'autre sens, et oui, c'est 18h, l'heure de sortie des lycées. Vu que je suis lourd comme une vache je ne prends pas l'A75 tout de suite mais je coupe par la N9 bien moins escarpée. J'en profite pour faire un casse croute juste avant La Canourgue sur un parking delaissé depuis l'ouverture de la bretelle de Mende.

En repartant, je fais le point sur les heures, et ça va être chaud pour arriver à Castres en moins de 9h. C'est pourtant pas le trafic qui va me gener jusqu'à Rodez puis Albi. C'est un peu les boules parce qu'il n'y a pas de parking potable entre ces deux villes, si bien que je me ramène à Castres avec 9h10 bien tassées, ça fout les nerfs ça non?

Te cache pas Alain, on t'as reconnu

Et pendant ce temps, Philippe, il bosse en silence

Le pont à 3m70 Du Puy

On voit bien la magnifique gare du Puy avec la nouvelle déviation

Mardi 11

C'est pas trés original, mais ce matin, il pleut. En fait je viens rarement à Castres, mais à chaque fois, il pleut, pourtant, c'est pas spécialement pluvieux comme coin!!! Dans cette usine, il faut montrer patte blanche pour rentrer. En plus c'est pas rapide, le gardien monte même jeter un oeil dans la cabine, des fois que. Tout est interdit ici, même faire un barbecue au milieu de l'usine c'est interdit, j'ai quand même posé la question des fois que j'ai envie de faire griller des saussices, et on m'a répondu, niet. Si les formalités durent autant qu'un jour sans pain, le cariste lui est franc excité et me répète à chaque passage "putaing cong regarde moi ce temps de cong" Je suis bien d'accord avec lui, mais je peux pas y faire grand chose. Plutôt que de me faire ramasser un topic en traversant le joli village de Soual, je fais la déviation comme un bon petit soldat de Castres, c'est bien, avant c'était tout droit, maintenant il y a un virage à l'équerre pour reprendre la route de Revel.

C'est encore et toujours sous une pluie battante que je passe sans m'arrêter ne serai-ce que pour un café devant chez Alain, j'ai même pas klaxonné tant j'avais honte, à ma decharge, comment s'arrêter là et ne pas prendre un cassoulet, même à 10h du mat!!!?? La pluie cesse definitivement après Le Perthus, logique en fait, et quand j'arrive à Celrà il fait un joli soleil. Je pensais devoir attendre, et puis non, je suis rentré direct pour poser mes 3 palettes, ce qui m'a laissé le temps en sortant de manger un taboulé au poulet à l'arrache. De là, une fois repu, j'ai envie de faire la sièste, mais des obligations professionelles font que je dois tracer poser un big bag à Terrassa, vu que je l'ai fait poser au cul de la semi, il est dechargé en 2 . 2 ! Reste mon dernier lot à Villadecans à l'extrème sud de Barcelone, là, j'ai dû forcer un peu pour tirer les palettes, mais en Espagne on ne connait pas encore le transpalette electrique.

Aussitôt vide, j'ai mon retour, ça rigole pas chez nous. 4 palettes à prendre à Sant Joan Despi. L'adresse ne me dit rien qui vaille, le GPS me designe une rue en plein centre ville. Déjà la ZI de Sant Joan est pourave alors le centre... En fait, je me suis rendu compte (un peu tard) que la rue est en deux parties. L'une côté ville, l'autre côté ZI, le tout séparé par la tranchée de la RNFE. Je ne dois mon salut qu'à la policière qui faisait traverser les gosses qui sortaient de l'école. Ouais, pas malin le Phil26, en plus je me suis encore gourré à un autre moment, et j'ai dû taper une vielle marche arrière en plein milieu d'un carrefour, pas même un concert de klaxons, et pourtant c'était blindé de bagnoles et il était 17h30, je suis dégouté, on se croirait en GB. Surprise quand même une fois chez le client, le quai est archi pourri, bon, ça on à l'habitude, mais c'était pas 4 palettes comme annoncées, mais 10, et le pire, c'est que la commande attendait de partir depuis le .... 14 décembre!!! Bien sympa le cariste ici aussi, il m'a guidé patiement, car en marche avant je suis mauvais, en marche arrière c'est pire. Il est 19h quand je me ramène à ma dernière ramasse à Odena, tout près d'Igualada, mais c'est trop tard... Manana à las ochos companero! Tiens, Azkar Odena a fermé... Bizarre, moi qui comptait rentrer la dedans on lousedé pour prendre ma douche , c'est raté!

Pluie sur A61

Le perthus tout shuss

Quand il faut tirer les palettes ici, on crève

Toujours un mec bien garé

Allez, plus que 14T à tirer

Plan galère à Sant joan Despi

Vieille station sur la n2

Mercredi 12

Froid de canard ce matin au reveil, il a un tout petit peu gelé sur le matin. Le temps de boire le café viteuf et je retourne à l'usine. Je suis le premier, tant mieux. Je me rechauffe à côté du brasero en attendant le cariste qui finit de debarquer avec un transpal qui a oublié que la roue a été inventée. A la 19e palette, j'ai plus froid du tout, je suis presque en nage et bien reveillé, pas besoin de café supplementaire. Aussitôt sorti de là, mmon seul et unique but est de rejoindre le parking Padrosa le plus rapidement possible. Enfin, quand je dis rapidement, c'est surtout à mon FH qu'il faut demander ça dans la longue c^te de El Bruc! J'ose pas me plaindre, dans l'autre sens le tunnel est fermé, et il faut passer par le col. Et le col, s'il est superbe, il n'en reste pas moins hardos à franchir, en plus, deux convois exceptionnels qui portent des wagons viennent de s'engager, ça va être comique... C'est donc un petit 3h plus tard que je me pose sur le parking à Figueras et sous la douche brulante.

C'est en pleine forme que je debarque sur le territoire national, accueilli comme de juste par un fort vent du côté puis de face, bien pratique pour tocher encore plus de gasoil. Malgré que je me cale à 85, rien n'y fait, ça baisse pas, je vais pas le pousser le camion non plus!!! Sur ma remontée je croise le petit Manolo du 84, coucou clignos, mais j'ai encore loupé la photo du Scania, suivi de près par Alain26 qui descend ses 9 clients (oui, mais il adore ça) et le gros Alec avec son R420. Je fais le crochet par Jarcieu pour faire le plein et surtout un coup de rouleaux. Mais dès que je sors, il se met à pleuvasser, et quand j'arrive à La Taludière, le camion est NOIR. L'usine ou je livre est ouverte, je vais voir au cas-où je puisse vider, mais non. Bon, temps pis, ils auront leurs palettes demain à 11h car j'ai besoin de mon amplitude demain. Grosse coupure en perspective donc puisqu'il est tout juste 22h30, j'ai fait un 10h pile sur la carte, putain, ça c'est rare!

Odena

Odena

On se sent en sécurité en Espagne

Du soleil, ça fait du bien...

Jeudi 13

Une fois n'est pas coutume, j'atais reveillé bien avant l'heure de partir ce matin. C'est à dire aussi que je veux partir le plus tard possible pour ce soir et avoir de l'amplitude de dispo. C'est donc à 11h que je demarre pour faire les 1256m qui me séparent du client, à quai direct, il y a personne dans cette usine moderne, mais bruyante ou on fabrique des pièces mécaniques pour l'automobile. Pendant que le cariste déballe je cours prendre un café. Dans le dédale du parcours, derrière la plupart des machines, il n'y a que des meufs, plutôt jeunes, je pense immédiatement à ce pauvre Régis qui ne tourne qu'autour des carcasses de viande mortes, alors au là certaines des filles ont l'air plus que vivantes. Le carsite m'explique en fait que toutes ou presque sont interim, mais elles sont 30% plus rapides que les hommes, mais au bout de 6mois à 1 an, elles jettent l'éponge, épuisées, je veux bien le croire.

De là, soulagé de mes 19 lourdes caisses je vais à mon dernier client à Andrezieux, là, ça va vite, mais j'ai eu tort de m'affoler la nouille puisqu'ils bossent entre midi et deux. A la vue de la date du BL, le receptionaire me fait remarquer que j'ai bien pris mon temps! Et ouais, un mois qu'il faut pour faire Barcelone-Andrezieux, soit 20km par jour, hier j'étais encore à St Chamond, chuis épuisé. De là, je vais sans suprise chez ND, decrocher et me caler dans un coin pour la sièste. Enfin, pour moisir sur le PC.

Le temps de faire les papiers et tout, je décolle un peu avant 18h, c'est cool de partir tôt, et pas lourd en plus ce soir, mais je tombe mal niveau trafic en sortant de Saint Etienne. Moi qui est l'habitude de faire la 88 tout seul, ce soir, c'est loupé, je tombe que sur des grumeaux, et des sévères. Bon, comme me l'a dit mon docteur, faut que je reste calme, et que je pense à autre chose, je souffle, je fume je fais style je m'en fous, mais bon, je suis encore pas au point. Après Mende par contre, plus degun, je peux profiter que je suis pas lourd pour faire du free style jusqu'à l'A75 ou j'attrape du brouillard, avant de stopper boire le kawa à Severac. Un peu avant Rodez on m'appele à la CB, et c'est Manolo84 qui coupe au routier, merde, encore loupé! Je finis ma moitié de nuit toujours dans le brouillard, parfois même épais surtout entre Rodez et Baraqueville, je finis donc à Toulouse avec le voix douce du cariste de la nuit : Ptiiiinnnn quand tu montes sur le quai tu fous le gilet merde. J'ai posé les papiers, viré ma barre et j'ai juste répondu que j'avais roulé 4h dans le brouillard et que je retrouvais plus mon gilet.

Une belle petite usine bien proprette

Ah, te vla!

Sortie difficile de St etienne à 18h

FOG

Vendredi 14

Couché dans le brouillard reveil pareil, je ne rêve pas. Pas eu besoin de reveil ce matin, les allers et retours du Fenwick du cariste ont eu raison de mon vague sommeil. Le temps d'un brin de toilette et je décolle un peu avant 10h, j'ai RDV à 13h chez les braves gens de MPE à Perpignan et je recharge à la viande pour changer. Pas de stress du tout ce matin, je peux donc à l'aise bloquer la regule à 85 et me remettre dans la couchette pendant que le camion roule tout seul. Bon, vu que je suis pas trop salaud, j'ai accceléré le rythme juste au niveau de la nouvelle interdiction de doubler à Carca. Non, vraiment chuis trop un routier sympa. Comme prévu j'arrive à 13h, et pendant que je casse une graine, Serge avec ses accolytes me vident la semi.

De là, direction à vide vers la Catalogne, il fait un temps magnifique, c'est plus que trés bon pour le moral. je descends peinard par la natio et je croise Adrien26 avec son FH16-700, encore un pistonné qui va rentrer de bonne heure. Vu que je me suis pas affolé, ma commande de cochon est prête, pendant que je suis au lavage on vient me chercher, vite vite vite, quai 6. Oulahhhh qué pasa? Pendant que ça charge je me fais payer le café par le directeur des transports JMC et une heure après mon arrivée à Juia, je reprends le chemin inverse. Passage par ma route habituelle, et j'ai bien roulé à 80 sur la natio, car je suis un chauffeur eco-responsable. Bref, pas la peine de raconter des conneries, c'est uniquement pour faire baisser cette conso, parce rouler comme un pépé, ça me fait chier.

4h après avoir passé la frontière je ressors de l'Espagne, ce qui ne me donne même pas droit à un repas à l'étranger. Un gouter peu être, quoique je sais pas si ça existe dans la grille des frais de deplacement. Je remonte donc toujours aussi tranquilement, et j'échoue à Nimes bien le long de la station pour choper du bon wifi. Tiens, c'est plus BP mais AVIA. Les chiottes sont toujours aussi cradingues en tous cas. Allez, je file au pieu, demain reveil 5h.

FOG!

S'il y en avait un peu plus qui levent le pied quand ils se font doubler, on en serait pas là.

Le ton est donné

 

Croisette avec Dridri

C'est par là va!

Petage de plombs

Samedi 15

Ce dernier matin de la semaine, je suis parti à 6h. J'aurai pû decoller un peu plus tôt mais j'ai eu du mal à me lever. Au café, il y avait un chauffeur bien sympa de chez COMTE qui a un Daf avec un frigo, j'ai mangé son prénom, en buvant le jus, on regardait le défilé des petites pepettes en mini jupe qui sortent de boite, elles ont les traits tirées les pauvrettes, sans jeux de mots foireux bien entendu. Pas grand monde sur la remontée, c'est tranquille le samedi matin, j'aime ça! Une fois à Pont d'Isère, il y a pas trop de places à quai, mais vu que c'est le big boss qui est de corvée ce samedi matin, ça traine pas, d'autant que Jean-michel debarque juste quand je me mets à quai. Une demi heure à peine plus tard, je suis vide et je fonce au lavage. En sortant, le petit modo Lagaffe est dans le coin, on papotte un petit 45 minutes du temps qu'il fasse sa coupure avant de rejoindre le village de Corbas, qui est parait il dans les poussières polluantes. Pourquoi le préfét du Rhône n'interdit il pas les deplacements automobiles dans son departement afin de limiter le fléau?

Quant à moi, je rentre tranquilement en Ardèche, ou il y règne un soleil maginifique, ça sent déjà bon la bouffe en train de chauffer, ça c'est la classe! Bon week-end, et attention aux coups de soleil.

Un Lagaffe Quasi modo

Sortie Saint Peray EST

Dimanche 16

Lundi 17

C'est à l'aube que je suis parti ce lundi, sous un beau soleil, il était 11h du matin. Mission plus que tranquille puisque j'ai RDV à 14h à Montélimar. Je croche la semi dans la zi à Valence, puisque pour aller faire le plein à la ELF il y a des méchants travaux le long de Casino. Une fois le camion rassasié, j'en profite pour balancer un peu de graisse sur la selette chez Fred en revant d'une semelle en teflon. De là, je descends bien tranquille à Montélimar et ça roule encore pas mal sur la N7, c'est chiant en fait. A 14h j'ai mon papier de chargement, on m'envoie sur la route d'Espeluche pour charger dans la vielle usine transformée en stockage. On voit que c'est lundi, car tout le monde rame, il faudra une heure pour charger ce complet. Il y a pas lourd, et ça m'arrange bien. Comme d'habitude je croise Manolo Ovalie, qui me signale que Pierre70 the piscinist est juste devant. RDV est pris pour le café à Tavel.

Trop drôle la tête de Pierre quand il boit un café à la machine, j'ai cru qu'il allait m'étrangler, et finalement, non. Vu qu'il reprend ses habitudes de livraisons, il descend avec son MAN530 en Espagne, et il est même pas en panne!!! Incroyable mais vrai. Il a les heures pour aller jusqu'à Figueras malgré sa régule pourrie à 86 (quoique ça m'arrange bien), ce qui tombe plutôt bien car je n'ai plus aucune envie de passer du temps à La Jonquera. On va donc casser la graine chez Mr Padrosa, plutôt bien mangé, mais pas bien bû, car je dois continuer mon petit bonhomme de chemin, et comme on est des mecs sérieux, on a même pas été au club. L'autoroute est deserte ce soir, j'ai juste croisé le petit Ludo avec son gros FH vert. L'avantage de passer ce soir, c'est que je vais livrer à Castellar Dèl Vallès, et on est obligé de traverser Sabadell, ses 52 feux tricolores pas synchronisés et les travaux. De nuit ça va, mais le jour bonjour les degats.

J'échoue donc ici pour 23h, bien travaillé pour un lundi déjà!

 

Gasoil!!!!

Je suis bien arrivé

2 par 2 les palettes!

Sabadell by night

Mardi 18

RDV à 10h, donc, on me fait pas rentrer avant. D'un autre côté ça m'arrange surtout au niveau amplitude vu que je recharge du cochon à vider foulée ce soir à Pont d'Isère. Vu qu'il y a un bonne douche au bureau à la reception j'en profite pour me refaire une beauté, enfin, quand je dis beauté tout est relatif. Ce n'est que quand j'ai vidé l'intégralité du cumulus que je sors contraint et forcé de la douche, et de là, mise à quai sous un franc soleil ce matin ce qui ne gâche rien. Le temps de verifier si ma commande est prévue, de me mettre porte 32, de vider, de contrôler, de signer de ramener le CMR au bureau, il se sera écoulé une bonne heure et demi, pas de miracle. Rien qu'à l'idée de retraverser Sabadell, je suis stressé, mais c'est le petit Aurélien qui me dit, mais pourquoi tu passes pas par Polynia, ah oui, c'est vrai, je l'avais oublié celle-ci, en plus, c'est trés joli, mis à part le fait que c'est sinueux et que ça fait que monter et descendre, il n'y a aucun feux.

C'est donc pile pour l'heure de la pitance que je debarque à Juia, ma commande est pas prête, je rejoins donc une équipe de viandards à table. Cette nuit, le resto s'est fait dévaliser la machine à sous et à clopes, ils ont retrouvé le tout éclaté dans un champ plus loin. Les clopes deviennent chères ici aussi! La commande est pas tout à fait prête, les palettes arrivent au compte goutte, mais le gars qui me charge est un violent, à chaque palette qu'il enquille je fais un bond de 20cm, encore un peu et je vais me retrouver dans la rue d'en face!

Finalement, je sors de là pour 17h et pas lourd. Enfin, pas trop trop. Je monte comme je suis descendu à 85 tout du long, il faut dire que j'ai le temps puisque je coupe au dépôt ce soir. Quand je pointe à Pont d'Isère, tout le monde est en pause casse croute, mais j'ai quand même du bol, car ils en sont au dessert, à peine à quai, ce sont pas moins de 4 barbares sanguinaires qui, armés de leur Junghenrich turbo Intercooler me deballent la semi en pas 15 minutes, oui, ce soir, je kiffe la life grave! J'ai donc plus qu'à remonter au dépot, bien shampoiner l'attelage et faire un gros dodo au quai n°3 mais ça, tout le monde s'en fout!

Coincé dans le fossé!

La route de Sabadell à Polinyia

A7

Mercredi 19

Reveil en fanfarre ce matin avec la maison Ayme pneu et le tac tac tac tac de la cléf à choc, on a connu mieux comme reveil. C'est pour la bonne cause puisque j'ai deux pneus neufs et deux jantes fraichement repeintes sur le premier essieu, il manque plus que les deux autres essieux et ça fera un peu moins niaille. Du coup, café, douche, et dès que tout est OK, mise à quai chargeage de mes 3 clients pour la montée. Le gros du dossier, c'est de vider cet aprème à Magny Cours. Dès que Nimbus dégage, je peux moi aussi mettre un peu d'or noir liquide et degager à mon tour, derrière, il y a le citernier qui attend pour livrer. Pour changer un peu, je monte par l'Est Lyonnais, ce qui me fait passer par Beaurepaire, ça roule bien, il y a personne ce matin. Le GPS calcule et recalcule que de toutes façons je ne rejoindrai pas Magny Cours en 4h30. Je stoppe donc mon attelage à midi pétantes à Belleville.

A quelques minutes derrière moi, il y a Ludo42 qui me rejoint, il a la dalle aussi, et vu qu'il fait environ 25.000km par mois à 5€50 de km, il me paye à becter. Ils sont plein de blé ces patrons. Au menu, homard mayo, entrecôte avec de delicieux legumes, plateau de fromage, dessert maison et café je sais pas quoi avec une sous tasse carrée, que je voulais piquer mais le majordome faisait que de me surveiller.

Après mangé, on a roulé un bout ensemble, jusqu'à Moulins en fait, appels de phares dans tous les sens, coup de QSO à la CB toutes les 5 minutes, bref, je suis sur le terrain de Ludo, et je moufte pas. Derrière nous, il y a une file d'environ 5km de camions et tout ce petit monde se sépare à Moulins. Moi je trace tranquillos jusqu'au circuit, et le client tout content croyait que c'était les moteurs qu'il attendait qui arrivaient, mais non, c'est que les additifs. De là, calcul, tirage de plans sur la comète, je voudrais bien arriver à Laval. J'ai donc quitté mes charantaises pour des semelles de plomb, sur la 76 ça merdouillait un peu, sans plus et j'ai quand même aussi croisé un Pingoin de la STEM ainsi que le petit Antho44 qui se planque pour jamais payer son café. Une fois sur l'autopista, ça roule nickel vu qu'il y a personne, et je debarque à Laval avec presque 10h de routas, ouf ; je peux écouter Bernard lenoir détendu. Et surtout, je n'ai qu'une hate, lire les toutes nouvelles fiches ADR que nous a filé Nath et qu'on doit avoir dans le camion. Il faut tout apprendre par coeur, on a une interro à la fin du mois.

 

Ludo42 !!!  

De l'autre côté de ce pont, c'est le nord la loire

Livraison à Magny Cours

Jeudi 20

Il fait un froid de chien ce matin. Je me suis levé du mauvais pied en plus, il y a du vent, et j'ai le cheveu electrique. Et malgré toutes ces ondes négatives je suis allé me présenter au comptoir pour vider, faut attendre, il y a pas de place. Ici, quand on est retard ça fait tout un vié, mais, il faut attendre. Bon, en fait je m'en fous, ça me fera bien finir ma 11h. Quand le Bulgaro-Belge sort du quai, il est déjà 9h30! Bon allez, en deux minutes mes 5 palettes sont sorties, et la dernière je la fait poser au cul pour mon dernier client à la sortie de Laval, un fabriquant de reservoirs de bagnoles, arrivé là bas, un coup de fourche et banzai, je peux enlever les plaques oranges. Je regarde le rechargement, je vais dans la Mayenne profonde à Ballée, j'ai voulu faire le king et visiter la Mayenne authentique, et j'ai pas été déçu puisque je me suis retrouvé sur une toute petite route, pas vraiment celle que j'avais prévu, mais j'ai fini par arriver dans un superbe village, qui heberge un immense batiment bien moche et pas typique. 25 portes à quai, un seul cariste, on se croirait en Espagne. Sauf que le cariste est poli, et que vu le boulot qu'il a abattre, il speede comme un fou. Dans ma semi et sur le quai, il y a exactement tout ce dont j'ai besoin pour mon jardin, des canisses, plein de truc déco pour les Leroy-Merlin.

Il est midi pile quand le secretaire me tend les papiers en même temps que les clefs de sa caisse, mon CMr est à peine signé qu'elle est déjà au stop dans sa voiture. Moi je prends tranquillos la route du Mans, et il pluvasse un peu. J'ai juste 3 palettes de toile à prendre, mais c'est pas prêt, alors, j'en profite pour casser une grainasse, il est pratiquement 15h quand je repars, il reste juste la place pour une europ, mais bon, on m'a dit de rouler. Comme je suis un rebelle je passe par la 157 et Morée là ou c'est interdit et déconseillé aux plus de 19t et 10m, juste à la sortie de bled il y a la gendarmerie, je suis déjà prêt à payer, mais ils m'ignorent comme il faut, super.

C'est environ vers les 17h06 que je reçois un coup de bigo de mon fiston qui m'annonce avoir obtenu son permis bagnole, super non? Et le must, j'apprends que l'épreuve est notée, il a eu 26 sur 30, et là, je dis qu'il y a de l'hérédité, ce petit est un king of the road, c'est vraiment super, maintenant il pourra conduire les vieux jusqu'au Leader-price, trop coooool! Quant à moi, je comments la grave erreur de stopper prendre la douche au CRT d'Orléans, il y a du moisi de partout dans les douches, et les chiottes sont dans un état lamentable, je suis pas prêt d'y remettre un orteil dans ce taudis. Je reste juste un peu de temps sur le parking, histoire d'éviter l'heure de pointe et je decolle via Gien. Il y a pas grand monde en ce début de nuit, ça roule vraiment au taquet, surtout que je suis pas lourd, et surprise quand je quitte la RCEA, il se met à negeotter, c'est même bien blanc au niveau du col. Vu que le heures vont m'amener sur Mionnay et que c'est tout le temps blindé, je joue la carte de la prudence et je me pose à Dracé entre un frigo Italien et un Hollandais, par chance aucun des deux ne tourne! Minuit, fin des opérations!

Sur les chemins du 53

La maison des 3 petits cochons après le passage du grand méchant loup. (véridique)

Chaleur à Morée

Je surkiffe la N157

Le camion à Régis

CRT d'Orléans

Vendredi 21

Ah nan didiousse qu'il fait froid ce matin!!! Bonnet et parka obligatoires pour aller boire le jus. Je commence bien mal la journée puisqu'en posant mon plateau, j'ai la moitié de la tasse qui est éparpillée, j'hésite à boire lecher le plateau vu qu'il y a du monde, je mange mon croissant et je m'arrache. Oh, j'ai un mot sur le pare brise, c'est Tonin, on a roupillé sur le même parking, mais moi j'ai rien vu! Bon, je file jusqu'à Beynost poser les 3 palettes dans cette petite imprimerie ou les gens sont vraiment super sympas. Comme il me reste 1.80m de plancher,, le chef me demande d'aller prendre 4 palettes sur 2m à Meyzieux. Normal. Il y a une magnifique zone industrielle à Meyzieux, avec des accès larges, des quais, moi c'est dans une toute petite usine de produits chimiques que je vais, au beau milieu d'un lotissement, qui en plus est en travaux, bref un merdier sans nom. Le cariste est obligé de tasser à mort les palettes pour que ça rentre, ouf, le tablier de la Schmitz a tenu!

Cette fois-ci, il me reste 1cm de plancher, donc, je dois rentrer au dépot tranquillos. Comme le petit Tonin est à St Georges d'Esperanche, je vais le rejoindre car je n'ai pas d'argent pour boire un café. Il est très bien ce petit jeune, il en veut grave. Comme Tonin est fou, en plus, il m'a fait essayer son FIAT420, boite zf, c'est bien les IVECO, ça a du couple, c'est bien à conduire. J'ai donc passé une heure avec le petit merdeux du 77, j'aurai pû en passer 2 ou 3.... Mais il faut que j'y aille, une fois au dépôt, Noel vient me donner la main pour que je vide plus vite. Plein de gasoil et je me tire direct pour aller charger à St Mamans. Si j'avais attendu un peu, j'aurai pû voir mon pote Alain26, on s'est croisé juste après le dépot, c'est balot. La route est vraiment merdique pour aller chez le fabricant d'arbes en nuages.

Je vais mettre pas loin de 1h30 pour charger 6 arbres en pôt, c'est super fragile, et surtout super cher, alors il faut caler le tout au mieux, histoire que ça arrive entier! Il fait bien entendu nuit quand je repars, et j'ai pas fait d'excès de vitesse pour rejoindre la bonne ville de St Peray, ou, ici aussi, il fait un froid de canard avec cet horrible mistral!!!! tennez vous au chaud et bon week-end les amis!!!

un billet doux

Plan galère à Meyzieu

Tonin!!! 

My best friend

Attention 'fragile'

Bon week-end!!!

Samedi 22
Dimanche 23

Lundi 24

Départ de bonne heure et de bonne humeur ce matin, il est 1h30, et tout est calme dehors. Je sors donc bien délicatement de mon village favori, je fais gaffe surtout de ne pas secouer mes si fragiles arbres... Je peux me detendre dès que je recupère l'autoroute deserte, quel bonheur! Le ciel est vraiment clair cette nuit, du coup la température ne bronche pas du -4°, c'est pas encore l'Alaska, mais ça me suffit amplement, bizarement quand j'attaque à monter sur Thiers, la température remonte et il se met à negeouiller, rien de mechant cependant, comme tout à bien passé je me paye un café au volcan d'Auvergne endormis, normal vu l'heure. Grosse sièste après Montluçon au calme. Au réveil, pas de soleil, mais du brouillard, qui sera présent tout au long de mon trajet qui me fait traverser des coins que je ne connais pas du tout.

Je connais tant pas, que je me paume dans Vatan, comme je suis pas du genre à ma laisser faire, je squatte un peu à Vatan (car j'aime pas qu'on me donne des ordres) le temps de faire des courses et de reperer la route de Valançay et puis je me vamans. J'arrive pile poil à 10h à Poulaines, place de l'eglise. Un gars sort du bar à ma rencontre, apperement mon arrivée était annoncée, quelques minutes plus tard, c'est mon client qui débarque et après le café le dechargement peu débuter dans cette grosse batisse dont le proprio qui a fait fortune dans la pub est très exigeant et est craint apparement. Moi qui croyait que les gens qui bossait dans la pub fumaient que des cigarettes qui font rire, il y a visiblement des stressés de la vie. Le principal est que les arbres ont pas bronché, 1h plus tard, je suis reparti, pas bien loin, jusqu'à Vernou en Sologne, ou j'ai droit à de gentils bonjour, pourtant, il y a bien 3 ans que je suis pas venu... Je ne fais pas prier pour aller roupiller une fois à quai.

Il reste encore une heure pour finir la coupure, alors que je suis déjà chargé. Que faire? Je me traine sous la douche, et en sortant, je me fais interpeller par le maitre des lieux qui veux causer conso. Ici aussi les consos sont en hausse et pour tous les chauffeurs, alors chacun y va de son petit truc, des ses explications. Perso, j'en viens surtout à la conclusion que quand le gasoil est moins cher, tout le monde s'en cogne de la conso. J'ai raison ou pas? De mon côté je jette un oeil à ma feuille de groupage, 8 clients, que de la patate et de l'oignon, là aussi la conso, elle va morfler... Je demarre en même temps que le Landois qui est arrivé en même temps que moi, lui va en Bretagne, j'aurai bien echangé la tournée avec lui. Quelques minutes plus tard, nos routes se séparent, à moi le soleil à lui la flotte.

Quel accueil!

Des restes du Blanc Argent

Les quais de la maison Janvier

Le futur camion à Guillaum

Mardi 25

Niveau soleil, j'ai pas été gaté cette nuit, pluivasse, brouillarasse, neigeasse, merdasse, rien de trés folichon, sauf que à aucun moment j'ai été géné pour rejoindre la Total de Belleville que j'atteinds en 4h15, ouais, c'est la classe. Un café dégueu plus tard soit 13 minutes en tout, reste 32 minutes à attendre pour faire 45, alors je m'appuie sur un coude, je me cale sur le 19, puis je fais un tour de galette, puis un tour du camion, et j'attends la fin de cette foutue coupure. Dès que j'ai les 45, je demarre et quitte ce lieu sinistre pour rejoindre la capitale des Gaules, Lungdunum, via le tunnel de Fourvirum bien pratique pour rejoindre le MIN de Corbanum. Mais pas de bol, la maison Cussac d'ordinaire ouverte très tôt reste deseperment fermée. C'est à 4h30 que debarque le gugusse, les yeux rouges et les cheveux en bataille, ça sent la nuit courte, le pauvre. Avec ces conneries, j'ai paumé une bonne heure, et j'ai pas que ça à fout! Le reste de la tournée va s'enchainer gentiement, Chapponay, Grigny, Brignais, ou en sortant, je tombe pile avec Ludo42 le citernier pour une QSO jusqu'à St Priest, puis 2 centrales à Saint Quentin Fallavier puis la maison Cuninagel à St Pierre de Chandieu, là, c'est sans surprise, faut positiver et poireauter en gilet et en pompe de sécu, mais il manque le casque, ah bah oui, imaginez que vous vous fracassiez la tête d'ennui contre la machine à café... Heureusement pour lutter contre l'ennui, il y a le petit Alain de chez DL Internationali Transporti qui est là, papotage en règle, sa petite fait les dents, il dort mal le pauvre...

Il est presque 10h quand je degage enfin de là, et enfin vide. Je dois recharger ce soir au groupage à St Etienne, bonne pioche. Je fais donc le crochet à Feyzin pour le gasoil, et entre deux mini averses de neige, je rejoins la bonne ville d'Andrezieux, ou je decroche au quai 42. De là, je peux aller me mettre au fond de parking, le cul au vent pour me rafraichir, et surtout, trier les 50 mails divers et variés reçus ce week-end. Au boulot, feu!!! Midi fin de mon travail officiel, sous un ciel plombé.

Adrien26 a débarqué de l'usine voisine au moment ou je vais pour partir, sa coupure a fini pile en même temps que moi, si bien qu'on va pouvoir rouler ensemble. Cet imbécile a tout misé dans les lumières, mais il avait plsu de sous pour tirer une ligne 12v pour brancher le TX. Mais qu'à ce là ne tienne, ce soir nous allons pouvoir comparer un peu ce qu'on dans le sac nos veaux veaux respectifs. Lui a 500cv et 22t, moi environ 439cv et presque 16T. A 22h30, on lache nos fauves sur la N88, prêts à en découdre. Dès la première méchante de cote, celle de Firminy, on va s'apercevoir que le 500 tient bon, mais à un moment donné, il lache tout, si bien que je prends la tête du convoi avec mes 6T de moins, Dridri me rattrape à chaque faux plat ou dès qu'il faut reprendre de la vitesse. Comme d'hab, la montée de Firminy se finit à 40 à l'heure.

Il a la classe de ptit alain avec son gilet

Feyzin le matin

The dridri machine

Mercredi 26

On va être vraiment peinards sur la 88 cette nuit. Il fait vraiment trés trés froid, -9 vers Pradelles, et la route est légèrement humide et peu salée, ce qui nous donne droit à de minis frayeurs en descendant Langogne. Mais par chance la descende de Mende est sêche ou presque. Au total on va croiser tout au plus 4 camions jusqu'à Severac, autant dire que le ferroutage le long de la 88, c'est pas pour tout de suite! Grosse pause kawa à Severac, vu qu'il est arrivé le dernier, c'est à Dridri de payer le jus. Le reste du trajet est presque languissant, il n'y a plus grand chose à faire jusqu'à Toulouse. Dridri bifurque à Albi direction Castres, quand à moi, je me pose à Toulouse chez ND couper 3h à quai.

En repartant juste avant 9h, je ne chope pas le bouchon du matin à Toulouse, et puis, c'est mercredi, et le mercredi, ça passe toujours mieux. Le temps est bien maussade ce matin, mais par chance, c'est un franc soleil qui m'accueille aussitôt dans l'Aude. Comme prévu, je me ramène chez MPE à 11h30, et 20 minutes plus tard, je suis délesté de mon fardeau et je peux aller squatter le long d'un batiment desaffecté pour faire un gros roupillon pendant que les ramasseurs Perpignanais se dechainent sur leurs klaxons.

Finalement, j'ai mieux dormi que ce que je craignais. Dès que la coupure est finite je vais me mettre à quai chez Chabas, quel misère ce quai. Niko11 est à quai et dort comme un sonneur, je le verai pas du temps que je charge. Dommage je pensais qu'il pairait son café, ils sont trop radins chez TCS, on dirait des Bressans!!! J'ai pas une tournée trop difficile, et c'est tant mieux, en plus, je suis pas complet et pas lourd, c'est encore mieux. Il est presque 22h quand je sors de là, et chez Chabas il y a encore du monde à quai, car un camion d'un autre transporteur est tombé en panné de gasoil au beau milieu de la cour de chez Roca, bloquant ceux qui l'attendaient. Tomber en panne de gasoil quand on tourne à 2km maxi de son dépot, faut le faire!!! Je remonte donc bien tranquillos et je me pause à Saulce, ou deux gars de chez Perez Espagne sont en rade car ils ont pas de cale pour mettre sous le cric, mais heureusement, j'ai ce qu'il faut.

Il est au régime!

Aucun respect pour le matos...

On se magne!!!

 

Jeudi 27

Le temps d'aider les 2 collègues et de prendre un cafelito, les 45 sont vite passées, dernière ligne droite jusqu'au MIn de Lyon, 2e édition cette semaine, le temps que j'aille boire le jus, Cledor ouvre ses portes, je me place face à la barrière de chez Bonduelle, quelques minutes plsu tard arrive David de chez Lubac, puis un Transco, la barrière reste fermée jusqu'à ce qu'on s'aperçoive qu'en marchant sur la boucle de la barrière de sortie elle s'ouvre direct, ni une ni deux, on rentre tous les 3 et on va attendre au chaud au café. A 6h les caristes arrivent, ils mettront presque 3/4h pour me virer les 10 pal de tomates. Entre temps, il y e encore d'autres Lubac qui sont arrivés, dont Yoyo que j'avais formé à ses débuts et le petit Alain. Mais je traine pas, je veux vite sortir de Lyon avant le rush. Gasoil à feyzin, et ensuite tout shuss jusqu'à Andrezieux, ou là, j'ai quand même droit à une travsersée laborieuse de St Etienne. Pour changer un peu, je decroche la semi quai 42.

Ce soir il y a mon pote Alain qui vient me chercher, après avoir longuement hésité entre Mc Donald et Restaumarché, on a finalement échoué au second. Et on a bien fait j'en suis certain, les mousquetairettes y sont trés sympas. C'est donc après un bon repas pas diététique que je décolle, bonne pioche, j'ai pas trop lourd ce soir, 13t400. Seul soucy c'est qu'il fait une éspece de temps brouillasseux ici, et effectivement dès que j'attaque les hauteurs, ça empire. Mais le faible trafic quasi nul, je peux couper les virages en 4, comme au slalom géant! Il y a du brouillard givrant jusqu'à Pradelles ou je manque presque l'embranchement de la 88. Par chance, après Langogne les choses s'arrangent, et la route est sêche pour atterir à Mende, plate forme logistique importante puisque tout le sud ouest y fait ses relais de nuit. J'échoue comme un grand à Machine à café land Severac, avec 8 minutes de route en moins que mardi, ouais, je note tout, je suis un grand malade.

MIN de Lyon

Chez Bonduelle avec des mongoliens

En bleu, c'est joli aussi!!!

Vendredi 28

Cette nuit en fait, j'ai tenté un truc pour la première fois sur mon FH, et je suis serieux, j'ai mis en position "P" comme Performant, Power ou Po Po Po Po ça tire un 440. J'ai vraiment l'impression de gagner du temps, mais on vera ce que dit la pompe à gasoil lundi, on eût pu dire aussi position "S" comme sauvage, mais c'est politiquement incorrect. Cette nuit en tous cas, je le confesse, j'ai pris mon pied, des nuits comme ça j'en veux jusqu'à la fin de mes jours, personne, personne, personne! A 5h pile le portail s'ouvre sur mon camion à Villeneuve les Bouloc, je me mets à quai rapidos, et je me cale au fond du duvet pour 2 grosses heures de sommeil. En repartant, Christian me court après, il a oublié une palette. Bon, OK, j'attends puis 2 minutes plus tard je sors enfin du quai, j'entends un vieux bruit, un colis à glissé par terre. Et ben! Le pire, qui me contrarie, c'est qu'hier soir à St Etienne, les caristes ont pas remis les barres. Alors c'est mon pote Alain qui a été les recuperer ce matin, elles sont pas perdues OUF. Une fois Toulouse passé je m'ennuie ferme derrière un Amato jusqu'à Narbonne. Vite à quai à Perpignan, vite vide, et vite au pieu car il faut que je prenne du sommeil d'avance, j'ai un week-end qui s'annonce plus que chargé, et j'ai horreur de ça.

J'ai vraiment bien roupillé cet apreme, et je comprends pourquoi, il a plus toute l'apreme, on dort toujours mieux quand il drache! Dès que la coupure est OK, je file me mettre à quai chez Chabas et prendre le café. Bonne pioche, j'ai un complet Pierrelatte, ça c'est bon! Au départ je devais faire le crochet via Cavaillon, et puis non. Vu qu'il pleut c'est le bordel, les transpal glissent, et une palette a été oubliée dehors, il y a un chauffeur de ramasse qui prend un vieux savon par le chef... Bref, c'est 22h presque quand je ferme les portes de ma superbe schmitz cargobull. Montée par la N9, il y a lourd ce soir, et je me fais doubler par plein de bagnoles du montecarlo vintage, j'adore!!! Je finis par debarquer un peu avant 2h sur la parking de la scafruits, je vais roupiller una horita.

Beark

Joli les nouveaux Premiums

pris en flag de sieste!

Samedi 29

C'est le pied ici pour vider, 30 minutes, en sachant que j'étais le second. Le premier un traco GEODIS avec une semi completement defoncée, plein de feux HS, il y a visiblement un sacré défaut d'entretien. Bizarre pour une méga boutique. J'ai plus qu'à remonter tranquillos à la maison dans la froidure de cette nuit d'hiver, je fais particulièrement gaffe à tous les petits jeunes qui sortent de boite, c'est la mauvaise heure par ici. Je voulais dejeuner à Donzère, mais c'était encore fermé, alors je me suis rabattu sur la shell à Montélimar. Dans la station il y a un proxo Roumain avec une de ses filles qui demande la route de Bourg en Bresse, elle doit pas lui rapporter beaucoup celle-là puisqu'il a pas de quoi se payer une carte ...

Je finis par me garer à la maison vers 5h30, pas la peine d'aller dormir, avec le fiston on a RDV au Puy à 10h, et comme il vient d'avoir le permis, c'est lui qui va conduire jusque la bas, sur cette route pourrie, ça lui fera les pieds!

Pourquoi s'arrêter à Montblanc à la montée?

Régule bloquée à 85 en bas de la montée de Remoulins avec 22t de primeurs...  

 

Dimanche 30

Lundi 31

Dire qu'il fait un froid de canard ce matin dans la vallée du Rhône, est un faible mot! Il fait plutôt un temps spécial corbeaux et un foid de pinguoins, une horreur. En plus, j'ai chopé la crève ce week-end, je devrais faire comme les CRS, me mettre en grève en fait. Mais bon, j'ai besoin de thunes alors je me fais violence, et j'y vais. Ce qui me motive, c'est que j'ai pas grand chose à faire et que surtout, je ne décolle qu'à 10h30 ce matin. Quand je pars, Choupinette, Elliot, et Pitchou agitent leur pattes depuis la fenêtre de la maison, et ma femme agite un joli mouchoir, en fait, si ça se trouve, tout le monde s'en fout que je parte pourvu que je ramène de quoi acheter du poulet et que je garde les os. Première étape 10km plus loin, dételler la semi, et foncer à la ELF remplir les reservoirs, passer viteuf à Casino acheter des clem à 4e50 le kilo?, et surtout passer chez Fred, graisser la selette et remettre mon tube à droite, recuperer la semi et foncer charger à Montélimar, chauffage bloqué sur 35°.

Pas de bol, il y a un problème avec l'ordinateur. Les palettes sont prêtes, le quai est libre, les carsites sont au nombre de 2, mais, l'informatique veut rien savoir. On doit attendre la venue de la secretaire depuis un autre entrepôt. Une grosse demi heure plus tard, la demoiselle vient me chercher pour faire le CMR, et les caristes peuvent attaquer à charger les 66 palettes de cartons pliés. En grand pro de l'internet, je lui demande ce qu'il s'est passé : "oh rien, c'est juste que les gars ont mal refermé l'imprimante" Et là, j'ai encore une fois la preuve que les hommes sont des gros bourins. Putain, qu'on est mauvais, et non d'un chien que je me les ai suis pelées une heure juste pour une imprimante mal fermée, non, j'y crois pas. Heureusement pour passer le temps, il y a un petit jeune de chez TRADA encore moins motivé que moi, si si, ça existe.

Aussitôt chargé et plombé, je peux enfin décoller, vent dans le dos, en me disant que demain, ça va être très dur pour remonter avec cette saleté de Mistral. J'ai toujours aussi froid, et le mercure ne montera guère au dessus de 5 au plus chaud de la journée. A un moment, vers Nimes, il y a eu un rayon de soleil, et puis ça a pas duré. J'ai tout mis en pilotage automatique, et j'ai échoué à Castellar dèl Vallès, un peu après 22h... Vite, au boulot FDR!

Un joli DAF chez Fred

Was is das?

 

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