Voici un échantillon de mon album photo

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1 an d'armée et un permis PL au bout

Première place en grande route je faisait de l'Italie

 

La maman du rédacteur

 

un peu plus de puissance, toujours aussi peu de confort

Pas plus de confort mais enfin un moteur

Enfin un camion confortable

Celui là avait même le webasto

Déménagament à Lyon et apprentissage du débachage

Hiver 95 à Pragues à une époque où les pros étaient encore considérés Chez ND

Oh le joli petit Babou à son papa

Petit passage par la pulvé malheureusement le bétail qui conduit n'a plus aucune valeur!

Il y a encore des boites où on est respecté. Pour combien de temps?

Moi et mon cheval

Je suis certifié.

M'enfin! vous me reconnaissez?

Mon point G

 

 

 

Un cavalier qui surgit hors de la nuit....

... et oui c'est bien moi

Rien n'est éternel, rien n'est figé dans le marbre et, dans une société qui évolue en permanence, les transporteurs s'adaptent eux aussi. Devant la baisse des tarifs générée pas l'ouverture de l'Europe, Goubet, comme beaucoup, s'est recentré sur les petites et moyennes distances. Il reste bien des voyages pour l'étranger mais, ils sont réservés à quelques privilégiés dont je ne faisais pas partie. Le recours aux tractionnaires à fait qu'il est plus intéressant de pousser un chauffeur vers la sortie. Six mois de punition ont suffis à me dégoutter. J'aurai pu m'adapter, profiter des avantages et de la paye en en faisant le moins possible (certains sont spécialistes) mais, je voulais retrouver le plaisir de rouler. Puisque je prends une nouvelle orientation, pourquoi ne pas changer complètement ? Je connaissais la « tautliner » mais pas le camion remorque. Tentons l'essai. Si les débuts furent épiques, ça vient petit à petit, l'essentiel étant de rester calme pour manœuvrer. Il faudra quelques temps pour ce faire une idée du salaire mais, en attendant, je bouffe du kilomètre. Et j'aime ça.

Un peu plus d'un an plus tard, je suis en passe de gagner mon pari, même si ça reste laborieux parfois, je commence à bien me débrouiller avec le camion remorque. En un an, je suis parti de mon bon vieux « Pépère » qui prenait doucement l'apparence d'une épave (on ne voulait plus faire de frais dessus) à « Soldos » ce fameux camion au rabais que je n'ai pas eu le temps de haïr comme il se doit, débuts en CR avec « Ti Père »,dont je fus le dernier chauffeur pour me retrouver avec un 480 VOLVO presque neuf. Ce nouveau camion a été baptisé Jimmy en l'honneur de Led Zeppelin et la remorque Tarja (ex Nightwish) une des plus belles voix du Hard Rock. Je dois avouer que j'avais perdu l'habitude des camions confortables et puissants

 

J'ai du reprendre l'habitude des débâchages quasi journaliers mais, en quinze ans, le matériel à beaucoup évolué et les poteaux en fer des vieilles savoyardes ont laissés la place aux poteaux coulissant en alu des Taut modernes. La société semble traverser la crise tant bien que mal et, si j'ai changé d'affectation, je n'ai pas changé de camion ni de lieu de stationnement. J'ai retrouvé le plaisir des destinations variées et l'envie de continuer à « bouffer du bitume ».

 

 

 

Lundi 23 septembre 2013, j'arrive dans la cours de Rhonatrans, il est 6 h00 et je dois trouver un certain Khalid qui va m'emmener à Valence pour 4 jours d'extension ADR citerne. Il est un peu compliqué mon parcours, presque tout s'est fait par téléphone, mon nouvel employeur je ne l'ai vu qu'une journée le temps d'un entretient et d'un essai de conduite et j'arrive dans la cours en ne connaissant presque rien de la boutique. Les années d'expérience aidant, je trouve la machine à café du premier coup, Khalid est déjà là et nous pouvons aller à Valence. Dans la voiture une enveloppe avec un contrat de travail à signer et une avance de frais pour le restaurant du soir, le reste est déjà réservé, je trouve que c'est bien organisé quand même.

Me voila donc en train de changer d'orientation encore que ce n'est pas vraiment une découverte puisque je connais bien la citerne et, hormis les nouveautés de la réglementation, la citerne chimique n'a plus beaucoup de secrets pour moi. 4 jours d'école et une journée en double histoire de faire connaissance avec la citerne à gaz parce que ça, c'est une nouveauté pour moi. Fred va donc être mon guide pour mes premiers pas parce que je n'y connais vraiment rien en gaz mais ce n'est pas trop compliqué..
Deuxième semaine, deux jours en double avec Fred et Trois jours pour se perfectionner dans a manipulation du GPL et un recyclage de l'ADR de base qui arrive à expiration la troisième semaine, je suis fin prêt.

Il va me falloir un mois de patience pour avoir le précieux sésame parce que l'administration sous traite la délivrance des cartes et ces sociétés privées qui ne respectent pas leurs obligations mais nous sommes en France donc mon cas n'est pas isolé et je finis par avoir le précieux sésame et me voici dans mon nouveau boulot avec un nouveau camion.

Plus de grand voyage, des tournées sur deux jours, une pré retraite en quelques sorte.

Au bout du quelques mois j'ai du me rendre à l'évidence, si livrer du gaz en vrac me plaisait bien, je n'étais pas dans la bonne boutique ou plutôt la mentalité des grands groupes n'est pas faite pour moi. Devant le peu d'activité on m'a passé dans le transport de bitume et je suis même devenu polyvalent citerne chimique et contenneur mais il me manquait juste le petit truc qui donne du plaisir à bosser, la motivation et c'est triste à dire mais Rhônatrans ignore le sens de ce mot. Dommage parce que l'ambiance entre chauffeurs était plutôt sympathique.

Une petite boite cherchait un chauffeur pour faire de la pulvé alors j'ai sauté sur l'occasion et je redécouvre un métier que j'avais survolé il y a une quinzaine d'année, les débuts semblent prometteurs et moi j'ai retrouvé le plaisir de faire mon boulot

Pourvu que ça dure

Premier jour avec la bête

En pleine action

Ca fait haut quand même

Ne pas se tromper dans les tuyaux

En couple

Pose de la pub

C'est mieux comme ça