Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mai 2008

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Jeudi 1

 

Vendredi 2

Grosse journée encore en perspective, décollage à 5h45 alors que tout le quartier fait le pont. Le Vigile est là, et il aura droit à deux petits beurre puisqu'hier c'était férié. J'avais calculé mon coup de manière à être pile devant Alain26 sur la N7, à 70 sur la N7.... Mais pas de bol, arrivé au feu de Loriol je suis bloqué, il passe devant. Pas de bol cette fois-ci, ça sera pour la prochaine fois ha ha ha. Ce matin, vu qu'on a tous les deux un programme aussi chargé, Alain a embarqué son père Jean, on fait un bon petit dej à Donzère. C'est toujours des bons moments que de se retrouver tous les 3. On reprend l'autoroute à Piolenc, Alain et Jean filent sur Sorgues et moi je trace à 83km/h sur Sète. Arrivé au péage de Sète, il y a des voitures garées n'importe comment, je fais comme eux, je largue la remorque n'importe ou en attendant Aurélien. Il est là à 10h pétantes comme prévu et je récupère sa semi, une bonne vieille Trailor, je roule Français moi monsieur. On passe un petit moment à discuter et je prends le chemin du retour. Sorti à Bollène je fais un stop chez Debeaux à Livron et à 15h je suis déjà rentré. Pff chuis crevé... Tuant ce boulot! Allez bon week end à tous, je vais dormir.

Les Dalton à Donzère

Parking PL à Sète, mais que fait la police?

Un billet doux trouvé par terre.

Samedi 3
Dimanche 4

Lundi 5

Décollage en douceur ce matin, il fait déjà beau, je décolle pour la première fois en tee-shirt, en même temps que mon fils Léo qui part au lycée, je passe juste avant son bus. Je descends tranquillement jusqu'à Baix ou j'ai RDV à 8h pour vider, il y a 800 cartons à sortir et trier, et juste un interim et le cariste. J'ai donc largement le temps de coincer 2h pour patienter. A 13h la semi est vide, ma femme me rejoint pour manger un bout à Soyons toujours en Ardèche. Une fois la panse pleine, je quitte Bibi et remonte par la nationale vu que j'ai le temps, arrivé au niveau de l'A7 à St Rambert, il y a un bouchon énorme, j'ai donc bien fait de ne pas m'affoler. Arrivé au dépot je laisse la vieille Trailor et je récupère une Samro avec hayon. Malheureusement les palettes qui je doit prendre arrivent tard, ça a merdé à l'usine sans doute. A 20h je mets les voiles avec mes plaques oranges, une fois au péage de Vienne, j'ai un SMS de Stéphane, j'ai oublié un CMR... C'est sans doute dû au stress, parce que je vous ai pas dit, je suis chargé pour l'Angleterre, je n'y suis pas retourné depuis 1997, je me mélange un peu les pinceaux. Tant pis, de toutes façons, je ne peux pas faire 1/2 tour, je suis déjà pas en avance. Un peu avant minuit, je me pose sur un parking de l'A6 juste après Bierre les semur.

Dechargement de ma belle trailor em Ardecho

Big bouchon à Chanas

Mardi 6

Après une bonne nuit et une bonne douche, la journée s'annonce chaude, il est juste 9h30 quand je lève le camp et la clim tourne déjà. J'arrive sur Paris la circulation est fluide, ce qui n'est pas fait pour me déplaire.

Comme c'est le premier coup que je viens sur Paris en ADR, c'est Jérome qui me donne quelques tuyaux qui s'avèrent être éfficaces. Merci Jérome, j'aurai pas pensé à passer la N118 pour rejoindre Villeuneve la Garenne, ou je prends 5 fûts d'essence, de là je vais à côté, à St Ouen pour une petite livraison chez Bosch. Trés bon le café chez eux d'ailleurs. Il est tout juste 15h, je n'ai plus qu'à monter sur Zeebrugge, la sortie de la capitale de la France se fait comme sur des roulettes, je stoppe 20 bonnes minutes à Dourges pour prendre la vignette et en même temps un bon café avec Luc.

J'arrive comme prévu à 20h au port, mais j'ai galéré un peu car il n'y a rien d'indiqué pour mon ferry, tout est automatisé, donc walou pour les renseignements, coup de bol, au moment ou je galère, Jérome m'appelle pour savoir si j'ai trouvé, pile poil. En fait j'étais passé devant le scanner sans le voir. Il y a juste 3 autres camions, un Hollandais un Anglais et moi. Plus tard arrive un Belge, et le ferry n'en finit pas de se remplir de remorques RO-RO et de containers. C'est long d'attendre. Finalement j'embarque le dernier vers 22h30, en marche arrière et sur le pont. Il y a des Flamands qui n'aiment pas les français, ça se sent, pas un mot juste des hurlements et des gestes. Je rejoins les 3 autres avec du mal, car sur le ferry rien n'est indiqué, et il n'y a pas de personnel, ou si peu.

On passera quand même une bonne soirée 4 canettes de coca, une chacun, pas plus, et bien sûr 4 assiettes. On refait le monde avant d'aller roupiller, c'est confort mini, mais il y a au moins des bonnes douches.

Il fait chaud din chnord avec Luc

Passage par la Belgique... 5 ans que je n'y ai plus mis les pieds.

Au ferry à Zeebrugge

Mercredi 7

A 7h, je suis reveillé bruyement par un gars du bateau, surement un Polonais ou quelque chose du genre, j'ai rien pigé à ce qu'il m'a dit, mais j'ai bien compris qu'il fallait que je me bouge le cul...

J'ai mal dormi, sans doute un peu l'angoisse pour aujourd'hui, heureusement le petit dèj est copieux, il faudra bien ça. A 8h on débarque enfin, et tout de suite, je sens la journée galère, déjà, 30 minutes pour sortir du ferry. Il y a exactement 11 ans que je n'ai plus mis un orteil en GB, je stresse. J'ai hésité à prendre la M25 nord ou sud, car pour aller sur Colnbrook, c'est la même distance, finalement, j'ai opté pour le nord, comme ça, je paie pas le tunel. J'ai bien fait, 20km plus loin le trafic est completement bloqué sur 40km, tout ça à cause d'un camion hongrois qui a pris feu, un joli chargement de jantes Alcoa... 2h de perdues dans la plaisanterie quand même. Juste au moment d'arriver chez le transitaire, je me fais stopper pour un controle, les flics ont investi un entrepot desaffecté, contrôle technique, papiers et immigration, mais pas les disques, encore un 1/4h de perdu.

Finalement je decide de couper 45 minutes chez le transitaire, de là, je file vers Bracknell chez Honda Racing. Galère un peu pour trouver, j'étais à côté et c'est un gars des telecom qui m'y ammène, en fait il fallait suivre le panneau d'interdiction PL, logique. De là, je monte sur Milton Keynes, cette fois-ci, pied dedans sur la M25, j'arrive là sans soucis, et je finis de vider juste au moment de la pause. Le gars insiste pour que je prenne un café, en même temps, un café à la cafet REDBULL, ça se refuse pas. C'est tellement nickel la dedans que j'ai cru qu'il fallait mettre les patins, mon garage à côté, c'est un tas d'ordures, mais on a pas le même budget. Vraiment très sympas, je sors de là avec une jolie casquette et bien sûr des canettes de REDBULL. L'heure tourne, et je dois encore livrer chez Honda à Swindon, c'est pas la porte à côté, certain de ne pas pouvoir livrer, je tente le coup quand même, et finalement je pose quand même mes 5 fûts le soir.

Je termine mes heures dans un service près de Bristol, j'ai 10h de route pour à peine 500km. Quelle moyenne! Il est 20h, la journée est finie, et ça s'est finalement bien passé.

2h de bouchon, et même pas moyen de gratter 8 jantes Alcoa

2h de perdues et un controle, j'ai bien besoin de ça.

La salle du café chez RedBull

Jeudi 8

Pas la peine de s'affoler ce matin, j'ai RDV à 10h dans une usine à 10km de mon parking. Une fois sur place, facile à trouver en plus la boutique, à l'entrée il y a pas mal de sécurité, gardiens, vidéos et tout, je suis à quai pour vider et je dois patienter au café, j'en profite pour discuter avec Bob, un vieux chauffeur anglais. Quelle horreur ce café, enfin, c'est pas grave.

A midi, je suis vide et je file sur Londres, je coupe par la campagne, et je découvre que la route n'a pas changée, c'est toujours aussi étroit, et la traversée d'Oxford est toujours aussi merdeuse. Mais c'est un régal pour les yeux. Je dois recharger à Edmonton chez Coca Cola, et pour y aller je garde la M40 jusqu'au bout, et je prend la A406, c'est un vieux periph interieur de Londres, je suis supris par l'aggéssivité de certains automobilistes, on peut même parfois entendre des jurons et des coups de klaxons, c'est pas le soleil d'aujourd'hui qui leur tape sur la tête, c'est bien que ça a changé.

Arrivé chez Cocacola, je découvre une usine bien nickel, mais l'accueil est plus que détéstable, il faut démonter la taut dehors et attendre, ensuite une fois en place, le cariste charge les palettes 2*2, et hurle sit jamais il doit attendre une fraction de seconde. Désolé, mais moi je cours pas, et je le nargue. Je ne parle certes pas l'anglais aussi bien que Sheakspere, mais je me défends. Une fois sorti de là, je continue par le centre et passe par le Blacwall Tunel, c'est un vieux tunnel, bien étroit, mais pas autant que dans le sens opposé. Plus loin, je remarque mon niveau de carburant de plus en plus faible... Il reste 15 litres dans les resrevoirs. Finalement, c'est problème de jonction entre les 2 reservoirs. Le camion étant garanti, je dois planter près de 3h, sur un zebra en attendant Volvo.

Une fois réparé, je trace au Channel Tunnel, mais je ne suis pas tout seul, loin de là.

En tout 4h pour passer. Les filles au guichet ont disparu, remplacées par un ordinateur bien pourri.

Fin du voyage à côté de Gloucester

Marchands de fleurs à la sauvette sur la A406

Le dépanneur de chez Volvo à Londres

Vendredi 9

A 1h, enfin, je débarque à Coquelles, mon amplitude est un peu morte, mais je trace quand même jusqu'au niveau de Lens.

Après une bonne douche et une bonne coupure, je décolle, toujours sous le soleil, mais visiblement mon soucis de Gas Oil, n'est pas résolu, je dois donc remplir à fond le reservoir de droite, j'ai quand même pû arriver à la Shell de la N44 à la sortie de Reims, je garde la nationale jusqu'à Chaumont, en plus ça roule relativement bien aujourd'hui, c'est rare. Je continue ensuite mon chemin tranquillement. A Chalon, je tombe sur Dadou et son nouveau R620, qui est pas mal du tout.

23h40, je vois ma maison, prêt pour un bon week-end prolongé.

GasOil à Reims

La Champagne

Samedi 10
Dimanche 11
Lundi 12

Mardi 13

Redemarrage en douceur ce matin, mais j'ignore pourquoi, je suis décalqué, sans doute le contre coup de notre repas annuel, qui grâce à une bonne organisation de Jack, s'est bien passé. C'est toujours stressant de savoir comment va se dérouler une réunion ou les gens ne se connaissent en général que sur le net. Maintenant la pression est tombée et je mets en route pour 7h15, j'ai RDV chez Volvo à Valence pour faire passer le tracteur au mines. Du coup j'ai du temps pour bosser un peu sur l'ordi et de discuter avec des gars de chez Volvo que j'avais pas revu depuis belle lurette, j'en ai appris de belles, enfin, passons. A 11h on me ramène mon taxi qui est bon pour le service et je descends tranquille à Monteux.

Arrivé sur place, encore un dépot ND, il faut attendre. Tant mieux, j'ai le temps de taper une sieste de près d'une heure. La semi est delestée de ses 24 palettes de coca en 1/4 d'heure. Je vais ensuite dans la ZI en face prendre 4m de plancher, des espèces de machines pour la Roumanie, mais bien sûr je laisse ça en remontant à Genas.

A un peu moins de 19h je suis vide et je file à côté de Besançon, à Serre les Sapins via la bonne vielle RN83. A 22h15, fin des opérations je fais sauter le couvercle d'une bonne boite de cassoulet. Je suis un dingue.

Check list avec examen médical aux mines :

Bilan, bon le service

Mercredi 14

Comme prévu le client débarque à 8h30, juste le temps de boire un café, et je me mets en place et déplie le hayon. C'est une espèce de machine, un analyseur, (d'urine?) à charger, visiblement, il y en a pour 3 sous, et comme je ne suis pas un pro du hayon, je suis content que le client me file un coup de main, la machine est calée et je peux reprendre la route tranquillement direction Dôle par la nationale, et juste au moment ou je reprend l'A39 à Dôle, je loupe Richard qui passe juste à côté, ça c'est couillon, j'aurai pû me faire payer un café vu que je suis pauvre. Je m'octroie quand même une pause karsher au Poulet de Bresse, et encore au stop à Solaise pour casser la graine avec Alain26. On ne se lache plus. De là, je vais completer à Givors et je descends me mettre au quai n°2 à Sonnay.

A 19h30 la semi est rechargée, heureusement que la main d'oeuvre ne manque pas sur le quai, 5 clients à faire, je doute que je puisse tout faire demain, enfin on vera bien, j'enquille l'autoroute dès Chanas car il faut pas trainer non plus, et ce soir je dois couper au truck etap de Beziers. C'est pas les places qui manquent, loin s'en faut. A 23h30 je peux à loisir faire chauffer ma gamelle, finalement loin de tout. Sauvage.

Le bonheur est dans le pré

Parking full à Beziers

Jeudi 15

Le café est offert avec le parking, j'oublie de prendre mon ticket, vu que je m'en aperçois une fois au bar et que le camion est garé à pétaouchnock, je raque mon café et ma douche, 4€30. Depuis mon dernier passage à l'ouverture du truck etap, la boutique a fermé, et j'ai compté environ 40 camions cette nuit. Bilan des opérations 20€ de parking. Il est 8h30, bon allez, assez rigolé, je trace direction le soleil, arrêt clopes à La Jonquera, et ensuite tout shuss jusqu'à Rubi. La bas, ça traine, il y a du monde, je sors du quai, il est déjà 13h40, encore 4 livraisons à faire.

Je file sur Igualada, aussitot à quai, aussitot vidé, je reprends la route en sens inverse et contourne le Montserrat, au moins j'en aurait profité, elles me font délirer ces montagnes, je vais livrer au pied du Monserrat à Monsitrol pour une palette, c'est un trés typique village touristique, et il y a de quoi avoir des sensations fortes, avec un téléphérique qui rejoint le monastère de Monserrat et un train à Crémaillière, mais j'ai pas le temps de pinaller, je continue sur ma lancée avec 2 clients dans la même zone à 5km de là à St Vicent Castellet. Autant j'ai trouvé facilement le premier, autant ça a été galère pour le suivant, dans la mesure ou le nom de client n'est écrit nulle part, vu qu'il sous loue un batiment. Faut tout deviner, mais le gars est trés sympa. A 17h, la Samro est vide, je recharge à côté de Molins de Rei, "aux primeurs du chimique".

Vu que ça charge tard, j'ai le temps de m'offrir une superbe tortilla marguez. A 20h15, je suis chargé, et je mets pieds dedans à 82km/h direction la France, au Boulou adios l'autoroute, mauvaise idée, je tombe derrière les convois exceptionnels, j'arrive pile poil en 10h de volant à Fitou, la seule place de libre au routier est celle à côté d'un frigo hollandais. C'est con ce qui m'arrive!

Tout ça à vider. hé bé

Monserrat le baromètre des Barcelonais.

Le téléphérique pour rejoindre Montserrat. Allez-y, je vous attends !

Vendredi 16

Quand le reveil me sors du lit à l'aube, vers 8h30, le parking est desertique, je suis tout seul. Arrivé au café, il reste juste un pain au chocolat. Ouf. Une bonne douche plus tard, je lache les 440cv sur la N9 ou il commence à pleuvasser. Arrivé au niveau de Roquemaure je me rends compte qu'il est presque midi, et que c'est l'heure de SMX... RDV est pris pour manger à Mornas, Alain26 est juste un peu derrière, on l'attend, arrive aussi Yves, du coup on part à quantre au routier à Mornas. Autant dire qu'on a pas pleuré, en plus c'était la première fois que je mangeais la bas, marrante la déco. La prochaine fois j'oublierai pas l'APN, promis. 2h plus tard, tout le monde me lache, personne ne veut rouler à 80, sauf Yves que je finis par doubler quand même à Montélimar.

Arrivé à Salaise, 35h oblige, il n'y a plus personne pour vider, me vla beau, heureusement, il reste un interim qui navigue entre les semis à charger et à vider. Du coup je suis en retard pour recharger, et c'est Jermey qui lache le joli Fh pour le plus bel AE de la région, je récupère le frigo chargé en primeurs à Sonnay et je descends vider dans la foulée à Pont d'Isère. J'ai bien senti que je faisais des jaloux avec mon Fh440 light, face à ceux que j'ai connu quelques temps avant et qui se la racontent avec des camions dont il n'y a même pas leur nom sur la carte grise.

Quoi qu'il en soit, une fois vide, je rentre à la maison, le gardien est là, et attend son dû pour le week-end, en l'occcurence, 2 petits beurres et une demi baguette. Il va finir par m'aimer ce chien. Allez, j'arrête de raconter n'importe quoi et je vous souhaite un super bon week end ensoleillé!

Alain26-Ma tronche et Jojo

Yves fait parler la poudre

ça brule bien les palettes.

Samedi 17
Dimanche 18

Lundi 19

Et voilà, c'est reparti pour un tour. A 7h je mets les voiles, je rentre à vide à Sonnay, je pose vite le camion au dépot et saute dans la Saab , et fonce à la medecine du travail. Check list total, pipi dans le gobelet, et je suis apte pour le service. Une fois de retour au dépot, j'ai un beau blouson tout neuf, alors pour feter ça, je vais passer le camion au lavage, mais à peine j'ai commencé, il faut que j'aille vider un plateau chargé avec des imitations de pierre en beton pour Bricomarché à Albon, il est attelé au vieil AE420, et je dois avouer que je me suis régalé à conduire ce désormais "vieux" camion, le bruit du turbo, des clignos, tout ça m'a ramené 13 ans en arrière, ça décoiffe. Une fois vide, je rentre et l'AE tire nettement mieux une fois delesté de ses 25T.

A midi je récupère mon FH et un Taut, direction l'Italie, alors ça, c'est cool. En route je suis rattrapé par le dur, on fait une bonne pause café vers Montmélian, ensuite je me traine avec les contrôles ADR pour le tunnel. Arrivé sur milan, je ne sais pas comment j'ai fait mon compte, mais j'ai mal calculé mon coup, et je me suis paumé, tout ça parce que je suis tétu. Une fois que je me suis rendu compte de mon erreur, j'ai pas mis longtemps pour trouver mon client à Barreggio, mais j'ai bien perdu 1h dans la plaisanterie, en plus, il tombe des cordes, dur dur. A 22h, fin des opérations, demain c'est mardi, ça ira mieux.

Une bonne pause vers Montmélian avec le Dur

Passage par la voie ADR au tunnel, et en plus on passe avant tout le monde, ça doit être le hasard...

Mardi 20

9h et un café machine plus tard, je me mets en place, vu qu'il y a déjà un camion devant moi. 6 palettes d'huile à poser, je compte quand même 30 minutes à 3 personnes pour vider et contrôler. On a vu mieux, mais ils sont trés gentils. A 9h45, je suis sur la tegenziale et, malgré l'heure c'est encore franc le boxon, disons que j'aurai mis 1h pour faire les 30km afin de rejoindre l'A1 direction Bologne, ça vaut bien la M25. Je trouve la pluie juste au moment ou je croise Le Dur qui remonte sur Milan, au niveau de Parme, le pluie ne me lachera pas de la journée. Dommage de voir les palmiers sous la pluie, ça fait un peu comme un ex star du show biz, ça file la déprime. Je n'arriverai pas en 4h30 à Livourne, et ça, ça m'arrange pas... Coupure de 45' un peu avant Pise. Arrivé sur Livourne, je galère un peu pour trouver ma rue, d'autant que c'est une impasse en plein centre ville, et bien évidement, ça doit être la seule rue d'italie dépourvue de plaque de rue, et ça tombe sur moi. Du coup, j'ai dû tourner en rond un bon 20 minutes, puisque c'est toujours quand on cherche un rd point qu'il n'y en a pas, c'est d'ailleurs un point commun avec les flics ça.

Une fois vide à 15h45, je jette mes plaques oranges à la poubelle et je fonce à côté de Lucca à Porcari, ou je dois être avant 17h pour charger, ça va être "show the night", coup de bol, au péage je vois le nom de mon client, soulagé, j'arrive sur la bascule, et la petite secrétaire, mignonne mais trop bavarde, me fait attendre alors qu'il est 16h55... Et avec un sourire desarmant elle m'explique que je ne suis pas à la bonne usine. 1/2 tour et j'arrive enfin à la bonne usine, on me charge entre 2 averses avec 19 bobines de papier, à 5 minutes près c'était foutu pour aujourd'hui... Fin de la période de stress, une fois la remorque refermée et les papiers faits, je saute dans la baignoire reservée aux chauffeurs, ça fait du bien de sentir meilleur.

De là, j'ai plus qu'à finir mes heures, ce qui m'ammène tranquillement juste après le Turchino, Gènes est passé aux heures creuses, c'est le principal.

Une rare vue de la tengenziale de Milan avec des bouchons.

Pluie à Parme (entre St Malo et St brieuc)

La torre da Pisa

Chargement de bobines

Mercredi 21

Je me lève à l'aube ce matin. Il est aux alentours de 8h24 que je démarre mon 40T. A 8h29, je m'arrête prendre un bon petit déj agrementé d'un bon CAFE, d'un croissant et d'un jus d'orange pressé, le tout pour 3€80. Je peux enfin demarrer correctement, le sourire aux lèvres. Vu l'heure, je passe Turin comme une fusée, et je commence à prendre goût au télépéage italien, ça au moins, c'est du passage rapide, pas comme le truc à la con qu'on a chez nous. Le franchissement du tunnel se fait comme une lettre à la poste. Vu que j'ai gagné du temps, je peux largement sortir à St Michel par la nationale jusqu'à Epierre. Juste avant Grenoble, je dois faire une petite coupure, avec un café bien pas bon à la Esso.

Un peu avant 16h, j'arrive à St Rambert pour vider mes bobines, le cariste est un vieux grincheux, mais il pinaille pas, et c'est bien à ça qu'il sert. A 17h, la taut est refermée et je fais ma coupure à quai à Sonnay. Dur dur pour me lever demain matin.

Le chateau de Dracula.

Un super Gps à 20€

Jeudi 22

Quand le reveil sonne à 2h, je ne sais pas trop ce qui m'arrive. Mais je sais qu'il faut y aller. Prmio, je fais un stop rapide à l'Isardrôme histoire d'avoir une tête potable et surtout un bon café. Une fois avoir raccordé tous mes fils et mis les yeux dans les bons trous, je mets cap au sud. ça roule plutôt bien, et pour courroner le tout, j'ai le vent de dos. C'est meilleur pour l'environement! Alain26 me tient la jambe au tél un bon moment, il fait sa semaine de légumier. A Narbonne le jour se lève timidement, coupure et café. Il y a du soleil quand je démarre, ça c'est que du bonheur, en plus, ça me permet de narguer Pat56... Mais pas pour longtemps, malheureusement, une fois passée la frontière, ça se couvre, et j'attrape de flotte, si, de la flotte sur Barcelone.

J'ai les nerfs quand en sortant ma dernière palette, j'ai 4 sacs de billes de plastique percés, en fait les sacs se sont ouverts avec le frottement contre le poteau, merde, c'est décidé, maintenant je mettrai un carton contre, au moins plus de lézards. Le temps de faire mes livraisons sur Barbera dèl Vallès, Cerdanyiola et Terrassa, la pluie a cessé, mais les routes sont crades et le camion.... Tout s'est bien enchainé, si bien qu'à 13h je suis à mon rechargement à Fogars de la Selva. Une heure plus tard, je peux enfin faire chauffeur la marmite, taper le carnet de bord, trier les photos de Nevers 2008, et enfin, roupiller.

Pluie dès Girone. ça alors.

Dommage, c'était pas Rascal

Dodo à Fogars, tranquille.

Vendredi 23

Au moment ou le carrosse de Cendrillon se transforme en citrouille, je démarre. Tout ça pour dire que je part à minuit seul dans la nuit glaciale que seules les routes de Catalogne peuvent connaitre, il fait donc 15°. Je monte tranquillement par la nationale et récupère l'autopista à La Jonquera endormie, il n'y a personne sur la route, c'est pied, je peux rouler au milieu de la route, mais je ne le fais pas car on ne sait jamais. A 2h30 je débarque à la Total à Narbonne, je peux enfin me prendre une bonne douche et un kawa. J'aime bien la Total à Narbonne parce que j'ai toujours une place près de la machine à café. Je continue ensuite mon bonhomme de chemin, et j'arrive juste un peu après 7h à Sonnay, je décroche la semi, Dédé va se charger d'aller la vider à St Etienne, j'ai plus qu'à prendre un bon petit dèj avec Stephane. De toutes façons, il y aurait pas eu les croissants, il aurait pas eu les papiers.

De là j'essaie de dormir, mais trés vite, il fait chaud et en plus le clocher du village n'arrête pas de sonner, d'où le nom du village. 3 fois par heure, il abuse le curé. Je traine donc ma misère une bonne partie de la journée, et à 16h j'attelle une belle Frappa que je vais charger à Bellegarde avec des jolies pommes bien rondes, je vais vider dans la foulée à Pont d'isère, j'en profite pour aller prendre le café chez Mesguen. Ensuite, je remonte à vide, dételle et je récupère une superbe Aubineau de location, jantes alu, groupe Carrier dernier cri, double feux, bavettes en cuir, goujons en plaqué or. Mais pas de bol, il n'y a pas de lumière, ou si peu que je dois aller faire voir ça au garage demain matin. Ah! Le matériel neuf!

La place que je loue à Narbonne.

Ils peuvent être fiers de leur pomme, en plus on les transporte avec amour...

Samedi 24
Dimanche 25

Lundi 26

Démarrage avec les poules ce matin, il est 3h passé quand je sors de la cour. Le gardien reclame double part de biscuits étant donné qu'il a plu tout le week-end. Mieux vaut ne pas contrarier le gardien, c'est un sauvage. J'attape l'autoroute à Loriol, en même temps que des orages qui ne me lacheront plus jusqu'à Perpignan. Passé Montpellier, je me paie une petite sieste d'une heure. J'ai eu la mauvaise idée de sortir à Perpignan nord pour coplter mon plein, mais toutes les stations sont fermées pour cause de blocus des ports. 30 minutes de perdues pour rien.

Arrêt douane à la jonquera, et je fais mon premier client à Artès, il est midi bien passé, du coup quand j'arrive au second, c'est l'heure de la pause, j'en profite pour refaire une heure de sieste. Pour aujourd'hui, je n'ai plus que Igualada à faire, dur dur pour trouver, heureusement que j'avais le plan, c'est une station d'épuration, une fois en place, il faut vider les 5 palettes au hayon, heureusement qu'il y a de l'aide. J'ai déjà passé mes 9h de volant, alors tant pis, je tire au maxi, c'est à dire à 50km de Lérida. A 17h, fin des opérations sur la vieille N2.

Pénurie de carburant à Perpignan

La vielle ZI d'Igualada, typique!

Coupure sur la N2

Mardi 27

Reveil à 4h45, j'ai passé une bonne nuit, alors pour feter ça, je me paye un super petit dej. Peu après 5h, je mets les voiles, il n'y a personne dans mon sens, et ça roule super bien sur la nationale 2... Enfin ça roule bien jusqu'à Zaragoza ou j'arrive au moment ou tout le monde va bosser, vu que je garde la direction de Logrono, ça passe sans moindre mal par rapport à ceux qui vont vers Madrid. Je trouve mon client du premier coup à Tarzona, un miracle, une fois les 5 palettes sorties, je me mets en quète d'une douche. Vu que je coupe par la pampa, c'est pas gagné, quand je fais ma pause à 9h à Agreda, il y a un resto hotel, je demande, le mec me demande 8€, il est secoué lui. Bien que la météo ne soit pas au top, c'est quand même le pied de passer par là tellement c'est pelé et desert. Finalement je trouve une douche au KM103 avant Madrid, ouf, on est sauvés. Je peux seureinement aller livrer à Alcala de Henares ou j'arrive pour 14h. Ma pelette est sortie en 5 minutes, mais je dois finir la coupure, de là, je file sur Navalcarnero à l'autre bout de Madrid, là encore, ça va vite pour vider vu que c'est une toute petite boutique.

Le compteur des heures s'affole déjà, ça défile les heures avec la carte, c'est un peu l'arnaque ce truc quand même, je dois descendre sur Castellon, alors je coupe par le sud de Madrid et je trouve un parking à peu près correct au niveau d'Aranjuez sur la N4. Il est à peine 18h, et la journée est terminée.

Un quai tout neuf et inadapté à Tarazona

Entre Tarazona et Madrid, avec mon frigo full option.

A Madrid ça n'arrête pas de construire..

 

Mercredi 28

Débout à 4h45 encore ce matin. Il fait à peine 10° au réveil, un bon café et un jus d'orange, juste de quoi se rechauffer. Je suis le premier à décoller, et je rejoins tranquillement la nationale 3, bien sûr je me gourre à l'échangeur d'Ocana, c'est tout en travaux et ma carte n'est pas à jour, forcement. Le jour a bien du mal à se lever, vu que le plafond est bas, j'attrape un peu de pluie de côté de Requena, la dernière fois que j'ai pris cette route, c'était de la nationale, ils ont vraiment bossé fort, surtout au niveau du barrage après Utiel, impressionant. Je coupe 45' un peu avant Valencia, en fait je repoussais un peu le moment de retomber dans la grosse circulation.

A 11h j'arrive à Onda pour livrer le dernier client de ma petite tournée, j'ai mon retour au nord de Barcelone, ça va être chaud les marrons pour les heures, mais le pire dans tout ça, c'est que j'ai pas le temps de pouvoir musarder sur la N340, ni de faire un stop à Torreblanca donc il faut monter à Mach 3 sur Barcelone.

16h je suis dans la cour de mon client à Montornes, je dois charger 13t de beurre de taureau, en fait c'est plutot de la graisse de palme, de bureau en bureau, de feignant en feignant, il m'aura quand même fallu 2 heures pour charger, quand je pense qu'il n'y avait que moi à charger, j'ose pas imaginer le jour ou il y a ne serai-ce que 2 ou 3 camions avant. Pour couronner le tout, on ne peut pas dormir sur place, je prends donc vite l'autobahn direction la france et stoppe à Montseny, il était temps.

Elle fait pas un peu période soviétique cette statue?

J'ai frolé le sud.

Jeudi 29

Encore une fois, j'ai pû dormir au calme, et je me lève facilement à 3h. Direct dans mes baskets et je vais au café. Pour une fois, les tarifs sont affichés, 1.35 le café, ça calme. A 3h30 je décolle, le frigo ronronne toujours. La pluie a cessé ce matin, mais ça sera de courte durée puisque dès Montpellier ça recommence, et à seaux. A Tavel, je prends quand même mon petit dej, je viens juste de croiser le Baron, dommage, on s'est encore raté de peu pour le café. Comme prévu, j'arrive en fin de matinée pour décharger à Anneyron à la biscuiterie, ils sont gentils, ils m'ont filé une boite de gateaux, quand je leur ai annoncé que j'amenais du beurre de taureau, il y en a pas un qui m'a cru, ils ont quand même vérifié les papiers, on a bien rigolé. Une fois vide, je rentre au dépot, je décroche la belle Aubineau et coupure...

A 22h, je mets le contact, et pour changer il pleut, mais il faut quand même mettre un peu de gas oil avant de partir. Je ne suis pas chargé lourd, ça roule tout seul. A Orange je fais un petit quart d'heure de coupure avec Jeannot, l'ingérable69.

Gros orages sur le Languedoc

 

Vendredi 30

On ne peut pas dire que ce soit trés chargé au niveau du trafic sur l'A9, tant mieux, et j'arrive tout doucement à La Jonquera vers 5h. J'en profite pour piquer un roupillon en attendant l'ouverture des douches et du café. A 7h me v'la reparti, le soleil est bien levé, c'est une bonne journée qui s'annonce, ma première livraison est à Figueras, depuis la dernière fois que je suis venu, ils ont dû lire le CDB et acheté une autre parcelle plus grande pour livrer, mais il faut encore monter un trottoir pour decharger, 15 minutes plus tard, les 2/3 de la semi sont livrés, c'est l'essentiel. Je file à Terrassa, là encore, j'ai tous les feux verts, pas de bouchons, rien, nib. Il ne me reste plus que mes lampadaires à livrer à Subirats, et juste avant 11h je suis vide. Ben dis donc. 1/2 tour droite et retour sur Barcelone, pour recharger un complet de produits chimiques. Bingo, c'est prêt, il y a que le vendredi que c'est prêt tôt, et on est vendredi, déjà!

Une fois chargé, j'ai plus qu'à me caler sur le parking à côté, dormir tous carreaux ouverts et bouffer un peu de poussière vu que la température est un peu montée sur Barca. En mangeant j'écoute RNE3, c'est l'équivalent de notre France-Musique à nous, mais en mieux vu qu'il y a pas mal de rock, et donc, il y avait une rétrospective des années 70, le thème : psychedelique, et dans le tas, une chanson de Gainsbourg, chantée par la Bardot, le titre c'est "CONTACT", je connaissais pas, mais je me demande bien ce qu'avait pris Serge au petit dej, ça devait être de la bonne!

A 22h aprsè le café au bistrot du coin, je décolle, et remonte à 80, cool cool. Il y a encore pas mal de monde jusqu'à Girone, et après, plus rien.

Figueras le beau temps est revenu

Subirats

Samedi 31

Je fais mes 4h30, ça me mène pile poil à Fabrègues, je galère pour trouver une place potable, du coup je suis le long de l'Arche et je fais un bon roupillon jusqu'à 6h. La machine à expresso est en panne, le personnel débordé et peu aimable, bienvenue en France.

A 9h30, j'arrive sur Saint-Peray, il fait toujours aussi moche, et l'herbe a bien poussé, on se croirait en Normandie!

J'ai voulu entré boire la café au drive-in, mais ça passe pas.