Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Septembre 2010

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Mercredi 1

Ce matin, je m'étais levé suffisement tôt pour être à l'ouverture de mon client à Mollet. A 7h00 pétantes, je me pointe au gardien, qui m'annonce que l'heure d'ouverture a changé voici un an déjà comme le temps passe vite. En gros j'ai une heure à moisir mais pas en face du portail c'estinterditdestationnerlapournotresecurité. Bon, je discute pas, un ordre est un ordre, je vais me morfondre dans la ZI voisine tout en constatant avec dépi qu'en ISO200 mon APN fait des photos de merde. Une plus tard donc, je retourne d'où je viens, et tape 2 secondes de discut avec Alain qui a pas trop le tempas car il a du boulot lui. Mes 6 palettes sont vites chargées, et le cariste qui est gentil m'a remonté une palette qui m'enquiquinait car je suis poli. Je ne dois pas trainer sur Barcelone, car j'ai un dédouanement à faire chez DHL à Perpignan. Mieux vaut y être avant midi, car le douanier ne plaisante pas avec son estomac. Je prends quand même 2 minutes pour papotter avec Franck66 au péage, parce qu'on est pas des sauvages!

A midi donc, j'ai mon papier tamponné, à l'ancienne, pour un peu j'aurai presque mis la plaque TIR, mais bon, après on va dire que je me la raconte, ce qui n'est pas tout à fait faux. Je remonte donc du mieux que je peux faire une ramasse à Balaruc. Pas de poisson mais 8 palettes de rouleaux de PVC qui deviendront des stickers en GB quand on aura livré. Il faudra pas loin d'une heure pour charger ça entre les soucis informatiques, les discussions du match de la veille et les bureaux éloignés de 500m de là, mais bon, j'ai rien perdu, les filles y sont non seulement bronzées, mais en plus souriantes, c'est rare. En cours de remontée, j'apprends que je vais faire un relais avec lionel. Comme chez nous tout est calculé au milimètre (car nous sommes géolocalisés par sms) on se rejoint donc à Donzère, j'ai le temps de dételler, faire du gasoil et nettoyer les jantes de la 260 pour pas que Lionel se ballade avec une semi pourrie.

En remerciement, Lionel m'offre des boissons à volonté et me laisse la plus belle semi du parc, en l'occurence la Giraud Fruit, uen bonne vielle Frappa vintage, les meilleures à mon sens. Au moment de partir, un AE noir fait irruption au beau milieu de notre réunion syndicale, et c'est Ruca30 qui débarque, on se croise depuis des années sans jamais pouvoir se serrer la louche, vive les relais. Mais les 3 que nous sommes avons chacun une raison d'avoir le feu au derche alors, comme on est tous consciencieux, et surtout stressés par cette saleté de RSE on se sépare rapidos. En route je suis suivi par un magnifique R440 piloté par Didier, punais, c'est plein de Duarig par là! Je trace donc à Mach3 jusqu'à St Martin de Crau, je vide les caisses vides et je recharge les caisses chargées, et oui, fallait y penser! A 20h et des broquilles je suis sur un sur bon parking ou ça sent bon, le thym, le pin et le romarin con.

Hey! Salut Alain!!

Hey! Salut Cyril!!

Hey! Salut Franck66!!

Hey! Salut Aurel!!

Hey! Salut Lionel!!

Jeudi 2

4h50 tilitilitit!, tilitilitit!, tilitilitit!, oui bon, j'imite trés mal le reveil, enfin je fais ce que je peux. Café, tarine beurre miel, rinçage de museau, à 5h15 je lache mon havre de paix en grognant un peu comme les grognement du SMX qui tourne derrière moi. J'enquille l'autopista relativement deserte, ce matin le premier titre, c'est bien entendu la rentrée avec des interviews de petits qui vont rentrer, ça me file la larme à l'oeil, car, je detestais l'école et son système à la con ou il fallait se lever tot pour finalement s'ennuyer, le pire, c'était la gym ou en revenait après 2h d'intenses efforts trempés de sueur dans des joggins à deux francs pour après se fader une journée de cours en puant la mort. Beurk, je voudrais pas retourner à l'école moi!! En route je croise le génial Cuicui71 avec son magnifique FH de forestier et à 8h pétantes je suis à quai à Chambalud dont je sais jamais si c'est 26 ou 38. Là, à la suprise générale, on vide les chargées et je charge des vides, quel mystère ce boulot!!!

Etant donné que j'ai le temps, je me pose un bon 3/4h sous la douche à St Rambert, et comme j'ai le temps, je reste bien sagement derrière tout le monde dans le Boeuf avec l'essieu relévé, c'est drôle. Et puis, sur le 19 j'entends une voix qui ronchonne après je ne sais quel trou de balle qui s'amuse à rouler à 80 là ou c'est interdit de doubler et accelère comme un gogol là ou on peut doubler... Mais cette voix, bon sang mais c'est bien sûr! C'est Teddy, alors, n'écoutant que sa proposition de me payer le jus au Chassis, je me laisse faire, car, habitant l'ardèche, c'est très dur pour nous, on a pas beaucoup de sous! Changement de prgomme quand je reviens au taxi, je devais recharger à 17h à Miramas, finalement, ça sera 15h à St Martin de Crau, que d'émotions!!! Je passe vite fait chez Fred qui n'est pas là, et je termine ma course à 14h au calme pour casser la croutas à St Martin.

En définitive, je redecolle de là à 16h, et je remonte daï daï pour vider à Chambalud, par chance ça roule plutôt bien sur l'A7, les touristes nous laissent enfin un peu de répis. En route, il y a un suedo-croate qui m'appele, au début, je croyais qu'il voulait prendre de mes nouvelles, mais en fait il voulait un renseignement. Bien entendu, je connaissais la réponse, mais je lui ai pas donné, il à qu'à s'acheter un charly, comme tout le monde cet idiot! 3h plus tard, je suis à nouveau à quai à Chambalud, je sais toujours pas si c'est 26 ou 38, faudra que je me renseigne, je vide et recharge aussi sec, en même temps que Christian de chez DL! 20h finita la jiornata.

J'adore ce camion! Désolé!

Dédicace à Lilian et Nico

Avec Mister Teddy

Coucou mon Poulain

Dos, bon pied, bon oeil

Camargue attitude

Vendredi 3

Grasse matinée ce matin, une bonne nuit à la fraiche, au calme, tous carreaux ouverts, c'est le pied, et en plus il y a dans l'air un je ne sais pas quoi de joyeux!!!! Et oui, c'est vendredi, et comme tous les vendredis, je chante la chanson débile, vive le vent, vive le vent, vive le vendredi... Bref, aussi tôt arrivé à Jarcieu, je pose la Frappa, tape la discut avec Lionel qui part à Givors, et j'attends que le chef se décide. Déjà, je récupère un autre frigo, un beau Chereau gris, je l'avais encore jamais attelée celle-ci!!! Je devais charger un complet à Satolas et Bonce, et puis au dernier moment, j'hérite d'un lot ADR pour Granolers à Voreppe.

Aussitôt dit, aussitôt fait, il est 9h30 quand je rentre dans cette magnifique usine SEVESO2. Autant dire, pas franchement l'endroit idéal pour faire un barbecue l'été... Tout est en ordre avec mes papiers, je peux aller au "magasin". Là, le chef remarque qu'on ne peut ouvrir les côtés, il est pas bête ce chef là!!! Et donc, il veut me refuser car on peut pas sangler. Je lui explique que le sanglage n'est pas obligatoire en fourgon, quelle que soit la destination. Pas obligatoire certes, mais ici oui. D'autant que tous les transporteurs le savent, tous, sauf chez nous... Puis une idée de génie arrive, puisque j'ai des sangles pour les rolls de fleur, on peut accroher les sangles au parois et attacher par dessus. Le chef hésite, puis opine de lui-même. On aura vraiment tout cette fois-ci!!!

Avec le cariste on a un peu galéré, mais on y est arrivés quand même. Il est quand même 11h30 quand je repars de là, et bien évidement il est trop tard pour recharger avant midi à Jarrie. Alors, je retourne juste avec ça au dépôt et je dessangle le tout bien sûr, les copains sur place ont bien rigolé en voyant ça! Une fois vide, je passe vite fait au lavage en même temps que le bon vieux Aurel qui pars en vacances, et de là, je fonce à Andrezieux charger le groupage Toulouse, il y avait longtemps! Une fois à quai, je vois de loin un superbe 143 Strealine refait à neuf, ça c'est pas du camion pour les enfants!!! Merci à Florent pour sa sympathie! Enfin, à 19h30 je me décide à redescendre sur terre, et surtout sur St Peray, ou m'attendent un poulet rôti et surtout ma Bibi préférée!!! Bon weekend les ptits et ne soyez surtout pas sage à l'école! Oui, après vous aurez toute la vie pour être sages!

Des cheveaux Camarguais tentent le dialogue avec des cheveaux suédois

SUD Isère

Un bout du joujou à Florent

Samedi 4
Dimanche 5

Lundi 6

0h00, c'est lundi, et je décolle. C'est pas facile, mais il faut se faire une raison, demain ça ira mieux. Comme toutes les nuits de dimanche à lundi, j'ai l'A7 pour moi seul ou presque! J'écoute attentivement les journeaux du matin, et tous sont unanimes pour dire que la rentrée va être chaude, et ce qui encore plus drôle, c'est que la plupart des gens interrogés, ont tous une bonne raison d'être fatigués par leur boulot, disons que 100% des français ont de la pénibilité au boulot! J'ose pas dire que j'en fait surement parti. Il y a juste une fille de 28 ans qui a parlé pour dire qu'elle voudrait s'épanouir au travail même après 60 ans. Normal, elle a toujours pas fini ses études la cocotte!!! Enfin bref, c'est moulu et péniblement que je me tape un bon petit dej à Carcasonne, il fait froid cette nuit ici!

C'est à 6h du matin, alors même que Toulouse se reveille que je me pointe chez ND. A peine j'ai enlevé les barres et donné les papiers que je mets la viande dans le torchon pour deux heures de sommeil réparateur. Bien évidement, je n'échappe pas aux bouchons toulousains, particulièrement sévères ce matin, encore une bonne raison pour ceux qui m'entourent de pas se taper ça deux an de plus!! Je fais tout mon trajet sous un ciel bien menaçant, l'aitomne arrive tout doucement, je suis à quai à Perpignan, un peu avant midi. Il n'y a pas moins de 4 personnes pour déballer la semi, la classe!

Aussitôt que j'ai passé le Perthus, le ciel est toujours voilé et une forte chaleur m'accueille, il fait 34° quand j'arrive à mon rechargement à Celra. Les palettes de cochon congelées sont vite enquillées ce qui m'arrange fortement car j'en ai plein les bottes! Le temps de faire les papiers et de me poser pas loin de là, j'ai le compteur tout prêt des 10h. Quelques nouvelles du PIMK qui moisit depuis 9 mois ici, ça y est, sa semi à disparue, laissant de grosses traces de trainage de béquilles derrière elle, ce sont des barbares qui ont dû décrocher!!! Le depecage du tracteur peut continuer!

Petit dej au drive in de Carcassonne

Toulouse le matin

Les Hell's Angel vont acheter leurs clopes

Le recyclage continue

Mardi 7

C'est juste un peu avant minuit que je quitte la tranquille zone industrielle de Celrà. Il fait affreusement lourdingue avec un violent vent du sud, moins de deux heures plus tard je me pose à la douche à Narbonne Vinassan, ou il commence à tomber quelques gouttes. Pour la première fois depuis un moment, je troque mon fabuleux short pour un jean, et oui, il se passe des choses absolument incroyables dans ma vie de routman, le pire qui me soit arrivé ce soir, c'est que je suis tombé sur Alec. Je faisais pourtant tout pour l'éviter, mais j'ai pas eu le choix que de lui payer le café. Bien entendu, c'est du second degrés, de l'humour, faut pas lui repeter, il serait capable de me peter le dentier, surtout qu'en plus il avance pas sur le plat son DAF !!! Quelques kilomètres plus loin, on doit se quitter, car monsieur file sur la capitale européenne du melon, quant à moi, je rejoins les hauts plateaux du Larzac, là ou les gens ont sû garder le sens des choses, et conservent intact les fabuleux paysages qui les entourent. Pour le moment, il fait nuit noire, il pleut, il y a du brouillard, je suis bien lourd alors, niveau paysage... Juste avant Langogne, je m'ecroule 45 bonnes minutes au plumard.

Quand je me reveille, le jour est presque levé, mais pas le brouilard est toujours là. J'avais envie de prendre un bon petit dej, mais d'un autre côté, je voulais passer Le Puy avant le bordel du matin. Du coup, je me suis pointé à 8h pile dans cette usine d'Yssingeaux. Ils fabriquent du saucisson je crois, mais en fait on voit rien, on a même pas accés au water, il y a pas de machine à kawa, le portail est verouillé, je suis condamné à rester dans ma camionette et bricoler un peu sur le site. Il faudra pratiquement 1h30 pour vider, remettre les europ et repartir, toujours sous des trombes d'eau. Le chef m'envoie recharger du groupage à Andrezieux, je sens que j'en ai pour la semaine... Bof, de temps en temps, ça change aussi. Je stoppe à St Etienne (salut Ludo42!!) pour mettre un peu carburant, et je préfère pas calculer ma conso!

C'est bien évidement au moment ou je me pointe chez ND qu'il se met non pas à pleuvoir, non, mais à drocher comme eul vac qui pisse!!! Comme si j'étais sous la douche OBOA avec les cocotiers autour sauf que là, c'est le parking ND. Il est à peine midi, je peux me delecter de la une de la Tribune de ce matin, qui n'est pas convaincue de l'efficacité de l'interdiction de doubler aux PL sur l'A47! Au moins 10 ans que j'ai pas vu un truc vraiment anti camion dans la presse!

Ptin, il est couillon ce Toulousain

Yssingeaux

Ils disent la vérité dans les journaux

Mercredi 8

Il aura plu des cordes toutes l'après-midi et c'est encore sous la flotte que j'attele. Il est à peine moins de minuit quand je decolle, stressé bien entendu car la descente est déjà tendue, alors si en plus la route est trempe... Dès que j'ai passé les lumières de St Etienne et Firminy, j'assiste d'en haut au spectacle magique mais inquietant des éclairs qui illuminent le ciel de la vallée du Rhône. Je suis un peu anxieux quand même, l'Ardèche étant en alerte rouge, ce qui est plutot rare. Bibi est inquiète aussi, forcement, il y a plus qu'à souhaiter une bonne nuit. J'y vais donc tout doux, surtout entre Langogne et Mende, c'est là que c'est le plus mauvais. J'ai encore pas mis les essuie glace, mais le route est vraiment trempée, j'attrape seulement un méga orage au moment ou je récupère un bout d'A75.

Comme d'hab, je me pose à Baraqueville pour mes 45 minutes, j'ai pas perdu trop de temps. Arrivé sur Toulouse, je tente le raccourci d'Alec pour rejoindre Villeneuve les Bouloc, c'est toujours ça de pris! Et une fois à quai, je me jette au lit une bonne heure et demie, le temps pour Christian de vider et recharger, en douceur mais compact! Vu que nous sommes mercredi, déjà, la rocade de Toulouse passe plutôt bien dans mon sens du moins, ce qui arrange bien mes petites affaires. Je vais mettre un peu moins de 3h pour atterir à Perpignan ou le soleil montre un peu le bout de son nez.

Alain26 déboule au moment ou le carsite me rend le CMR, du coup, on file manger en face, à la Chaumière ou ça a changé de proprio. On vera pas la suite, mais pour le moment, l'impression est plutôt correcte. Malheureusement, l'heure tourne et je dois partir comme un voleur si je ne veux pas devenir un bandit de la route. Mach3 donc pour rejoindre Celra, ou un voyage de cochon congelé me tend ses petites pattes roses. Il est 14h et des boulettes quand j'ai terminé, et j'ai un mal de chien whaf whaf pour roupiller entre la moiteur et le bruit du frigo!

Baraqueville silo

Il est long comme un jour sans pain, même les suédois le disent

 

Jeudi 9

On prend les mêmes et on recommence!!! Encore un peu avant minuit, je demarre... Et oui, c'est comme ça. Seule variante, il pleuvasse sur le nord de la Catalogne ce matin. Avec toute la poussière des travaux de partout, c'est presque boueux, j'arrive à faire patiner le 440 pourtant bien chargé! J'ai RDV avec Mister Alec à Narbonne, ben oui, cette semaine, on est dans le même creneau horaire à la montée, et c'est bien plus agréable de papotter à la CB qu'au téléphone! Bien entendu, on aura bien rigolé et parlé de tout, sauf de camion. Pour dire vrai, il m'a refilé une recette de cassoulet, et je languis cet hiver qu'on puisse peter tranquille.

A Remoulins, nos chemin se séparent, et le TX redevient silencieux. La star est quasi arrivé à destination. pour ma part, je trouve du coup le chemin bien longuet pour rejoindre la sortie Chanasse. Le trafic a tendence à augmenter, et je me fais quelques frayeurs en croisant les travailleurs du matin qui descendent du Pilat. J'arrive quelques minutes avant l'arrivée de Monsieur Justin Bridou, qui est aussihle maire de Maclas. Un homme trés occupé, mais qui parvient tout de même à decharger la semi en moins d'une heure, signer les papiers rapidos et verifier le poids. Rien à dire, la classe. Surprise ce matin, puisque j'ai pour mission d'aller recharger du groupage à Andrezieux. Incroyable. Vu l'heure de pointe (8h), j'ai pas du tout envie de me fader l'A47, alors, je coupe par Bourg Argental et le col de la République. Je suis quand même bien en desserte locale non? Si.

C'est donc trés sereinement et calmement que je rejoins la ville des verts, la ville de Manufrance et de Mickey3d. Avant d'aller decrocher, je vais faire le plein de GO dont mon tracteur est friand, surtout dans le massif central au supermarché Charles Edouard Leclerc d'Andrezieux. Ensuite, decrochage porte 19 (entre la 20 et la 18 en fait) et je vais me caler la bas, tout au fond du parc, au calme, face à l'autoroute A72 et la ligne SNCF, face au garage Scania, à droite de l'Aérodrome. Un endroit paradisique en fait. Il est tout juste 10h lorsque je ferme la session de la carte. ça a pas trainé ce matin!!!

Vu que j'ai fini tôt, je peux repartir tôt La semi vient juste d'être terminée quand j'attele à 19h. Je suis un peu obligé aussi de faire comme ça, car j'ai déjà fait mes 2 fois 10h. Merde, je vais me ramener chez moi samedi matin, merci la RSE. Enfin bon, il vaut mieux ça que d'attraper une mauvaise grippe ou un scaniav8. lol. A cette heure ci, la circulation est déjà fluide pour partir vers Le Puy, pour une fois, je profite un peu du paysage, mais pas longtemps. Pourtant, j'aurai le temps dans les cotes ce soir. Le route est encore glissante ce soir, il y a deux voitures dans un talus entre Langogne et Mende, là ou la route est la plus défoncée. Pour une fois je m'arrête à Severac boire le jus, je ferai mes 30 autres minutes de coupure à mon parking habituel à Baraqueville.

Encore le Toulousain

La Trans-Pilat

Un Mikado pour géant au col de la République

Ma résidence secondaire (j'ai l'appart n°19)

Vendredi 10

Les 2 dernières heures de route ne sont pas forcement les plus faciles. Du moment que je sais que j'ai le temps, et que je vais vite aller ronfler, j'ai plus la pêche, il y a finalement plus rien de motivant. Heureusement, j'ai les chevaliers du fiel en solo au bout du fil. En fait. Juste pour le fun, j'essaie un autre raccourci, mais je peux pas dire par ou. Si Adrien la feignasse ou Greg le milionaire m'achètent un jour un autocollant FDR, je leur dirait comment gagner 10 minutes pour arriver; mais ils sont bien trop radins. Quoi qu'il en soit, à 2h je suis à quai à Villeuneve und shlafen au calme, enfin si on excepte les secousses du fenwick qui deballe la semi!

Il est 11h quand je peux décoller de Toulouse. Il a plus cette nuit, mais ce matin, le temps est magnifique! Cerise sur la gateau, vu l'heure je passe le périph de Toulouse à la régule. C'est plutôt agréable de rouler aujourd'hui, je vais vous faire une condidence, je suis très fan du sud ouest de la France, et le décor qui m'entoure, que pourtant je connais à peu prés par coeur provoque toujours chez moi, une sensation bizarre, j'ai l'air con en disant ça, oui un peu. Bref, à peine 3h plus tard, je me retrouve à St Charles ou le degroupeur m'attend de pied ferme, mais avec le sourire. Pendant que les gars s'échinent à vider la semi, je vais faire un saut à la chaumière.

45 minutes plus tard, la semi est vide. Je descends donc toutes voiles dehors charger du cochon, frais cette fois-ci. Après un rapide calcul, je me rends compte que je pourrais pas livrer ce soir. Je décide donc de rester à quai, et ainsi gagner 2h de week-end... Et oui, c'est compliqué ce boulot parfois. Je suis pas le seul en fait à faire comme ça.

Il y en a qui abusent quand même!

Du cochon pas frais

Samedi 11

Grasse mat ce matin, il est presque une heure quand sonne mon reveil de grand mère. Oui, j'ai un Nokia 3100, so what? J'ai vraiment bien dormi, toutes fenêtres ouvertes (c'est l'avantage de roupiller ici). J'ai juste été réveillé tous les quarts d'heure quand se met en route le groupe. A un moment, il a dégivré, c'était classe, le bruit est pas le même. Bref, après un passage ultra rapide aux toilettes, dont l'utilisateur d'avant moi doit avoir un arrosoir en guise de trou du cul, je peux pas comprendre comment on peut faire un truc pareil. Je vosu épargne la photo, car je suis bien sympa. A peine heure plus tard, je passe la Jonquera, il y a plein de petits jeunes avec des "A" au cul, qui retournent vers Perpignan.

J'ai une pêche d'enfer cette nuit, et comble du bonheur, il y a pas grand monde qui roule. Je reçoit quelques coups de fil de compagnons d'infortune, qui prennent des nouvelles, non pas par interet, juste comme ça... Et une fois à Tavel, je me pose pour couper 45 minutes de repos bien mérité. Dans la station, personne, je passe malgré tout comme invisible, j'aurai dû chouraver deux pains au chocolat. LOL Finalement, c'est à 7h30 que je debarque à la tédévienne des viandes, et j'en ressort presque 2h plus tard, le temps que tout le monde se mette en place qu'on boive le kawa et qu'on me nettoie la semi. Jean-Michel vide lui aussi en même temps, mais lui n'a pas de bol, il doit aller passer son week-end dans le 38, alors que moi je vais en Ardèche. On a pas les mêmes valeurs!

Bon week-end à tous, soyez forts!

Tavel sud

Dans quelques minutes, ça sera le week-end

Dimanche 12

J'aurai aussi bien pû decoller demain à 5h du matin, mais l'idée même de me lever à 4h et de ma fader les bouchons du matin à Lyon, ont fait que j'ai demarré tranquillos à 22h, et oui, c'est comme ça. Une fois au dépot donc, je pose le frigo et je récupère la SAMRO d'Alain, c'est bien rare que je la tire celle-ci. Au même moment débarque Adrien qui après 4 semaines de congés se décide quand même à bosser un peu. Je suis pressé, et lui aussi, il devait me raconter ses vacances au téléphone, mais il m'a zappé, du coup, je peux écouter la radio tranquille, et surtout apprécier une traversée de Lyon à la régule... Tant et si bien que je me pose à 2h du matin dans la ZI de Bellegarde/Valserine. Fait pas chaud ici!

Lundi 13

Il est 11h quand je fais les 200m qui me separent de mon client, un petit transporteur qui office depuis 1925, interessant non?? Les quais sont abrités sous un immense hangar, ça se fait rare ce genre d'endroit. En plus les gens sont polis et surtout, je suis deballé en 30 minutes, la classe. Une fois vide, j'ai le programme, 2 ramasses à faire dans la vallée du Rhône pour Peniscola. L'avantage, c'est que je vais passer Lyon vers 13h, et du coup j'ai aucun bouchons, bizarement, tout le monde bouffe ou regarde le 13h sur TF1. C'est donc un peu après 14h que je me mets en place pour charger des pièces mécaniques de camping car, de là, je peux admirer le magnifique parc de la maison Almeida. Pas de chance par contre, le cariste habituel est en vacances, son remplaçant est malade, du coup le cas qui se colle au chargement est vraiment pas habitué, il va detruire la moitié des palettes, c'est pas de sa faute s'il fait jamais ça, alors pour lui faciliter la tache, j'enquille les palettes au transpal, à un moment donné j'entends un boucan enorme, il vient de renverser une palettes de longueurs de ferailles. Bref, quasi 1h30 pour 15 palettes. De là, je file à Tournon superbe bourg du plus magnifique departement de la planète terre : L'Ardèche. Là, j'ai à faire à des caristes professionels, prêts à rendre service, et qui ont toujours un mot aimable. Oui, je vous dit, l'Ardèche c'est une autre planète.

Etant donné qu'il reste 1m de plancher, le chef me remonter à la base logistique DUARIG à Jarcieu. Je vais donc me retrouver avec 2 livraisons supplementaires, mais ça va le faire. Un coup de gasoil, un moreceau de shampoing sur l'attelage, et c'est parti! Je suis pas lourd pour descendre, l'essieu relevable ne s'est pas posé, c'est excellent pour ma conso, qui était un peu en berne ces derniers temps. Une fois passé La palme, je quitte l'autoroute et je me pose tranquille sur le bout de parking après le péage desert. Il est déjà minuit bien passé, et je suis crevé comme tout lundi soir qui se respecte.

Bellegarde sur Valserine

Jerome avec son camion : Mich rêve de lui piquer sa place...

Régis a fait un barbecue

 

Mardi 14

Ma femme est une fée. Bibi07, celle qui ronchonne sur le forum, celle qui prepare nombre de dossiers sur le site, est une fée. En fait, une heure à peine après m'être couché, je suis pris de violentes crampes au niveau du bide. Tourne vire, debout, assis, couché, encore debout, couché. J'ai vraiment, mais vraiment mal, je sais pas ce qu'il se passe. Je suis rarement malade, mais là, ça va pas du tout. J'ai tout essayé, aller au toilettes, enfin, ici c'est derrière un bosquet que ça se passe, mais rien n'y fait. Finalement, vers 6h du mat, j'en peux plus, j'appelle le 112, mais il y a pas de medecins de garde dans le coin, la seule chose qui proposent c'est envoyer les pompiers pour m'amener à l'hosto de Narbonne. Je decline l'offre bien qu'au fond de moi, j'en avais envie, je me pose plein de questions en fait... Après avoir raccroché avec eux j'appele chez moi, je sais que je vais reveiller ma moitié, mais bon. Je me suis dit, qu'elle soigne tout le monde à la maison, si ça se trouve, elle peut faire ça a distance. Alors je suis ses explications en direct live, je me mets sur le dos et replie mes guiboles contre le bide, ça fait hyper mal, et d'un coup, ma douleur au bide s'est arrétée net, pile au moment ou j'ai largué la caisse du siècle! Vous imaginez que je sois allé à l'hosto de Narbonne, juste pour poser un horrible vent? La honte! Un peu comme le sketche de Dany Boon! Immédiatement après avoir raccroché, je m'endors net, et j'ai un mal de chien à me lever 2h plus tard.

Heureusement, ma journée n'est pas pénible, car je suis autant dans les vaps qu'un lundi normal. Il y a un soleil radieux, mais un vent d'enfer, mais il cesse de l'autre côté des Pyrénées. Je vais livrer 3 palettes de film à Torroella de Montgri. L'usine est en plein travaux d'aggrandissement, ça fait plaisir à voir, c'est bon signe normalement. Du coup, désormais, on vide à quai, ça aussi c'est bon... En passant par Celrà je fais ma pause casse croute café douche, et je file vers Terrassa ou je dois poser une palette. Sur mon CMR, il est écrit que la rue est etroite, qu'il faut y aller en petit camion. En fait, on pourrait y aller en 25.50, ça passe à l'aise. Par contre, c'est en repartant que j'ai fait une grosse boulette que je mets sur le compte du coltard. J'ai dû louper un panneau à un moment donné, et je me suis retrouvé au bout d'une rue à sens unique l'autre voie étant séparée par un canal. Impossible de prendre la rue en face, c'est un chemin en terre, et le pont est trop mal foutu pour que j'aille de l'autre côté de la rive. Ma seule solution, c'est de m'enquiller dans un sens interdit, prier pour que personne ne vienne en face et trouver rapidos un endroit pour balancer la semi et faire 1/2 tour. Ouf, rien de cassé, mais il y a bien 2 ou 3 pelots qui m'ont regardé de travers. Je reparts dans l'autre sens, et je vois ou je me suis gourré. Aussitôt sorti de Barcelone et sur la Nationale, je me pose au "101 bocatas" mais j'ose jamais demander si c'est vrai qu'il y a 101 sandwichs differents. Je me paye royal, une grosse heure de sièste.

Aussitôt après le café, ça va nettement mieux, je peux apprecier la route à sa juste valeur! C'est à 20h que je me pose à Peniscola, malheuresement un peu trop près de la bruyante nationale...

Sigean

Dur dur pour faire 1/2 tour à Terrassa

La 340 sans les touristes

Je suis bien un peu près de la route quand même...

Mercredi 15

Monsieur! Si vous voulez, vous pouvez vous mettre en place pour decharger. Sonnez au portail, et la secretaire vous ouvrira. Whaow, c'est 7h30, et je comprends l'espagnol parfaitement. Je vais donc me mettre en place, le cariste revient vers moi : Vous savez s'il y a beaucoup de palettes? Dis donc, tu parles vachement bien le français toi!!! Normal, je suis né à Paris, j'habite Benicarlo depuis 10 ans. Ah d'accord, tout s'explique. Durant el dechargement, le cariste me raconte son parcours plutôt atypique, en même temps, un Italien même pas Roumain me tient le crachoir, il reste encore des gens de la vielle Europe par ici! Une fois vide, je pars direction Castellon pour faire 4 ramasses avec du carrelage. Je sais, 4 ramasses, je suis un petit joueur quand on sait que certains s'en tapent une quinzaine par ici, mais je vais quand même pas cracher dans la soupe!!

Sur ce type de travail, il y a encore pas mal de français, j'en rencontre à chaqun de mes chargements, c'est plutôt agréable, surtout quand on rencontre des gens comme Pierre du 49, 27 ans, à son compte avec 2 attelages, un vrai passionné! Et puis comme j'aime bien papoter, ça tombe plutôt bien. En attendant, je crève de chaud à courir dans tous les sens, j'ai peut être abandonné le short à St Peray un peu trop tôt. Il est pratiquement 16h quand j'ai fini d'enquiller mes ramasses, et c'est bien trop tard pour esperer faire mon dernier enlevement à Barcelone avant 18h.

Alors, je ne me casse pas la tête, et remonte peinard par la nationale. Arrêt bien entendu à Torreblanca histoire de reprendre figure humaine. Etrangement, il n'y a pratiquement personne sur la remontée, et je peux rouler au taquet, tout le monde roule au même rythme dans mon sens, personne ne se gène, c'est à la fois rare et plaisant. Même la traversée de l'Aldea, d'ordinaire si longue se fait nickel. J'arrive comme une fleur chez Mr Ramirez à Barcelone, mais il n'est pas là. Il écoute le foot. Il est donc 20h30 quand se termine, cette courte mais agréable journée...

Alacala de Xivert

Torreblanca

Au carrelage!!!

Le gilet, c'est le dos qu'il faut le mettre chef!

 

Jeudi 16

Il est 8h pétantes quand je me mets à quai, 20 minutes plus tard, je repars avec mes 2.20 de chargés. Et dire qu'hier j'aurai pû les prendre et surtout éviter le bronx du matin pour sortir de Barcelone. Il y a rien pour plus m'enerver que de gacher des journées, mais bref, il faut philosopher et s'en foutre parfois, mais c'est difficile des fois aussi. Maintenant, il faut cavaler. Pour me détendre, j'écoute rire et chanson espana, c'est RNE1, ou tourne en boucle des dossiers sur Nicolas Sarkozy celui fout les roms dehors. C'est d'ailleurs drôle parce qu'à des moments à la radio espagnole, on entends plus parler de politique franco française que de Zapatero, ça dure pas longtemps, et très vite arrive la rubique foot. C'est quand même dingue, même dans la presse papier ça parle que de ça!!! Comme prévu, c'est donc une sinécure pour sortir de Barcelone aux heures de pointes du matin, accélère, ralenti, c'est bon pour la conso ça!!!

Je me pose avec 4h25 à Loupian. A peine j'ai appuyé sur le bouton de la position "lit" qu'un type sorti de je ne sais ou, se tripote le sboub face à moi, je l'ignore complètement du coup il me tourne le dos LOL! On est tranquille nulle part, c'est chiant à force.

Au fur et à mesure que je monte, le temps s'assombri, et il fait même lourd arrivé sur Nimes, les orages ne sont pas loin. Et quand je me pointe à Sillans, il pleuvine pile au moment d'ouvrir les côtés, au moins, je transpirerait pas!! Une fois vide, je me fais payer le café par mon affreteur du jour. De retour à Jarcieu, je pose la SAMRO d'Alain pour récupérér la plus belle semi du parc avec une belle pub pour Guillot Bourne, qui est dans la peine cette semaine. Je charge une belle tournée Rhône-Alpes, ça va me changer un peu, c'est cool.

Barca du matin!

Dégouté, j'ai loupé une photo!!!

Allo les pompiers?

Gros binz à St Jean de Vedas, malin le télépéage

Il y en a qui abusent quand même!

Vendredi 17

On le voit que c'est vendredi! 4h30, le reveil sonne, et je fais même pas la gueule! Mon café, mes biscottes, mon miel bio, un peu de gasoil bien frais aussi pour mon taxi qui à soif et à 5h je demarre sous la pluie. En fait, j'ai surtout demarré tôt car j'ai pas envie de ma taper le bronx du matin sur Grenoble. J'aurai donc droit à juste un léger ralentissement à cause de travaux laissés en plan sur la bretelle d'Echirolles. Ce matin, entre ça et la pluie, ça risque d'être nerveusement difficile sur la capitale du Dauphiné! Je livre donc en plein centre de Gières dans une usine de construction d'armoire electriques. Au moment ou je me pointe les premiers ouvriers arrivent pour ouvrir le portail, à 7h15 j'ai déjà posé le premier client. Je sors donc tout guilleret, d'autant que je prends la direction opposée aux bouchons puisque mon second client se trouve aux portes d'Albertville, la ville des J.O d'Albertville. Là, je pose à quai des bobines de papier qui serviront à fabriquer des boites de gateaux pour patissiers, les papiers pour emballer les baguettes, les boites à pizzas, bref que des trucs qui me donnent la dalle. Donc, je préfère la nationale à l'autoroute pour repartir et je stoppe au premier resto, je rêve d'un café croissants. Mais non, 9h du mat, c'est trop tard pour un croissant mon pauvre monsieur. J'ai envie d'être grossier, mais je dis rien, c'est mieux.

C'est donc l'estomac vide que je me ramène chez Aixam poser mes 2 dernières palettes. Si on voit l'usine le long de l'autoroute, c'est une peu zarbi pour y acceder. Enfin, desormais, les chemins d'Aix les bains, n'ont plus de secrets pour moi! Quoi qu'il en soit, je suis bien content de cette promenade Alpine, mais le chef me ramène à la réalité en m'envoyant ramasser 6 mètres sur Satolas. Bon, là, je dois faire deux entrepôts et à chaque fois je tombe sur la relève, c'est long. Mais bon, ma seconde ramasse ne sera prête qu'à 16/17h à Mions... Effectivement, il faut attendre, je suis entouré de Bulgares, de Roumains, tous chargent des lots pour l'Espagne aussi. Tout compte fait, mon métrage est un peu gourmant, du coup, je dois gerber quelques palettes, et j'ai droit à une reflexion, du style que je fais chier de la part du cariste, je l'arrête net : Le jour ou je serai payé comme un Roumain, je gerberai plus du tout!! Sur ces considérations dignes de l'officiel des transports, je rejoins à mach III la base logistique de Jarcieu, ou Alain26, Nico et Stephane, m'attendent transpal electrique dans un main, CMR dans une autre, ou un café, enfin, plein de trucs qui font plaisir, et je rentre vite à la casbah avant d'exploser mon amplitude, pile poil la station!

Bon week end, et vaya bien!!!

Ohhhhhhhhh

266crj38 !

La voiture qui pends au nez de bien des routiers

Quand le chef du dépot DUARIG a St Peray, se ballade avec un marteau, c'est mauvais signe

Samedi 18
Dimanche 19

Lundi 20

On sait jamais ce qui se passe dans la tête des jeunes, à 5 ans, vous êtes un dieu, à 12 ans vous êtes la honte du quartier, à 16 ans le dernier des cons, et là, ces temps-ci, le mien s'est pris subitement de passion pour les desserts, et l'envie de faire plaisir aux vieux, ce soir, j'ai eu droit à une tarte au citron meuringuée accompagnée d'un joli café expresso, ça donne envie de partir de la maison ça hein? Mais bon, si on veut beurrer le plat, il faut bien qu'il y ait un couillon pour aller gagner de quoi. Au hasard, ce soir, enfin, ce matin, c'est moi. J'avais prévu de partir à minuit, j'ai donc commencé à faire mon sac vers 23h58. Heureusement le trajet n'est pas bien long pour arriver au travail. Le chien du voisin gueule comme un chien de garde, en fait il est là pour ça, et à 0h08 je demarre, tout le monde dort à St Peray, je vois les premiers véhicules qu'une fois sur A7. Ce coup-ci, on attaque la saison vraiment creuse, la meilleure sur la route, et ça dure en fait, jusqu'au 1er novembre. Comme à mon habitude, je réponds aux gens pas toujours connus qui me font des petits coucous dans l'autre sens, c'est agréable, on se sent moins seul, mais la CB reste muette. Je stoppe au village Catalan, comme d'hab.

Je me suis gourré dans le reveil, j'ai dormi 45 minutes au lieu des 35 que je voulais, c'est grave docteur d'être traumatisé à ce point? Je me paye un café quand même, on est pas en primeurs! Petit à petit, l'autoroute se rempli en direction de la capitale Catalane. Je me pointe chez le premier client à Palau juste après l'ouverture et le premier café du cariste qui est chaud comme la braise de mon four à pizzas, j'ai à peine le temps d'ouvrir le côté qu'il sort déjà ses palettes. De là, je file au CIM Vallès faire le second, un dégroupeur qui hurle au scandale car il y a des palettes à degerber, je fais l'idiot, "no sé" moi téléphoner ton patron "d'accuerdo senior". Il gueule, mais il fait le boulot! ça me bouffe ça! Soit tu veux pas faire et tu fais pas, mais si tu fais, ferme ta bouche. (surtout le lundi matin merci). Et donc, je suis le 2e a donner mon CMR chez Azkar le meilleur transporteur d'Espagne, tout du moins pour ses salariés car tous ces intervenants extérieurs ne sont que des grosses merdes que l'on doit écraser du pied. Alors vu qu'il faut vraiment moisir ici, j'en profite pour mater "requiem for a dream" film qui va me laisser bien perturbé, mais on m'avait prévenu, c'est bien fait pour moi, je suis trop sensible.

Au bout de 3 bonnes heures, je recupère le CMR, c'est abusé quand même pour 6m de plancher... Et je fonce recharger à Sant Celoni chez crassouille pile pour l'heure de la bouffe!!! Enfin bon, je m'en tire pas trop mal, à 14h le lundi est bloqué, et je vais vite faire en sorte de regarder la soupe aux choux ou la 7e compagnie pour pas me jeter sous le premier train venu.

S'il y avait un Drive in Café, j'irai!

Nous on est de la merde, mais les employés Azkar sont chouchoutés!

Un ROOS perdu

 

Mardi 21

C'est donc à un bon 23h que j'ai ripé hier soir. Pleine forme, mais sous une pluie fine, c'est comme ça, on y peut rien, mais ça ne dure pas longtemps car après Gérone c'est fini, et c'est de la brume qui remplace la flotte. Dans la montée du Perthus, je rattrape Greg avec son magnifique frigorificos chargé en cochon, il y a pas de doutes. On se rejoint à Vinassan, histoire de boire le jus, mais rapidos, car j'ai aussi ma douche à prendre. La station est remplie d'un groupe de touristes d'Agen dont le car est tombé en rade, ils sont là depuis un bail apparement, pourvu qu'Hortefeu passe par par là, sans quoi ils se retrouvent dans le premier avion pour Bucarest sans autre forme de procès. Je me suis fait la reflexion que même bien habillé, des gens qui moisissent plusieurs heures dans un endroit pourri on vite une piètre allure. Enfin bon, je dis ça, je dis rien... Je termine mes 30 autres minutes de coupure à Tavel, et il y a personne pour tchacher.

Ce que je voulais, c'est pas me taper le boxon après Chasse en direction de St Etienne, et j'ai du bol parce que ça a plutôt bien passé, tandis que dans l'autre sens le trafic grossit à vue d'oeil et pourtant, il est tout juste 6h du mat. Arrivé à Savigneux tout juste après 7h il y a du brouillard et 5°, c'est donc en blouson que j'ouvre les côtés de la taut. Ici, c'est cool car ils ont de longues fourches, du coup on ouvre qu'un seul côté, et à l'abri en plus!!! Un client 4 étoiles! Aussitôt vide j'avise la kommandantur qui m'envoie prendre rapidos 3 palettes pour le sud de Barcelone et les descendre aussi sec au dépôt pour Le Dur qui va sur Valencia. Le temps que je fasse tout ça, les bouchons se sont resorbés sur St Etienne et l'A47 ce qui fait qu'à à peine 11h je suis quitte pour me mettre en coupure à quai au dépôt. Coup de bol Tony la star de la clé facom du poste à souder et de la meuleuse est là, j'ai quelques petites bricolettes à regler.

J'aurai pas dormi bien longtemps puisque j'ai été reveillé par des collègues qui parlaient en bas du camion, et quand une mouche pète ça me reveille. Alors bon, je me lève me prendre un bon kawa et discutailler moi aussi. Dridri la star passe en vitesse et il monte sur le 68 puis le 76, ça change! Finalement, ce soir après avoir reroupiller un peu quand même, je redecolle un peu après 23h.

J'ai un LED cramé, c'est la faute à Adrien26

Fouya! Brouillard à Montbrison, on voit pu l'cul des vaches!

Tony installe tout, repare tout, decore tous vos camions! Et il est pas cher!

Tais toi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mercredi 22

Cette nuit encore, j'attrape du brouillard, on a perdu l'habitude, et il est presque épais du côté de Beziers, méfiance. Le brouillard, c'est quand même pas courant dans ces coins là, dans la mesure ou il y a toujours du vent. Quand j'arrive au chateau de salses, je m'écroule 3 bon quarts d'heure dans la couchette. Mais pas plus, parce que ce matin, il va falloir la jouer fine, éviter les bouchons et économiser les heures. Mais ça ne m'a pas empecher de m'arreter 2 minutes prendre un café solo en route histoire de secouer le bonhomme. Du coup, je suis arrivé à Vallirana à 7h30, juste avant le boxon, ouf. Je profite de ce court répis pour balancer un SMS a mon merdeux dontc'est l'anniv aujourd'hui... Vu que la boutique est fermé, j'en profite pour coincer un peu, et je me lève en même temps qu'ouvre le portail. Petit transporteur bien sympa, qui m'épargne une manoeuvre à la mord moi le noeud bien gourmande en minutes de carte numérique, un coup de Fenwick, un café bocadillo chorizo fuerte à emporter, et je me jette dans les restants de bouchons du matin pour rejoindre Espluguès. Pour se mettre en place, on est obligé d'escalader (il y a pas d'autre mots) un trottoir afin de laisser libre le passage du bus. La gueule des pneus, ça fait mal au coeur. Mais les gars ici sont quand même sympa, dans la mesure ou ils donnent un coup de main pour vider mes 10T de sacs de produit chimiques.

Il ne me reste plus que 6T à l'avant, ça va nettement mieux et je file faire un nouveau client à Barbera dèl Vallès en remontant, bizarement ça bouchonne grave à ma sortie, en fait il y a les Mossos qui font un contrôle des petits camions et autres cacahuète, et tout le monde fait poupougne, la police fait peur ici. BOUH! Pendant donc que le cariste s'affaire avec mes palettes, je deguste sous un franc soleil mon casse dalle. De là, je fonce à Parets poser ma dernière palette de je sais pas quoi, medocs il me semble, je mets plus de temps à m'enregistrer et me mettre à quai qu'à vider. Nickel, tout à bien marché, je balance mon SMS comme quoi je suis vide, et aussitôt j'ai mon rechargement à Sant Celoni comme lundi! Je fais du régulier ou quasi, sauf que là, c'est pas du cochon. C'est mon jour de baraka, car Crassouille le cariste est décidé aujourd'hui, à 13h je suis rechargé, quand je fais le point des heures il me reste 18 minutes, oui, pas une de plus, ce qui me laisse le temps de sortir d'ici, ne pas dormir en contre bas de l'autopista. J'echoue donc au fond d'une impasse d'une ZI non construite encore entre Sant Celoni et Hostalric, au caaaaaaaalme!!!!

C'est la pleine lune!

Sous la gerbe de fleurs, il est écrit : "A mon joint de culasse bien aimé".

Un métier trés motivant

La cagade pour vider à Esplugues

jeudi 23

Comme à l'habitude cette semaine, c'est à 23h que je suis reparti, seul dans la nuit avec face à moi la pleine lune, comme un cowboy. Sauf que j'ai pas de bottes et encore moins de cheval. A propos de cheval, j'ai bu encore une fois le café avec Alec dit le Toulousain, dit Cassoulet. Depuis un petit moment, on est dans les mêmes tours, ce qui est fort agréable, et ça me permet de perfectionner mes lacunes en Occitan. Bien calés sur le canal habituel de Phil26, c'est à la dire le 7, ce qui est somme toute logique. Peu de trafic cette nuit encore, c'est vraiment le pied, une dernière pause café à la BP à Nimes ou le pompiste a carrément deserté son rideau de fer, au plus grand dam d'un DHL qui avait un petit creux, une envie de sandwich degueu. L"histoire de dit pas s'il est en carré barré, couchette ou travail, nul ne le sait, nul ne le saura jamais, à moins, qu'un jour il ouvre un topic sur fierdetrepompisteBP.com...

Nos chemins se séparent donc avec le Toulousain à Remoulins. Au même moment, je croise Aurélien avec sa machine à gagner des coucours de beauté, et Alain26 avec sa machine à charger des mètres et des mètres de plancher. Aussitôt après Valence, le trafic de charge fortement, et c'est presque le binz arrivé à Ternay, pourtant, il est à peine 6h du mat!!! Mais après avoir fait fonctionné mon cervelet, et écouté la musique sur Inter et F Info, j'ai pigé qu'il y avait grève aujourd'hui!!! Voilà le pourquoi du comment. Aussitôt arrivé à Savigneux, je me mets en place, et je vide. 8h du mat, 0kg dans la semi, c'est beau. Alors je fonce charger à Andrezieux un lot complet de produits chimiques. A peine arrivé, je ne me mets pas en place pour charger, et j'attends. J'en profite pour calculer mes heures de conduite, et j'en conclu que j'ai pas les heures pour descendre au dépot, et que les palettes pressent un peu quand même finalement. Du coup, une fois que j'ai chargé, je redescend au Gaulois à Chasse, et c'est Jean-Bernard qui va me relayer, du coup, on s'en paye une bonne tranche à midi!

J'ai donc moisi une bonne partie de l'apreme pendant que mon camion et moi faisions la coupure... Je connais chaque coin de la cour du dépot desormais!

Avec Cassoulet à Nimes

Dechargeage à l'abri à Savigneux

Coucou Charly!

 

Vendredi 24

Après donc une excellente nuit de sommeil je décolle de Jarcieu lourdement chargé avec 2 palettes pour Aix les Bains, soit environ 200kg. Il pleut un peu, et ça glisse beaucoup. Pour dire si la route est grasse, je patine tout le long dans la montée pour atteindre la ZI d'Aix les bains. Mes 2 clients sont dans la même zone, si bien qu'à 10h j'ai terminé. Je devais charger des tuyaux bien legers, finalement, je vais à Albertville charger des fûts ADR bien lourdingues. En route je croise une magnifique bétaillière avec un FH superbe, et je me dis "merde" j'aurai été moins long à la détente je l'aurai photographié, deux secondes plus tard, le téléphone sonne, c'est Florent89 qui était au volant! Trés trés beau matos Flo!! Ensuite il se met à tomber des cordes, et par miracle, ça s'arrête le temps de charger, ça tombe bien, il a fallu sangler, j'ai pas trop confiance au fûts gerbés.

De là, je retourne toujours sous la pluie à Chambery pour prendre 2 palettes, ils sont trés cool les gens chez GEFCO!! Pour finir, je repasse par la case Jarcieu, les 2 autres lots sont déjà là, mais c'est génial!!! Je pars bien plus tôt que d'habitude, la classe en fait!! Dans la cour, il y a un superbe camion neuf, un FH 500, il est vraiment magnifique, et il piaffe d'impatience de rouler, ça se lit sur sa calandre. En rentrant, je fais le crochet par le marchand de baches à Portes les Valence, mais il a pas le temps de changer une roulette du rideau, bon, alors tant pis, je rentre direct à St Peray, et s'il pleut sur la Drôme, il fait un soleil magnifique ici, ce qui est logique en fait...

Sur ce, bon week-end!!!

L'automne arrive...

kikapiké le taxi à Mich?

Soleil en Ardèche!!!!

Samedi 25
Dimanche 26

Lundi 27

On ne change pas une équipe qui gagne disait Raymond Domenech, ce lundi, je décolle donc une nouvelle fois à 0h00, il fait déjà frisquet il va falloir s'y habituer. Cette nuit, je dois dépatouiller des petites histoires de radio chauffeur au téléphone, qui ont à la fois le don de me gaver et de me demoraliser. Il y a souvent des gens jaloux de tout et de rien qui savent s'y entendre pour pourir la vie des autres. Je vis souvent en hermite, et je crois que j'ai bien raison... Je savais que j'avais des collègues au café à Beziers, mais j'étais tellement contrarié, que j'ai continué jusqu'au village Catalan, ou au moins, je serai seul et zen.

45 minutes de sommeil salvateur plus tard et un café deguelasse comme tous les lundis me voilà en territoire Catalan. Bizarement cette nuit et surtout ce matin, ça roule beaucoup plus que d'habitude, le trafic est déjà arrété sur la Calzada Lateral dès Barbera, et pour ma part, je chope un méga bouchon entre Rubi et Castelbisbal, dû à un méchant carton pile au rond point de Castelbisbal, vu que je suis lourd comme un vache et en plus avec les plaques orange, je ne tente même pas un plan "B" et reste gentiement dans le bouchon, 1h de perdue plus tard je suis en place chez mon client. J'arrive pas à tirer les plus grosses de mes palettes et je demande au cariste de m'aider, sur le coup, il s'est un peu moqué de moi et quand il a commencé à tirer les palettes il a moins fait le mariolle. Une fois delesté de ces 10T de palettes de fil de fer, je file à la zona franca vider le reste. A côté de moi, il y a un traco franco-portugais-espagnol pour ce grand groupe quasi national français, le chauffeur qui vit à Perpignan me montre son FH, pneus lisses (ou voit la ferraille), pas d'assurance, et le contrôle des mines remonte à 2008. Mais comme il le dit, son patron a plein de boulot, tu m'etonnes. Vu que c'est franc le binz pour sortir de la zona franca encore, je décide de garder mes heures, et à 10h30 je me pose dans une rue hyper calme pour dormir.

Aussitôt mes 9h de repos achevées, la chaleur s'éloigne, (j'ai pû roupiller sans trop de mal avec les carreaux ouverts), quand je demarre j'ai du bol : les bouchons pour sortir d'ici se sont resorbés, et vu que je suis pas lourd du tout, je devrais pouvoir rejoindre Valladolid en moins de 9h. Premier arrêt au tabac de Castelbisball sur l'autoroute et 15 minutes d'arrêt, pas une de plus. De là, je vais rouler à la régule tout le long vu le poids que j'ai, le 440 fait nettement moins la tronche que la nuit passée... En 4h30, je vais largement passer Zaragoza et je me pose du côté de Tudela faire ma dernière 1/2 heure de coupure face à un sinistre café casse dalle.

Trafic bientôt bloqué

Les derniers jours du dépot Quimidroga

Il est classe le vieux Taxi à Nico

Pause café bocata

Mardi 28

Pour ma dernière étape, c'est l'ennui total, personne sur l'autoroute, tout le monde est sur la nationale, j'écoute un peu la CB, tout le monde parle de grève, ça s'engueule un peu aussi, mais je pige pas tout. Alors je m'occupe en regardant les minutes gagnées par rapport à l'heure d'arrivée prévue par le GPS à Valladolid, c'est souvent l'inverse d'habitude! Par chance encore, j'attrape pratiquement tous les feux au vert sur la rocade de Valladolid, et aussitôt sur le parking de Renault, je me jette dans la couchette, à la fois mort et content puisque j'aurai mis 8h45 pour couvrir cette belle étape nocturne.

Malheursement dès l'ouverture de l'usine, je suis reveillé par le bruit incessant des camions qui partent, qui arrivent, des éclats de voix ect. Alors vu que les douches de chez Renault sont reservées au personnel Renault, je vais jusqu'à la station service à côté qui a une douche, mais froide. 2€ quand même la douche froide, il y a pas de petits profits. Le temps de casser une croutas rapidos, je vais vite vider mes deux palettes en face, au service "études" trés séverement gardé, mais il faut pas se louper, à 14h ça ferme. Il aura pas fallu 20 minutes pour vider! Je dois recharger à Zaragoza, mais bien évidement, quelle que soit l'option choisie ça passe pas en 4h30. Le client est prevenu, je serai là vers 19h30, et il vaut mieux charger ce soir, demain, c'est vaga general, c'est à dire, grève générale en Espagne. Plutôt que de garder la nationale par Soria, je de decide de tenter une autre route qui coupe à travers par Almazan. La route de Soria à Borja est certe belle, mais elle est defoncée, et il y a pas mal de trafic. Je crois avoir finalement bien fait, car par Almazan, il n'y a personne, et elle est particulièrement roulante, surtout à vide!!! Aussitôt de retour sur la N2 je stoppe faire mes 45 bien avant Calatayud.

La portion de N2 jusqu'à Zaragoza est bien pénible, c'est une succéssion de travaux et de basculement de chaussée, le but final étant de refaire quelques virages meurtriers. Arrivé chez mon client à Zaragoza à l'heure prévue, ouf. Après un rapide calcul, je pense qu'on gagne 45 minutes par rapport à l'itinéraire via l'autoroute, mais en ADR on fait pas comme on veut. A peine j'ai ouvert les côtés que le chargement débute, en 1/2 heure je suis chargé avec 25t de fonte. Le temps de sangler, à 20h30 je suis reparti!!! ça roule trés fort sur la N2, dans les deux sens, il faut être vraiment attentif, ça déboite un peu n'importe ou au milieu de colonnes ininterompue de camioneros. Le charme de la N2! Mais je quitte celle ci pour les montagnes russes de la C25, là par contre, il y a pas foule!!! Je me pose au niveau du coll de revell à 1h du matin bien sonnées, pas la peine de faire 10h de route aujourd'hui. J'ai juste eu une belle frayeur en allant faire mon pipi du soir dans l'herbe, j'ai vu un gros machin surgir de je ne sais ou, c'était tout bonnement une tondeuse à gazon qui tourne comme ça, tout seule toute la nuit!

Renault Valladolid

2 vieux papy guettent le client

Ici, les quilles coutent plus cher qu'en GB

L'Aragon, c'est beau à se taper le cul par terre

Mercredi 29

J'ai passé une excellente nuit au col de Revell ou le parking est desert, et oui, bon café croissant vers les 10h, j'écoute un peu les infos au bar, et je vais regarder le trafic sur la C25, etrangement, il n'y a aucun camion. Au bout d'un moment debarque un camion espagnol, il me dit qu'il y a pas de blocages, mais qu'il était juste bien seul sur la route. A midi, je decolle, seul ou presque pour rejoindre l'autoroute. Il y a bien quelques camions qui descendent, mais dans mon sens, personne! C'est cool!!! Aux infos Espagnoles on ne parle que de cette "vaga general" plutôt que de compter les grevistes, les espagnols utilisent une methode pas trop con, ils definissent l'état de la grève en fonction de la consomation d'electricité. Pour le coup, c'est la consomation d'un jour férié classique, autant dire que la grève est trés suivie. Les travailleurs espagnols sont contre la flexibilité, mais ils ont pas dit s'ils voulaient toujours plus de roumains chez eux.

Je passe donc la frontière sans encombres, et je stoppe pour ma douche à Narbonne, comme d'habitude en fait. Mon programme professionnel est à la hauteur de mes capacités, c'est à dire que j'ai juste à monter me mettre en place à Communay. Un coup de gasoil à Montélimar ou je decouvre que les ASF ont construit un immense parking sécurisé à la place de l'ancien, mais qu'ils ont eu la bonne idée de batir un autre parking, non sécurisé plus loin, face à l'hotel. Etrangement, aux infos nationale on parle trés peu de la grève espagnole. Le temps de faire le crochet par jarcieu pour mettre un peu beaucoup de gasoil, je me ramène à 22h à Communay, une grosse nuit m'attends au calme finalement étant donné que je tourne le dos au balet incéssant des frigomans qui vont moisir chez GLF.

Reveil à Revell

A7 deserte comme un dimanche

Tiens un feu pour canaliser les parisiens en vacances

jeudi 30

Prévoir, anticiper, imaginer, tirer des plans sur la comète, c'est le quotidien du routman. Sachant que ce matin, je devais d'une manière comme d'une autre redescendre sur la Catalogne, j'ai décidé, à l'insu de mon plein gré de ne mettre en route qu'à 10h, histoire de garder de l'amplitude au cas ou. Aussitôt en place, le cariste s'est activé pour deballer les tubes de fonte. Je regardais le type bosser, il est surement plus proche de la retraite que moi. Pas d'acoups, des gestes net et précis, pas de surregimes avec le Fenwick, c'était beau à voir. C'est idiot, mais ça me fait toujours plaisir de voir des gens s'appliquer, même pour des tâches finalement pas revalorisantes de nos jours. En même pas une heure la semi était vide. Mes instructions sont simples : aller charger à Andrezieux un complet de produits chimicos. Aussitôt en route, il pleuvasse. Surpise arrivé un peu avant l'usine, de chaque côté de la nouvelle route de St Galmier, il y a les QRM qui s'affairent à contrôler les camionneurs, c'est vraiment rare par ici. Aujourd'hui, j'ai du bol, j'attends pas pour charger.

Finalement, pour une fois que ça allait pas trop mal, je vais lacher la taut, pour recuperer un frigo que me monte Jerome. J'ai même pas chounié pour avoir un frigo, non, on me l'a monté comme ça, sans que je demande rien, c'est incroyable hein? J'aurai préféré une Schmitz ou un Chereau, mais c'est avec une Frappa, enfin, je crois une Frappa, étant donné que les auto collants se sont envolés, probablement un jour de Mistral. De toutes façons, je m'en fout completement, Le Captaine, Bizien, Lamberet, au final, j'y dors pas dedans... Donc, suivant les instruction du chef de quai de chez ND, je ne dors pas attelé, parce que après ça embète tout le monde tu comprends, oui chef, je comprends tout, j'ai beau être routier, je suis capable de comprendre ce que decrocher signifie. De plus, il pleut, c'est excellent pour la sièste.

Au reveil de la sièste je vais un peu voir comment les affaires se deroulent, et c'est plutôt positif. Sur le quai il y a Gavroche de l'Etoile Routière, tout sourire qui propose son kawa, ça m'arrange, j'ai pas de monnaie, personne a de la monnaie sur 500€, il y a que des pauvres ici. Le temps de faire tous les papiers, je sors du quai 42 à 18h. Contrairement à mes craintes, ça roule nickel, à la fois pour sortir d'Andrezieux et de St Etienne. De plus la pluie a cessé, et c'est une belle route sêche qui s'ouvre à moi. Après Langogne, il y a des warnings au loin, et plusieurs véhicules arrétés dont une bagnole avec un sérieux choc à l'avant, un collègue s'est mis en protection et me fait passer au pas, puis j'ai une vision d'horreur, la voiture à tapé... un cheval, il y a des morceaux du pauvre canasson un peu partout sur la route.... Je me pose casser une croute à la cafet de Severac, c'était degueu, et je suis tellement ecoeuré de plein de trucs en ce moment que j'ai pas d'appetit. La dernière partie du parcours est une formalité, je me pointe pile au bout de l'amplitude à Toulouse, il est 1h du mat. Quand je vous dit qu'il faut toujours tout prévoir!!!!

Jerôme le voleur de remorque

43!!!!

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