Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Octobre 2006

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Dimanche 1 octobre

repos

Lundi 2 octobre
Debout de bonne heure comme d'habitude mais cette fois, je pars de bon cœur. D'abord, j'ai récupéré Mémère et puis je pars pour un beau voyage. Chargement dans la vallée de la Maurienne, tout se passe comme sur des roulettes. Vu l'heure où je sors, il n'y a pas de trin avant la fin de l'après midi, je monte par la route. Je retrouve Caniche 71 à Orbassano. Il va à Debrecen en Hongrie et c'est son premier voyage. Nous allons donc être ensemble pendant deux jours. Le soir, nous arrivons à passer Venise et même à trouver deux places.

Miracle, on trouve 2 places à la sortie de Venise

 

Mardi 3 octobre
Une journée complète de route, je fais le poisson pilote pour Caniche, c'est quand même plus agréable d'avoir un guide dans ces pays là. Nous mangeons un peu avant la Hongrie. Une assiette pantagruélique pour pas très cher. Et c'est l'arrivée en Hongrie pour finir nos heures une centaine de Kms avant Budapest. Nous trouvons une station sympa où il y a deux ordis en libre service. Visite sur le site, douche mais pour le repas, avec que nous avons mangé ce midi, il faut avouer que nous n'avons pas très faim ; Nous mangeons juste un petit casse croûte passé au four avec plein de fromage fondu. Miam

Une petite station sympa

Mercredi 4 octobre
Aujourd'hui, il faut passer Budapest avant la cohue, nous sommes en route avant 5h et nous nous séparons à la sortie de la ville. Caniche vers l'est, il doit livrer à 60 Kms de la frontière roumaine, et moi, je file sur le nord. Je longe la vallée du Danube pendant un bon moment mais je ne profite pas du paysage vu qu'il fait nuit. Une nouvelle voie express a été construite, un vrai billard mais le paysage devient très vallonné, cet hiver on va rire. La frontière est toute petite mais il n'y a plus de douanier et ça passe sur du velours. Arrivé en Slovaquie, la route est nettement moins bonne mais le paysage est magnifique. Il me faut 1h30 pour arriver à Banska Bistrica et 10 Mm plus tard, je suis chez le client. Surtout ne pas s'affoler, ils prennent leur temps. 1H00 avant qu'on s'occupe de moi (ils étaient en pause) et, une fois mis en place, encore une heure avant de prendre l'analyse. Attente et deux heures pour vider, je suis resté 6h dans l'usine. Dans ces pays il vaut mieux prévoir des provisions car on est pratiquement sur de passer le week end dehors. J'ai eu Fifi au téléphone. C'est un collègue qui doit vider demain chez le même client. Lui c'est un ancien Debaux et ces pays il en a l'habitude. Nous nous retrouvons pour manger vers la frontière. Ils repart pour dormir chez le client et moi, je fini mes heures pour me rapprocher le plus possible de Budapest. Du nord de la Hongrie, je n'aurais vu que le phare des voitures.

J'arrive en Slovaquie

Jeudi 5 octobre
Encore un départ à 5h00 mais la traversé de Budapest avec tout ses feux c'est un enfer alors autant passer avant le grand rush du matin. Caniche est à peine une heure devant moi (c'est pratique le téléphone) et nous nous retrouvons à Malakovar ou il y a une AS 24. Nous allons encore rouler ensembles. Retour sans histoire. Je m'arrête à Trieste alors que Caniche continue jusqu'à Venise (il lui reste des heures). Je suis tombé sur la seule « area di servizio » qui n'est pas ouverte la nuit et il n'y a pas de douche. Je me fais la popote tranquillement quand un polonais vient frapper au camion, il n'a plus de cigarettes et comme c'est fermé, il me demande si je peux lui en vendre un paquet. Lui refuser n'aurait pas été une FDR attitude et nous discutons un peu mais la barrière des langues nous limite. IL revient 5 mn après avec une bière pour me remercier. Qui a dit que les polonais étaient des abrutis voleurs sans moralité ? Moi j'ai dormi sur mes deux oreilles entre des hongrois, turcs, roumains et autres.

Budapest

Vendredi 6 octobre
Encore levé tôt cette fois pour passer Venise. En partant, le voisin (un slovaque) me fais un signe de la main. Simple civilité entre chauffeurs. Je retrouve Caniche et nous allons laver à Marghera. IL charge sur parme et moi à côté, re séparation. Ca traîne un peu pour charger mais j'ai le temps, je prends le train du soir. Je retrouve Caniche au terminal et nous prenons le train ensembles. Il y a un tchèque de chez BM qui fait bande à part (il parle ni français ni italien) je l'invite à manger avec nous pour qu'il ne se sente pas isolé et je traduit en anglais qu'il parle mieux que moi.

En attendant le train

Samedi 7 octobre
Caniche a un pneu qui fuit, il y a comme un trou dedans et du coup c'est moins étanche bien sur. Nous regonflons et nous descendons sur le dépôt à Grenoble. Il fait réparer sa chaussette et moi, je pose l'ensemble et je rentre chez moi avec la voiture. Nous nous séparons pour de bon cette fois, il était temps, nos épouses vont finir par se poser des questions. 3200 kms dans la semaine, je pensais passer le week end dehors et je suis rentré le samedi matin. Elle est pas belle la vie ?
Dimanche 8 octobre
Repos
Lundi 9 octobre
Lever très tôt pour récupérer mon camion à Grenoble. Je dois être à Rognac avant 9h00. Visite de la médecine du travail (marrant il n'y a pas de médecine du repos). Pas de chance, je suis en forme et je peux encore travailler. Je vide à Marseille, lavage et chargement à Lavéra. Ca se passe si bien que je suis à la maison le soir. Eh oui, les heures en voiture ne comptent pas dans l'amplitude. Mine de rien, avec une journée pareille, il na faut pas me bercer pour que je m'endorme.
Mardi 10 octobre
Je me fais une grasse matinée jusqu'à 7h00. Je jouis du plaisir de faire un bisou à mes enfants qui partent à l'école. Plaisir rare chez un routier. Je pars du dépôt après la merde du matin et, c'est franchement détendu que je monte sur Rouen en passant par le centre. Ca me permet de faire un visu avec Hakim le temps de la coupure. Le soir, je mange dans un petit resto pas loin des silos de Rouen. Trois italiens font irruption et, parmi eux il y a Andréa qui travaillait chez nôtre correspondant à Milan. Comme il parle très bien français, nous avons refait le monde devant nos assiettes.

Hakim se prépare à immortaliser nôtre rencontre

Mercredi 11 octobre

2H00 d'analyse avant de vider ? Remarquez, il faut dire que les produits de cette usine sont si chers qu'ils font peut être bien de prendre des précautions. Pour tout arranger, un orage bloque les chargements pendant une heure. Je suis quand même lavé vers midi et je file sur Le Havre. Re poisse, ma commande n'a pas été validée par les bureaux à Paris et je perds encore une heure. Je sors quand même de cette galère et je descends le plus loin possible c'est-à-dire vers Salbris. Je mange dans mon camion vu que dans ce coin il n'y a pas de resto valable et que mes convictions m'interdisent de manger dans un resto autoroutier.

Concourt des routes les plus pourries Europe. Vainqueur sans
contestation, le port de Rouen

Jeudi 12 octobre
Coupure minimum pour essayer de vider cet après midi (c'est prévu demain mais je vais tenter le coup) une coupure de 15 mn pour le café du matin et une de 30 mn pour la douche. Je descends par Brive et l'A20. C'est la première fois que je la prends et c'est magnifique. Je sors à Cahors pour aller vers Fumel une petite route où on se croise difficilement. Ce pays que je connais très mal est magnifique. Dr@zick a vidé là ce matin et moi j'y suis une demi journée plus tard. Encore un rendez vous raté. Je trouve mon client sans mal dans la cambrousse, il y a de la place et je peux vider ce soir. Je vide dans une carrière et avec la pluie récente, je ne vous dit pas l'état du camion. Pour arranger le coup, l'alarme de niveau de liquide de refroidissement s'allume. Je remets de l'eau et je descends sur Agen mais ça se rallume en court de route. Dilemme, si je vais au garage tout de suite, ils ne me prendront que demain et je ne pourrais peut être pas recharger. Je remets de l'eau et je continue. Sur les conseils de Dr@zick, je mange à Lubbon entre Agen et Mont de Marsan un resto sympa qui propose autre chose que du steack frites.

Le Périgord

Vendredi 13 octobre
Je rempli mes bidons et je gave je vase d'expansion et je file sur Lacq pour laver. J'en profite pour remettre de l'eau. J'en remets aussi au chargement. Et je vais à Pau chez le concessionnaire qui a été prévenu. J'en remet en route et ma fuite tient plus des sources de la Garonne que du suintement. J'arrive quand même au garage sans entendre de bruit d'explosion ni voir de gros nuage de fumée sortir du moteur. Verdict, pompe à eau naze. On me prête une voiture pour aller manger en me disant de prendre mon temps. A 17h00 je sors de Pau et je tente de rentrer chez moi. Mais changer une pompe à Pau (excusez le jeu de mot mais mes nerfs lâchent) ça ne me permet de remonter à Lézignan, il me manque 20 mn pour aller à Narbonne. Vu ma considération pour ces restos d'autoroute qui vous font un prix routier à 14 euros (sans le fromage mais avec le quart de vin) je me fais une petite collation dans la cabine.

Coupure à Lézignan

Samedi 14 octobre
Juste 8h00 de coupure mais avec mes 5h00 de pompe à eau, je dois être dans le cadre des 12h00, si mes calculs sont bons. Ca roule, ça ne chauffe pas, je rentre tranquillement. Soyons philosophe, j'aurai pu rester le week end dehors. La vie de routier, c'est aussi des galères, encore que celle-ci ne se termine pas si mal que ça.
Dimanche 15 octobre
repos
Lundi 16 octobre
repos à la maison nananère
Mardi 17 octobre
C'est bien les RC, mais c'est encore plus dur de se remettre au boulot. Bon, je suis quand même à Chalon / Saône pour l'ouverture. Le lavage est juste à côté, et il n'y a personne. Descente sur Roussillon et là, pas de bol, il y a pas mal de monde. Un coup à ne pas sortir de bonne heure quoi. 7h00, il me reste 2h30 pour être au train. Inutile de dire que je suis un peu crispé. De Roussillon à Rives, ihl y a 21 rond points en 75 kms , de quoi faire une bonne moyenne. Si ça merde à Grenoble, je suis cuit. Ca passe et je suis juste à l'heure. Le train est resté pas loin d'une heure dans la gare de Modane le temps de voir passer tout les autres convois. Heureusement que ce train est prioritaire….h de retard à l'arrivée, la routine

Lyon

Mercredi 18 octobre

Nuit raccourcie et arrivée à Milan à 8h00. IL y a un monde fou et on prend l'échantillon à 9h30. J'ai le temps de faire une bonne sieste, on commence à vider à…11h30. Heureusement que je recharge à côté. Le Chargement va vite, à peine une demi heure mais les papiers sont faits en 1h00. Retour sur Turin, lavage du dehors du camion qui était vraiment crade et douche en attendant le train. Il part avec 10 mn d'avance, mauvais signe.

Halleluiah, Hosanna, Gloria in exelcis Deo… Il n'est pas arrive à l'heure, il est en avance. On a pus me voir à genou les bras en croix et le visage baigné de larmes au milieu du terminal.

Oh Jésus que ma joie demeure.

Milan

Jeudi 19 octobre
Aujourd'hui c'est la totale pour pépère, vidange contrôle du mouchard et graissage complet. Pendant ce temps, réunion des délégués. Les nouvelles ne sont pas trop mauvaises, c'est déjà ça. L'après midi, je passe tout ça aux mines et je monte à Pontcharra essayer un nouveau resto. Sumo doit récupérer une remorque au train et me rejoindre. Le train a deux heures de retard (enfin quelque chose de normal) et je mange sans lui.
Vendredi 20 octobre
je vide à côté et je rentre au dépôt pour changer 2 pneus sur la citerne. Le monteur trouve du jeu dans une roue et les mécanos restent pendant midi pour me changer un moyeu (elle a 10 ans mémère) ça me permet de charger quand même à Condrieu mais c'est passé juste. N'empêche que des mécano qui se passent de manger pour qu'un chauffeur rentre chez lui, je suis pas sur que ça se passe comme ça dans toutes les boites.

Serrières

Samedi 21 octobre
Repos
Dimanche 22 octobre
Repos
Lundi 23 octobre
Une journée comme je les aime… Debout à 1h00 du mat pour attraper le train du matin. En clair, c'est comme si j'avais pas dormi. Je suis à l'heure pour l'enregistrement et j'ai même le temps d'enregistrer une autre remorque histoire de soulager un peu le jockey. Le train est dans les temps, c'est déjà ça. Je suis avant midi à Milan passer chez l'acheteur. Je mange et je fais une bonne sieste et je poursuis ma route jusqu'à Venise. J'ai pas beaucoup dormi mais je suis juste poil dans mon amplitude. Ce soir il n'a pas fallu beaucoup me bercer pour m'endormir.

Bientôt deux ans que c'est en travaux, je me demande si ça sera fini un
jour

Mardi 24 octobre
Une bonne nuit de sommeil pour remettre le gars d'équerre et pas loin de la matinée pour vider. Je suis quand même lavé pour midi et je file avec deux panini (note à tout les analphabètes de la restauration, on dit, un paninO des paninI sans S). Chargement vers parme et toujours en vitesse (au limiteur quand même) direction le train. Tout juste si j'ai le temps de faire le plein de cigarettes en route. Juste à temps au terminal et même pas le temps de prendre la douche. Dure journée.

Village aux environs de Parme

Mercredi 25 octobre
Juste la coupure et vite à Montceau les Mines pour avoir une chance de recharger cet après midi. Pendant le déchargement je répare une fuite d'air sur le circuit de freinage de la remorque. Les tuyaux en plastique, à force de frotter, ça use. L'avantage, c'est que ça se répare facilement. Le voyage n'est à recharger que demain, en clair j'ai bombardé pour rien. Là, je pète un câble et je m'offre une super pause repas. L'après midi, je lave à Chalon et je rentre tranquillement chez moi. Une nuit à la maison dans les bras de madame c'est toujours agréable.

Pépère est arrivé à bon port

Jeudi 26 octobre
De bonne heure à Roussillon, pas trop non plus, ne faut pas exagérer. Il n'y a presque personne et je rentre direct. A peine le temps de me noyer dans les yeux bleus de Gladys à la réception. Du coup, je suis vers midi sur Béziers. Coup de chance, Fast livre dans le coin et nous mangeons ensemble. Bonne occasion pour essayer le Truck Etape. Tout le monde est garé dans la rue où le stationnement est interdit aux PL et il n'y a que 3 camions sur le parking payant. C'est grand, c'est propre et c'est correct sauf le buffet de dessert qui est un peu léger. Comme les Arcotel des débuts. Quand je pense qu'à 5 kms d'ici on aurait pu se farcir des profiteroles à la verrerie….Je poursuis ma route et un texto d'engueulade m'apprend que je n'ai même pas vu le big chef Philou himself. Je ne m'attendais pas à le voir ici non plus. L'e soir je suis un peu avant Tarragone sur l'autoroute, on a pas le droit de sortir en ADR.

Rencontre historique avec Fast

Vendredi 27 octobre
Une demi heure de route et je suis en place pour vider. ça va pas trop mal et, le temps de passer au dépôt pour un coup de vapeur vite fait bien fait, j'en profite pour prendre une ampoule parce que depuis hier je roule avec un seul code et ça fait un peu désordre. Il y a bien la solution de rouler avec les anti brouillard amis ça fait « kékéboubouille of the road ». Comme toujours, il y a du monde au chargement mais mon poste est désert, du coup, je suis chargé pour midi. Remonté tranquille jusqu'au bout des heures c'est-à-dire Donzère. UN bon repas, une bonne douche et dodo.

environs de Tarragone

Samedi 28 octobre
2h00 de route et arrivée au dépôt au lever du jour. Les enfants sont chez leur grand-mère et ce soir, repas en amoureux avec madame. Ne comptez pas sur moi pour le chat.

Il faut donner la gougoutte à pépère

Dimanche 29 octobre
Repos
Lundi 30 octobre
Comme d'habitude, je pars avant le bazar du matin pour vider à Roussillon. Bonne journée en perspective, ça déconne à l'informatique, en clair le chargement aurait été vidé avant même que je ne l'ai chargé. Le problème se résout à l'ouverture des bureaux. Je suis quand même vide et lavé avant midi. Je ne dois pas être le seul à avoir des ennuis, un collègue est coincé depuis le matin chez un client. Moi qui devais charger pour l'Espagne, je vais aller carrément à l'opposé. Je charge donc l'après midi pour Rotterdam. Comme c'est à vider jeudi, je passe la soirée et la nuit à ma maison.

Lyon et sa raffinerie

Mardi 31 octobre
Dernière journée de chaleur d'après la météo. Départ dans la matinée, j'en profite pour porter mon ordi chez le docteur qui habite eu bout de la rue. J'ai vraiment le temps, je dois juste être sorti de France avant 22h00. Passage au Luxembourg pour faire le plein et arrêt à Habay. Le parking est bien rempli, mais le resto est presque vide. On parle de rendre le parking payant.

Les arbres commencent à jaunir