Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mars 2006

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Mercredi 1 mars

Je pars de bonne heure pour passer Barcelonne avant le bazard. Autoroute jusqu'à valencia puis autovia direction Madrid. A Montilla, je bifurque vers Manzanares. Je passe la sierra Moreña et je dors au premier resto.

Après Valencia, ça monte

Jeudi 2 mars

Je pars vraiment de bonne heure et, du coup, je ne vois rien du paysage jusqu'à Seville. Je suis à Huelva avant midi et, comme je ne charge que demain, je prends le temps de manger avant de laver. A la radio, on annonce de la neige en France, ici il fait frisquet aussi, à peine 18°.Le soir je mange avec deux Pañalon et malgré mon espagnol rudimentaire, je ne m'en sors pas trop mal

resto sympa aux environs de Huelva

Vendredi 3 mars

Je dois attendre avant de charger, les commandes ne sont pas débloquées, mais je sors pas trop tard; Je refait le même chemin qu'hier mais je peux profiter du paysage.L'Espagne c'est jaune l'été et gris l'hiver. Sauf au printemps où ça verdti. Le soir je réussi a monter juste avant Valencia.

La sierra Moreña

Samedi 4 mars

Je pars vraiment très tôt; Je n'ai fais que 8h de coupure mais, avec l'après midi, j'aurai largemant les 12 heures. En fait j'ai triché par anticipation. Je suis à Sète dans l'après midi, j'ai rendez vous avec Fast pour manger ce soir. En attendant, je vais au cyber café pour taper mon carnet de bord.

Une remorque française tirée par un marocain (si si regardez bien le n°)

Dimanche 5 mars Grasse matinée, il pleut et il y a du vent. Nous sommes 4 français un belge et deux hollandais bloqué pour le week end. Après le café que nous avons été prendre en ville, je profite de l'arrêt de la pluie pour nettoyer la cabine. Le midi, nous nous retrouvons à la Péniche pour manger. L'après midi, je vais dans un cyber café pour chater, ça coûte moins cher que le bistro et ça économise le foie et l'estomac. Le soir, le vent à tourné au nord et c'est une tempête qui va me secouer toute la nuit .  
Lundi 6 mars Je file sur Nîmes pour refiler la semi à un collègue et je récupère Mémère. Comme je connais déjà la route, je retourne à Tarragone. J'y suis le soir sans trop de fatigue.
Mardi 7 mars Je vide à l'ouverture et, comme le boulot est calme en ce moment, c'est général, je n'ai la commande que dans l'après midi. J'ai tout mon temps pour aller à Barcelone. Le soir je retrouve un collègue au Poêlon.
Mercredi 8 mars Je pars tôt pour vider à côté de Toulouse. Livraison express, je n'y reste pas deux heures analyse comprise. Le boulot est toujours aussi calme, ça devient inquiétant. Je redescends sur Nîmes pour laver. Et direction Vitrolles pour retrouver le Baron qui va attaquer sa ligne de nuit. Charmant garçon avec la tête sur les épaules et conduire un Top line ne le fait pas se prendre pour un cador.

La station de lavage de Nîmes et son équipe de choc. Laveur de citerne c'est un métier de pro

Jeudi 9 mars Je repose ma citerne au dépôt pour récupérer celle que j'avais charger vendredi. Je dois la vider à côté. Le produit se vide dans une unité de fabrication, c'est toujours long, ici il faut 3h mini plus le temps des papiers. Je ressors en début d'après midi et je vais laver la citerne pour récupérer la mienne. Le soir je suis à La Palud mon fief habituel.


Vendredi 10 mars

Je me lève de très bonne heure, Phil n'est pas encore arrivé, on se tient compagnie au téléphone. Deux cartons sur Montélimar, il est obligé de prendre la N7. Je suis à l'aube à l'entrée du pays et j'appelle le client pour qu'il vienne me chercher. Je dois livrer dans une ferme dans le parc du Pilat. Pour y aller, ça monte sec et comme j'ai une mono cuve, tout le produit passe à l'arrière et je patine. Je monte attelé derrière le tracteur. Dans la traversée du pays, je patine de plus belle sur les pavés mouillés, on s'y reprendra à 3 fois pour passer le premier virage. La dernière montée et encore plus raide, 12 °/, le tracteur se met à patiner lui aussi. Du coup il va en chercher un plus gros et je fini dans un chemin aussi large que le camion. Nous arrivons enfin et le café offert me calme un peu, je n'ai plus un poil de sec. Il faut dire que les clients (un père et ses deux fils) sont des pros, rien de cassé. Une fois vide, je redescends sur Lyon et l'arrivée sur l'autoroute m'apparaît comme un vrai bonheur. Le camion est dans un état lamentable, je vais m'amuser pour le nettoyer lundi.

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6 Kms derrière mon sauveur ................ enfin arrivés 6 Kms 2 heures

Paysan ça rime pas avec feignant

arriver sans casse ça tient du miracle

Samedi 11 mars Repos  
Dimanche 12 mars Repos  
Lundi 13 mars Encore un matin ou il fait froid (c'est quand l'été ?)Je suis au dépôt de Grenoble pour l'ouverture, et, comme il fait -4, tout est gelé et je ne peux pas laver mes conneries de vendredi. Une fois l'intérieur lavé (on a mis une heure à dégeler le circuit) je file sur Sisteron. Le col de la Croix Haute est praticable mais avec le sel, je rajoute une couche de crasse sur celle de la semaine dernière. Le soir, il me manque un quart d'heure pour manger à Bram et je fais chauffer ma gamelle dans le camion.

Le col de la Croix Haute

Mardi 14 mars Je vide du coté de Lourdes et j'y suis dans la matinée. Dans la vallée, les panneaux contre la ferroutage fleurissent de partout. Je me demande si les écolos anti camions train usine travail ont du lire Pierre Dac : «  Contre tout ce qui est pour et pour tout ce qui est contre » Je lave sur Pau et je file à Bayonne. Une fois charger il me reste de quoi passer Bordeaux. En faisant le plein chez, je demande a un collègue de chez Rodières si il y a un restaurant dans le coin, il m'en indique un à peine plus loin avec un grand parking. En fait de parking, on peut y mettre un porteur et trois voitures. En maudissant cet enc .. pardon abruti, je me voit obligé de m'arrêter au péage.

les Pyrénées vers Lourdes

Mercredi 15 mars Je me lève largement avant le soleil pour essayer de vider à côté de Thiers aujourd'hui. mon calcul était impeccable, j'ai le temps de manger avant d'arriver juste pour l'ouverture. Le temps de l'analyse je fais une bonne sieste et je redescends sur St Etienne en coupant à travers la montagne histoire d'économiser le péage et de m'en mettre plein les yeux tellement c'est joli. Le soir je dors avec madame à la maison.

Entre Ambert et St Etienne

Jeudi 16 mars Chargement dans la matinée à Lyon et descente pépère sur Marseille. Je passe au dépôt et le chef m'emmène chez Mercedes chercher un véhicule (je n'ose pas dire camion) En arrivant à la porte, comme je n'ai pas le bip (il est resté dans le camion) je kaxonne pour me faire ouvrir. J'ai pris la honte de ma vie, Même le klaxon ils savent pas le faire, ma Fiat Uno en a un plus gros. J'ai eu peur de voir débarquer toutes les brésiliennes du bois de Boulogne. En fin d'après midi je peux ENFIN laver mon épave. Je me retrouve avec un attelage propre et c'est d'un pas alerte et guilleret que je m'en vais manger à Vitrolles.

C'est avec ces hélices qu'on fabrique le Mistral

Vendredi 17 mars Je téléphone au client et nous avons rendez vous du côté des quartiers nord. On se dirige sur les Hauteurs de Marseille et je découvre les collines. La circulation est interdite à tout véhicule sauf pompiers. Il faut ouvrir les barrières pour faire des kilomètres en pleine pampa. Je ne connaissais pas cet aspect de Marseille et c'est MAGNIFIQUE. On a une vue en hauteur de la ville malheureusement il y a de la brume et vous n'aurez pas de Photo. L'après midi, je recharge sur Sisteron et je rentre chez moi. Le col de la Croix Haute est bien sec avec cette semaine de soleil et je ne sali pas mon camion tout propre.je suis à la maison juste pour la soupe.

Sur les hauteurs de Marseille

Samedi 18 mars repos  
Dimanche 19 mars repos  
Lundi 20 mars Grasse matinée et montée pépère sur Angoulême. Inutile de dire que je me la coule douce, je fais plein de coupures et je suis au resto vers Angoulême le soir. Un resto indiqué par Dr@zick.

Orage de grêle vers Guéret

Mardi 21 mars La livraison se passe bien et je redescends sur Bordeaux par la RN 10. Comme il est interdit de doubler, je roule à 78kms/h pour ne pas trop gêner. Les espagnols et les portugais me doublent à 95 / 100, de toute façon ils ne risquent rien, les flics ne contrôlent que les français. Je ne dois charger que demain donc je prends mon temps. A peine commencé le repas, le chef me téléphone, le client vient de recevoir une commande urgente. Je met mon beaksteck le fromage et le dessert entre deux tranches de pain, le vin le café et le pousse café dans une gourde (si vous ne croyez pas celle là, je peux bous en raconter une autre) et je file sur Lacq. J'arrive juste, mais c'est vraiment urgent, on m'attendait. Sur le parking, un polonais au camion entretenu va prendre sa douche avant de partir. Ca c'est pour ceux qui disent que les polacks sont tous des crades. Le soir, je trouve un resto qui ne ressemble pas à une usine à bouffe, sur la RN10 c'est un exploit.

Ici la pause s'impose

Mercredi 22 mars je monte par Tours Alençon et je profite de la nouvelle autoroute. En chemin je retrouve la neige, ce matin c'était déjà le printemps à Bordeaux. Je passe à Rouen pour faire le plein et prendre la douche et je m'arrête à Amiens.

retour de la neige vers Gacé

Jeudi 23 mars Départ de très bonne heure, les coqs dorment il est trois heures du mat. Je passe Bruxelles et Anvers avant le bordel, petite sieste et café avant la frontière et traversée de la Hollande jusqu'à Harneim . Je suis avant midi chez le client, une petite boutique à la hollandaise, on commence par m'offrir le café avant de s'occuper des papiers. Je mange peinard et je vais laver à Rotterdam. Le soir je sui à Meer au Truckstop .

je n'ai pas trouvé de champ de tulipes alors j'ai ramené ça

Vendredi 24 mars Je charge chez un stockeur et il y a déjà la queue mas chez celui là, ça se passe vite et à 10h tout le monde est sorti. Le temps se réchauffe un peu mais à partir de Langres, il tombe des seaux d'eau. Un doute m' assaile  : ai bien fermé le toit ouvrant ? le soir je suis chez Mario à Tournus, plus d'heure.

encore la pluie

Samedi 25 mars A peine deux heures de route et je suis chez moi.

Presque arrivé

Dimanche 26 mars Repos  
Lundi 27 mars Départ de très bonne heure, avec le changement de la pendule, c'est encore plus dur. Vive les technocrates qui se lèvent tard et qui n'hésitent pas à emmerder les gens qui travaillent pour avoir des soirées plus longues. Dans le col du Grand Bœuf, une citerne s'est faite emplafonner par un gars qui devait avoir le sommeil lourd. Un coup de chapeau au passage pour ces boites qui, sous prétexte que les pétroliers ne roulent pas vite, achètent les camions les plus petits possible pour faire des économies. Je vide le matin et un mal de dent commence à se faire sentir. Pendant le rechargement, le mal devient de plus en plus fort. Pour moi qui n'ai jamais eu mal aux dents, c'est une découverte. Pour se faire soigner sur la route, je sens que ça va être une galère. Heureusement, je passe chez moi ce soir. Un copain dentiste me fait une consultation express sur sa terrasse. Je file à la pharmacie de garde et je passe une nuit d'enfer.

L'endroit le plus propre du parking, c'est autour de la poubelle

Mardi 28 mars J'ai du dormir 3h cette nuit et c'est avec la tête comme un compteur à gaz que je pars ce matin. Je me gave d'antidouleur et je rame comme un damné jusqu'à midi. Dans l'après midi, sa commence à se calmer ; Il était temps, entre les antibiotiques et les antalgiques, mon estomac doit ressembler à un vapo craqueur de chez AZF. La sieste que je m'autorise m'a remis un peu sur pied mais c'est pas encore la grande forme. Je me traîne quand même jusqu'à Rekkem .

La Marne ne manque pas d'eau

Mercredi 29 mars J'ai un peu mieux dormi mais c'est pas encore ça. Je vide juste à côté et ça se passe comme sur des roulettes. Direction Anvers et, du train où c'est parti, je devrais être chargé avant midi. Effectivement, il n'y a personne. Petit grain de sable, ils sont en train de vider un bateau et le chargement est repoussé à demain. Je ressors, je fais chauffer la gamelle et je me fait une sieste d'enfer qui me remet sur pied. L'après midi, je fait un peut de ménage une bonne promenade et, ma fois j'attend demain.

Tous les Stockeurs de Belgique ne sont pas d'infâmes terrains vagues.
La preuve

Jeudi 30 mars IL a plu toute la nuit et ça ne s'arrête pas. Chargement express et descente sur Marseille, avec la pluie, il y a des cartons partout et les embouteillages qui vont avec. Je passe à travers tout ça et je descends jusqu'à Tournus sous une pluie battante.

Bruxelle bloquée par les bouchons

Vendredi 31 mars En partant très tôt, il faut rattraper le retard pris mardi, j'arrive à vider avant midi. Le temps de laver, je recharge à Lavera et je remonte jusqu'à Donzère.

Youppie c'est le printemps