Jeudi 1 septembre au Dimanche 4 septembre |
Vacances encore, si si. |
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| Lundi 5 septembre | Retour de vacances, un collègue me monte à Grenoble récupérer mon camion. Le temps d'accrocher ne remorque (la mienne est sur cale, on refait les moyeux et les freins), je charge l'après midi à Jarrie. J'en ressorts à 16h. Je m'arrête à Mantes la Jolie à minuit. | |
| Mardi 6 septembre | Départ 8h (avec une coupure minimum) pour livrer à 10h à Honfleur. Je ressorts à 11h et je file dare dare laver à Rouen. A14h, je suis de l'autre côté de la Seine pour charger de l'huile de transformateur. 16h je suis chargé et je descends par Orléans, bourges. Le soir, je mange à Mornay sur Allier. | |
| Mercredi 7 septembre | En partant pas trop tard du resto, j'arrive à être chez le client un peu avant midi. Le dépoteur, qui est arrangeant, me fait mettre en place et prend l'échantillon. Ca me permet de manger tranquillement le temps de l'analyse. A 13h on branche et je sors à 14h30. Lavage à côté et d'un seul coup, alors que la semaine s'annonçait tendue, plus de boulot. IL faut dire qu'un de notre gros client a vu son usine submergée par 3 mètre de boue cet été. Réouverture espérée en octobre. Je rentre sur Grenoble pour changer de remorque. | |
| Jeudi 8 septembre | J'accroche une multi cuve pour descendre sur Sisteron. C Le col de la Croix Haute est interdit pour travaux et je suis obligé de passer par Gap. 150Kms en 3h30, pas mal comme moyenne. Par contre, la route Napoléon est magnifique et la déviation PL de Gap infernale. Je charge mes deux produits et je rejoins Lyon en coupant par Forcalquier. Je suis chez moi vers 23h. | |
| Vendredi 9 septembre | Entre les camions bloqués par les inondations et le manque de boulot, je me retrouve à dispo chez moi. Je vais peut être écrire une lettre d'amour à Christine de France Inter | |
| Samedi 10 septembre | Repos | |
| Dimanche 11 septembre | Repos | |
| Lundi 12 septembre | Réveil à 4h du mat pour partir à 5h de Lyon.0 8h30, je vide à Clermont Ferrand. Je rentre à Lyon pour laver et, comme il y a toujours autant de boulot, je n'ai rie, à faire. J'en profite pur laver l'extérieur. A 16h, mon chef me fait monter à Grenoble pour récupérer ma citerne. Elle est toute refaite des moyeux et des freins, Du coup je relave l'extérieur car un camion propre avec une citerne sale ça fait désordre. | |
| Mardi 13 septembre | Je descend à Pierre Bénite pour charger du polychlorure d'aluminium (ça sert à nettoyer l'eau dans les stations d'épuration). Le soir je mange à Bram. | |
| Mercredi 14 septembre | Je vide dans une station des eaux à c^té de Toulouse et je rentre à vide sur Nîmes pour laver (on fait beaucoup de kilomètres à vide en citerne). Je recharge une base de savon à Lavéra. Le soir je mange à Vitrolles. | |
| Jeudi 15 septembre | Départ peinard pour être à Grenoble en début d »après midi pur la réunion des délégués. Comme je ne vide que lundi, je rentre chez moi pour faire dodo dans les bras de ma dulcinée. Pour ceux qui trouvent que je me la coule douce, attendez demain. | |
| Vendredi 16 septembre | à 9h, je pose mon Jérôme de fils à l'école ; Je pars de Lyon vers 10h. Je prends mon Toll racket un peu avant Strasbourg et je perds 1h dans les bouchons. En Allemagne, je double un superbe Scania long nez tchèque. Je reperds une autre heure à cause d'un accident vers Karjshrue et je m'arrête à Sinsheim pour la nuit. | |
| Samedi 17 septembre | Je me prends la tête avec la bécane du toll collect (sale bête) car elle veut m'imposer un itinéraire qui me rallonge un max, du coup je fractionne mes tickets et je passe par où je veux. Je suis à la frontière de Cheb à 14h30. Depuis la suppression des douanes au lieu de plusieurs heures de queue, je passe en 15Mn (le temps de faire du change et de payer la taxe). Je longe la frontière allemande côté tchèque et je ne reconnais plus rien tant ça a changé (il faut dire que mon dernier voyage à Cheb date de 1990) On construit de 4 voies mais il reste des morceaux de petites routes. Passé Chomutov, on passe à côté des immenses carrières de charbons et des centrales électriques qui vont avec, mais le paysage reste quand même très sauvage. Le soir, je trouve une station avec un restaurant à Most. Je vois aussi un superbe Tata V12 refroidit par air de 1961. Son propriétaire parle un peu anglais, il revient d'une expo. Je regrette sincèrement de ne pas avoir d'appareil photo. Ne le dites surtout pas à Phil, pour le coup il va ressortir la boite à baffes. | |
| Dimanche 18 septembre | Pendant que certains s'agenouillent devant Krishna Bouddha ou d'autres, je suis à genou devant mes jantes avec une bouteille de Mirror. L'après midi je me ballade un peu et le temps passe tranquillement. | |
| Lundi 19 septembre | Je me présente à 7h chez le client à Teplice, un site chimique typique de ces pays là, mélange d'unités lépreuses héritées du socialisme triomphant et d'unités neuves. Au poste de dépotage, un Scania des transports Vapenik est en train de charger. Le chauffeur parle anglais, je lui parle du camion que j'ai doublé samedi ? C'est la même boutique et le chauffeur est son frère. Je récupère l'adresse en me promettant d'y faire un tour. Je rentre sur l'Allemagne à vide. Le soir je dors un peu après Kassel. | |
| Mardi 20 septembre | Je suis à 8h30 à Marl dans la Ruhr, Comme je recharge pour le même client, celui-ci nous fourni une autorisation pour ne pas laver la citerne car les produits sont compatibles. Le chargeur, qui est d'une intelligence rare met une bonne demi heure à comprendre. J'aime bien les allemands mais quand on voit un con, on s'aperçois que la connerie n'a pas de frontière. Je m'en sors quand même (grâce à l'intervention d'un chef) et le soir je mange à Pont à Mousson au bord de l'autoroute. | |
| Mercredi 21 septembre | une journée complète de route avec quand même un petit saut à la maison pour embrasser la famille. Ca tombe bien, c'est mercredi les enfantes ne sont pas à l'école. | |
| Jeudi 22 septembre | Je vide à Lavéra le matin. Je remonte à Velaux pour poser ma remorque et en reprendre une chargée d'acide sulfurique pour Marseille Pointe Rouge. Une traversée de complète de Marseille. Je remonte à Lavera décrocher et raccrocher une remorque pour Rome à Vider le lendemain. Comme je suis un peu tricheur et surtout feignant, je la pose au port de Toulon où elle va aller toute seule comme une grande sur le ferry boite. Le soir je dors à Vitrolles. | |
| Vendredi 23 septembre | Je récupère mémère au dépôt et je retourne à Lavéra (je commence à bien connaître la route) Pendant le chargement, je me sers du tracteur de parc pour ranger les remorques en attente pour que le client ait un parking rangé. Je rentre chez moi en prenant le temps de ravitailler Philou en nicotine (j'ai fait le plein au Luxembourg) et je suis chez moi à 18h juste pour l'apéro. | |
| Samedi 24 septembre | Repos | |
| Dimanche 25 septembre | Repos | |
| Lundi 26 septembre | Je pars tranquillement vers 10h. Comme j'ai le temps, je monte par Dijon et je prends la nationale à partir de Chaumont jusqu'à Reims. Au péage, un hurluberlu klaxonne comme un fou (il a pas du signer la charte celui là) c'est Adrien qui a reconnu mon camion. Comme ma citerne roule nettement moins vite que son frigo, nous nous donnons rendez vous à Carvin pour le gastro. | |
| Mardi 27 septembre | Je livre à Mouscron sur le coup des 7h. Le gars de la bascule est sympa et, pour la peine, une pub du site est affichée dans l'usine (verra-t-on des belges nous visiter ?). Je sors à 9h et je cours recharger à Hemiksem (Anvers). J'arrive à m'inscrire avant midi et je suis le premier à charger après la pause. En revenant par le Luxembourg (vu le prix du gaz oïl) je mange le soir à Nancy. | |
| Mercredi 28 septembre | Une journée complète passée à rouler et je suis le soir à Vitrolles où un collègue que je vois trop peu souvent mange avec moi. | |
| Jeudi 29 septembre | Je vide à Lavéra et je recharge sur place ; Le midi, je retrouve deux autres collègues Et nous roulons ensembles jusqu'à Picenza. Décidément, je suis des mois sans voir personne du dépôt et j'en vois plein en deux jours ! Je continue la route et je dors devant le client à Castiglione de le Stiviere (Brescia). | |
| Vendredi 30 septembre | Le client me éveille à 7h et je suis vide à 9h. Traversée de Milan avec les bouchons où je perds pas loin d'une heure et je recharge à Trecate ( Novara ). Comme le train est complet et que je ne suis pas en dangereux, je rentre par le Fréjus qui est rouvert dans les deux sens ; Le soir je mange à La chambre car, avec les bouchons italiens, il me manque une heure pour rentrer chez moi. | |