Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Janvier 2008

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Mardi 1

 

Mercredi 2

Meilleurs veoeux de santé à tout le monde, c'est parti pour une année de dur labeur. Encore une, ça ne nous rejeuni pas, en tous cas, je souhaite pour tous une meileure année 2008 que celle qui vient de passer, que j'ai, personelment trouvée longue et morose.

J'attaque donc ma journée à 16h, primo laver un bon coup l'ensemble qui est bien pourri, même après un passage au rouleau et les jantes à la brosse, c'est encore pas ça, mais vu les prévisions météo, c'est peu être pas la peine de faire l'acharné, on vera ça en juillet. Donc, je passe faire 2 ramasses sur Etoile et Portes, j'ai pas la gniare, vu la gastro, mais il doit y avoir une épidemie, au boulot la plupart en sont victimes, donc quelque part, je me sens moins seul, et sentir.... est le verbe exact! Désolé si je vous coupe l'appétit, mais c'est vrai.

Bon allez, assez déconné, il faut taffer un peu, à 19h je mets en route pour de bon et je commence à vider à Avignon, puis vite Aubagne et Hyères, à chaque livraisson, c'est embrassades et meilleurs voeux, j'exagère à peine, mais c'est en tout cas sincère, entre temps je reçois un nombre impressionant de coup de fils pour la bonne année, ce qui donne la banane.

Pas facile de se mettre au boulot, hein?

Jeudi 3

Je continue gaiement sur Fréjus, et dès lasortie d'Hyères et pleut et la température baisse, juste 4°. A Nice je pose ma dernière palette, pour gagner du temps je l'avait laissée au cul de remorque comme ça, j'ai juste à ouvrir les portes pour la vider car j'ai un grand poil dans la main. Dès que j'attaque la Turbie j'attrape de flocons de neige, fondue par endroits, mais qui tient sur les ponts nottement du côté de San Remo, c'est pas habituel par là bas. Je coup eun peu après Albenga, et il neige encore, juste au bord de la méditéranée, ça fait bizarre. Mais je dois surement déjà rever car il est 4h30.

Très tôt le matin, je me retrouve seul sur le parking, jusque là, j'étais abrité par les autres, mais les rafales de vent et les bourasques de neige fondue sont si violentes que je ne peux dormir, et depuis 9h du atin, je tourne en rond dans le lit, je décide d'aller boire un bon café, il est quasi impossible de marcher tant le vent est violent, j'ai jamais vu ça, même sur Perpignan. A 14h, je mets les voiles, mais pas trop haut, car en plus, maintenant la neige fait son apparition à peine on prend de l'altitude, quand j'arrive à Porto Vado, c'est tout blanc, ça fait bizarre cette neige au bord de la méditéranée.

A 16h, je suis chargé avec les bananes, et je monte par l'A6 vers Turin, c'est un vrai festival tant il neige fort, mais ça roule bien, et je suis lourd, donc ça accroche. Un peu avant Altarre, les carabiniers nous font stopper dans un tunnel, au bout de 10 minutes, les chasse neige passent et se mettent en tête du convoi, les voitures ferment le banc, ce qui fait que nous roulons entre 30 et 40km/h mais ça roule impec, ils sont trop forts ses ritals! Je m'arrete au bout de 3/4 d'heure prendre un café, et me dégourdir les jambes, finalement le gros des chutes de neige s'arrete un peu avant Turin. Le soir je mange à Susa, et j'entends des mauvaises nouvelles des routes du centre de la France, ou visiblement, ça a encore été la cata, oui, mais nous en France, on a tout misé sur les radars automatiques, on peut pas être bons de partout. Quoi qu'il en soit, j'arrive à quai un peu avant minuit à Mions où je pionce. ça rime.

Neige à Albenga!

Altarre, 20 cm de neige, pas bloqué.

Vendredi 4

La coupure se termine tôt ce matin. Enfin, 9h, pour moi, c'est tôt. A 10h, le chef appelle, je dois prendre 2 palettes à Tain pour midi, ce qui me laisse largement le temps d'une bouche douche à la Total à roussillon, la caissière râle car, depuis ce matin, il n'y a que des douches, moi je trouve que c'est une bonne nouvelle, preuve que les routmans sont des gens propres. A midi je débarque à Tain et je prends mes 2 aplettes de kiwis pour Chapponay, de là je fais le crochet au dépot, récuperer les papiers et 3 palettes de navets pour St Donat. Si les touristes Bretons sont sur la route du retour, ils n'en ont pas moins oublié de ramener la pluie avec eux.

Quand j'arrive à St Donat, je pose mes palettes, par contre les 13 que je dois charger pour Communay, ne sont pas prêtes alors, j'en profite pour mettre un peu la zone, en souhaitant la bonne année à tous ceux que je connais, en leur souhaitant 140% d'augmentation comme le commun des mortels. On a passé un bon moment, et je pars de la bas avec mon colis, comme d'hab, je décolle pour 14h30 et je prends l'itinéraire bis qui évite l'A7, de toutes façons, en temps, c'est pareil, ce qui est drôle, enfin drôle, c'est que je ne fais jamais cette tourée, la dernière fois, c'était il y a un an presque jour pour jour. Bon, j'arrête de m'étaler, je livre à Communay, ou ils sont... comme l'an passé, au même endroit, et je finis à Chapponay. Pour rentrer, je vais à coté de Givors charger la moitié d'une semi en patates. A 20h je suis de retour, et je ne me fais pas prier pour rentrer à la maison. Bon week-end!

OH! Les Bretons, z'avez oublié un truc.

Même photo, même endroit, il y a un an.

La vielle N7, avec des bornes rouges

Samedi 5

Dimanche 6

Le week end aura été pluvieux et les nouvelles pas toujours en la faveur de l'image de marque des routmans. Mais bon, on a l'habitude. Quoi qu'il en soit, il faut que j'aille gagner ma croute. Je mets en route à 19h. Direction plein sud, premier arrêt au MIN d'Avignon pour une palette, je manque de croiser Rascal à Lançon, et finalement, c'est Caroto que je croise vers Aix, à quelques minutes près on aurait pû prendre un café ensemble, mais voilà, on est tous après la montre. Je file donc à Hyères, et je coupe par le col de la Bigue desert. J'y vasi molo car je n'ai pas beaucoup de poids à l'avant et la route est humide. Je pose vite fait à Hyères, ou comme d'hab Patrick est de bonne humeur.

C'est un mec sérieux Patrick.

Lundi 7

Après ma petite coupure je file au MIN de Nice poser 3 palettes de poireaux, et en remontant sur Le Luc, je fais une pause à la Total du Canaver. Je ne voulais pas être à l'ouverture de la base au Luc,je serai arrivé le dernier au milieu de tous ceux arrivés tôt comme c'est souvent le cas le lundi, bon calcul, j'arrive à 4h et tout le monde est parti, je reste montre en main 2 minutes à quai pour une palette, encore un effort et je pose 6 palettes à Brignoles, ou là aussi, je n'attends pas. Il en me reste plus qu'à refaire le col de la Bigue pour terminer de vider au Géant de Hyères, j'arrive la bas juste après la navette prioritaire, et je pose en 10 minutes, à 6h je mets les voiles, je me dépèche pour éviter le boxon du matin à Toulon. A 7h je stoppe tout à St Cyr/Mer, j'ai mon taf d'heure.

J'ai passé une bonne nuit au calme, en plus, il fait beau et ça sent bon le pin. Coup de fil à la boutique, j'ai ma liste de ramasses, rien d'affolé, je décolle à 16h après un bon café. Je commence à Senas, et je coupe par St Canat et la vieille N7, je continue ensuite sur la 7 et je fais le crochet par Cabannes avec 2 ramasses. L'avantage de commencer tard, c'est que c'est prêt de partout, il ne me reste plus que 4 palettes de tomates à prendre à Chateaurenard et je remonte avec ma moitié de plancher au dépot, à Montélimar je croise Jeannot qui descend sur Perpignan, à priori on devrait manger demain ensemble. Arrivé au dépot, on me vide et j'en profite pour papotter un peu avec les collègues, j'ai le temps, je commence à 3h à Nimes et après j'ai Lezignan.

En sortant de la douche je vois Jean-Paul qui me dit que l'affrété qui devait prendre son relais, a décidé de partir, sans charger... Du coup, je suis le seul dans le coin, on me revide la semi en catastrophe et je me retrouve à monter à Rungis. Heureusement les gars du quai ont percuté à 22h30 je suis en route, je ne suis pas tout seul à monter, mais on se suit sans pouvoir s'attendre. Coup de bol, le Fourvière est ouvert.

La Ciotat

Mardi 8

Par contre j'ai remarqué une présence gendarmesque plus renforcée que d'habitude, visiblement, la chasse est ouverte. S'ils pensent attraper un camion par jour à 140, ils se mettent un peu le doigt dans l'oeil. Petite coupure café à Avallon, et je rentre au MIN à 5h30, il y a déjà pas mal de monde, je commence déjà par attendre 1/2h chez le degroupeur, qui, en plus, est seul pour vider, trier les destinataires. Il est d'humeur massacrante, heureusement, je n'ai que 2 quais à faire, mais il me faudra quand même 1h pour tout vider. A 7h30, j'ai fini, je suis juste pile poil avec les heures, il aurait pas fallu que le MIN soit un peu plus au nord! Je devais aller déjeuner avec le petit Alain, mais il dort à poing fermés...On appelle ça, le sommeil du juste non?

Lorsque je me reveille à 16h, je passe un coup de fil à Alain. Cette andouille a filé, en pensant vider ce soir au Havre, mais c'est de croire au Père Noel que de penser vider avant 17h au Havre en decollant à 14h de Rungis. Bref, je mange ma pizza merguez tout seul, et Alain campe près des containers. Quant à moi, j'ai RDV à 20h30 pour charger à Chateauneuf/Loire, j'y arive un peu avant, juste le temps de dicuter avec les gars et de souhaiter la bonne année, à 21h30 je lève le camp et j'attaque la descente deserte, j'ai la route pour moi tout seul, au presque.

Restes de fêtes à Rungis

Bouchon sur l'A104 pour rejoindre la N20

Mercredi 9

Je ne sais pas si c'est une impression, ais il me semble que la N7 après Moulins est de plus en plus deserte. D'un côté tant mieux, je peux rouler en phares sans gener. Dès l'arrivée sur St Etienne, le trafic redevient intense malgré l'heure matinale, j'arrive au dépot à 5h. Le temps de faire les pleins et je file taper une bonne sièste dans mon lit bien douillet.

Ce soir, on prend les mêmes, et on recommence, sauf que je pars tôt, 20h15, la came est arrivée à l'heure, et Adlane, fidèle à lui même charge la semi en moins de temps qu'il faut pour le dire. Comme je suis un veinard, le fourvière est ouvert, encore 15 minutes d'économisées. Je fais ma coupure à Avallon, je dois attendre Arnaud pour lui filer ma carte de gas-oil.

Allez cousin! Magne!

Jeudi 10

Finalement, on décolle ensemble d'Avallon, lui aussi va à Rungis. Vu qu'il a la CB, on reste en fréquence, sur le 7, qui est mon numéro préféré. En route on est rejoint par Gino qui lui, monte din chnord, on en profite pour prendre des nouvelles du front, et des anciennes connaissances de la bonne époque. A 3, le temps passe très vite, on arrive sur Rungis sans s'en rendre compte. La CB, c'est magique pour ça. Mes livraisons se passent nickel, pareil pour Arnaud. On termine à la même heure, du coup, on va manger un kebab pour fêter ça. On continue la route ensemble et on se quitte à Orléans, lui file sur Chateauneuf, moi sur Vernou en Sologne ou j'arrive à 8h30. Le temps d'aller prendre un "cacao" (LOL) avec le staff, et je vais roupiller un peu, au calme.... Au milieu des FH16 et des V8.

Alors que j'étais en train de m'habiller, un gars du quai vient taper à la porte. Déjà 18h30, bou diou, on dort bien en Sologne. J'aime bien charger la bas, bonne ambiance et douches 3 étoiles. A 20h30, je ferme les portes et je ne traine pas car la tournée est solide. Les coups de fil que je reçois des uns et des autres m'indiquent tous la même tendance, les frigos sont dans le colimateur. Un de mes collègues a eu la totale, vérification des fusibles, historique des erreurs du tachy. Pour 1 gars qui a fait une boulette, enfin, qui a fumé une boulette, il y a toute la corporation qui trinque. C'est plus du controle préventif, c'est de l'acharnement, mais bon, dès l'instant qu'on est clean... Il n'y a pas foule cette nuit, la N7 est deserte, tant mieux.

A Rungis chez mon dernier client.

Vendredi 11

Je fais ma petite pause juste avant le péage d'Andrezieux, pas moyen d'attraper un café à la BP, d'abord c'est blindé, et la station est fermée la nuit, enfin, il y a cet epèce de rideau... C'est bizarre cette manie de s'enfermer, pourtant il y a bien des patrouilles la nuit... Bref, ça sera sans café jusqu'à mon premier client à Chateaurenard ou j'arrive à 4h45, de là je file chez Chabas ou j'arrive à l'ouverture, les 2 palettes sont posées rapidement, je file au MIN-Bio poser 6 palettes en sas, et j'attends jusque 6h30 chez un autre client car j'ai pas de tirepal. En plus, comme je ne connais pas le suivant, ça me premet d'avoir le renseignement, sur le bon, c'est marqué l'isle/Sorgues et en fait c'est les Vignières, en plus, je le connaissait mais sous un autre nom, bon, c'est pas grave, j'en ai encore 2 à faire dans le quartier vers Petit Palais, je me depeche car l'heure tourne, il commence à pleuvoir et le trafic s'intensifie et les routes par ici sont très étroites. Finalement, je reviens sur Cavaillon, et ça passe nickel, pourtant il pleut. Je fais encore 2 clients sur Plan d'Orgon, et j'attends 45 minutes chez le dernier. Et 45 minutes, c'est long quand on a envie d'aller roupiller. A 9h30, je me pose sur mon parking au calme, près de la ligne TGV, ah, ça vaut pas la Sologne.

Encore une bonne nuit à glander, il fait vraiment moche en Provence, et du coup j'ai dormi comme un bébé. Quand j'appelle la boutique, il n'y plus rien à faire, tout à été ramassé, pour me faire flipper, mon chef me dit de rappeler demain midi. Il est joueur hein? Du coup, je rentre à vide par la nationale, je traverse Orange, ça faisait longtemps, et c'est toujours autant le boxon. Quand j'arrive à Montélimar, j'ai envie d'un café, je m'arrete à la Ners, et le hasard fait que je retrouve Charly, qui reprend du service. Ah ces retraités! Du coup on se rememore les tranchées, et on rigole un bon coup. Je rentre tranquilement au dépot il est déjà 22h. C'est la tempête ici, heureusement la twingo à de bons essui-glace. Bon week-end à tous!

Pluie en provence

Pause café avec Charly à la Ners

Samedi 12

Dimanche 13

Allez, c'est reparti pour un tour, je mets en route à 19h, direction sud, comme chaque dimanche. C'est un peu rengaine, mais bon, il faut avoir une pensée pour ceux qui vissent toujours le même boulon, toute la journée. Je demarre donc après un week end encore pluvieux, on se croirait en automne. Arrivé à Aubagne, je commence ma première livraison, vu que le recptionaire est déjà parti, c'est un chef qui me decharge, il y a la un Hollandais de chez Mooy, on discute un moment, du coup je reste 45' à quai. De là je file à Hyères ou j'arrive un peu avant minuit, Patrick s'est déjà tiré, et les préparateurs sont invisibles, heureusement, j'ai une clef de transpal, si bien que je pose ma palette de poireaux et je me taille.

Lundi 14

Un peu avant 2h, je me pointe au MIN de Nice, les 3 palettes sont dechargées vite fait, même motif à Brignoles, ou je suis tout seul, il y a dû y avoir des pannes de paupières ce matin. Par contre, suprise, en sortant la palette je vois que je n'ai pas 1, mais 3 clients sur Aix, ça promet. Finalement, ça se passe pas trop mal, mais j'ai pris du retard et je dois me taper le bouchon de la D9, entre ceux qui dorment et ceux qui feintent à mort pour gratter des places. On est dans le 13! Ce qui m'embete c'est que je dois déjeuner avec Rascal à Berre, on arrive presque en même temps, et dans notre connerie, on oublie d'appeler Chouchen13. C'est pas sérieux tout ça. Après notre cacao du matin, on se sépare, car malgrés tout, Rascal bosse quand même, et moi je dois encore livrer une palette à Nimes. J'ai un RDV à 15h, je crains le pire, mais finalement, ça passe bien, et à 10h30 je tire les rideaux à Nimes, il fait un temps de merde, limite Bretagne attitude.

Quand je démarre à 19h30, c'est le statuquo niveau météo, et mon café au kilomètre delta ne parvient pas à effacer la morosité de ce début de journée. Heureusement, j'ai un planing plutôt sympa, je commence par aller charger un complet primeurs au dépot à Barbentane, je profite que le quai à Valence est encore ouvert pour decrasser le chauffeur et donner à boire aux cheveaux, je décolle de Valence un peu avant minuit.

Petit Dej avec Rascal et sa 204.

Déchargement au MIN de Grenoble dans la nuit du lundi au mardi

 

Mardi 15

Je me pointe au MIN de Grenoble à 1h passé, je suis content de revoir un peu quelques bons copains du MIN, ça faisait un bail que j'étais pas venu, et on a encore bien rigolé, je reste 45 bonnes minutes à quai, ce qui arrange bien mes affaires, je peux rouler maintenant mes 4h30 et esperer m'avancer le plus possible vers Milan, au tunnel, il n'y a personne, par contre côté italien, il a bien neigé, c'est tout frais et c'est superbe bien qu'il fasse nuit, on peut quand même voir les sapins enneigés trés haut sur les massifs, on ne s'en lasse pas, mais je ne peux pas trainer, je prends juste un café à Oulx, parce que c'est une tradition LOL. J'arrive sur ilan et ça commence à bien rouler, du coup je perds du temps et je coupe 45 minutes au niveau de Brembo. J'ai passé le plus dur et je profite de la coupure pour regarder le reportage de M6 que Rascalito m'a filé. Après le coup de feu, je file sur Bergamo, dans l'autre sens, il y a 10km de trafic bloqué sur 3 files, boujour le boxon. Je m'arrête un peu avant mon bled pour demander mon chemin, et j'ai la chance de tomber sur un transporteur avec sa belle Audi, qui m'accompagne jusqu'à ma rue. Introuvable, paumée, en plein centre ville de Seriate. Je charge un complet de bananes et je dois suivre un gars du dépot qui me ramène au MIN de Bergamo ou je fais la coupure, il est déjà 11h.

Il y a eu pas mal de bruit, du coup, j'ai mal dormi, d'un autre côté, ça m'a permis de me lever, et de trouver une paire de pompes neuves, je traine au bar jusqu'à 20h, vu le temps, ça donne pas envie de courir le marathon, et vu surtout qu'il n' y a pas un restau d'ouvert, heureusement il reste les paninis. Je m'arrete quand même à Susa, mais j'arrive trop tard pour manger. C'est bon pour ma ligne!

Belles chutes de neige au Fréjus

Et c'est comme ça sur au moins 15km pour entrer sur Milan

Sièste au MIN de Bergamo

Mercredi 16

Vers minuit, je décolle de Susa, et coup de bol, je ne trouve personne dans la montée, ce qui est rare, par contre il y a pas mal de brouillard, je suis juste géné par un camion dans le Fréjus qui roule à 50 dans toute la traversée, c'est dur de garder les distances car en plus, il ne roule pas à vitesse régulière. N'importe quoi. J'arrive finalement sans encombres à Mions à 4h du matin, il fait 12°, pour un mois de janvier ça fait zarbi quand même.

Une fois vide, je fais une bonne coupure au calme cette fois-ci. De plus, vu que je fais Rungis ce soir, je dois attendre le dernier moment pour décoller à cause de l'amplitude. A 17h je décolle quand même, je fais 2 ramasses sur Macon, que des produits très exotiques, oignons, patates, courges, raves et poireaux.

L'ain nous accueille, et pas de pluie?

Jeudi 17

Au passage je m'arrête à Avallon pour une palette et je trace sur Paris, il tombe des cordes, j'ai juste 4 clients et ça se passe comme des roulettes, si bien que j'ai le temps de manger une pizza aux maraichers avec quelques collègues fonctionaires dans la joie et la bonne humeur. J'arrive juste pour 6h à Fleury, je reste à quai presue 3/4h pour 3 palettes. Encore un effort, et je descends faire la coupure à Vernou en Sologne, ou j'arrive un peu avant 9h.

Il y a toujours une petit moment de stress pour savoir à quelle sauce on va finalement être mangé. A 19h après le café je prends connaissance de la tournée, juste 2 clients, oh! c'est cool! Comme ça, je fais la dernière descente tranquille pepère. Je demare tranquille pour 20h30. Je ne crains pas de faire un pêt de travers étant donné qu'il y a les flics de partout, déjà au péage à Bourges, et dans presque tous les bleds de la N7, mais avec les fusils à pompe, je doute qu'ils en avaient après les routmans. La route est bien trempée et grasse, donc molo pour descendre vers Roanne.

Je m'occupe en attendant l'ouverture du client

Au calme!

Vendredi 18

J'arrive à 2h au MIN de St Etienne, je pose en vitesse mes 4 palettes, en passant je file mes clopes à Fabien qui roupille dans la ZI, j'ai dans son coffre ma petite enveloppe contenant le chèque. Trés imaginatif, Fabien, en guise d'enveloppe n'a rien trouvé de mieux que de découper une page de livre porno pour y insérer le chèque, accompagné d'un pétard... à mêche. Je vais faire quoi de ça moi? J'arrive à Cavaillon à 5h45, et à 6h j'ai tout posé, j'ai plus qu'aller me pieuter au fond du MIN.

Dès lors qu'une mouche pète je me reveille, alors si c'est un bruit caractéristique de Mercedes 440, je ne vous en parle pas, j'entrouve un oeil et le rideau, et je vois le taxi d'Adrien, il fait comme ça 2 1/2 tours devant ma cabine, je regarde l'heure : 11h45. Mon regard tombe sur le pétard, profitant qu'Adrien se gare, j'allume le pétard et le jette par le carreau, et j'ai le plaisir de voir Dridri sauter plus haut que le champion du monde de saut à la perche. Sur ces émotions, on va manger à la brasserie, et dridri, m'initie ensuite au maniement du Mercos. Beurk. Enfin, c'est pas le tout, mais à 15h je dois attaquer mes ramasses, et il est déjà tard pour Adrien.

Avec 4 ramasses sur Chateaurenard et 9 palettes, on ne peut pas dire que j'ai un gros score, mais c'est bien assez pour un vendredi, je rentre au dépot pour 20h30, il y a là quelques copains que je prends plaisir à charrier, heureusement qu'ils ont de l'humour. Ensuite, une fois vide, je décroche et laisse le tracteur au garage pour faire graisser la selette. Je n'ai ensuite plus qu'à sauter dans la twingo, et je vous souhaite un très bon week-end....

Dridri fantasme au volant du FH

Drdidri apprend à lire

Samedi 19

Dimanche20

Ce soir, on prend les mêmes et on recommence, ou presque. Je démarre tranquillement à 17h41, oui, c'est précis hein? Encore une fois, le week-end a été émailé par des accidents qui ne jouent pas en notre faveur, je me pose plein de questions, c'est le sort qui s'acharne, et j'ai franchement du mal à tout comprendre. On va dire que tout ça m'occupe l'ésprit, au moins jusqu'à Avignon ou je commence à livrer. J'enchaine ensuite sur Hyères, en arrivant peu avant St Maximin, je me fait doubler par un 4*4 du 06 qui me serre et klaxonne comme un malade alors que je roule normalement, à 200m devant, il y a un espagnol, et le 4*4 recommence la même opération, encore un qui se drogue avec du TF1. Heureusement à Hyères, il y a une bonne ambiance et je passe un bon moment à papoter avec Aldo de chez Merciari. Mais je traine, je traine et j'ai encore du boulot, j'arrive un peu avant minuit à Fréjus pour 3 palettes de patates.

MIN Avignon

Une palette de poireaux qui bougera pas

Lundi 21

20 minutes plus tard, je pose une palette à Cannes, et je file livrer 2 clients au MIn de Nice. Au retour je dois faire le crochet par Brignoles ou j'ai un gros lot de 7 palettes de poireaux à livrer, je fais gaffe, car j'ai remarqué chaque lundi matin, il y a un piéton entre Le Luc et Brignoles, on le voit au dernier moment, il est habillé en sombre en plus! Un jour, il arrivera un drame la aussi mais que faire? A 4h15, j'ai terminé et je remonte faire ma coupure au MIN de Cavaillon ou j'arrive un peu avant 6h.

Après avoir dormi un peu et mangé le midi avec mon père au MIN, j'appelle la boutique et je n'ai rien à faire, sauf de remonter à vide sur Valence, c'est le calme plat, et chez les concurrents aussi, donc faut pas s'affoler, la bourse se casse la gueule et on est tous fauchés come les blés après Noel. A 16h30 je mets les voiles je remonte chez moi par la nationale 86. Le soir, je charge une petite tournée, un client à Valence, et le reste pour St Etienne. Au téléphone, j'apprends qu'un de mes collègues s'est fait arreter energiquement sur l'A40 après qu'un automobiliste ait appelé les 22 pour un camion américain qui montait la côte de Bellegarde à plus de 100km/h. Après les explications de mon collègue qui est bridé à 90, mais qui monte à vide, donc à 90, ce qui explique l'écart de vitesse. On nage en pleine psychose.

Coupure tout seul comme un grand au MIN de Cavaillon

 

Mardi 22

Pour ma part, je monte encore par la 86, au moins je ne vois personne, et à 1h30 j'ai terminé ma big journée digne d'un frigo national suisse!

A 11h je vaus charger une navette de chocolat pour Macon. Le chargement traine un peu, je reste 2h à quai, de toutes façons, il n'y a rien qui presse, et c'est quand on est pas pressé que tout se passe bien, je passe le Fourvière "presque" sans freiner. Arrivé au dépot de Macon, il n'y a pas grand monde, mais je reste encore 2 bonnes heures pour vider et recharger. Finalement, je n'ai rien de prévu ce soir, donc je prends mon temps pour descendre sur Valence, en partant à 17h45 de Macon je n'auari mis que 3h10 pour aller à Valence par la nationale, soit juste 40 minutes de plus que par l'autoroute, et sans forcer. A 21h je saute dans la twingo et je rentre à la maison.

 

 

Mercredi 23

Ce soir, je monte à Rungis, je fais un relais avec Bruno qui arrive de Perpignan, heureusement il est là plus tôt que prévu car j'ai 11 clients à livrer sur le MIN, à 20h15 je décolle. J'ai donc dû lacher ma Valsaveur et j'ai repris une chereau blanche mais pas trop esquintée et les lumières de caisse marchent, je profite de monter par Fourvière bientôt ça ne sera plus possible du tout, et il faudra compter 15 minutes de plus pour monter. Je coupe comme d'habitude à Hervaux enter Avallon et Nitry pour manger au calme.

Rencontre avec des escargots, tôt le matin

Coupure à Avallon

 

Jeudi 24

J'arrive à 3h45 chez le dégroupeur à Thiais, 8 palettes à poser mais je ne m'éternise pas et je file sur le MIN de Rungis. C'est un peu le boxon ce matin, donc, pas la peine de s'exciter, et sans me presser je termine à 5h45, juste la bonne heure pour sortir de la capitale de la France avant le bordel du matin. A 7h30 j'arrive à Assevilliers et j'en ai un peu ras le bol, je stoppe là pour la coupure, bien au fond du parking face au champ de betterave, il pleuvasse, un temps idéal pour roupiller.

J'ai mis mon reveil pour 16h, et j'ai bien fait, je dormais comme un sonneur vu que j'étais debout depuis tôt la veille grâce à Jack et son équipe d'escargots. 20 minutes après être arrivé à Wancourt pour charger, Lionel arrive, et en discutant je me rends compte qu'on a dormi sur le même parking, aux mêmes heures sans se voir. Faut le faire! A 19h45 on mets les voiles via Reims, Lionel s'arrête à Laon, pas moi, car j'ai envie d'arriver tôt au dépot.

Reveil dans les champs

Vendredi 25

Tout le long du trajet il pleuvasse, et l'autoroute A31 est bien deserte, à un moment je tombe sur un Slovaque qui zigzag, trop occupé par son film de boule que par la route, ou comment faire passer une corporation pour des cons. Il y en a qui auraient téléphoné aux schmits à ma place, car d'après les échos que j'ai eu cette semaine, c'est devenu une mode. J'arrive finalement entier au dépot à 5h ou je suis obligé de faire ma coupure à quai.

A 14h je prends une semi vide, une belle Lamberet qui sent le vécu. Et je monte à vide charger du chocolat à Mâcon. C'est clair que les cloches de Pâques on va pas les chercher à Rome, et c'est dommage. A propos de cloches, mon pote Alain26 est planté a Corbas faute d'heures pour rentrer (3/4h) et il doit donc planter 9h à 100km de la maison. Donc je charge vite fait la semi, et au retour je recupère Alain, et on va manger chez Jeannot à Corbas. A propos, la petite rue interdite aux 3t5 pour couper court, c'est pas pour décorer le panneau, ça passe vraiment pas. On a passé un bon moment quand même, il n'y avait personne au resto! Après avoir ramené le petit à son DAF, je descends vite fait et décroche la semi. Il y a là, le petit Alain et Jerome, et il y a pas à dire, ce sont des bons gars. Surtout Alain. (je dis ça, comme ça j'ai un café d'offert). Après donc avoir discuté un bon petit moment, on se fait des mimis et je saute into the twingo turbo intercooler. C'est le week-end!

Fourvière

Une Lambeurkret

Samedi 26

Dimanche 27

J'ai passé un moment à reflechir à ma tournée de ce soir. En même temps que mon assiette de midi, l'air de rien. Finalement, il me semble que j'ai trouvé la solution, donc en partant à 22h, j'entreprends de tout sortir et de réorganiser tout ça, d'autant que j'ai pas mal de RDV à la noix demain matin. Une fois mon chargement refait, le petit Alain et Jeannot debarquent, on boit le café et on dégage. Alain monte sur Lyon, Jeannot sur Marseille, on roule un bout ensemble jusqu'à Avignon nord pour moi.

Lundi 28

J'ai une grosse palette d'oignons à poser au MIN, bien sûr mon client n'est pas encore là, en 5 minutes c'est fait avec le chariot du voisin et un café. De là, je file au MIN bio, encore une palette de posée en sas, et une autre à côté du MIN, de là je file chez Aldi pour 4 palettes de poireaux, c'est bon, le plus facile a été fait. A 4h je suis chez le client suivant, mais ça n'ouvre qu'à 5h et j'ai RDV à 6h30. Je me lève quand même pour 5h moins 10, et finalement à 5h10 je suis dechargé de mes 5 palettes de chocolat en poudre, d'ailleurs, une grosse buse du 26 s'est plaint à la receptionaire que j'étais passé avant lui, alors qu'en fait j'étais bien le premier et que lui amène de la flotte et qu'il est complet, la recptionaire était désolée pour moi de voir un naze pareil, que voulez vous ma bonne dame, on a des justiciers de partout dans le métier, de là, je file à Salon ou j'ai RDV à 10h pour 8 colis de chocolat mais aussi 3 palettes de poireaux, 8 colis, ça fait une palette, mais quand on annonce 8 colis, ça parait pas beaucoup, je rentre direct. Au primeur ça passe nickel comme d'hab, mais à l'épicerie, le receptionaire par contre est un ancien du KGB, et il se demande comment j'ai pû rentrer, alors que c'est le même système de protection dans la base que dans la prison voisine, et oui mon gars, j'ai le badge, il doit s'avouer vaincu, mais au passage ne me rends pas la pal EUR car il manque une écharde, je discute pas et je dégage vite fait, j'arrive un peu avant 8h à Loriol du Comtat ou j'ai là, RDV à 11h. Coup de bol encore, il n'y a personne à quai et 10 minutes plus tard, je suis vide. Je prends un café croissant au routier un peu avant Orange sud sur la RN7.

A 9h j'ai les instructions pour la suite, je monte à vide à Macon charger un complet de chocolat, c'est pour Pezenas dans le 34, j'arrive à 12h30 au dépot, juste avant le changement d'équipe de 13h, autant dire que ça ne pinaille pas pour charger, à 13h30 j'ai mes papiers et je saute dans ma couchette.

A 22h, Jerome le bouffeur de COMTé débarque pour roupiller, et moi je mets les voiles à 22h30, ce qui nous laisse quand même le temps de boire un jus ensemble et de discuter un ptiot moment. Vu que j'ai le temps, je descends par la nationale, tranquille. Le Fourvière est fermé, merde, TEO obligatoire, faut raquer.

Entre Orange et Carpentras

Mardi 29

J'arrive au dépot vers 1h pour faire le plein, il y a 3 camions devant moi, ce qui me laisse le temps d'aller prendre un café avec KIKI. Une fois le plein fait et les 45' terminées je re enquille la N7 jusque Piolenc, il n'y a strictement personne mis à part quelques renards qui traversent sans regarder. J'arrive à 5h30 à Pezenas. J'ai RDV à midi, mais vu que j'ai la baraka cette semaine, je rentre direct, et malgré les 3 feuilles de références que j'ai, à 7h je suis en route vers Perpignan ou j'arrive à 8h30 pour roupiller, il fait un temps trop magnifique.

Pendant que le camion se repose, je traine un peu au café, et je bosse un peu pour FDR sur le PC. A 11h30 je vais au pieu, 15 minutes plus tard, Le Fab vient taper à la porte pour aller manger, on rejoint les autres colègues, on mange au poelon, une bonne ration de gambas, le pied! Un vrai repas de communion, je retourne dormir il est déjà 16h, le reveil à 18h est difficile, mais la coupure est finie et je dois charger, c'est cool, je suis complet pour le MIN d'Avignon.

Le soelil se lève sur l'étang de Salses, c'est beau.

Ventrée de gambas avec le Fab

Mercredi 30

A minuit je repars direction Marseille avec une palette que Jeannot a déposé plus tôt. Je profite pour dormir une bonne heure en attendant aux Arnavaux, mon client n'est pas là, mais il y Aldo de chez Merciari qui vide chez le voisin et me prete son transpal pour que je pose ma palette, quel bol d'être tombé sur lui. Après un bon café, je repars via Martigues et la petite camargue. A Beziers, j'en ai ma claque et je fais une sieste d'une bonne heure, j'arrive finalement à Perpignan un peu après 8h.

Le soir, surprise, je charge encore une fois pour Avignon, ben dis donc, palpitant. Donc pas d'affolage. Je roule sans stress, du coup, je m'ennuie profondément. A même pas minuit, j'ai fini et je fais le chemin du retour vers Perpignan à vide via la camargue.

Pour avoir un chargement correct, il faut tirer l'oreille de Seb.

Jeudi 31

0€ d'autoroute pour faire Avignon Perpignan, mais une petite heure de route en plus. A 4h je me jette dans la couchette.

Vers midi, j'entend le ronronement d'un V8 piloté par une momie qui m'attend pour aller becter au poelon avec d'autres bras cassés. On rigole bien comme d'habitude, je fais un sort à une assiette d'agneau. En tout début d'après-midi, je charge un groupage pour Valence, ça me promet encore une tournée internationale derrière. A 20h je suis à quai au dépot et je découvre ma tournée qui déchire. Je commence par poser à Portes les Valence, puis Pont d'Isère.

Mon pauvre Philippe, elle est tordue du départ ta palette...

Vendredi 1

De là, je file sur St Laurent d'Agny., ou j'arrive un peu après minuit pour poser deux containers vides, il ne me reste plus que le MIN de St Etienne pour 8 palettes et il commence à negeotter un peu, mùais rien de méchant. A 2h30, je suis en place chez mon dernier client à Fouillouse.

Ils ont été sympa, personne ne m'a reveillé, et c'est donc à 11h30 que je pose mes 2 rolls de fleurs, ça faisait longtemps que j'avais pas touché ces bêtes-là. De là, je file charger du chocolat à Roanne, je charge complet, du coup je suis obligé de démonter les rolls et les ranger dans le coffre à palettes, pour aller vider ce soir à Tain, je passe par la N82, mais ça roule pas très bien, j'ai pas gagné du temps, enfin, il y a rien qui presse. Alain26 me retrouve pour le café pendant le déchargement, et ensuite je dois remonter à Chanas faire 2 ramasses pour Valence.

En rentrant au dépot, j'ai la surprise de trouver une vitre pour séparer chauffeurs et bureaux. Je me précipite donc dans ma twingo pour rejoindre ma belle ardèche, il est déjà 20h30, j'ai plein de trucs à faire ce week-end.

 

Je mets ce carnet de bord en sommeil pour le moment.... A très bientôt!

Même refaite, la cote de Vendranges reste dure.

J'aime pas traversser Givors.