Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Aout 2010

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Samedi 21

Dimanche 22

Et voilà, il fallait bien que ça arrive un jour, c'est la rentrée. Vendredi soir, j'avais bien remis un peu le pied à l'etrier en allant chercher le camion à Jarcieu, mais là, c'est du sérieux, il faut décoller. Et les premiers tours de roue ne sont pas les plus faciles, d'autant que j'ai bossé comme un fou chez moi, et je suis complètement rétamé quand je me retrouve sur l'autoroute. Dans le sens de la descente, il n'y a pas trop de trafic, c'est pas la même chose à la remontée... Je plainds les légumiers!!! J'arrive donc à grand peine à Beziers Montblanc histoire de reprendre les bonnes vielles habitudes.

La station est malgré tout remplie de touristes bruyants, ça me gonfle et je vais finir mon café dans mon home sweet home, déjà 8 minutes de coupure de faite, reste encore 38 minutes à tuer. J'en profite pour faire une micro sièste.

Adios mon parking

Il faut avoir la foi pour etre légumier du sud

 

Lundi 23

La nuit est déjà bien avancée quand je passe la frontière, j'arrête pas de changer de CD, de zapper à la radio, écouter la CB, mais rien à faire, je suis naze. J'arrive comme un fou sur l'aire de la Selva, un café solo à l'arrache et 3 minutes plus tard, je suis en pleine forme, il est 3h quand je me pointe au plus près de mon destinataire à St Just Desverm. La ZI est calme, mais il fait très chaud ici, mise en route de la clim et dodo.

Vers 10h je me lève après avoir très mal dormi. Je cherchais ma bibi préfére dans le lit, mais elle y était pas, merde, c'était pas un cauchemard, je suis bien au boulot. Alors, prenant mon courage à deux mains, je vais voir à quoi ressemble mon destinataire. Vu qu'il y a pas de machine à café, je visite St just en quète d'un bar, pas mal sont fermés, mais il y en a un plus courageux que les autres, ouf.

Aussitôt ma coupure finie, je me mets en place, et en 10 minutes je suis delesté des mes 10 palettes et je file faire le second et dernier à L'hospitalet à 8km de là. Pour se mettre à quai, il faut reculer à contre main dans une fosse, le tout sur une avenue ou il y a du trafic, il faudra pas moins de 2 personnes pour me guider et bloquer la rue, bonne remise en forme ce matin!!! A 13h30, j'envoie mon premier message "vide" de la rentrée, je dois aller recharger du cochon en pièces détachées à Gerone. Là bas je tombe sur Joel de chez Guibert et le temps passe bien vite. En remontant, coupure à Sigean histoire de casser la croute, les douaniers sont à l'affut et contrôlent tout ce qui bouge, pendant que j'ai le nez dans mes tomates, je bouge pas une oreille. Et finalement avec mon voisin, un viel Anglais de chez Ralph Davies, la discussion s'engage, 68 ans le bonhomme, il veut pas raccrocher les gants, il m'a dit : "I love my job!" j'ai pas pû m'empecher de faire une photo du bonhomme. C'est finalement à 23h30 que j'arrive à Pont d'Isère, il y a plein de monde sur le quai, en 20 minutes je suis vide, juste le temps de faire signer les papiers et boire un café.

Un bon café à La Selva

Sant Just Desvern

Le scanner fait la coupure

Mardi 24

Quand je repars, il pleut, je fais bien gaffe car, à vide ça glisse. Une fois de retour au dépot, j'ai plus qu'à me mettre au lavage, nettoyer le plancher de la Frappa, décrocher et roupiller sur le nouveau bout de parking au fond du dépot, et là, j'ai envie de dire : "I love my job!"

Ce matin, j'ai pas grand chose à faire, je fais donc la grasse matinée, et c'est à 14h que Philippe débarque tout mouillé de chaud avec la semi qu'il a été me charger à Aix Lès Bains. On fait le relais rapidos et je décolle aussi sec. Vu qu'il n'y a pas lourd dans la semi et que j'ai pas envie de me cogner la sinistre traversée de Lyon, je coupe par les hauteurs et je rejoins la Bresse. Devant moi, il y a deux suédois, un de Pont de Vaux, l'autre de Simard, mais bien sûr, il y en a pas un pour payer son coup à boire, c'est vraiment des radins ces deux ventres jaunes là! Ils sont bien trop pressés.... Enfin, passons, je me pose donc juste avant la fin des fatidiques 4h30 de conduite à l'aire de Langres. Pendant ma coupure, un caravanier se pose à côté, et dans mon rétro à droite, je vois le père et le fils, pisser tranquille sur la belle semi à Fabrice. Je lache le frein et ils ont eu la trouille! Puis, de retour à leur bagnole, j'ouvre le carreau, et je leur dit en gueulant que moi, je pisse pas sur leur caravane!!!

3/4h plus tard c'est reparti, et comme tout bon petit soldat, je sors à Chaumont. Mais j'ai fait une grosse erreur, puisqu'il y a des travaux à Provenchères (là ou il y a la méchante montée, enfin, dans l'autre sens, c'est une sévère descente), une déviation est mise en place, ça ralonge de bien 10km je pense, mais au moins ça fait faire du tourisme et donner l'occasion de voir, le village du général Charles de Gaulle, ainsi que la Haute Marne profonde. Etrangement, malgré le fait qu'il soit à peine 19h, le trafic est quasi nul, c'est reposant, et surprenant. Même de retour sur la 67, il y a personne, ah si, j'ai croisé Turbo, mais je crois qu'il m'a pas vu, il devait discuter avec Charly!! De retour sur la N4, le trafic est plus dense... Tiens , il y a deux nouveaux ronds points vers Chepy, encore uen nouvelle raison de plus de pousser les routmans un peu plus vers l'autoroute. Je trouve que ça vaut de moins en moins le coup de couper par là par rapport à l'autoroute, ça serait fait exprès que ça m'etonnerai pas.

Passé Reims, je stoppe au hasard à la première station afin de me decrasser. Grosse erreur, puisque la station AVIA, dispose d'une douche, mais dans un état pitoyable, bien sûr j'ai payé 2€! Du foutage de gueule complet. Une bonne heure plsu tard, j'ai Cambrai dans le viseur, pratiqument 9h de volant au compteur, et 15°c à l'exterieur, mmmmmhhhhh ça sent la bonne nuit ça!!!! Alors je programme le reveil pour 8h10 demain!

On dort bien sur le nouveau parking!!

Et une taut, une!

Le griffon à coller sur tous les Renault

ça marche un FH!

52 attitude

Tiens, un Turbo

Mercredi 25

Ce matin, je me suis oublié, je ne dois mon salut qu'à mon pote Alain qui a eu la savante idée de me téléphoner à 9h. Ma coupure venait juste de finir en fait, j'ai attrapé vite fait un yaourth et j'ai décollé aussi sec. En fait, j'avais programmé le reveil hier soir, mais pas la sonnerie. Il faut être benet quand même!! Bon, il y a pas trop de mal finalement, je vais mettre ça sur le compte d'une difficile remise en jambes. Arrivé au Shuttle, c'est franc le binz, il y a des camions dans tous les sens et des douniers qui font du zèle. Ce qui provoque une bonne file d'attente, mais on peut rien dire évidement car c'est pour notre bien, pour notre sécurité, alors ne disons rien d'accord? Mais j'ai quand même du bol puisque j'évite les contrôles et qu'il n'y a presque pas d'attente pour la navette.

Je ne vais pas moisir longtemps sur le sol de la Perfide Albion, je crois même que ça sera le passage le plus rapide de ma carrière ici! Une heure après avoir débarqué, je suis en place sur le chantier d'une sous station éléctrique tout près de Sittingbourne, en 10 minutes la caisse de 11m de long est sortie de la semi, je refais donc exactement le même chemin en sens inverse et retourne au Tunnel, pratiquement pas d'attente et il est à peine 16h quand je suis de retour à Calais, ma femme ne me croit même pas!!! En même temps j'en apprend une bien bonne! Mon fils (qui est passionné de cinéma) tourne chaque été des films dont il écrit les scénarios. Cette année, une des scènes de celui-ci se déroule tout près d'un petit cinéma dans Valence. Dans la scène, il y a 2 hommes cagoulés qui braquent la caisse. Et, finalement ce sont de vrais policiers avec de vraies armes qui ont tout arrété car les voisins ont cru à un vrai braquage... Bon, ça s'est heureusement bien terminé ouf.

Sur ces émotions donc, je prends la route de Doullens, sous la pluie. Et ça glisse vraiment!!! Malgré tout ça, j'aime bien le coin, St Pol Sur Ternoise tous ces coins là, c'est resté authentique, nature peinture. Le must, c'est quand même la cartonnerie ou j'ai rechargé à Doullens, les gens sont vraiment trés sympa, douche nickel pour les chauffeurs, trop sympas! Alors vu que je suis d'humeur badine, j'ai pris l'autoroute que de Abbeville à St Saens et j'ai rejoint Le Havre par la nationale. Enfin ça va surtout que je suis pas lourd. Bien évidement une fois au Havre, j'ai galéré pour trouver une place potable pour y faire ma nuit!

Du côté de ch terril

The shuttle

Sittingbourne

Vers St Pol/Ternoise, magnifique!

Chargement de cartons, dans une cartonnerie, incroyable hien?

Jeudi 26

A 9h pétantes je décolle, sous la pluie. Normal, on est en Normandie! 2 minutes plus tard je suis en place pour vider dans cet entrepôt frigorifique. Le cariste est trés efficace, en 20 minutes la semi est vide, dommage, celui-ci part à la retraite en fin d'année!!! Une fois vide je dois aller au bout du port charger 12 palettes ADR, mais c'est pas le tout d'arriver, il faut s'enregistrer, attendre. Vérifier deux fois la commande, attendre. Au bout d'une bonne heure, je peux aller chez le stockeur, refaire des papiers, attendre. Il n'y a que les préparateurs qui sont au courant finalement, puisque ma commande est déjà sur le quai, en 10 minutes je suis chargé. Mais je dois retourner pratiquement d'où je suis parti ce matin et faire des papiers de douane et re-attendre.

Il est déjà midi bien tapées quand je monte dans le pays de Caux à Cany-Barville. La route que je dois prendre est bien évidement barrée, c'est ma semaine déviation pour travaux, et j'arrive pile pour la reprise de 13h30 à l'usine. Ma commande n'était prévue que pour demain. Il y a 3 palettes. Mais alors t'es gonflé de venir aujourd'hui puisque ça devait être chargé demain. Et comment t'aurai fait si c'était pas prêt? Sur ces questions existentielles qu'on me pose, je préfère en rire et regarder la pluie tomber. Pourtant, la pluie n'était prévue que demain, ça alors, je comprends pas, elle est gonflée cette pluie!!!!

Finalement, à 14h30, j'ai les papiers et les palettes, c'est chouette! Alors, je peux me jetter vers le sud, enfin, avant le sud, il faudra traverser laborieusement Rouen sous la pluie, et quitter la sinistre A13 pour rejoindre Evreux ou je jette mon dévolu sur le parking d'un Leclerc, très pratique quand on a besoin de faire des courses. C'est encore et toujours sous la pluie (fine mais tenace) que je traverse péniblement St Remy, Dreux et surtout Chartres, la honte du developpement durable, quand je me cale sur l'A10 à Arthenay, j'ai franchi pas loin de 40 ronds points et re-élancé à chaque fois la machine, multiplié par autant de camion qui font la même chose chaque jour, ça fait combien de litres de gasoil gaspillés??? Bon, puisque tout le monde s'en fout moi aussi, je préfère me concentrer sur ma route, et ne pas compter non plus les ronds-points qu'il y a entre Chateauneuf/Loire et Gien. Et au bout du compte, j'arrive à 23h à Nevers, la pluie a cessé, mais il fait lourd ce soir...

J'aime pas ce croisement au Havre, compliqué et dangeureux en fait

Cany Barville

Des protos bien avancés...

RN12.....

 

Vendredi 27

Il pleut encore ce matin! Décidement, je dois garder le nuage au dessus de la tête, c'est pas possible autrement!! Je démarre dès que la coupure est finie et je me pose dans cette grosse usine de fixations de pompes de ski en plein centre de Nevers. Le chargement est prêt, et le cariste super sympa, c'est même lui qui spontanément me gerbe une palette alors que j'avais pas osé lui demander!!! Le temps de faire les papiers, il est déjà pratiquement 9h quand je décolle. Le soleil montre un peu son nez, c'est normal, on va passer en dessous de la Loire!

Le trafic est plutôt calme sur la N7, ce qui est vraiment agréable, du coup, je me suis payé un café à Lapalisse à la nouvelle station. C'est neuf, c'est donc trés joli, le café y est à 1€. Après, je fonce rejoindre le pauvre Dur à Andrezieux qui m'attends contraint et forcé depuis un moment je pense, et de là, je file vider au Port Pétrolier à Givors, je recharge sur place. Habillé de la tête au pieds pour vider, j'ai pris une bonne suée pour vider, il faut dire aussi que j'ai pas l'habitude de bosser donc je dois mal m'y prendre. De retour au dépot il faut tout vider, je décroche et je recupère une autre semi déjà à moitié chargé.

Au final, j'ai un voyage Tetris, c'est bon pour se remettre en jambes, et je sens que lundi va être compliqué, on vera bien. Quoi qu'il en soit, il est 21h bien tapées quand je me ramène à la maison, déjà une semaine de faite!

On voit bien la limite NORD/SUD

La N7 comme je l'aime!

C'est nouveau...

Un nouveau bout de 4 voies pour éviter la Pacau.

Tiens c'est nouveau aussi ça!!!

Samedi 28
Dimanche 29

Lundi 30

Ce matin, c'est avec un café et un bout de pizza que Bibi me reveille. Enfin, quand je dis ce matin... Il est 0h30, hier soir j'ai réussit à m'endormir un peu, ça relève du miracle. Le reveil est difficile, heureusement la douche fonctionne chez moi. C'est donc à 1h15 que je décolle de my favourite dépot de Saint Peray, tous mes voisins dorment, j'hésite pour balancer un vieux coup de trompes à Bibi! En fait je ne traine pas car la journée va être ultra tendue, du moins si je veux que mon départ matinal serve à quelque chose... Il y a pas grand monde ce matin sur la descente, tiens, une nouveauté, maintenant c'est interdit de doubler aux PL de 7h à 20h entre Montélimar nord et sud. Le carnet à souches va chauffer, c'est bon pour les caisses de l'etat, et ça renforce encore l'image nuisible de notre profession... Allez y, continuez, il y aura personne pour s'opposer de toutes façons!!! Je suis tellement plongé dans mes divers scénarios pour ce matin que je ne vois pas le temps passer, et je me pose roupiller 30 minutes au village catalan.... Et j'ai froid! Je dors donc bercé par le ronron du vieux basto.

Décision est prise, pour rejoindre Sant Boi de Lluçanès, bon vieux bled paumé, je vais monter par Olot et Ripoll, j'aurai pû aussi monter de manière classique par Gérone et Vic, mais je ne sens pas la route en lacets pour rejoinder Sant Boi ensuite... Ici, c'est pas le soleil qui gène, il fait vraiment pas chaud ce matin, d'autant que je me retrouve vite fait à 1000m d'altitude. Les derniers kilomètres pour arriver sont folkloriques, il faut être motivé pour maintenir de l'activité industrielle par ici, on se croirait en Ardèche!!! J'ai encore du bol car je tombe sur un cariste on ne peut plus serviable, puisqu'il va commencer par me descendre les 8 palettes gerbées par dessus les siennes, sans ronchonner, incroyable! Bon, ça m'a couté 5€, mais c'était mérité. Sur les conseils du brave cariste, je retourne vers le c17 par ou je suis venu, l'autre route etant impraticable en semi... Je retrouve donc une C17 en plein lifting et surtout bien moins encombrée que sur Barcelone. En 1h je me retrouve à Artès chez le célèbre piaf fabriquant de ski! Devant, il y 2 semis, le gardien m'invite à attendre sagement, et vient me chercher quand c'est mon tour ce qui m'a permi de roupiller une heure. Je fais le point sur mes heures, déjà 8h de route! ça défile, mais ça me laisse un peu de marge pour aller finir mon 3e client à Maslorenç sur les hauteurs de Tarragona, j'y arrive juste avant le reprise de 15h. Une fois déballé les 5 énormes palettes de film, j'ai plus qu'à remettre mes GRV à l'avant et rouler les dernières minutes qui me restent pour échouer sur un immense parking vers le péage de l'autopista, tranquille Emile, il y en aura assez pour un lundi bien qu'il ne soit que 16h, pile poil l'heure pour me taper une méchante salade tomates féta pour feter ça!

Le chemin de croix pour arriver là!

José, un homme vraiment serviable!

Dodo au calme, mais dans la poussière...

Mardi 31

Une bonne nuit de récupération, ça fait du bien!!! C'est donc en grande forme que je décolle ce matin, frais et dispo. A peine j'ai démarré que de fines gouttes de pluie viennent s'echouer sur mon pare brise, et bien sûr sur la route, pas une grosse pluie, non, juste de quoi rendre la route humide et crader le camion, passé Tarragone, c'est fini, et je stoppe à L'Hospitalet de L'infant du temps que se lève le jour. Un vrai café avec un vrai Donut dégoulinant de je sais pas quoi mais c'est bon, et je peux tracer toutes voiles dehors sur Castellon, du moins Onda l'autre capitale du carrelage. En deux coups de cuiller à pot les 5 dernières palettes sont déchargées et je suis vide. Il est déjà 9h30, le soleil cette fois-ci est bien présent.

Je dois aller recharger à Alcaniz, je n'ai donc pas le choix que de monter par Morella via la N232 la mystérieuse. Mystérieuse, du moins pour moi puisque c'est l'une des dernières nationales sur la carte qui est en pointillés, ce qui signifie : "Route en mauvais état". Si jusqu'à Morella tout va bien, excépté un col qui est à peine marqué sur la carte, après, ça se corse effectivement, puisque la route est vraiment défoncée, étroite avec quelques virages au bout de longue ligne droite à prendre avec vraiment le pied tout doux, à en juger par certains impacts, il y en a pas mal qui y ont laissé des plumes par ici. Mais le décor vaut vraiment la peine, c'est comme s'il restait un bout d'Espagne intact, oublié par la CEE. Les rares travaux qui doivent améliorer le secteur sont à l'abandon, il y a vraiment quelque chose de cahotique dans le coin. Je ne croise pratiquement aucun camion, les camioneros doivent mieux connaitre que moi, et éviter le coin. Enfin, au bout de 3 heures de spectacle, j'arrive à Alcaniz que je traverse emmerveillé pour aller charger du matos sur le circuit de karting. Mon voyage est prêt sur le parking, le cariste est là, aussitôt arrivé on attaque à charger, mais j'en bave un peu, heureusement le carsite me donne un coup de main.

Une heure plus tard, je referme le rideau de la taut, je retraverse Alcaniz, mais en direction de Tarragona cette fois-ci, la route est un peu meilleure, et il n'y a toujours aussi peu de monde, tout du moins jusqu'à Mora d'Ebre ou on rejoint un peu la civilisation. Le tout se passe sous un soleil magnifique bien sûr. Je dois charger demain 6 palettes à Mollet à la sorie de Barcelone, mais je stoppe un peu avant, au niveau de Rubi dans une bonne vielle ZI. Il y a Joan Garrell le super webmaster qui est pas très loin d'ici, on se rejoint donc au bar du coin pour prendre un bon apéro! En conclusion, nous avons tous les deux la sensation d'avoir été "lachés" par nos revues favorites, en même temps que le politiquement correct et le tout sécurité soit arrivé des deux côtés des Pyrénées... Ce qui provoque chez l'un et l'autre un fort sentiment d'une bonne douleur au fond de la culotte!

Un vieux pont oublié

Morella, superbe!

La N232, vraiment trés dangereuse!

Région d'Alcaniz

Alacaniz centrum

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