Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juillet 2005

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vendredi 1 juillet

Je fini de vider à Pontcharra à 10h et, le temps revenir laver au dépôt, je suis au chargement à Jarrie à 14h. Je rentre à Lyon en plein merdier (c'est bouché de partout). Vive les départs en vacance. Je suis quand même chez moi à 18h.

 

samedi 2 juillet Repos  
dimanche 3 juillet Repos  
Lundi 4 juillet Je déteste les dimanches soir ; mais bon, il faut y aller. Départ minuit (matière dangereuse oblige), pour Saint Avold. Je m'autorise 3 heures de dodo dans la nuit et je suis à 11h chez le client. Je ressors une heure plus tard et, le temps de laver et de manger vite fait et le soir je dors à Bastogne.  
Mardi 5 juillet Je suis à 8h au nord de Lièges pour charger du kaolin liquide chargement vite expédié, ce qui chez ce client est un exploit. Le soir je mange chez Mario au restaurant des champs au nord de Tournus.  
Mercredi 6 juillet

je vide à 8h dans une papeterie à Rives et je recharge de L'acétone à Roussillon. Ca se charge vite mais il y a souvent la queue et je ne sors qu'à 17h. Le soir je suis à Montmarault.

 
Jeudi 7 juillet Réveil à 4h pour être de bonne heure à Niort. Je téléphone à Phil qui va se coucher. Veinard. A 10h je suis arrivé, 11h je suis reparti. UN client comme je les aime. Le temps de remonter à Melle pour laver, je redescends dare dare à La Rochelle. A 14h30 je mets ma remorque en place dans l'usine et je la laisse là pour la nuit. Elle sera finie de charger demain. Un client comme Phil les aime. Le soir promenade sur le port et resto chez Annie.  
Vendredi 8 juillet

À 10h, je récupère mémère et, le temps de faire les papiers, je file direction la maison. En sortant du port, il y a une enquête de la DDE. L'étudiant qui s'occupe de moi est un dégourdi de première. Quand il me demande où je vais, je lui répond : « en Calabre » Il me demande dans quel département ça se trouve. La géographie ne doit pas être à son programme. Je suis chez moi à 23h.

 
Samedi 9 juillet Repos  
Dimanche 10 juillet Repos  
Lundi 11 juillet

Départ à 6h pour être à Aiton assez tôt pour m'enregistrer au train. Je suis à l'heure mais le train à 2 h de retard, ce qui est habituel. Ce tas de ferraille est une prouesse technologique mais on a du oublier d'y monter une pendule. Je descends par Gênes Livourne et la côte. Le soir, moi qui avais prévu de manger vers Civitavecchia, je ne suis qu'à Grosseto. Cette saloperie de train va me mettre en retard toute la semaine. Le temps est à la fraîcheur (relative) et je vais pouvoir dormir toute la semaine sans perdre 5l de sueur par nuit.

 
Mardi 12 juillet

Je pars vers 6h pour traverser Rome après les embouteillages, je suis vers Naples un peu avant midi. L'Italie du sud est sous les orages et je ne vois même pas le Vésuve qui est sous les nuages. Après Naples, la bande côtière disparaît et l'autoroute passe à travers la montagne. Le paysage de forêts est sauvage et magnifique. Un orage me tombe dessus et l'huile qui imprègne la route forme une émulsion avec la pluie, je ne suis pas rassuré par cette route patinoire et je m'arrête le temps que ça passe. J'en profite pour prendre la douche et c'est tout propre que j'attaque la dernière descente qui mène à la péninsule calabraise. 30 Kms au ralentisseur (et non pas retarder restons français). Je bifurque par la côte est où je trouve un restaurant au bord de la côte ionienne. Le prix est touristique mais correct. Avec les orages, la température est clémente et je dors sans fondre dans la cabine.

 
Mercredi 13 juillet

Une heure de route et je suis à Crotone cité de Pythagore d'après la pub. Je vide en 2h car la pompe a la bonne idée de tomber en panne pendant le déchargement. Et c'est le même parcourt en sens inverse. Je m'arrête sur l'autoroute un peu après Rome. Il me manque 20mn pour aller à Orte, c'est rageant.

 
Jeudi 14 juillet

Je pars de bonne heure et, pendant que la France patriote regarde le défilé, je vois défiler les kilomètres. A 10 je suis au lavage à Casalmagiore (au nord de Parme) comme je charge à côté, je peux manger tranquillement avant de reprendre le train. Celui de 21 ne part qu'avec 1h de retard. Il arrive quand même avec plus de 2h de retard en France. Grâce à la SNCF, je dors de 2h30 à 6h.

 
Vendredi 15 juillet

je maudit ce train qui m'a fait perdre encore une nuit de sommeil Le temps de manger peinard chez Mario à côté de Tournus, je vide à Montceau les Mines et je lave à Chalon sur Saône. L'autoroute commence à être bien chargée, je me demande comment ça va être demain avec tout ces départs, bouché certainement. En tout cas, moi je suis à la maison pour l'apéro.

 
Samedi 16 juillet Repos  
Dimanche 17 juillet Repos  
Lundi 18 juillet

Journée de fonctionnaire, rendez vous à 13h30à Pierre Bénite pour livraison le lendemain à l'Isle sur Sorgues. Le soir je mange à Avignon sud.

 
Mardi 19 juillet

La livraison se passe comme sur des roulettes, je suis sorti à 9h00. Descente sur Vitrolles, j'en profite pour faire le plein et dire bonjour à mon chef. Après le lavage je charge à St Auban (Sisteron) pour Lacq. Le soir je mange chez Alain à Bram.

 
Mercredi 20 juillet En partant à 5h00 je suis à 9h00 sur le lieu de livraison, ça commence bien, à 12h00 je suis lavé, c'est une affaire qui marche comme sur des roulettes. À 13h30 je suis prêt à recharger chez le leader de l'engrais ammoniaqué, et là, ça se gâte. Il me faut 2h pour monter sur la bascule ( !) je n'invente rien, en 4h ils auront chargé…. 3 camions, et comme je suis le 3eme, je ressors à 18h00. Une après midi de perdue à cause du leader européen de l'incompétence (dommage que la pub soit interdite sur le site). Moi qui comptais manger sur Saintes, le soir je ne suis qu'à Bordeaux.  
Jeudi 21 juillet

Pour rattraper le retard, je me lève encore à 5h00. Je suis quand même à 13h00 au rendez vous à Rennes. Je ressors à 16h00 et, sans perdre de temps, je fonce sur Le Havre où j'arrive juste au bout de mes heures.

 
Vendredi 22 juillet

7H30 lavage, 8h chargement. Là je serre les fesses car le client est un maniaque de première. Il faut dire que je charge de l'alcool absolu (99,9°) et il vaut mieux pas se rater. Tout se passe bien et à 10h00 je sors direction la maison. Je coupe par Orléans Bourges Moulin pour éviter le raz de marée des départs en vacance ; Je suis quand même bien embété entre Orléans et Vierzon, mais ça ne se passe pas trop mal. Le soir je suis à Roanne au bout de mes heures.

 
Samedi 23 juillet

Je pars à 5h30 pour être à Lyon juste pour 7h00, avant l'interdiction. Un tour de France en une semaine, avec moins d'étapes que le peloton quand même. Demain je fais la grasse matinée au moins jusqu'à 7h00 promis.

 
Dimanche 24 juillet Repos  
Lundi 25 juillet

Lever à 1h30 pour partir à 2h du dépôt. Je dois être à l'enregistrement du train 1h avant départ donc 4h30 pour 5h30. Il est parti avec seulement 1h de retard. Arrivée à Turin, je pose ma remorque sur le terminal (elle n'est à vider que mercredi) et j'en accroche une autre pour la charger à côté de Bergamo. Je rentre au chargement à 13h30 et j'en ressors à …18h30. Comme je n'ai plus d'amplitude, je dors sur le parking de l'usine, il est gardé et il y a la douche. Le soir, je compense la perte des 25l de sueur perdus dans la journée à grands coups de rouge. (C'est même pas vrai mais ça énerve le webmaster)

 
Mardi 26 juillet

Je pars à 4 pour passer Milan et Turin avant la merde et je suis à 8h au terminal pour faire enregistrer la remorque, J'en attend une autre qui viens par la train de 8h30 ; IL n'a qu'une heure de retard. Je vide à 13h à Milan et je ramène la remorque au terminal. Je récupère la mienne et, surprise, un pneu est dégonflé. Je passe au garage IVECO d'Orbassano, ils n'ont pas de compresseur (surtout pas l'envie de s'em… pour un français). C'est un Turc qui me prête une rallonge pour me gonfler avec le camion. Le soir je dors à Tortona.

 
Mercredi 27 juillet Je suis à 8h dans le centre de Milan pour livrer dans un sens interdit. Une usine immense 10Mn pour entrer 15 pour sortir en étant guidé par deux personnes. Je sais que ma remorque est toute en longueur mais quand même (Phil dit partout qu'il n'y a que ça de long chez moi). Je retourne dare dare à Turin pour en reprendre une autre, la mienne repart au dépôt pour réparation plus le pneu qui est re dégonflé depuis hier. MIRACLE Le train n'a qu'une demi heure de retard ; Re échange et direction Pavia pour essayer de vider ce soir. Le client ferme à 17h30J'arrive même à laver le soir à Arluno. Il Y a un resto à côté. La fin de ma galère serait-elle en vue.  
Jeudi 28 juillet

départ à 6h, il fait déjà 28°, pour être à côté de Bergamo à 8h. Un client à l'italienne comme je les aime ; On pèse à Tataouine on recule entre les bidons en prenant toute la rue, on repèse. En une heure tout est fait. Bordélique mais efficace. En plus j'ai le temps, le train est à 16h. Il part avec une heure et demie de retard et arrive avec 2h de retard. On a dépensé des millions pour faire ce machin mais pour 10euros de plus on aurait pu acheter une pendule ; restriction budgétaire sans doute.

 
Vendredi 29 juillet

Départ à 5 h pour une cimenterie à Montalieu. La livraison se passe bien, le lavage aussi. Je mange à la maison et je récupère ma fille pour aller à Roussillon. Sur la route le bordel des départs en vacance bat son plein et dans le camion Led Zeppelin et Pink Floyd hurlent. Il n'y a personne au chargement et ça ne me prend qu'une heure ; Direction le dépôt de Grenoble, je pose la remorque et je récupère Mémère toute réparée avec même un pneu étanche ; Retour sur Lyon et une demi heure bloqués par une Grue de chantier qui brûle sur l'autoroute. Dans l'autre sens ils vont arriver en retard pour les vacances! 0 9h je suis à la maison.

 
Samedi 30 juillet Repos  
Dimanche 31 juillet Repos