Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juin 2005

Retour menu

Mercredi 1 juin

Départ de Turin à 5h pour arriver dans la banlieue de Milan avant les embouteillages. A 10h je suis vide ? J'ai le temps de laver tranquillement pour recharger à côté de Novara. Je musarde pour retourner à la gare de Turin, le train est à 21h.

 

Jeudi 2 juin

Le travail est vraiment calme, j'ai rendez vous à Pierre Bénite à 13h. Je passe au dépôt et je m'offre un nettoyage à fond de l'attelage, acide, balais et huile de coude. Le résultat me plait assez, « Mémère » ne fait pas ses huit ans. Une fois vidé, je lave l'intérieur et je suis à la maison à 18h.

 
Vendredi 3 juin

Je pars de bonne heure pour éviter le cinéma des matins lyonnais sur le périph. Comme je charge un produit où il y a rarement la queue, je suis au dépôt à 10h. Je donne la main à un collègue pour laver son ensemble et je suis à la maison pour midi. Je sais, je donne l'impression d'être dans une colonie de vacance, mais ce calme m'inquiète, le boulot ne repart pas depuis le début de l'année. J'espère que ça ne va pas durer.

 

 

Samedi 4 juin

Repos

 
Dimanche 5 juin

Repos

 
Lundi 6 juin

Départ de Lyon à 6h, aujourd'hui, je n'ai qu'à rouler puisque je livre demain à Castets. J'ai de drôles de vibrations et ça ne vient pas de la direction, je m'arrète et je ne vois rien d'anormal. Je repars, les vibrations ont disparu, bizarre… Le soir, je sis à Bordeaux.

 
Mardi 7 juin

Je repars à 6h et les vibrations reprennent. Cette fois, c'est sur, il y a un un truc de pas normal. Le moteur fait un drôle de bruit, Comme qui dirait comme un cinq cylindres. Je vide à 8h et je passe chez Renault à Dax histoire de voir ce qu'il se passe. Le diagnostic est confirmé, mon chef me prend un rendez vous à Pau pendant que je file à Lacq pour laver et charger de l'acide acétique. A 16h je suis au garage et j'en repars à 19h avec six injecteurs neufs. Le soir, je m'arrête à La Fermière avant Toulouse, un restaurant que je vous recommande vivement.

 
Mercredi 8 juin

dépars 6h pour l'Italie par Vintimille, Le soir je dors à Albenga.

 
Jeudi 9 juin

Je pars à 4h30 pour rattraper le retard de mardi. Je suis devant le client à 7h30, bon calcul, il me fait rentrer à 10h30. Je me suis levé de bonne heure pour rien. Le temps de laver à Carisio, je pars à 13h30, je mange à la table qui recule. A 18h je suis à Carrare pour charger de la craie liquide, il y a 3 camion devant moi, ce qui me fait perdre 15mn, J'aime des clients comme ça. Je redémarre à 18h30 et j'essaie de rattraper un peu de mon retard en marchant largement sur mon amplitude. Je m'arrete à Savona à 21h, juste à temps pour ecouter le concert de Robert Plant sur Inter.

 
Vendredi 10 juin

Départ à 5h, c'est la semaine des lève tôt, je suis chez à Villeneuve Loubet à 8h et, rebelote, on s'occupe de moi à 10h30 Je sors à midi et, comme il ferme à midi pile je reste comme un con sur la bascule. Là je pète les boulons et je m'apprête à aller manger tranquillement en programment mon retour pour 15h. (camion fermé à clef sur la bascule bien sur) et, miracle ou transmission de pensée, il se trouve quelqu'un pour me peser. Des clients de merde comme celui là, je m'en passe sans problème. Avec le retard pris, je ne charge à Orgon qu'à 18h et j'en suis quitte pour ne rentrer que samedi. Je béni les niçois et leur mépris pour les travailleurs.

 
Samedi 11 juin

Samedi Je roule les deux heures qui me manquaient hier et à 9h je suis chez moi. Enfin une journée qui se déroule comme prévu……

Ma belle mère est à la maison pour le week end, là c'est sur, c'est pas ma semaine.

 
Dimanche 12 juin

Repos

 
Lundi 13 juin

Cette journée s'annonce sous de bons auspices, les otages sont libérés, mais surtout, on annonce la reformation de Pink Floy, Le temps d'un concert. Départ de Lyon vers 7h, juste avant les bouchons, pour livrer de la craie dans une ferme au nord de Bourg en Bresse (ça sert à baisser l'acidité du lisier avant l'épandage). Le temps est à l'orage et, ça ne manque pas, la pluie se met à tomber quand j'arrive. Résultat de la course, je ressors avec un attelage tout crotté. Je redescends laver à Balan et je recharge à Roussillon un voyage prévu le lendemain, ça fait toujours ça de gagné, ce qui me permet de passer la nuit à la maison.

 
Mardi 14 juin

Après avoir conduit les enfants à l'école, plaisir trop rare pour un routier, je pars vers 9h direction le nord. Il s'agit de ne pas traîner, car ce soir j'ai rendez vous avec Yvon, la légende du site. En faisant juste les coupures et pas une minute de plus, j'arrive chez lui à 20h30. Je fais donc la connaissance d'Yvon et de son épouse Jocelyne « la reine de la Bintje » Yvon et Jocelyne ont un cœur Gros comme mon camion et l'accueil fut on ne peut plus chaleureux. Si ses problèmes de santé limitent son autonomie, je peux vous assurer que le disque dur d'Yvon est intact et qu'il marche à plein régime. Après un repas cordial, la discussion s'est poursuivie jusqu'à 2h du matin.

En remontant dans mon camion j'avais dans le tête cette chanson, Les gens du nord….

Mercredi 15 juin

Je livre à Lestrem et, comme le boulot est toujours au point mort, j'attends. A 11h, ça tombe, lavage à Lille et direction Anvers pour charger demain.

 
Jeudi 16 juin

À 7H30, je rentre chez le client. A 9h un chargeur s'occupe enfin de moi. Je sors à 10h30. Après un embouteillage à Bruxelles, je tombe sur un bouchon à Arlon. Un gros carton bloque l'autoroute. H après, la police belge, toujours aussi inefficace, met en place des déviation. Le bouchon atteint 15 Kms. J'ai quand même réussi à m'extraire de ce merdier et je n'ai perdu qu'une heure. Mais de retard en retard, je traverse Metz en pleine heure de pointe et, le soir, je suis à Dijon au lieu de Tournus comme prévu.

 
Vendredi 17 juin

Je livre à Givors à 9h, le retard d'hier n'a pas été rattrapé. A 10h30 je suis au lavage au sud de Lyon, le laveur foire le lavage (de l'additif) et je ne sors qu'à 14h. Je recharge à Roussillon à 14h30. A 18h je suis au dépôt à Lyon pour décrocher ma citerne qui va repartir lundi avec mon copain. Bonne route « Mémère » et fait attention à toi.

 
Samedi 18 juin Repos  
Dimanche 19 juin  
Lundi 20 juin

Remis de mes émotions de la veille, le canasson s'est un peu emballé, je pars de bonne heure pour être à Rognac à 10h, visite médicale oblige. A 11h le verdict tombe, je ne suis pas malade, je vais pouvoir bosser encore un peu. Je descend à Lavera pour changer de remorque, j'en raccroche une pour Gênes. Je pars avec deux collègues, bonne descente jusqu'à Savona.

 
Mardi 21 juin

À 6h, nous sommes au volant et dans les temps en plus. Malheureusement, une voiture brûle en bas du Turquino. Bilan des courses, une heure de perdue, je n'arrive chez le client qu'à 9h. Comme un problème n'arrive jamais seul, mon collègue est planté lui aussi chez son client. Je dois donc cavale comme un an pour faire son voyage. Le temps de laver, je suis chez le client 10 Mn avant la fermeture. Ouf.

 
Mercredi 22 juin

Je prends le train de 5h qui est en retard comme d'habitude. Il ne part qu'à 7h. Comme j'ai rendez vous avec mon boss dans l'après midi, j'ai donc le temps. Je réussi à contacter Dr@zick qui est dans le coin et nous nous retrouvons pour manger à Grenoble. Un vizu très sympathique ou je me rend compte que le père Seb est dans la vie comme sur le chat, plein d'humour et de gentillesse (vu la carrure c'est préférable)

L'après midi consiste à négocier pendant 4h pour finalement obtenir ce qui était prévu au départ. Le syndicalisme c'est bien, à condition d'en sortir. Le soir je m'arrête à Dijon.

 
Jeudi 23 juin

Je pars à 5h30 pour livrer après Maubeuge à 14h. Une fois vide, direction Anvers où je me tape 2h de bouchon. Il fait une chaleur d'enfer, 36°, Pire qu'en Italie. Je réussi quand même à laver le soir et je dors devant le client.

 
Vendredi 24 juin

à 6h je suis au bureau, il n'y a pas encore grand monde. Je sors à 7h30 et je me tape un bon déjeuner en attendant la fin des heures de « merdier ». Passage par le Luxembourg pour faire le plein de GO et de cigarettes à pas cher et je mange le soir à Tournus.

 
Samedi 25 juin

Je fais les deux heures de trajet qu'il me reste , et , arrivé au dépôt, je décroche la remorque pour récupérer « Mémère » qui est chargée pour Renne. IL Fait chaud, direction la maison et la piscine

 
Dimanche 26 juin Repos  
Lundi 27 juin

Départ à 7h pour la Bretagne, j'aime ces journée où je n'ai qu'à rouler. Il fait une chaleur d'enfer, merci la clim. Le soir, je dors à Laval, enfin si on peut appeler dormir le fait de fondre dans la cabine, il fait 32° à minuit.

 
Mardi 28 juin Je suis chez le client à 8h, un rapide comme Phil les aime. A 13h30 on s'occupe enfin de moi, je sors à 15h. Une journée de perdue pour un client de merde. Je descends sur La Rochelle et du coup je ne vais charger que demain. Le soir il fait moins chaud et je peux enfin dormir vraiment.  
Mercredi 29 juin

Je suis au chargement à 8h et je ressors avec les papiers à 8h45. IL y a encore des gens honnêtes dans ce métier. Le soir je me bâfre de soupe de poisson à l'Oasis, restaurant sympa situé à Bellegarde sur la RN 113 à côté d'Arles.

 
Jeudi 30 juin Je vide à Aix en Provence le produit de base pour le retardant qui va dans les Canadairs. Quelque chose me dit que cette année on va encore avoir du boulot avec ce client là. L'après midi je charge de la craie à Orgon. Le soir je mange à Noyarey à côté du dépôt.