Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Novembre 2011

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Mardi 1

 

Mercredi 2

J’ai bien fait de laver mon camion samedi, il pleut depuis hier après midi et, si ça c’est un peu calmé cette nuit, rien que la traversée de la cours et des flaques d’eau auront suffit à salir tout ça. Bon, vu que le boulot est commencé, autant continuer en prenant la rocade en direction de la Normandie. Il est 4 h 00, un horaire de routine pour une montée de routine sauf qu’on est mercredi au lieu de lundi, moralement, ça aide. Montée sous la bruine qui a remplacé la pluie puis, sous la nuit parce qu’à la fin, il ne pleut plus. Je m’offre une petite pause pas loin de Courtenay, je dois donc pouvoir finir d’une seule traite. Comme mes calculs très savants me l’avaient prédit, j’arrive au sud de Paris à 10 h 00 juste à l’heure de la levée de l’interdiction aux camions. Ca roule bien, pourtant, nous sommes un jour de rentrée des classes mais, ça roule bien. Ca roule bien jusqu’à Fresnes parce que, d’un seul coup, tout est bouché et, ça fini par ne plus rouler du tout. Une heure de perdue à discutailler avec les voisins en se demandant bien ce qu’il a bien pu se passer. Paraitrait-il qu’un camion aurait perdu son réservoir en déversant son carburant un peu partout. Nous finissons bien par repartir, aucune trace de visible nulle part pas plus de gaz oil que d’autre chose, une heure de perdue sans qu’on sache pourquoi. Heureusement que j’avais prévu une marge pour manger avant d’aller vider parce que, même en sautant le repas, je vais arriver un poil en retard à Louviers. Je me pose quand même à quai un peu après 14 h 00, une jolie manœuvre avec de jolies lignes blanche pour guider la jolie Tarja. Après cette mise à quai de main de maitre, on s’attelle au déchargement de tout ce qu’il y a à… décharger. Dans mon malheur, j’ai quand même de la chance, je dois recharger pour le même client mais, pas chez eux, chez un stockeur à Verneuil. La chef de quai (oui, c’est une chef) téléphone pour les prévenir de mon arrivée un peu tardive en leur filant le N° de la commande, ils ont le temps de la préparer d’avance. Je file donc à Verneuil dès que je suis vide, une heure plus tard, je suis devant le portail du transporteur et, le gars du quai arrive aussitôt comme s’il été prévenu de mon arrivée (on se demande bien comment n’est ce pas ?). Tout de suite à quai, c’est une boite familiale alors, le premier chauffeur qui arrive vient donner un coup de main pour que ça aille plus vite. Pendant ce temps là, je fais les papiers au bureau. En comptant le décrochage et le raccrochage, je ne suis pas resté une heure sur place. Il ne me reste pas beaucoup de temps à rouler mais, je dois bien avoir de quoi aller à Dampierre. Et s’il n’y en a pas assez, je vais déborder un peu mais, rien que l’idée de la douche me donne des ailes.

Ca bloque

Jeudi 3

Ce matin, j’ai gagné un quart d’heure par rapport à hier, je ne part qu’à 4 h 15, un quart d’heure de sommeil, c’est un quart d’heure de sommeil. Si si, recomptez pour voir. Départ dans la nuit donc. Dans la nuit et… sous la pluie, parce qu’elle est revenue bien sur. Les essuies glace fonctionnent jusqu’à Orléans et, ça se calme un peu. Moi, j’arrive à Corbas vers midi, je vide tout ça à quai, je mange un bout et, je vais recharger à Saint Etienne. Deux points de chargement, le premier chez un transporteur, j’aime bien aller chez eux, c’est toujours rapide et l’accueil est sympa. En plus, la fille de la réception est devenue fan de Nightwish depuis que lui ai fait connaître ce groupe. Deuxième point un peu plus loin dans une usine, il ne me reste que la remorque à charger, ça devrait aller vite enfin, s’il n’y a pas trop de monde devant moi. Un peu d’attente mais, ça me donne le temps de me battre avec les bâches parce que, le vent s’est levé  et ça tourne à la tempête. Devant moi, un camion allemand conduit par un chauffeur allemand, ça devient rarissime, nous discutons un peu puis, le cariste vient s’occuper de notre cas. Retour à Andrézieux, je pose le camion dans la cours, la journée est finie, une bonne gamelle de nouilles et une douche puis, dodo. Le vent secoue bien le camion, nuit agitée en perspective.
Ce soir, la météo annonce un « épisode cévenol » sur les Cévennes, (en général, c’est là que ça se passe) alerte rouge sur le Languedoc, Si un préfet écoute la radio, sur qu’il va nous interdire de circuler dans la région de Strasbourg ou Dunkerque.

Glou glou

Vendredi 4

Bon, même heure qu’hier parce que, j’ai pris le pli et puis, parce que je le vaux bien. Plus de vent ce matin mais, il pleut et, quelque chose me dit que ce n’est pas près de s’arrêter. La météo me confirme que ce n’est pas prêt de s’arrêter et que, ça tourne à la catastrophe dans l’Hérault. Jusqu’à Lyon, ça reste normal mais, dans la vallée du Rhône, on a droit a de gros orages, des trombes à faire ralentir les voitures. Rassurez-vous, elles restent sur la voie du milieu à 60 kms/h obligeant les camions à doubler par la droite. A partir d’Orange, le jour se lève et la conduite devient plus facile. J’arrive à Avignon en pleine éclaircie mais, ça ne dure pas bien longtemps et, je débâche sous la flotte et je fini tout mouille alors que, bien sur, la pluie s’arrête au moment où je vais faire signer les papiers. Visiblement, mes ennuis capillaires (mes cheveux frisent avec la pluie) ne sont rien à côté de ce que vivent les gens inondés. Direction Saint Vallier en passant par Tain l’Ermitage pour manger avec Daniel, inutile de faire le récit de toutes les bêtises qu’on a pu dire à table, le site n’a pas assez de mémoire pour tout pomper, il faut bien se séparer. Il s’en va vers le sud et moi, je vais donc charger sous la flotte. 4 points de chargement dans cette petite usine, une mise à quai à contre main et un décrochage sous la flotte, c’est quand même mieux que de débâcher. Il pleut comme ce n’est pas permis, on nous annonce le même temps pour tout le week end, je sens que ça va être sympa comme tout surtout pour ceux qui veulent tondre leur pelouse. Retour sous la flotte donc, on nous annonce des bouchons sur la rocade mais, j’ai rien vu. Par contre, j’ai bien respecté mes distances de sécurité, avec ce temps, les gens font un peu n’importe quoi, vaut mieux ne pas être surpris quand la route glisse. Pas de surprise pour moi, je fini par me poser à Corbas, je me gare sur le parking et sous la pluie.

Glou glou

Samedi 5
Dimanche 6

Lundi 7

Comme la semaine dernière, il est 4 h 00, je suis abonné à cet horaire. Il pleut moins que vendredi mais, il pleut quand même. Il a plus tout le week end mais, beaucoup moins que sur la côté Méditerranéenne qui a encore payé cher les orages du week end. Je vais à Brive la Gaillarde, pour y être dans la matinée, je dois partir tôt donc, je me suis levé tôt, logique. Jusqu’à Clermont Ferrand, je navigue entre pluie et brume, peu de circulation quand même, c’est plus facile. A partir de Clermont, j’ai droit au brouillard dans les virages vers Rochefort en Montagne, je ne vois pas grand-chose mais, je crois n’avoir écrasé personne. Une petite coupure vers Ussel, le temps de ma sieste le jour se décide à se lever et, j’ai droit au spectacle de la brume dans le fond des vallées. Je dois avouer qu’à Brive la gaillarde, je ne suis pas vraiment gaillard (ce jeu de mot usagé m’été revendu d’occase par Régis). A peine mis à quai, il arrive cinq camions. C’est-y pas de la chance ça ? Si on rajoute qu’il ne pleut plus, je décroche sans ma mouiller. Du coup, je suis reparti bien avant midi et je file recharger à Thiers. Deux heures de routes humides, une petite pause gamelle mais, sans perdre trop de temps et, j’arrive en fin d’après midi. La bonne heure quand il y a de l’affluence, parce que, ils sont tous passé et, on rentre direct. Bon, aujourd’hui, il n’y a pas eu d’affluence donc pas d’attente, je n’ai même pas le temps de débâcher que le cariste est là. 45 mn plus tard, j’ai les papiers en mains et je vais le plus haut possible et, le plus haut, c’est un peu après Moulin. Carton plein pour les heures, il est encore tôt, je suis le premier sur le parking, j’ai essayé de ma garer le mieux possible pour que les autres se calent sur moi. En attendant, je file à la douche.

Vallée sous la brume

je vais effectuer une manœuvre de dépassement

Mardi 8

3 h 30 ce matin, un peu plus tôt qu’hier donc mais, je dois vider le plus tôt possible qu’elle a dit la chef. Par rapport à hier, je n’ai pas de brouillard, juste un peu de crachin mais, la visibilité reste bonne. Presque seul sur la route jusqu’à Châteauroux, c’est l’avantage des départs matutinaux. Je prends mon café à Sainte Maure, j’y arrive au moment où les autres partent, c’est un peu surréaliste de faire ses premières coupures si tôt. Je vide au sud de Saumur, le déchargement est aussi rapide que le chargement d’hier, il faut dire que, comme hier, je suis arrivé après l’affluence de l’ouverture. Direction Angers pour charger chez notre client du coin, je connais bien et, le chef d’équipe de jour est du genre speed en permanence, du genre à faire le maximum pour ne pas faire attendre les camions donc, je suis vite reparti. Comme hier, pas de pluie pour la mise à quai et le décrochage, je me demande si une telle chance va durer. Retour vers Lyon en passant par Poitiers, ça peut m’emmener jusqu’après Guéret à Parsac mais, ce petit parking est vite saturé et, comme c’est un des rares endroits où dormir sur cette portion de RCEA, ça tourne toute la nuit, c’est bruyant et tellement saturé que c’est parfois la foire d’empoigne pour sortir de là en plaine nuit. Je vais me poser à Saint Vaury, au moins, je vais pouvoir manger et dormir au calme, tant pi pour la demi-heure, je la ferai demain. Comme hier, je suis le premier sur le parking, on m’a posé au bout pour pouvoir partir cette nuit sans être gêné.

Nuit au calme

Mercredi 9

Premier arrivé hier, premier parti ce matin, 3 h 15 pour être précis, route calme bien sur, seulement un peu de brume alors, tous les routiers d’opérette allument leurs anti brouillards alors qua la visibilité reste excellente, le jour où on va supprimer l’anti brouillard, la moitié des camions européens seront bloqués sur les parkings. Comme souvent la nuit, j’ai droit à la compagnie de Dr@zick, le nuiteux du site, son humour ravageur me tient réveillé et, j’arrive jusqu’à Digoin où, sous prétexte d’une mise à quai et d’une fin de nuit, monsieur m’abandonne. Seul dans la nuit noire et brumeuse, je continue jusqu’à Macon où une coupure siestique me remet d’aplomb pour le reste de la journée. Pile à l’heure à Saint Quentin Fallavier, mais, j’ai droit à mon festival de bourrins bien étroit d’esprit. 9a commence à l’entrée, un gars est un peu en difficulté pour essayer une manœuvre alors, les autres, au lieu de se pousser et d’aider un peu, restent sur place en attendant que le plus intelligent cède. Résultat, la route est bouchée un certain temps par trois camions en vrac. A mon tour d’être victime, je me mets à quai à contre main et, bien sur, ça fait attendre un peu les autres qui râlent dans leurs camions sans bouger une oreille pour me guider. Je pousse le vice en descendant plusieurs fois vérifier que ça ne touche pas, j’ai même poussé le perfectionnisme à me reprendre plusieurs fois pour être vraiment en ligne, je suis un pervers et j’aime ça. Je vide quand même, ça me fait mon footing du matin, je récupère les palettes vide pour aller les poser à Corbas. Je mange sur place et, je vais charger à Lagnieu. D’habitude, ça ne va pas trop mal mais, aujourd’hui, c’est la zone et les chargements traînent en longueur. Je vois approcher la fin de mon amplitude avec angoisse mais, je fini quand même par ressortir de là en bon dernier de la liste. Vais-je avoir assez d’amplitude pour aller jusqu’à un restaurant ? Je ne vous laisse pas sur un tel suspense, je vous livre donc la fin de l’aventure, j’ai réussi à aller jusqu’à Chambéry, il y a même pas mal de place sur le parking. Vite à la douche.

J’ai les yeux qui encore tout collés

Jeudi 10

Ce matin, j’ai réglé le réveil une heure plus tard et, bien sur, c’est moi qui l’ai réveillé donc, je pars à peu près à la même heure qu’hier. Du coup, je profite de cette petite avance pour laver le camion à Saint Rémy, on ne peut pas dire qu’il y a beaucoup de Jacquemmoz sur la route, ils arrivent au boulot quand je sors du lavage. Bon, ceux qui ne sont pas chargés lourd m’ont vite rattrapé dans les côtes, je les reverrai à la plate forme. En parlant de plate forme, je m’offre le petit déjeuner côté italien, c’est meilleurs que côté français, d’autant plus qu’il n’y a rien côté français justement. La routine de ces voyages vers Asti, j’arrive à 8 h 00 et, on me vide à 10 h 00, ce n’est pas la routine que je préfère même s’il n’y a pas d’urgence derrière. Il est 11 h 00 quand je sors, une matinée entière pour un client, c’est quand même pas mal. Je recharge après Gênes dans la montagne ligurienne, j’ai encore droit à mes petites routes pour trouver un client bien paumé dans la vallée. Une entrée bien étroite mais, une fois sur place, la gentillesse des italiens efface tout le reste. Le chargement, c’est du vrac mais, les cartons sont volumineux et légers donc, ça va relativement vite, ils n’ont pas mis deux heures pour tout enfiler dans le camion. On m’offre le café le temps d’éditer les papiers et, je n’ai plus qu’à rentrer. Pour rentrer, ça va être un peu plus ardu que prévu parce que, il me reste un peu plus d’une heure à rouler et, à partir de 22 h 00, c’est interdit en France. Je ne force donc pas trop, je me pose sur le premier parking de l’autoroute et, je bulle en attendant demain, j’aurai la journée entière pour me rapprocher de la frontière

C’est parti pour la saison du brouillard

Petite route ligurienne

Vendredi 11

Ou, comment faire entrer 4 h de route dans une journée complète. Bien sur, je suis réveillé de bonne heure mais, par rapport aux jours précédents, j’ai gagné plus d’une heure de sommeil. Je prends mon temps pour le déjeuner mais, je fini par craquer et, je mets en route un peu après 5 h OO histoire de passer Gênes au calme. Bien sur, je m’offre une pause un peu après le Turchino pour ne pas arriver trop tôt à Suse. Sur le parking, un car roumain dépose sa cargaison pour une pause. Cargaison de travailleurs à bas prix qui reviennent d’Espagne, nouveaux serfs qu’on trimballe d’un bout à l’autre de l’Europe au gré des fluctuations de charges sociales. Je me refais un peu de route pour arriver à Villanova d’Asti, là, je m’autorise aussi la miam et la sieste et puis, je fini par me remettre en route pour le dernier coup de collier de la journée. Une fois passé Turin, il n’y a pas grand monde en direction de la France, beaucoup sont rentré hier soir et, il ne reste que quelques trainards dont je fais partie. Je fini à Suse, le parking est presque vide mais, il va se remplir petit à petit dans l’après midi. Arrivent quelques Jacquemmoz dont un certain Jordan qui en est à son premier mois de route, comme beaucoup, on lui a donné sa chance, mon patron a toujours aidé les jeunes. L’après midi touche à sa fin quand arrive l’ami Daniel 04, on va finir la soirée à se chambrer autour du repas, au moins, le boulot reste convivial.

Le parking est presque plein

Samedi 12

Je suis debout un peu avant 5 h 00, je pensais que le parking se serait vidé dans la soirée mais, il reste encore pas mal de monde, les gars on préféré prendre leur temps plutôt que de risquer de faire la queue au tunnel. Pratiquement personne sur la route, j’ai juste croisé 5 camions et, j’ai le tunnel pour moi tout seul. Une douche au passage à Saint Rémy et, je fini le chemin dans l’aube naissante et le brouillard montant. Fin de la route pour la semaine.

Dimanche 13

Lundi 14

Seulement 5 h 00 ce matin, je deviens un vrai fonctionnaire moi mais, j'en profite ignominieusement, y a pas de raison. Petit matin frisquet, même s'il ne gèle pas, le thermomètre affiche royalement un petit 3° tandis que la brume recouvre la région. Une montée sur la région parisienne avec du brouillard jusqu'au lever du jour. A partir du Morvan, ça commence à se lever même si je retrouve quelques nappes assez épaisses jusqu'à Auxerre. Montée sans histoire donc, et, après le repas en cours de route, j'arrive à Evry un peu avant 13 h 00 heure du rendez vous, j'ai donc droit à la fin de la pause et, comme je suis dans les premiers, je suis un des premier à quai, tant mieux pour moi, je vais être un des premier à vider. Du moins, pensais-je parce que, on ne peut pas dire que je sois tombé sur une boite de rapides. Plus de deux heures pour vider la remorque, pas loin du même temps pour le porteur, un vrai plaisir des après midis comme ça. Heureusement qu'il y a du soleil, c'est un peu moins pénible mais, mois qui devais recharger à Longjumeau en fin d'après midi, je sens qu'on va bien foirer ce coup. Je vois donc le temps passer avec angoisse et, à 17 h 00, je pense que c'est foiré pour recharger mais, mon chef me dit de tenter le coup quand même il va prévenir le client, il n'y a plus qu'à espérer que ça ne va pas trop circuler sur la Francilienne. J'ai de la chance, les embouteillages sont dans l'autre sens mais, ça devient quand même pas mal chargé de mon côté Finalement, je réussi à charger juste avant la fermeture en arrivant juste à 17 h 30. Il n'y avait pas grand-chose à charger et, comme ils on eu le temps de préparer le chargement, je n'ai qu'à ouvrir un côté pour que le cariste enfourne tout ça et je suis sorti juste à 18 h 00. Comme le périph, la Francilienne est bouchée, inutile de se jeter dans les embouteillages, je me pose à la sortie de la boite, on verra bien demain.

Ca se lève un peu

Mardi 15

Brume et froid ce matin, il est 5 h 30 et, j'ai intérêt à ne pas traîner pour traverser la région parisienne parce qu'à partir de 6 h 00 tout peut arriver même le pire, surtout le pire. Je suis passé au bon moment et, un peu après 6 h 30, je croise les premiers embouteillages en sortant de Paris. Toujours dans le brouillard et, sur les petites routes picardes, j'arrive du côté de Resson pour vider juste à l'ouverture. Une usine chimique donc, je dois remplir le protocole de sécurité parce que, faut pas déconner avec la sécurité. 6 pages que je n'ai pas lues (personne ne les lit) une page avec mon nom et tout le reste. Je dois garder ce truc un an sinon, je devrai en remplir un autre si je reviens. 6 pages qui vont me servir de papiers brouillons à l'œil, la sécurité, c'est quand même assez consommateur de papier. Une mise à quai plus tard, je suis vide et, je vais charger pas loin de Roye. Un compliment à l'Amédée du coin qui a juste un peu oublié de mettre des panneaux de signalisation sur la rocade de Roye, ça m'aurai évité de me retrouver en centre ville. Pour trouver l'usine dans le brouillard, ce n'est pas vraiment facile surtout que c'est mal indiqué mais, comme je sais que je charge des paquets de purée, je n'ai qu'à suivre un tracteur donc la benne est remplie de pommes de terre, il y a de forte chance qu'il aille au même endroit sue moi. Personne au chargement, c'est encore tôt, les camions sont tous en train de vider alors que, moi, je suis déjà en train de charger. Je suis parti bien avant midi, c'est chouette une telle avance. Toujours sous le brouillard, je vais en direction de Paris, une petite coupure avant de traverser et en arrivant sur la Francilienne, j'ai le bonheur rare et indescriptible de voir Mr PKW en personne. Cette apparition furtive va ensoleiller cette journée d'ailleurs, le soleil fini par décider à se lever comme s'il attendait cet instant magique. Le temps de la coupure, je m'offre une bonne douche à Auxerre et, je fini tranquillement en sortant de l'autoroute à Avallon pour retrouver le brouillard en arrivant dans la Rochepot. Fin des hostilités un peu avant Chalon.

Brouillard et betteraves, nous sommes en Picardie

L'ours Blanc en pleine bourre

Mercredi 16

Début des hostilités à la même heure qu'hier avec, bien sur, le même temps qu'hier en un peu plus froid, si j'ai bien calculé, je dois passer la rocade lyonnaise au bon moment. J'ai bien calculé et, je suis dans la cours de Corbas pour le plein au moment ou une bonne partie de la population laborieuse est dans les bouchons. Je suis à Givors juste à la bonne heure, une mise à quai de haute tenue plus tard, le cariste est à l'œuvre. Chargement à Thiers, le temps d'y aller, il est midi mais, je suis dans les premiers, je n'aurai pas à attendre à l'ouverture. Ah oui, j'oubliais de préciser, le soleil est revenu. Début d'après midi, je suis parti, il me reste un peu de temps, ça devrait m'emmener après Vierzon. Une petite pause le long de la route et, au moment de repartir, un Frigo me klaxonne sauvagement, c'est Adrien qui monte en express vers, je ne sais pas où. Nous allons nous suivre un certain temps jusqu'à ce que je bifurque. Un peu avant Bléré, on m'a conseillé un resto, j'y suis dans les temps. Dois-je avouer que je m'y suis repris une dizaine de fois pour réussir à me garer correctement ?

Arrivée de l'hiver

Jeudi 17

Ce matin, il fait plus doux d'ailleurs, il a plus cette nuit et la route est encore mouillée. Je suis en route dans la nuit avec l'impression d'être tout seul mais, l'ami Drazick me tient compagnie un moment, c'est devenu l'habitué de mes départs matinaux. La traversée d'Angers ne pose aucun problème et, la rocade de Nantes est expédiée juste avant 8 h 00, je croise tout ceux qui vont se couler dans les embouteillages en cherchant un parking pour une petite sieste méritée. Un dodo et un café plus tard, je sui reparti pour la région de Lorient, plus précisément, un peu au nord de Quimperlé en pleine campagne. A midi, je suis sorti, la journée est presque finie, je ne recharge que demain matin au sud d'Angers. Je rends donc tout mon temps pour aller dormir devant l'usine. Je prends le temps de manger au resto le midi, pour une fois que j'ai le temps… L'après midi, je croise un joli camion qui me fait plein d'appels de phare, le temps que je réagisse pour comprendre que c'est Maniak 56, il est déjà loin, j'ai honte de ma lenteur. Un peu de bouchons à Angers mais, je suis dans la cours de l'usine en fin d'après midi, la douche est toujours propre ici et puis, il y a un super marché juste à côté.

Campagne morbihannaise

Vendredi 18

Cette fois, c'est la vraie grasse matinée, le rendez vous est à 10 h 00 et, je suis devant à l'heure, vu que j'ai dormi sur place, on ne peut pas parler d'exploit. J'ai le temps de papoter à la machine à café, de bien laver partout même derrière les oreilles et, un peu avant le rendez vous, je suis quai. Ca marche bien dons puisque je suis parti à l'heure où je devais me mettre à quai. Objectif, vider ce soir à Andrézieux, je pense que je vais pouvoir survivre à cette épreuve. Je roule pépère, je mange un petit coup en route et, je poursuis. Enfin presque parce que, juste après Bellac, on est tous bloqués pour je ne sais quelle raison. On voit passer un hélico du SAMU et, on commence à se dire qu'il doit y avoir un carton bien grave plus loin, un coup à rester sur place pendant des heures. J'ai la chance d'être dans les derniers de la file et, j'arrive à faire demi-tour pour m'extraire de ce piège. Au rond point, les gars de la DIR sont en train de mettre une déviation en place mais, ça fait passer par Limoges, un sacré détour quand même. Avec un portugais, nous prenons l'option « petites routes » pour reprendre la Nationale du côté de Magnac Laval, un peu étroites les routes mais, ça passe et, nous nous retrouvons seuls au rond point de La Croisière où, les gars de la DIR ont mis une déviation aussi. Nous nous retrouvons au parking de Guéret où nous échangeons quelques mots contents que nous sommes d'être sortis de là sans trop de problème. Sur la 4 voies, il n'y a pratiquement personne et, j'ai un peu l'impression d'avoir la route pour moi tout seul, rien que pour moi parce que, je le vaux bien. En début de soirée, je suis à quai à Andrézieux, juste au moment où ils vont faire la pause, tant pi, j'en profite pour aller à la pizzéria juste à côté. Quand je reviens, tout est vide, je n'ai plus qu'à aller me poser au dépôt, ma chef revient pour m'ouvrir la porte du quai, je charge un lot pour Corbas, je vais poser ça demain parce que, je n'ai plus beaucoup de temps à rouler et, certainement pas de quoi rentrer à Corbas. Je finis mon chargement tout seul, je ferme le dépôt et, je n'ai plus qu'à me jeter sous la douche avant de rejoindre le pays des rêves.

A quai

Samedi 19

Je prends mon temps encore une fois, je dois livrer tout ça à Corbas pour recharger un lot mais, il na va pas arriver tout de suite, le gars ne sera pas là avant 10 h 00. Petit dej dans le camion, mise en route et, arrivée peinarde à Corbas. Je vide donc tranquillement et, j'attends mon livreur mais, il a pris du retard et, il n'arrive qu'à 11h 00. Le temps de transférer tout ça, il est midi, l'heure où les braves routier vont manger.

Dimanche 20

Lundi 21

Départ à 6 h 00, mon heure préférée, pas trop tôt pour pouvoir profiter de mon lit et, pas trop tard pour quitter Lyon avant les embouteillages. Un peu de brouillard comme tous les jours mais, comme tous les jours, rien de bien méchant. Depuis plusieurs jours, nous sommes en alerte pollution et, la vitesse est baissée de 20 km/h. Bien sur, flairant la rentrée d'argent et la prime aux quotas de fin d'année, nos vaillants gendarmes sont en embuscade un peu partout le long de l'autoroute dès 6 h 00. Rassurez vous, ils ne vont pas friser le surmenage, ils roupillent tranquillement dans la voiture pendant que ça prend des photos. A la sortie, tout est bloqué, ça doit encore merder au péage, une routine à laquelle ASF nous a habitué. J'arrive juste un peu après la première vague, il n'y a plus personne dans la cours et, Patrick s'occupe de moi sans attendre. Un sacré cariste ce Patrick, le temps de m'emmener au point de déchargement et de vider, une demi-heure pas plus. Le tout sans rien abimer bien sur. Je vais charger à Nîmes, j'ai une petite chance de charger avant midi mais, une fois sur place, je m'aperçois que je ne suis pas tout seul. Tant pi, je vais charger pendant midi, ils travaillent en équipe mais, je dois attendre que les bureaux ouvrent pour avoir les papiers. Ma fois, ça me donne le temps de manger un morceau, faut pas se laisser aller. Direction l'Italie, le nord de Bergamo, une classique chez moi. Ce soir, je ne vais pas aller bien loin, tout juste à Vintimille, j'aurai bien aimer passer Gênes, je me lèverai plus tôt demain.

Toujours aussi efficaces les péages d'ASF

Mardi 22

Ca souffle ce matin, ce vent va m'accompagner jusqu'à Gêne en me secouant à chaque viaduc, il y a des jours où on est content d'être chargé lourd. En montant le Turchino, ça se renforce et, tout en haut, ça tourne carrément à la tempête, j'ai voulu m'arrêter pour le capuccino et, j'ai bien cru que j'allais m'envoler mais, non, je suis resté au sol. Au retour, lesté d'un croissant, je tiens un peu mieux, je suis quand même content d'avoir survécu à cette aventure. De l'autre côté le vent est remplacé par le brouillard, je sais que c'est souvent comme ça mais, ce changement brusque me surprend toujours. A l'entrée de Milan, je m'autorise une petite coupure pour traverser après 9 h OO. Un peu avant midi, j'arrive et, joie suprême, le parking est presque vide gage de peu d'attente. Enfin, ça devrait parce que, je vais attendre aussi longtemps que les autres jours, ça me donne le temps d'aller à la cantine, je n'aurai pas tout perdu. A 14 h 00, je vide et sustenté et, je peux aller charger à côté avec, en prime, la joie d'être à l'heure à mon rendez vous. Joie de courte durée aussi, nous sommes chez un transporteur qui ignore l'usage de la pendule et qui fait attendre systématiquement tellement c'est bien organisé. La vraie surprise ici, c'est d'être chargé à l'heure mais, ça ne m'est jamais arrivé et, de toute évidence, ce n'est pas aujourd'hui que je vais innover. Finalement, je suis pris avec, seulement, une heure de retard et je sors à 17 h 00. C'est bien, ça me met à Milan juste pour le bordel du soir et, bien sur, juste au péage de Monza, ça commence. J'ai paniqué un peu vite, ça n'a pas duré et je suis sorti sans encombre. Je profite de ce temps gagné pour aller jusqu'à Aoste, chez l'ancien. Enfin, son fils parce qu'il y a un bail qu'il n'est plus là.

Sarko l'a promis, le bout du tunnel est pour Bientôt

Mercredi 23

Programme de la journée, rouler, rouler, et, seulement rouler. Départ tôt mais, pas trop parce qu'il y une bonne chance d'avoir un alternat au tunnel donc il faut viser pour arriver à 6 h OO et, ainsi, éviter l'attente ; c'est dingue quand même, pendant des années on n'a pratiquement rien fait comme entretien mais, 39 morts plus tard, on nous colle des alternats pratiquement toutes les nuits. Côté français, on est en alerte pollution même à 1000 m d'altitude, il faut croire que, malgré l'AD Blue, ça ne s'arrange pas au niveau des gaz. Je crois plutôt qu'in est en train de lancer une nouvelle mode histoire de réduire la vitesse sous couvert d'une excuse bidon. Route sans histoire mais, pas sans brouillard, ça ne se lève pratiquement pas de la matinée, pour juste un peu de ciel bleu à Macon mais, ça n'a pas duré, j'ai droit à ma grisaille pour le reste de la journée. Hormis la grisaille, rien à signaler sauf bien sur, la déviation de Mézières qui m'oblige à un détour d'une centaine de kilomètre pour aller en direction de Niort et, surtout, qui va me faire perdre plus d'une heure de sommeil demain. Finalement, je n'ai pas perdu de temps et, visiblement, je ne suis pas le seul, je n'en dirai pas plus. Fine des courses à Melle, je suis à moins d'une heure du client, en plus, il fait doux, le chauffage ne va pas beaucoup tourner cette nuit.

Nantua sous un nuage.

Jeudi 24

Par rapport à hier, c'est tout doux, on se demande si l'hiver va arriver parce que, à part hier, je n'ai pas encore eu de gelée mais, je ne sais pas si ça compte, j'étais à la montagne. Bon, je me suis levé plus tôt ce matin, rendez vous à la fraiche juste à l'ouverture d'une plate forme de grande surface. Bien sur, j'ai droit à mon petit footing du matin mais, comme ce sont des grosses palettes, je ne m'offre que 26 voyages au lieu des 38 de quand je vide du volume. Cette économie de semelle réalisée, je vais charger à Angers enfin, pas loin et, en passant par la nationale parce que c'est moins cher et plus court. C'est bien parce que, quand j'arrive, c'est presque prêt alors que je suis prévu bien plus tard. Je file sous la douche en attendant qu'on charge le camion et, une heure avant l'heure prévue, je suis parti. La matinée s'est vraiment bien passée, j'ai déjà presque rempli mon disque (plutôt ma carte) à midi. Le reste de l'après midi, je m'approche de Lyon du moins, je vais m'arrêter un peu avant Moulin, inutile de vouloir aller plus loin, j'ai rendez vous en fin de matinée demain, je vais me faire une overdose de coupure ce soir.

En route

Vendredi 25

C'est chouette ce matin, c'est la bulle complète, j'ai mis le réveil à 6 h 00, la grasse matinée quoi. Bien sur, je suis réveillé avant mais, ce qui n'était pas prévu, c'est que mon voisin serait en panne de batteries, voyant de la lumière, il a frappé à ma porte en me demandant si j'avais un peu de jus histoire de le tenir au courant. Un café plus tard, Jimmy fourni bravement un peu de courant à son voisin et, ma coupure se trouve ainsi écourtée d'une bonne demi-heure 12 h 45 quand même. Je me mets en route avec un peu d'avance mais, avec un peu de chance, je pourrai vider avant le rendez vous, quand il n'y a pas grand monde, ça ne pose pas de problème. Du brouillard comme tous les matins de cette semaine mais, pas trop de difficultés, la visibilité n'est jamais descendues en dessous de 200 m. Ca n'empêche pas la majorité des grands routiers d'allumer les antis brouillard ça fait toujours un voyant de plus sur le tableau de bord. J'arrive donc à La Verpillière dans la matinée et, comme je l'avais espéré, il y a un trou qui me permet de vider tout de suite. Du coup, je suis reparti bien avant midi et, je peux même poser les palettes vides au quai avant d'aller manger. En début d'après midi, je vais charger pas bien loin à Chassieu, c'est un peu le souk dans la cour toute petite mais, tout s'arrange surtout quand le cariste fait partie des pros. Pour une fois que je peux rentrer de bonne heure, je file vite à la maison.

L'avantage de l'uniforme, c'est qu'on peut violer les lois en toute impunité

Samedi 26
Dimanche 27

Lundi 28

Je ne vais pas loin ce matin mais, il faut quand même partir de bonne heure parce qu’il faut vider à l’ouverture et l’ouverture, c’est à 6 h 00 à Saint Vallier. Avantage, il n’y a pas encore grand monde quand j’arrive et, je suis sorti même pas une heure plus tard pour aller charger. Je ne vais pas loin, juste à Loriol, ça me donne quand même le temps de me régaler à écouter les infos histoire de savoir quels monceaux de conneries ont pu dire nos politiques et, la présidentielle arrivant, je sens qu’on va être servis cette année. En attendant, on n’entend plus Eva Joly, dommage, je la trouvais rigolote. Vu que j’ai vidé de bonne heure, je suis aussi à l’ouverture pour charger et, même punition qu’au déchargement, une heure plus tard, je suis reparti en direction du dépôt parce que, le rendez vous n’est que cet après midi. En clair, je vais buller un peu avant de manger et, m’offrir une bonne sieste. A l’heure dite et, trois kilomètre plus loin je suis en place et, comme les choses sont bien faites en ce bas monde, le camion d’avant est en train de fermer ses rideaux au moment où j’arrive. Décidemment, c’est la journée « je vais bien tout va bien » et, je vais charger à Saint Etienne. Un accident et, bien sur, un bouchon vers Lorette et, cerise sur le gâteau, un bel embouteillage suite à des travaux sus le tunnel en direction de Puy. Qu’on nous supprime une vois pour des travaux, je veux bien mais, il n’y avait que les quilles mais, aucun personnel présent, 20 mn de perdues pour rien. Pour compenser, ça charge vite et, suivant la routine de la journée, je repars assez tôt pour pouvoir me permettre un petit bout de conduite, de quoi aller dans la vallée du Rhône. J’avais visé Chanas mais, vu que ça roule bien, mieux que dans l’autre sens déjà, je revois mes calculs à la hausse en visant Valence sud. Je retrouve Daniel 04, nous sommes devenus inséparables. Ce soir, Jimmy a passé le cap des 5000 000 kms, il va pouvoir en faire encore quelques un, je pense.

Ca fume

Mardi 29

Daniel et moi, nous avons mis le réveil à la même heure mais, il remontait là haut vers le brouillard, je descendais dans le midi. C’est aussi peinard qu’hier, je suis à Lunel à Huit heures pétantes, une mise à quai et quelques coups de chariot plus tard, je suis vide. Pendant qu’on me vide, je tombe sur Philippe, un citernier avec qui j’avais passé un week end à Meer il y a quelques années du temps où les camions Goubet faisaient les grands voyages. Nous discutons un peu en regrettant ces voyages, on croirait des anciens combattants. Je recharge juste à côté, c’est bien rare que je sois si tôt pour charger, je vais donc sortir largement avant midi. Il y a déjà des camions mais, mon pronostic était bon, à 11 h 00 tout est sanglé et je file en Italie. Le reste de la journée, je roule sous un temps nuageux, les montagnes ont l’air bien couvertes mais, la côte méditerranéenne reste au calme. Fine de journée à Savonna, j’aurai pu aller plus loin mais, je trouve que j’ai bien travaillé et pus, faut garder du boulot pour demain. Et, surtout, je ne sais pas le temps qu’il fait là haut, on est bien au bord de la mer, le temps est doux.

J’ai peut être intérêt à passer ce soir moi

Mercredi 30

Réveil dans la douceur méditerranéenne, montée dans les montagnes pour arriver du côté de Cunéo juste à l’heure. Un seul petit problème, on ne vide pas chez le client mais, 15 kms plus loin. On me file un plan mais, je me suis tapé deux fois la traversée du patelin et, j’ai perdu pas loin d’une heure en comptant l’aller retour, j’aime bien perdre du temps pour des conneries comme ça moi. Pas vous ? La fin de l’année arrive, les clients habituels ne chargent pas et, je vais à Bergamo pour recharger chez ce fameux transporteur. La routine, deux heures de retard pour me charger, heureusement sue le parking est presque vide sinon, j’y passais la journée. On ne va quand même pas dire que tout va mal parce que, j’ai passé Milan comme une fleur et, ça n’a presque pas bouché à Turin. Je fini la journée à Modane, à l’autoport. Ce n’est pas vraiment le meilleurs endroit pour manger mais, j’étais au bout de mes heures, et, j’avis bien besoin d’une douche.

On arrive dans le brouillard

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