Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juillet 2006

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Samedi 1 juillet

repos

Dimanche 2 juillet repos  
Lundi 3 juillet Encore un départ très tôt, il ne fait pas encore jour. Je suis à Besançon pour l'ouverture mais il y a déjà 2 camions italiens (les chauffeurs sont polonais) ça se passe quand même vite et je remonte vers Metz pour laver. Je recharge du côté de Forbach (Desproge disait qu'il fallait mieux avoir des remords dans la forêt de Forbach que des morbacks dans la forêt de Francfort). Problème au chargement, le badge dit n'importe quoi et je perds une demi heure pour retourner en faire un autre au bureau. Comme je n'ai pratiquement plus d'amplitude, je vais manger à l'Europort de Saint Avold. Le resto qui était accueillant du temps de l'Algeco est reconstruit en dur et, comme on a grimpé dans l'échelle du standing, les prix on légèrement augmenté. 15 Euros sans le fromage, c'est encore plus cher que chez Autogril. Encore un endroit à éviter soigneusement.

Lever de soleil sur la Bresse

Mardi 4 juillet Encore un départ de bonne heure pour vider avant midi vers Creil. Livraison éclair et je sors juste pour manger. Retour à vide pour recharger le même produit. Il fait une chaleur lourde, un enfer, vivement la pluie. Le soir, je mange à Metz et la télé du resto vient de lâcher. Un soir sans foot, chance.

 

 

Mercredi 5 juillet J'arrive au chargement pile poil eu moment où le préfet lance une alerte foudre sur le département. En clair, interdiction de charger les produits inflammables dans le département. Trois heures de perdues pour un soit disant orage que personne n'a jamais vu. Heureusement que les satellites météo sont précis à 10m près sinon on aurait une alerte nationale à chaque éclair sur le Mont Saint Michel. En tout cas un crétin a réussi à chambouler le programme de chargement de l'usine. Moi j'ai le sujet d'une chronique d'Amédée, je n'ai pas tout perdu. Je descends sur Lyon tranquille pour refiler ma remorque à un collègue car demain, il y a une réunion des délégués.

Radar photographique photographié

Jeudi 6 juillet Je dois aller chercher un conteneur à la gare de Vénissieux pour le remonter à Grenoble. Arrivé à la gare, il n'y a pas de « boite » la SNCF est en grève et, comme le mot client n'existe pas (à la SNCF on dit usager) personne n'a été prévenu. Je me suis levé pour rien et je me retrouve comme un con en me demandant comment je vais monter à Grenoble. Mon chef lui s'arrache les cheveux pour trouver une remorque et un camion pour remplacer ce conteneur. On nous gave avec le ferroutage mais avec des ramiers toujours en grève, on va encore voir des camions un bon bout de temps sur les routes. Du coup, je monte avec ma voiture (mon boss me paye le déplacement) La réunion s'est pas trop mal passée, on a eu une petite augmentation. Oh pas bien grosse, mais en ces temps de vaches maigres, c'est mieux que rien. Je rentre chez moi et je suis en vacance, demain je file sur l'autoroute avec femme et enfants pour aller à un mariage. La fête quoi, mais ce site prône la sobriété, il n'y aura donc pas de chronique sur mes orgies éthyliques.

OK je sors

Vendredi 7 juillet
Vacances
 
Samedi 8 juillet  
Dimanche 9 juillet  
Lundi 10 juillet  
Mardi 11 juillet  
Mercredi 12 juillet  
Jeudi 13 juillet  
Vendredi 14 juillet  
Samedi 15 juillet  
Dimanche 16 juillet  
Lundi 17 juillet Petit tour de conteneur pour la reprise, autrement dit, lever avant le soleil pour accrocher le squelette et prendre la boite à Vénissieux.je pose tout ça à Grenoble et je raccroche une petite citerne sympa pour aller charger à Roussillon. Je sors pour midi mais il ne me reste plus beaucoup d'heures, je ne vais pas pouvoir passer Paris ce soir. Je m'arrête vers Nemours sur un petit parking. J'ai de la chance, il y a une place à l'ombre parce que ça cogne dur

Il ont raison les écolos, pour les vacances, allons à la campagne
respirer l'air pur

Mardi 18 juillet je parts encore plus tôt qu'hier, j'ai Phil au téléphone, il va se coucher, je le borde et lui fait un bisou sur le front pour qu'il s'endorme comme un bébé. Virtuellement bien sur. L'avantage, c'est que je passe la « Grande Poubelle » comme une fleur. J'arrive vers Le Havre à l'ouverture. Livraison express et je file sur le port pour laver. J'ai le temps de manger peinard avant de charger. La Chance du matin m'a abandonné, il y a du monde et le gars devant moi se plante dans le litrage, il doit en revider une partie, à la bascule, ils pèsent un train wagon par wagon. Je sors quand même mais j'ai perdu une heure. Je roule jusqu'au but de mon amplitude, ce qui me m'emmène juste avant reims. La température d'enfer descend vite et je passe une bonne nuit.

Le Havre, la zone portuaire

Mercredi 19 juillet Bonne mais courte la nuit. Encore un départ très tôt. Re berceuse téléphonique pour Phil et direction Forbach. Il y a du monde mais ça ne traîne pas et je suis au lavage avant midi. Ordre, contre ordre, re contre ordre, modification de programme… Il serai bien que les clients se décident une bonne fois pour toutes ; Finalement, je ne charge pas ce soir. Contre partie, je récupère ma mémère. Le gars qui l'avait en a bien pris soin, merci.

Route buissonnière

Jeudi 20 juillet pour une fois, je me lève à une heure honnête, chargement sans problème et, comme j'ai le temps, je prends le chemin des écoliers. Bonne idée, en 30 kms d'autoroute, je me chope deux bouchons. Je descends donc par Epinal, Vesoul, Dôle et je m'arrête chez Mario au relais des champs un peu avant Tournus. Il fait de plus en plus chaud et la douche du soir n'est pas un luxe superflu

Pendant ce temps, ils se bousculent sur l'autoroute

Vendredi 21 juillet Je vide au nord de Lyon et il fait déjà une chaleur d'enfer à 8h00. Il faut vider avec la tenue anti acide en caoutchouc et, par ce temps, je suis trempé en deux minutes. Une heure avec ça, c'est un enfer. Je me demande comment fait le dépoteur, il la porte toute la journée. Je file laver il fait de plus en plus chaud. Le lavage va bien, je suis tout seul. J'ai pas faim avec cette chaleur et je suis au chargement pour midi. J'aime les vendredi comme ça où tout marche comme sur des roulettes. J'ai du casser une roulette, ça coince à la bascule, le badge ne passe pas. Le temps de sortir et le refaire, je me fait piquer mon tour. Ca ne change pas grand-chose, c'est un collègue et, comme il habite plus loin que moi, je l'aurai fait passer devant moi de toute façon. Il fait un cagnard d'enfer 38 39° et la clim. a du mal. Tiens le coup encore trois semaine petite clim. Ce soir piscine. Plouf

Il fait chaud à Lyon

Samedi 22 juillet Repos
Dimanche 23 juillet Repos
Lundi 24 juillet Journée à ne faire que de la route, je monte sur la Belgique. Encore une semaine de chaleur de prévue. En chemin, je croise Monopoly 59 alias Jack Sélère. Ce matin au téléphone, il me disait aller en Bretagne, ça a du changer à moins que son chef n'ait lu la carte de France à l'envers. La clim. marche et, vers Lille, il fait un peu moins chaud. Tout est relatif, il fait quand même 30°. Le soir, je suis à Roncq, pas loin du resto, il y a la boite de Patoche. Du coup, on s'est rencontré devant une consommation. Je n'ai pas rechargé les accus de l'appareil photo, du coup l'évènement ne sera pas immortalisé. La peste soit de mon incroyable distraction.

Petit essai de photo à la AFB

Mardi 25 juillet En allant acheter ma vignette, j'ai acheté des piles. Arrivée à l'ouverture, je ne vais commencer à décharger que deux heures plus tard. Splendeurs et misères des site de stockage. Trois collègues me rejoignent et nous allons nous suivre toute la journée. Vers midi, les trois premières citernes sont lavées, le quatrième nous rejoindra au chargement, un autre stockeur. Toujours aussi rapide, celui là est un spécialiste, il nous faudra deux bonnes heures pour obtenir les papiers. Le temps et mis à profit pour la douche, car avec cette chaleur, on transpire sec. Le soir, nous nous retrouvons au resto à côté de Neufchâteau.

Départ au petit matin

Mercredi 26 juillet Direction la Provence, le sud et la canicule. Vers Macon, ça devient vraiment chaud. 0 Lyon, on est dans la fournaise et, avec le soleil qui tape sur le pare brise, la clim. A de la peine à suivre. Je me gare à mon resto préféré à La palud. Vers 19h30, un coup de téléphone prévient la serveuse qu'on nous siphonne du gaz oil. Sortie en masse de la clientèle, les gars ont eu juste le temps de partir. C'est mon camion qui était visé mais ils n'ont pas eu le temps d'agir ouf. C'est le patron du resto qui passait devant par hasard qui a vu le coup se faire. Je me dis qu'il y a des jours où la chance est avec nous.

Quand on vous dit qu'il fait chaud

Jeudi 27 juillet Encore une journée de fournaise, la Clim. est en route dès 7h00. Je vide à Sète à l'ouverture, il fait déjà une chaleur d'enfer et, comme je vide au compresseur, je me cache au frais dans la cabine. Lavage intérieur à Nîmes chez les pros du lavage. La station est familiale, trois générations et l'accueil du même acabit. Je file au dépôt poser mémère et j'en prends une toute petite pour une séance de régional. Je recharge à lavera. Produit corrosif donc tenue obligatoire. Bottes, combinaison en caoutchouc, gants et lunettes, la totale quoi. Le chargement est automatique et on se réfugie dans la salle de contrôle où il y a la clim. Mais avec cette fournaise, je perds quand même un bon litre de sueur. Je mange vers Tarascon à côté du client. Petit dîner sur la terrasse, mais les moustiques nous sautent dessus vers 10hoo et la citronnelle fournie par la maison fait un tabac auprès de la clientèle.

Mémère aime bien se faire bichonner au lavage Nîmes

Vendredi 28 juillet La pluie annoncé est arrivée et ça a bien rafraîchit l'atmosphère. Je suis prévu à 10h00 mais je tente le coup à l'ouverture. Bien vu, il y en a un qui s'est oublié. Re séance de transpiration dans la tenue de sudation et vite redescendre pour essayer de charger avant midi. C'est fabien qui est à la réception, ce qui veut dire que ça ne traîne pas, je suis ressorti pour midi. Des réceptionnaires efficaces et sympas comme Fabien, il faudrait en cloner quelques uns. Je retourne au dépôt pour poser tout ça et récupérer Mémère. Je mange vite fait à Vitrolles avec un collègue et je retourne à lavéra. C'est les vacances et je suis pratiquement tout seul. Même pas une heure et je suis ressorti. Juste avant le tunnel de Vitrolles, je suis bloqué. Il y a eu un gros carton sous le tunnel. Les voitures sont obligées de faire demi tour mais nous on reste là. Trois heures de perdues, toute la région est bouchée et je me retrouve presque seul sur l'autoroute. Pas pour longtemps C'est vraiment chargé et à partir d'Orange c'est pire. Je fais du slalom pour éviter les caravanes qui se rabattent trop vite, les abrutis qui reculent sur la BAU parce qu'ils n'ont pas vus la sortie, ceux qui rentrent sur l'autoroute à 30 à l'heure et qui accélèrent comme des cons quand tu les double … Le train train quoi.

Là, c'est bien bouché

Samedi 29 juillet Repos
Dimanche 30 juillet Départ à 22h00. Depuis Avril, on peut partir à la même heure que les autres, deux heures de gagné. Pour une fois que les pouvoirs publics on une idée intelligente… A quand une harmonisation des limitations de vitesse. Se traîner en emmerdant tout le monde sur les nationales n'a rien d'agréable. Je n'aime pas trop rouler le dimanche soir mais avec cette chaleur, il faut avouer que c'est plus agréable à la fraîche.

Route de nuit.

Lundi 31 juillet Petite sieste en route et café croissant à Etagnac où j'espérais bien voir Dr@zick ou Doudou, mais leurs téléphones sont aux abonnées absents. La pluie s'est mise de la partie et le radoucissement est bien agréable. Je vide en un clin d'śil à Angoulême (comme d'habitude chez ce client) et je descends laver à Bordeaux. Direction le dépôt et la journée est finie. Sieste bricolage et douche et puis dodo jusqu'à demain.

Une de ces citernes est mal garée. Saurez vous deviner laquelle?