Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Aout 2009

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Samedi 1
Dimanche 2

Lundi 3

Vendredi, je ralais a cause des vacances, ce matin, il faut bien avouer que ça m'arrange bien, c'est pas compliqué, je suis parti à 6h et je n'ai vu pratiquement personne et c'est bien agréable, si bien que c'est une des rares fois ou je suis monté à mon dépot en legerement moins d'une heure. Quand j'arrive, Didier s'en va, et le lundi matin, c'est dur pour tout le monde. Je pose la Schmitz au quai n°308, et je recupère la semi de Dridri the king of the road qui se dore la pilule sur les plages naturistes du Cap d'Agde. La remorque est chargée en tuyaux plastique, il y a pas lourd et c'est tant mieux, par contre, elle est pleine a craquer, j'ai failli en prendre plein la poire en voulant ouvrir les portes pour faire le curieux.

Quand je suis prêt à partir, Stephane arrive avec les papiers et me dis de ne surtout pas ouvrir les portes, merci chef. C'est déjà fait! Donc, me voilà parti chaud comme la braise vers Gap. La traversée de Grenoble se fait à la régule, il est 8h30 du matin, il faut en profiter car les lundi matins comme ça sont rares ici! Et c'est sous les nuages que je monte le col de la Croix haute, il fait frais et ça fait du bien de respirer un peu. Arrivé à Gap, c'est franc le boxon, là par contre les touristes sont presents, et je les comprends car c'est une region vraiment agréable. Arrivé chez Samse, je me mets en place, et le dechargement se fait dans la bonne humeur. De là, je me retape une nouvelle fois les bouchons de Gap, 30 minutes pour sortir de Gap quand même... Et je trace sur Digne, chez Samse encore. A 13h je suis le long du magasin, j'en profite pour faire une petite siestoune.

Une fois les camions maison passés, je peux me mettre en place, le dechargement est un peu plus long qu'à Gap, mais j'ai pas mal de colis et rien ne presse vraiment. Par contre, j'ai vraiment galéré pour reprendre la direction Barcelonette. La rue principale est barrée par les forains, et il y a une deviation PL qui est très mal indiquée, si bien que je me retrouve sur une toute petite route, un gars sympa en voiture m'indique le chemin, et garanti que j'ai passé 7km pour rejoindre la route normale caca culotte! La route qui mène à Barcelonette n'est pas la plus facile en PL, mais elle est vraiment sauvage et belle, il y a des traversées de villages etroites mais c'est si beau qu'on en oublie de raler. Je fais un break quand même sur la D900 à Méolans Revel au relais de l'Ubaye chez Jean-Marie, c'est toujours un plaisir. Mais il faut quand même avancer, alors je roule ce qui reste, le capital temps est franchement bien entammé déjà. Avec le trafic qu'il y a, même faible ça reste penible de traverser certains petits villages, et je ne parle pas de Barcelonette, du coup, arrivé au col de la Madeleine, j'ai pratiquement mes 9h, alors, je decide de couper ici, à 1950m d'altitude au milieu des marmottes en ecoutant le bruit du petit ruisseau voisin. Le bonheur!

Une photo collector, la rocade de Grenoble à 8h30

La vallée de l'Ubaye, oh c'est beau

 

Dodo au col de l'Arche, whahhhh

 

Face au lac, oooooohhhh

Mardi 4

La nuit aura été comme prévue, hyper calme, mais quand le reveil sonne un peu avant 6h du matin, il fait tout pile 5° dehors, je mets donc 10 minutes de webasto avant de sortir du lit. Voir le jour qui se lève en buvant son café ici est un véritable enchantement, et c'est donc avec la banane que je décolle de mon lieu de vacances nocturne. Vu l'heure il n'y a aucun trafic, et c'est un vrai regal pour s'enquiller les lacets du col. La circulation commence a se faire un sentir un peu avant Cuneo, mais là aussi, c'est les vacances alors ça passe bien. Un peu avant 9h j'arrive à Gallo d'Alba dans une enorme usine qui fait tout ce qui a un lien avec les terrains de sport. Par contre, au bureau, cuir, parquet, mais il faut attendre des papiers et c'est long. Enfin, je finis par rejoindre Jean-michel qui trouve lui aussi le temps un peu longuet.

Il aura chargé bien deux heures avant moi, et quand c'est mon tour il commence à faire sacrement chaud, et je prends une bonne suée, heureusement il y a une bonne douche dans l'usine, et à 13h je décolle! Ce coup-ci je garde l'autoroute, je suis bien chargé avec mes 37 rouleaux de sous-couche, et puis pour aller sur Montpellier, j'ai pas trop le choix, la route est belle malgré tout, l'A6 après Fossano est vraiment impressionante, elle se divise en deux, viaducs, tunels, lacets, on est bien loin des autoroutes qu'on a l'habitude de voir chez nous, cruise control interdit ici!! Après Savona le trafic devient dense, il y a un sacré paquet de caravanes et autres camping cars en vadrouille. Je stoppe faire une sieste à Vingtimille, c'est une tradition!

Il ne reste plus qu'à peine 4h à rouler quand je repars de Vintimille, alors, pied dedans, enfin, je fais au mieux, surtout que la traversée de Nice est bien pénible, heureusement après Fréjus, ça roule bien, tout le long j'essaie de voir ou ça va me faire atterir, alors pour être au calme, je sors de l'A54 après Arles et j'attrape la 113 en quète de parking tranquille, mais il y a pas grand chose, juste a l'entrée de Bouillargues, je vois une petite ZA, et je squatte dans une impasse, il était temps que je me pose, 10h00, et j'ai pas fait exprès!

Quand j'ai demarré, le GPS a dit : C'est parti mon kiki

Jean-Michel en plein taf

un viaduc, un tunnel, un viaduc, un tunnel, un viaduc, un tunnel

Depuis des années, je me pose la question suivante : Es-ce que les milliardaires, font pipi aussi dans l'eau de leurs plages?

Mercredi 5

Il était vachement bien ce parking, sauf que, j'ignore pourquoi, un chien s'est planté face a ma cabine, et a aboyé de 2h à 6h du matin. Peu etre que j'avais posé une de mes roues sur un de ses os, je saurais jamais. Je peux decripter les messages des miens de chiens, car il aboient en ardéchois, mais là, avec son accent languedocien prononcé, pas moyen. Donc à 6h45 je m'extirpe ma graisse du lit pour sauter dans mon short. Je me fais un vague café et je file à Montpellier, depuis l'autoroute, j'ai bien vu 2 Duarig déjà en place en bas au stade pour vider. L'accès est un peu hard rock, par contre le dechargement ultra rapide, je suis resté environ une heure sur place Alain et Jean-Michel ont vidé avant moi, oui, car eux, ils savent se lever le matin, c'est des vrais routiers, des pros! Dommage, il y a pas de café...

De là, je monte à vide sur Crolles, et tout par l'autoroute, faut pas trainer qu'il a dit le chef. Après Valence, je me fais doubler par une cacahuète de chantier, et oui, c'est Chouchen, le Breton Marseillais qui fonce vider en exprès a livrer avant midi à Grenoble, alors qu'il est déjà 12h30 quand il passe St Marcel Lès Valence. Quel métier de fou! Une fois à l'usine, je vois de banderolles de partout qui annoncent un futur a priori mosrose ici aussi. A force de fermer des usines de partout, on va finir par être tous à la rue! Fort de mes 7 palettes, j'essaie en vain d'aller faire une autre ramasse, mais... demain, commande pas prête, alors je rentre à notre joli dépot de Jarcieu. Aujourd'hui est un grand jour, Magali nous a installé notre machine à café, ahhhhh quel bonheur, en plus je recupère ma paye aahhhhhh quel bonheur et comble du comble je dois decrocher la taut pour recuperer mon Tank frigorifik. Mais c'est pas un peu trop de bonheur tout ça oh? Sauf quand même que j'ai eu une fausse joie, je devais partir pour Taranto la semaine prochaine, et puis c'est tombé à l'eau. Et ça, c'est pas glop quand même. Tiens, Dur Dur a repris le boulot, c'est cool, un peu d'ambiance dans la cour!

Donc, une fois ma semi chargée, je peux decoller vers le sud, j'ai pas de quoi trainer, mais je suis bien content de descendre en dessous de Barcelone. En fait, je suis toujours content finalement, c'en est même pas normal si on regarde bien. A la descente ça roule pas trop mal, c'est presque fluide, et ça fait du bien. Je roule le maxi que je peux pour finir mes 10h de routas et ça me fait finir à l'aire de Florensac juste avant Beziers, mon objectif étant d'arriver demain soir à Castellon. A 21h30, ma journée est terminée, juste au moment ou la chaleur baisse un peu, ça a été dur aujourd'hui niveau temperature.

Alain, the first one!

Oui oui, coucou aussi

Un Chouchen

 

Jeudi 6

De quoi? Déjà 6h30?!! Mais il fait encore frais, c'est le top pour roupiller!!! Non, il faut aller au charbon! Bon, donc j'empoigne mon short, le rechaud, mon yaourth à la fraise et en avant Guingamp, enfin, en avant Narbonne! La météo est bien maussade ce matin, il tombe même quelques gouttes, mais pas en quantité suffisante pour nettoyer les insectes venus se suicider contre le pare brise de mon FH Turbo Intercooler. J'avais pour idée de m'arreter prendre une bonne douche à la Jonquera, mais quand j'ai vu la file de bagnoles pour rentrer dans Pernod-Ricard city, je me suis dit : Phil26, mon garçon, ne fais pas le con, trace ton chemin. Et j'ai rudement bien fait. Comme dirait tout homme politique de mauvaise foi comme les autres, j'ai pris la bonne décision, et je m'en félicite. J'arrive donc à 11h dans la bonne ville de Viladecans, j'ai 1 palette et une échelle a poser chez un client dans la rue principale, bien entendu, je me gare à l'arrache en warning, comme tout le monde. Le temps d'aller m'annoncer, quand je reviens il y a la voiture de police qui m'oblige a partir, si je m'étais caché, ils seraient partis, mais ils m'ont vu. Donc, je file faire 1/2 tour, le temps que le client enlève tout son merdier dans sa cour que je puisse manoeuvrer. 5 minutes de 1/2 tour, 3 minutes pour reculer, 1 minute pour decharger, et oui, c'est comme ça. Ensuite, je file a deux rues de là livrer mon 3e clients, 6 lourdes palettes qui me valent une grosse suée. J'en profite pour couper ici, histoire d'être clean.

Il ne me reste plus pour aujourd'hui, qu'à livrer à Subirats en direction de Villafranca del Penedes, là encore, ça va vite, et c'est tant mieux, je ne pense qu'à une seule et unique chose, jeter mon tas de graisse sous une douche glacée. Et ici, la douche, elle est super. Une fois que j'ai repris figure humaine, je roule jusqu'à Carrefour à Villafranca, ou n'y a jamais personne, et je flane en fantasmant dans le rayon chorizo, mais je reste raisonable, j'acheterai que des trucs bien nazes comme de l'eau ou des oranges. Rapide calcul ensuite sur mes heures, il m'en reste 4 pour aller à L'Alcora, ça devrait le faire, alors j'alterne, un peu d'autoroute, un peu de natio, et vu que ça se passe bien je m'arrête à Torreblanca, car ma mère m'a commandé des poteries, et dire non a sa mère, même à 40 ans, c'est pas toujours facile, j'en profite aussi pour acheter deux poteries à Bibi, car vous savez les femmes sont jalouses, et moi, je prends aucun risque! Un petit cocacola chez Paqui, et je fonce tête baissée me poser au calme à l'Alcora, pile poil dans les heures. Pour une fois, je suis content.

Il n'y a pas ame qui vive dans les ZI en Espagne

Le Pont du Diable à Tarragona

Quelque chose me dit que je suis en Espagne

Economiser 11 mois pour s'entasser la dedans, ça me depasse

N340 à Benicassim

Vendredi 7

Quand je me suis levé ce matin, j'étais content, on est vendredi. Il y a un truc dans l'air le vendredi, un je ne sais quoi de parfum de liberté. Après un solide petit dej au bar du coin, je roule environ 1250m (sans faire de coupure) et je me mets en place chez mon client. Il arrive tout juste, et on peut encore deviner la marque de son oreiller sur sa joue. Il n'est que 8h30, et pourtant, je prendrais une bonne suée en sortant les 9 containers. Me voilà donc vide, il me faut maintenant speeder pour remonter sur Girona, pas d'arrêt à Auchan, pas de route nationale 340 qu'il a dit le chef.

Tout le long de chemin retour, je n'ai qu'une trouille ne plus revenir par ici, je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois ça fait ça, alors je passe mon temps à mitrailler quitte a virer ensuite 90% des photos. Au fur et à mesure que je remonte, le thermomètre grimpe aussi, ainsi que le trafic des touristes qui est de plus en plus dense. Quand j'arrive à Girona, la situation est bloquée vers le sud, il fait 35°, bien lourd avec peu de soleil, une horreur. Le lavage est vite fait, et je n'attends pas sur le parking. Au moment ou je sors prendre ma douche un enorme orage eclate, la temperature chute alors de 10° et ça fait du bien. A 16h30, me voilà près à partir m'engoufrer dans le trafic, miraculeusement la montée du Perthus passe bien, par contre en bas sur la nationale, c'est la cata, derrière moi, il y a un magnifique Scania, c'est celui de Steph onze, piloté par Ludo, on prend donc un café à l'arrache et on file. A Narbonne le Ludo rentre chez lui, et passé Agde le trafic devient insupportable. J'avais calculé couper à Nimes, mais j'en ai tellement marre que je stoppe avant, et je conviens d'un rencard avec un trés trés bon pote motard, et oui, c'est Rascal! depuis le temps qu'on voulait passer la soirée!!! A chaque fois c'était pas possible, aujourd'hui, c'est le jour!

Au programme ce soir, repas de cow boy, et on terminera cette excellente soirée avec un run au Karting du coin, et je dois me rendre à l'evidence je suis une buse, si vous aviez vu Rascal, evoluer au fil des courbes et contre courbes... Pas de fautes de pilotage, une aisance incroyable, cet homme est taillé pour la course. A 2h du matin, on stoppe les frais, je retourne au camion, il faut aller roupiller, j'ai passsé une super soirée de temps en temps, ça fait pas de mal!

Les habitants de l'Alcora ont eu chaud aux fesses

Ah le mois d'aout en Catalogne!

Pause kawa avec Ludo34

Samedi 8

Quand le reveil sonne à 5h45, je me demande ce qu'il se passe, quoi, Karting? Tortillas? Euhhh non Fh viandes, Pont d'isère. Je m'enquille une paire de yaourths et GO! Le trafic est on ne peut plus fluide, et c'est tant mieux, je stoppe quand même à Tavel m'enquiller un café. Ensuite dernière ligne droite, et direction le sud, c'est le bronx complet. Comme prévu je déboule à Pont d'Isère chez les viandards à 8h30. Bon heu... Mets toi au 9, il est pris, au 8, il est pris, au 7? pareil, bon alors au 14, je fais le tour, il est pris, finalement je finis au 5, j'aurai dû penser a cocher mes cases pour le loto!

Une heure plus tard, je suis vide, ou moment ou je pars, Le Dur arrive pour faire en fait pareil que moi. Quel courage! Je fonce donc à mon dépot à Jarcieu nettoyer toute l'hemoglobine porcine hispanique avant qu'elle ne sèche. Côté trafic, c'est l'hemoragie complète encore et encore. Une fois le taxi propre, je fonce charger chez Giraud-Fruits, en plus c'est presque prêt, c'te classe! A midi et demi, c'est bouclé, et le miracle se produit, l'autoroute est bouchée à la montée, fluide à la descente, et oui, ils le savent que je suis en vacances les touristes, alors, ils s'ecartent!

La semi est vite vidée à Bourg les Valence, 30 minutes plus tard je suis à Saint Peray et je debarrasse mes affaires!

La situation à 6h

La situation à 8h

La situation à 10h

La situation à 13h

La situation à 15h

Bonnes vacances les jeunes!

Dimanche 9
Lundi 10
Mardi 11
Mercredi 12
Jeudi 13
Vendredi 14
Samedi 15
Dimanche 16
Lundi 17
Mardi 18
Mercredi 19
jeudi 20
Vendredi 21
Samedi 22
Dimanche 23
Lundi 24
Mardi 25
Mercredi 26
Jeudi 27
Vendredi 28
Samedi 29

Dimanche 30

Le choc est rude, mais voilà, j'arrive au terme de ces 3 semaines de congés, passées a decompresser, ça fait un bien fou, il faut bien l'admettre. Après les dernières recommendations pour tout le monde pour la rentrée et le reste, je decolle avec le Trafic, comme ça je m'adapte petit à petit au gabarit, il faut y aller par étapes! Donc à 21h je suis au dépot, ça me laisse une heure pour ranger tout mon merdier, en même temps je découvre l'état du camion, ça va, il y a rien a redire. Le chef m'a enlevé mon autocollant Saint Peray, il était pas très joli, c'est vrai, mais quand même, il faudra que je trouve autre chose.

A 22h30, enfin, je me décide, et c'est parti! Il y encore pas mal de monde sur l'a7 a la remontée, mais ça roule bien. je trouve le camion vraiment gros, pourtant il a la même taille qu'il y a 3 semaines. Arrivé a Ternay, je joue a Ploum Ploum, et finalement, c'est le Fourvière qui l'emporte. Je me sens trés trés seul durant la traversée de Lyon, mais au final, j'ai gagné 20 minutes de sommeil. Il faut pas deconner, on est pas des chiens.

Bon, ben debrouille toi pour finir avec tes caillasses, moi, je file!

Aahhh enfin, le boulot :(

Lundi 31

Je craignais le pire pour cette nuit, mais finalement, j'arrive relativement facilement à Auxerre, ou je ne me fais quand même pas prier pour faire une bonne sieste de 40 minutes. Au reveil, je suis completment dephasé, encore pire qu'en temps normal, face à moi, d'habitude, il y a un pin parasol tordu, là, je vois une enseigne L'Arche, je remets mon froc et mes esprits à l'endroit et je file au café, ou j'ai de la peine à articuler la phrase "un café s'il vous plait". Une fois en route, ça va mieux, et j'ai même la pêche pour arriver à Trappes, juste avant le rush du matin vers 6h.

A 8h je me lève peniblement et je vais me mettre en place pour decharger mes poutrelles, bien que ce soit lundi, je tombe sur une bonne équipe, en fait, c'est le père est ses deux fils qui sont à la tâche, et malgré que ce soit le ramadan, ils bossent à mach 2. A peine 2h plus tard, les rideaux sont refermés et je mets cap à l'ouest par Dreux, ça roule pas mal du tout, bien mieux que dans l'autre sens ou c'est tout bouché avec les feux. A 12h30, j'ai fini de recharger à Gonfreville, il était temps, j'en avais ras le bol. Il fait un temps magnifique sur la Normandie, presque chaud, c'est rare de voir ça quand même! Globule est dans le coin, et vient me faire un petit coucou, mais on est degommés tous les deux, alors la rencontre sera bien trop rapide!

21h30 petantes, je lève le camp, je dois pas trop trainer si je veux passer Lyon avant le boxon du matin. C'est donc à Mach3 que je prends la direction de Paris, capitale de la France. Il n'y a strictement personne sur la route, et c'est pas fait pour me deplaire. Tout bigne dans l'huile jusqu'à ce que l'echangeur N118/A104 soit fermé, je me retrouve donc, avec quelques autres à suivre un flechage de deviation plus qu'approximatif. Dans l'enervement, il y a un fourgon express qui me doublera 3 fois, a force de se perdre et de se remettre dans le chemin. A un moment, je me retrouve sur la N20 direction Orléans, et comme il a plus rien de marqué, je decide de passer par Etampes et reprendre l'a6 à Milly la forêt. Dans l'affaire, j'ai bien perdu 20 minutes, et j'echoue à la Shell juste après Courtenay pour couper mes 45....

Allez, mec, au boulot

J'irai revoir ma Normandie!

Dans le gaz avec Christophe

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