Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juillet 2007

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Vendredi 1 juin

Je n'ai même pas mis le réveil et je me suis réveillé à 7h00 sous la pluie qui m'a retrouvé dans la nuit. Je suis à moins de neuf heures de route de chez moi et je prends le temps du café avant de retrouver par hasard le courage de me mettre en route. Autoroute jusqu'à Nancy puis, chemin des écoliers via Epinal Besançon. Arrêt gamelle sous les arbres vers Luxeuil. La pluie c'est arrêté un peu, pourvu que ça dure. Je continue en rencontrant quelques averses et je reprends le grand ruban à Arbois et, surprise, Lyon est complètement bouché, il n'y a pourtant pas de grand week end, les dieux du macadam sont incompréhensibles. Pas loin d'une heure de perdue. Je décroche au dépôt pour reprendre une citerne chargée pour Dordives. Où est passée ma mémère à moi ?

Pause repas sous les arbres

Samedi 2 juin

repos

Dimanche 3 juin

Départ à minuit pour une route de nuit, c'est vrai qu'un départ à minuit pour une route de jour c'est assez rare. Il ne pleut pas, c'est déjà ça, Turbo et Phil (qui n'est plus en vacances) me tiennent la grappe respectivement, ça aide. Au péage de Villefranche, un gars qui tire pour la poste attend depuis un bon quart d'heure que quelqu'un daigne se bouger le C.. pour venir débloquer la barrière, il a le télé péage et ce n'est visiblement pas au point. Si votre courrier a du retard, vous saurez pourquoi. De Macon à Moulin, le paysage éclairé par la lune est magnifique. Passé Nevers, je m'autorise deux heures de sommeil.

Je ne vais pas en profiter beaucoup cette nuit.

Lundi 4 juin

Un peu remis en forme, je poursuis mon chemin en prenant la RN7 au lieu de l'autoroute payante, je ne suis pas le seul, ça me permet de trouver un resto pour mon crème et mon croissant matinaux. J'arrive à côté de Montargis à 8h pile, j'ai bien fait de partir hier soir, on commence à s'occuper de moi vers 1Oh30 et j'ai perdu la matinée. Je sors quand même pour midi. Mon amplitude finit à 15h00, un coup à foutre un planning en l'air, heureusement pour moi, je recharge sur place sans laver. Le Chargement va plus vite et il me reste de quoi aller jusqu'à la Bifur, ça va me faire l'occasion d'une critique gastronomique pour « resto-routier.com ». Et hop, une petite pub à l'œil. Ce soir, la pluie a fini par me rattraper, ça me change un peu.

Un bel orage.

Mardi 5 juin

Pas de précipitation aujourd'hui, c'est à vider demain. On a bien essayé de contacter le client pour avancer la livraison mais, il n'aura pas de place. Après tout, on en est aux premiers départs de vacances, alors je fais le touriste, je prends mon temps et le chemin des écoliers Moulin, Roanne, Saint étienne. Un petit peu d'autoroute jusqu'à Montélimar et, reprise du petit ruban en coupant par Pont Saint Esprit. Je m'arrête à un petit resto vers Bagnole sur Cèze et, je n'ai pas été déçu, ambiance sympa. J'adore ces petits restos où on n'est pas grand monde le soir, les rapports sont tout de suite plus calmes et ça change des usines à bouffe. J'aurai pu rouler un peu plus et manger à côté du client, tant pis, je me lèverais plus tôt demain.

Vers Roanne.

Mercredi 6 juin

J'ai dormi comme un bébé sur ce parking calme, ça change des grands axes où ça roule toute la nuit. Même pas une heure pour arriver à Nîmes, je retrouve caniche sur l'Autoroute, on en profite pour prendre le café à Marguerite. Le client n'a pas l'air bien content, pas à cause de moi mais, il attend une citerne depuis hier et elle n'est toujours pas arrivée. Moi je suis à l'heure et je vide tout de suite. En sortant, il y a bien une autre citerne en attente mais, pas celle tant désirée. Comme quoi, les transporteurs à bas prix, ça n'a pas que du bon. Le lavage est dans la zone à même pas 500m. Chargement à Lavéra, j'y suis avant midi ce qui me permet de m'inscrire avant de manger peinard. Ca merde un max au chargement, je suis le premier et la tuyauterie est pleine d'air, le temps de purger tout ça… Les collègues derrière moi chargeront plus vite. Passage à Velaux, bonjour au chef, café et retour sur Lyon. J'arrive en même temps qu'un bel orage et ça ralenti fort, tellement fort que, ça plant d'un coup juste avant l'échangeur de Ternay. Belle frayeur quand je vois une semi se mettre en travers devant moi. Heureusement pour moi, j'avais laissé de l'espace mais, j'ai bien cru que c'était pour moi aussi. Visiblement, la leçon n'a pas eu d'effet, j'ai vu des camions coller des voitures qui n'allaient pas assez vite à leur goût. Bon, je suis rentré sans bobo, c'est à livrer mardi, la semaine est finie enfin presque parce que demain, je fais du bénévolat.

Dans la garrigue

Jeudi 7 juin

Rendez vous à 9 h 00 au club, pour un départ le plus tôt possible. Le temps de préparer tout le matériel, les chevaux….. On ne va pas partir de bonne heure c'est sur. Il y trop de chevaux pour mon Pégaso, Anne qui s'est fait une spécialité du transport de chevaux nous rejoint avec les chevaux d'une autre équipe. Son attelage carrossé spécialement est magnifique. Finalement, nous partons à 11 h 00 avec 23 bébêtes en tout. Macon, voie express via Moulin avec arrêt miam miam en route. A Digoin, nous avons droit à une opération escargot offerte par les agents de la DDE, pas de risque de voir ces feignants au volant du chasse neige l'hiver, mais pour revendiquer, pas de problème, ils sont là. Arrivée dans l'après midi à Lignières pas loin de Châteauroux en plein Berry. Julie qui m'a accompagné pendant ce voyage a apprécié Jethro Tull, moyennement Nightwish et pas du tout Linkin Park (Pink Floyd elle connaissait déjà) Les chevaux sont arrivés sans bobo, mon boulot est terminé, a vous de jouer les filles.

Plein de chevaux dont certains sous le capot

Vendredi 8 juin

Maintenant que nous sommes sur place, je n'ai plus qu'à buller jusqu'à dimanche. Je m'occupe en donnant des coups de main à droite à gauche et en faisant le chauffeur de ces dames. Nous sommes hébergés dans un gîte super agréable, je vous le dit, on me soigne, comme quoi le bénévolat, ça a du bon. Il y a quand même des obligations, je dois encourager nos équipes pendant les matches. Cette première journée commence bien, les deux équipes on gagné leur première rencontre.

L'équipe des jeunes

Samedi 9 juin

Toujours la bulle mais l'ambiance se réchauffe, les deux équipes vont en finale. Elles sont contentes les filles, surtout les jeunes, pour une première participation c'est quand même bien

L'équipe des mamys

Dimanche 10 juin

C'est le dernier jour et une certaine tension se fait sentir, surtout chez les jeunes. Elles vont passer à côté de leur match et rater leur finale mais, une médaille d'argent quand même en L6. Les mamys vont rattraper le coup en écrasant leurs adversaires, une médaille d'or en L3. La joie est plombée par la nouvelle qui vient de tomber, le directeur du centre est mort samedi, les filles ne l'ont su qu'après le match et la remise des médailles s'est effectuée dans les larmes. Le retour s'effectue sous un temps de plus en plus lourd et nous avons un bel orage entre Macon et Lyon. Le débarquement des chevaux, qui aurait du se faire dans la joie et les rires, se fait en silence.

C'est dans ton club que j'ai attrapé le virus de l'équitation. Je me souviens de ton sourire à peine perceptible lors de mes débuts, de ton fou rire lors de l'une de mes chutes. Tu n'es pas tout à fait parti, ton virus est resté. Salut Yves.

Le horse ball c'est pas un sport de tapette.

Lundi 11 juin

Couché à 2 h OO du matin, le moral dans les chaussettes, la nuit n'a pas été terrible. Je passe au centre prendre des nouvelles et mettre les frais au clair, inutile de préciser que l'ambiance est morose. Finalement, je trouve le courage de prendre la route pour Saint Avold. Je n'ai pas vraiment la forme, la fatigue des ces derniers jours se fait sentir. J'ai largement le temps alors je me rattrape en faisant quelques bonnes siestes. Quelques orages en court de route, ça nous change un peu, et je suis à saint Avold le soir.

En passant par la Loraine

Mardi 12 juin

Une bonne nuit de sommeil et la fatigue a disparu, je ne suis pas pressé, le chargement est prévu cet après midi, dépotage ce matin, il n'y a personne et lavage, j'en profite pour prendre la douche. J'arrive au chargement juste pendant la pause. Pourquoi donne-t-on des rendez vous à ces heures là ? Résultat, une demi heure de perdue. Maintenant, c'est la course contre la montre (avec les orages pour changer), je ne serai pas à huit heures demain pour vider (putain de coupure). Je tire un max pour me poser à l'Ave maria à Villefranche. Je sens que ça va être tendu demain.

Il faut le savoir, en France, les interdictions Pl ne concernent QUE les camions français

Mercredi 13 juin

Juste 9 H 00 de coupure et pas 9 h 01 pour passer Lyon le plus tôt possible, ça passe tout juste et, en sortant, j'ai la visions des bouchons du matin dans l'autre sens. Je ne suis pas zen pour autant, il me reste Saint Etienne à passer, ça passe aussi sans bobo. Reste une inconnue, si il y a un conteneur devant moi, je ne vide qu'à 10 h00 et le planning de la journée est foutu en l'air. Arrivée à 8 h 15 à l'usine, il y a du monde sur le parking (ça débite chez ce client) mais, pas de conteneur en vue. Du coup, j'envisage la journée avec sérénité. Café cigarette avant d'entrer et on se met en place. Produit sympa à vider avec la tenue de sudation. C'est le matin et il ne fait pas encore trop chaud mais, ça va vite devenir insupportable. Lavage à Lyon, chargement à Grenoble et, passage au dépôt histoire de faire l'entretient. On me change ma Caplis pour un télépéage, résultat, moi qui croyais avoir encore deux semaines de sursis (la fin de la validité de ma CAPLIS), je me retrouve avec ce machin de M …. Ca a bien marché les deux premières fois mais, ça n'a pas raté, j'ai attendu trois bonnes minutes à valence le temps que la machine (qui doit dater du temps du bon roi Henry) ne reconnaisse le machin. La connerie d'Amédée a-t-elle une limite ? Finissons sur une bonne nouvelle, j'ai récupéré Mémère (avec une belle bosse) à Montélimar.

Ce nom me parait plus approprié

Jeudi 14 juin

Ca commence bien, bug à l'entrée de l'autoroute, une bonne minute d'attente, je commence à lire mon journal quand, miracle, la barrière s'ouvre. Le reste du voyage se passe sans merde sauf que, les gars qui payent avec la CAPLIS passent plus vite que moi. Petite sieste dans la matinée, pause manger et, arrivée dans l'après midi. Le collègue devant est là depuis plus de 2 heures, il y a eu une alerte orage. Du coup, je suis dans les temps. Direction le lavage avec ce même collègue et nous trouvons un petit resto qui n'est pas routier mais qui fait des prix raisonnables. L'avantage, c'est que nous mangeons dans une ambiance calme et champêtre.

Le carnet de bord au jour le jour

Vendredi 15 juin

Grasse matinée, je n'ai rendez vous que dans la matinée. Coup de malchance, le poste est en panne et je perds une heure. Je sors quand même un peu avant 14h et je n'ai plus qu'à descendre à la maison ; La pluie incessante du matin a fait place à quelques averses mais, à l'arrivée sur Lyon, il y a des orages qui ont occasionné quelques cartons. J'en croise deux sur la rocade et ça met une belle pagaille en face. J'en ai un dans mon sens sur le périph, une demi heure de perdue. L'orage final est bien carabiné avec inondations et routes coupées. Encore un beau bouchon en arrivant au dépôt. Une chose positive, le télé merdier n'a pas bugué aujourd'hui. Une telle chance va-t-elle durer ?

Bel orage en arrivant

Samedi 16 juin

Dimanche 17 juin

Lundi 18 juin

Départ un peu avant le lever du jour, même si les nuits sont très longues en ce mois ci. La radio nous bassine avec le résultat des élections, heureusement, c'est le dernier tour, parce que je commence à en avoir plus que marre de cet étalage de magouille et de tournage de veste. Il a plus une bonne partie du week end et, bien sur, c'est lundi et il ne pleut plus. En descendant, j'ai Bédie eu téléphone, le hasard fait bien les chose nous sommes sur le point de nous croiser et j'ai droit aux appels de phares d'une blonde (bande de jaloux). Je vide vers Avignon et, pour changer, le télé merdier ne marche pas. Ça commence à s'accumuler et à klaxonner derrière et, au bout de 5 bonnes minutes, miracle, ça marche. Il y a déjà un camion en place mais je ne reste pas trop longtemps et j'ai le temps de laver avant midi. Ce n'est as la journée des kilomètres à vide puisque je recharge à côté. Le temps est de plus en plus lourd et je reprends la pluie en montant sur Lyon. Petit bonus trop rare dans la vie d'un routier, je passe la nuit chez moi. Voir ça famille en semaine, ce sont des petits instants de bonheur dont il faut profiter.

Le télé péage, c'est vachement au point

Mardi 19 juin

Départ du dépôt comme un lundi matin, sauf qu'on est mardi (hi hi hi) Il fait beau, ça nous change. En court de route, j'ai des nouvelles de Papy Routier, il a reconnu dans le reportage du transport de chevaux, sa vieille copine Anne avec qui il a pas mal bourlingué sur les routes espagnoles, portugaises et autres. Je suis un peu ému de savoir que le site a encore permis des retrouvailles. Montée en Normandie en coupant par Macon, Moulin, Bourges, Blois, Le Mans et Alençon, c'est tellement plus agréable et reposant de traverser de beaux paysages. Que voulez vous ? On ne se refait pas. La clim a bien marché aujourd'hui, mais, en arrivant au Mans, je me prends un bel orage. Ca a au moins le mérite de faire baisser la température, on dormira bien ce soir. Je m'arrête dans la campagne normande dans un petit resto bien calme et sympa.

Mon pays natal, la Normandie

Mercredi 20 juin

L'usine est à 1 km du resto, autant dire que j'ai eu le temps de me réveiller. Il y a du monde mais, personne ne va au même poste et mon produit ne nécessite pas ne longue analyse, je ne reste pas deux heures dans l'usine. Coup de fil au chef, je ne charge que demain à Rouen, je vais encore me faire traiter de touriste. Vu les cadences infernales de cette semaine, je monte tranquillement par la nationale ce qui permet d'économiser cette autoroute qui, en plus d'être monotone, est très chère. Lavage dans l'après midi et, ma fois, je prends mon temps, nettoyage cabine, douche… Je retrouve deux copains et nous mangeons à l'Escale, un resto pas loin des quais qui a l'avantage d'être meilleurs et plus sympa que le centre routier.

Arrivée à Rouen

Jeudi 21 juin

Je me présente chez le client à l'ouverture et on me prend tout de suite, ce qui me permet de sortir en milieu de matinée. Je calcule mes coupures au plus juste et je descends au bout de mon amplitude ce qui m'emmène au nord de Lyon. Me temps est nuageux mais pas trop chaud. Je crains l'été pour ses températures caniculaires et ces nuits à transpirer comme un bœuf sans pouvoir dormir ; Chaque jour pas trop chaud ne m'apparaît comme un sursis. À quand les clims autonomes obligatoires ?

Les premières moissons.

Vendredi 22 juin

Ce matin, pas besoin de réveil, un fracas du diable me réveille, c'est une pluie d'orage qui résonne sur le toit du camion. Inutile de dire que le trajet camion resto se fait au pas de course. ; La nature est quand même bien faite, j'ai le réveil et la douche écologiques. Je passe la rocade de Lyon sous cet orage et, je suis bien content d'y être avant le bazar du matin. J'ai bien fait de partir tôt, je suis de bonne heure pour vider à Grenoble et, comme ce produit est bien pâteux, j'y reste pas mal de temps. Il n'y a presque personne au lavage, ça compense. Passage au dépôt, il était temps, le réservoir est sur la réserve. J'en profite pour faire changer mon casque, le vieux est bon pour la casse. J'ai reçu un joli casque tout blanc, un truc de chef quoi. Je vais pouvoir frimer dans les usines. Descente à Roussillon avec un sandwich triangle dans le ventre (beurk) mais ça ferme tôt à mon poste. En arrivant à Chanas, je reconnaît une remorque, coup de fil, c'est mon web master préféré. On s'autorise un café vite fait mais, pas le temps de s'attarder. Au chargement, je retrouve Jérôme, un collègue du nord. Je lui laisse mon tour pour les papiers, j'en profite pour laisser passer un espagnol de nôtre agence de Tarragone, j'habite à une heure d'ici, je peut bien perdre un peu de temps, c'est toujours ça de gagné pour eux. En rentrant, j'ai des nouvelles d'un collègue que j'ai accusé un peu vite de m'avoir mouchardé, en fait il s'agis d'un malentendu, heureusement, entre gens de bonne volonté, les choses sont mises au point. Ce soir, il y a le premier feu d'artifice de l'été dans ma ville, je ne vais pas le rater.

Un « Frigo del sul » The camion of the Boss

Samedi 23 juin

Dimanche 24 juin

Lundi 25 juin

Depuis quelques jours, c'est officiellement l'été. La preuve, il n'a pratiquement pas plu du week end. Je pars de la maison au lever du jour et juste après l‘averse. L'orage arrive en même temps que moi au dépôt et j'ai droit à une douche matinale en jetant le plus vite possible mes affaires dans le camion. Le reste de la journée se passe entre belles averses et rares éclaircies. J'arrive à Lille en fin d'après midi (et en fin d'heures). Luc, contacté par téléphone me rejoint et nous allons refaire le monde toute la soirée. Il me confirme que les Amédée ne sont pas tous dans les préfectures, l'éducation nationale en a une bonne collection. Quand on voit le nombre d'analphabètes de nôtre pays, je ne suis pas étonné.

La Marne

Mardi 26 juin

Réveil sous la pluie pour changer, et montée sur Anvers (sous la pluie). Coup de chance, il n'y pas grand monde et je suis le seul avec ce produit. Je me suis réjouit un peu vite, il y a déjà un camion sous le poste ((il y a plusieurs produits par poste), une heure et demie de perdue, il y a une organisation chez ce client, je ne vous dis que ça. J'arrive quand même à laver avant midi et je file à Rotterdam sous la pluie (vous aviez deviné ?) Il y a un peu de monde mais, ce stockeur est un peu mieux organisé et je ressors assez rapidement. Redescente vers la France mais pas sous la pluie, ça c'est un peu calmé. Je m'arrête dans les Ardennes sous la pluie (elle est revenue) Miam miam, douche, c'est comme une pluie chaude, ça me change et dodo.

La frontière belgo hollandaise (sous la pluie)

Mercredi 27 juin

J'ai dormi avec le chauffage, l'été commence bien. Ne boudons pas nôtre plaisir, au moins, j'ai bien dormi. J'ai calculé mon heure de réveil suffisamment tôt pour faire le plein et passer Luxembourg avant la merde du matin. Pour changer un peu, la pluie m'accompagne jusqu'à Dijon. Plus je vais vers le sud, et plus la chaleur devient clémente. A partir de Lyon, le ciel est toujours nuageux mais il ne pleut plus. Je croise Rascal vers Valence, on a à peine eu le temps de se parler à la CB. Arrivera-t-on à se voir un jour ? La journée se finit assez tôt, je suis en bout d'heure à Montélimar. Il est 18h, ça me fera la coupure de 11h00. Je suis sur le parking, le soleil consent à faire une apparition et il ne fait pas trop chaud, Profitons un peu de cet après midi où je ne vais pas transpirer comme un bœuf, mais ça ne va pas durer.

Toute la Lorraine semble aller travailler au Luxembourg

Jeudi 28 juin

En partant à 5hOO, je suis à Lavéra pour l'ouverture, bonne journée qui s'annonce, il n'y a personne et je rentre direct sur la bascule. ; Douche froide dans la minute qui suit, ce n'est pas le produit attendu, je ne sais pas où ça a merdé, mais le bac est plein et je ne pourrai vider que demain. Heureusement, le dépôt n'est pas loin alors, je décroche mémère et je vais prendre une citerne pour faire un tour de régional histoire de m'occuper. Chargement à Lavéra pour Sisteron. Ca charge en un clin d'œil et je m'autorise une petite demi heure pour manger. J'arrive pour vider juste au moment où le collègue s'en va du poste. C'est'y pas bien organisé chez Goubet ? Je devais refaire un chargement mais, il est annulé et je rentre tranquillement au dépôt. Aujourd'hui, la clim a tourné  un peu mais on n'est pas encore aux grosses chaleurs. Je me pose au cadet Roussel à Rognac pour passer une nuit pas trop chaude.

La région la plus belle de France (pour moi), la vallée de la Durance

Vendredi 29 juin

Je me lève sous un ciel bleu et limpide, je passe au dépôt faire le plein, j'aurais pu le faire hier soir mais, je me méfie des siphonneurs de gaz oil. Je raccroche mémère et je la vide, il y a de la place. Lavage et, comme je n'ai rendez vous que cet après midi, je m'offre un lavage extérieur parce qu'ils sont un peu crades pépère et mémère. C'est donc avec un attelage qui parait (presque) neuf que je me présente pour charger. Il n'y a personne au bureau et je suis seul au chargement mais il y a un hic, il n'y a pas de produit non plus ; Visiblement, l'affrètement n'était pas au courant ; il y a une communication dans ces usines…. Ca téléphone à droite à gauche et on arrive à trouver du produit en fabrication. Le temps de transférer et de faire l'analyse, je perds 2 heures. Ca aurait pu être pire, ils avaient du produit. Sinon, pour trouver un autre chargement un vendredi, un coup à rentrer en train. Finalement, je sors en fin d'après midi et il me reste juste assez d'amplitude pour rentrer à Lyon. Dans mon malheur, j'ai de la chance.

Les premiers départs

Samedi 30 juin