Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Aout 2007

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Mercredi 1

Si j'ai bien calculé, je dois pouvoir vider avant midi au nord de Lyon. Le télé pass me fait des misères au péage de Toul et je suis obligé de prendre un ticket, cette merde a vraiment décidé de me faire des misères. Il me manque un quart d'heure pour arriver chez le client et je suis obligé de faire une coupure, j'en profite pour prendre la douche. Arrivé au péage, le détecteur ne m'ayant pas enregistré à l'entrée, l'écran me demande mon ticket, avec mon sale caractère, je refuse et appelle à l'interphone. S'ensuit un dialogue un peu surréaliste :

_ Vous devez mettre le ticket.

_ Je dois retourner à Nancy en chercher un ? (ma mauvaise fois n'est plus à démonter)

-Je ne comprends pas le système est complètement planté. Bon, je vous ouvre en manuel.

Et je suis passé sans payer. Le téléphérage, c'est pas si mal au fond. J'arrive quand même dans les temps pour prendre l'analyse avant midi et je vide pendant la pause des gars, il y en a un qui reste pour moi. Sympa merci. Je file laver, si il y a du monde, je ne vais pas recharger. IL n'y a pas un chat chez le laveur, vivent les vacances et c'est torché en deux temps trois mouvements. Du coup, je vais peut être pouvoir recharger. C'est vraiment mon jour de chance, je passe ric rac, mais je passe. Plus qu'à rouler jusqu'au bout des heures, la clim a la bonne idée de tomber en panne, quand je pense qu'elle a été réparée en mai, c'est vachement fiable ces trucs là. Il me reste de quoi aller jusqu'à beaune. Rascal me rejoint dans la soirée et une rencontre de plus.

Arrivée de Rascal

Jeudi 2

IL y a eu un bel orage cette nuit, le camion a été secoué dans tout les sens et j'ai bien entendu le boum boum badaboum du tonnerre. Ça ne m'a pas empêche de me rendormir. Direction Metz, après un solide déjeuner. Ce week end, j'ai acheté le livre de Nick Mason sur l'histoire de Pink Floyd, donc, journée musique, toute la collection de cassette y est passée. Je me suis ému sur Echoes, j'ai vibré sur Time et, comme d'habitude, David Gilmour m'a arraché des larmes sur le solo de Confortly numb. Je pose Mémère à Metz et je reprends une citerne pour marseille. C'est Philippe qui l'a posée, même si nos opinions divergent sur certains points, nous avons une estime réciproque entre gars qui aiment leur travail ; Il y a quelque temps, je lui avais prêté 10€, j'avoue que ça m'était complètement sorti de la tête mais, dans les papiers de la remorque, il y avait un billet. Philippe n'a pas oublié. Merci et bonnes vacances. Descente express sur Lyon pour refiler la semi à un collègue, ça arrange tout le monde, il est d'en bas et je suis bien content de ne pas avoir à remonter la vallée du Rhône demain. Pour ne pas faire attendre un copain, je ne fait que les 45 mn réglementaires et j'arrive en début de soirée avec pas beaucoup de marge sur le disque mais, bon, il peut rouler quelques heures, ça lui permettra de vider de bonne heure demain. Moi, je dors à la maison ce soir.

 

Il est concentré le Lagaffe,

Vendredi 3

J'ai une journée de pré vacances, juste la semi à charger à Roussillon. Je pars tranquillement et pas de trop bonne heure. Les vacances se font sentir, alors qu'il me faut une bonne demi heure pour faire les 5 kms d'autoroute pour aller au boulot, aujourd'hui, c'est fait en 3mn. Il y a un peu de monde pour s'inscrire mais, personne au chargement. La journée est finie avant midi. Comme je suis un garçon gentil, mon bon cœur me perdra, j'appelle l'agence de Grenoble pour proposer mes services. Il y a une citerne à laver au dépôt de Lyon, ça m'a pris deux heures, pas de quoi fouetter un chat et je suis chez moi en début d'après midi.

Malgré ces poubelles pour faignant, on trouve encore des détritus sur les parkings.

Samedi 4

 

Dimanche 5

 

Lundi 6

Enfin un week end ensoleillé avec de la chaleur. J'ai réussi à attraper un rhume carabiné et je me traîne une crève d'enfer avec le nez qui coule comme une fontaine, je pars avec une pile de mouchoir. Il y a bien qu'à moi que ça arrive des trucs comme ça ! Pour ne pas changer, je vais à Anvers mais, cette fois, je change l'itinéraire, je dois faire un relais en Belgique avec un collège de Metz qui a vidé Mémère pour moi. Il fait de plus en plus chaud et, sans la clim, ça devient intenable. Comment faisait on autrefois il y a cinq ans. Vers Metz, le temps se couvre et devient de plus en plus lourd et l'orage éclate sur Thionville, un vrai orage avec des rafales et de la pluie bien fort qui ralenti la vitesse à 50 kms/h. Le collègue me téléphone et nous convenons d'un rendez vous vers Neufchâteau, il y a un bon resto. Je suis content, c'est Pascal, un gars avec qui je m'entends bien et qui aime le travail bien fait. Mémère était entre de bonnes mains. La pluie continue et la température a bien baissé, avec ma crève, pas besoin de me bercer pour m'endormir.

On aura eu pas mal d'orages cette année.

Mardi 7

Cette bonne nuit de sommeil m'a fait du bien et mon nez va mieux. La pluie n'a pas cessé et je redescends sur Metz pour laver. J'ai tout mon temps, j'ai rendez vous en fin de matinée à saint Avold. Il pleut et, avec cette température estivale (14°) je suis obligé de mettre le chauffage pour dégivrer mon pare brise couvert de buée. Je suis chargé pour midi et je roule en direction du sud. J'ai le temps, j'en profite pour tester un resto que j'ai repéré depuis un bon moment, s'il est ouvert le soir, je vais le mettre sur le site des restos. Bonne surprise, non seulement il fait à manger le soir mais, le patron est sympa. Il y a des bonnes surprises parfois. La perspective d'une nuit à la maison me donne des ailes et j'arrive à Lyon en début de soirée et sous la pluie.

Ca se lève un peu mais pas pour longtemps.

Mercredi 8

J'ai bien pris mon temps et une matinée passé en couple (les enfants sont en vacance) vaut tout l'or du monde. Départ dans la matinée, j'ai largement le temps, je dois livrer à Barcelone demain matin. En chemin, Jean Luc, un collègue que j'ai débauché de chez ND me rejoint et nous faisons un bout de route ensemble. Nous nous séparons à Narbonne et je poursuis tout seul vers le sud. Hier, il y avait une vingtaine de kms de bouchon à la frontière et je fais des prières pour qu'il n'en soit pas de même aujourd'hui. C'est le calme plat aujourd'hui et je passe sans une seconde d'attente. Je suis détendu, il ne me reste plus qu'une heure et demie pour arriver avant Barcelone au parking de La Selva. Ce qui n'était pas prévu, c'est les panneaux qui annoncent la fermeture de l'autopista à 40 kms suite à un accident, sortie obligatoire à Girone. J'ai le choix entre m'enquiller dans le bouchon inévitable ou faire la coupure à la Jonquière. Je décide de dormir là, je me lèverai plus tôt en espérant que ces heures ne me feront pas défaut demain.

Cette photo est dédiée à Jack Sélère.

Jeudi 9

Le vent frais a bien soufflé cette nuit, ça m'a permis de bien dormir. J'ai eu de la chance cette année, je suis passé à côté des grosses chaleurs. Le réveil sonne à 5h00, j'ai calculé une bonne marge, je ne connais pas ce client, j'aurai ainsi le temps de le chercher. Je passe au niveau de l'accident d'hier, il y a des traces sur une centaine de mètres, ça a du être bien méchant, j'ai une pensé pour ces gens qui partent en vacance pleins d'insouciance et qui se retrouvent dans la douleur et les larmes. Je vide dans la banlieue de Barcelone et je trouve facilement l'adresse, ça me laisse le temps de prendre un « cafe con leche ». C'est le genre de boutique où l'on ne court pas, parking, papiers mise en place me prennent une heure et demie de quoi arriver à la pause, deux heures pour vider et je ressors un peu avant midi. Pas de panique, on n'est que jeudi, moi qui m'attendais à recharger sur Tarragone, je recharge à Barcelone, c'est quand même moins loin. C'est à vider lundi vers Orléans, mais moi, je serai en vacances. Hi hi hi, il me reste plus d'une journée pour avales les 9h00 de route qui vont me mener à la maison. Il ne fait pas trop chaud et je supporte facilement l'absence de clim. Cette remontée a un avant goût de vacances et je m'arrête au Poêlon à Perpignan. Une douche et un bon repas, direction le dodo.

Une rivière sans eau, c'est courant en Espagne.

Vendredi 10

IL me faut septembre heures de route pour rentrer au dépôt alors, je musarde. Nationale entre Perpignan et Narbonne et, re nationale entre Remoulins et Montélimar. J'adore ces routes et le trafic est calme. Je prends le temps de boire mon café vers Bagnoles sur Cèze. Le petit resto le long de la nationale a été repris au début de l'année et la gentillesse du patron mérite une critique pour le site des restos. Ne pas oublier d'y faire un tour dès que possible. Je retrouve l'enfer autoroutier à Montélimar, je sens que ça va être encore bien chargé ce week end. Le découragement me prend à Valence et je me fais chauffer la gamelle. Je reprends la route pendant midi, ça c'est calmé un peu, ils sont à la soupe. Quand je dit calmés, tout est relatif, il y a un monde fou au péage mais, on n'a pas pensé à enlever les voies PL si bien que les camions passent sans encombre. Un oubli certainement. J'arrive au dépôt en début d'après midi j'en profite pour ranger le parc, c'est dingue, on n'a pas beaucoup de citernes à ranger mais, à chaque fin de semaine il faut réaligner tout ça. En général c'est Sumo ou Fred qui s'y collent mais, je suis rentré le premier ; Sur cette bonne action, je peux partir en….

VACANCES

Pendant ce temps, les touristes s'entassent sur l'autoroute.

Samedi 11 à Vendredi 31

pour ne pas perdre la main, j'ai fait quelques voyages de PEGASO pour récupérer les chevaux du club à droite à gauche.