Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Septembre 2010

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Mercredi 1

IL fait beau depuis le début de la semaine et, ça continue ce matin, les américains quittent l'Iraq et moi, je quitte… Le parking pour ne faire que rouler pour aujourd'hui ; J'aime bien ces journées peinardes ; leur rareté les rends encore plus savoureuses et je regrette le temps béni des chargements jour A jour C voire D. Je vais me gaver de nationales vu que j'ai le temps donc, la route de Lons Le Saulnier avec un contrôle de gendarmerie en route. Vu les trois semaines de vacances écoulées, pas de problème pour être dans les clous et, je repars avec un mot du gendarme comme quoi je suis en règle. Rien d'autre à signaler jusqu'à midi, tambouille à l'ombre des arbres du petit parking que j'ai dégotté, et poursuite jusqu'à Nancy ou je reprends l'autoroute jusqu'à Metz. Il ya pas mal de temps que je ne suis pas passé par là et, chargement léger aidant, je me suis bien régalé. Ce soir, je m'arrête à un resto que je fréquentais quand j'étais en citerne et, Nonosse, vieux Goubet, est venu me voir le temps de l'apéro, un peu de temps à radoter nos souvenirs de grands voyages.

Jeudi 2

Vu que je suis à côté, il eu t été dommage de ne pas être à l'heure pour vider donc, je suis à l'heure et, même, un peu en avance. Une heure plus tard, je suis en direction du premier bar pour m'offrir un crème avant d'aller charger à Sarreguemines. Traversée de la Lorraine sous le soleil d'automne parce que, depuis le début de la semaine, on a eu droit à une orgie de ciel bleu. Impeccable, je suis chargé avant midi et, je n'ai qu'à aller tranquillement vider demain matin à Longjumeau. Donc, encore une journée sans stress, petit chemin pépère en évitant l'autoroute pour finir sur cette bonne vieille RN4. Pas beaucoup de circulation et, pas grand-chose à dire, un petit repas en court de route histoire de passer la Francilienne après les embouteillages et, je suis devant le client dans la soirée . Une douche (c'est ouvert toute la nuit) et, dodo.

Vendredi 3

Le rendez vous est à 9 h 30, je mets le chrono en route à 9 h00 et, je crois que j'ai bien fait d'attendre, parce qu'ici, les heures de rendez vous sont respectées à plus ou moins quelques heures en clair, le rendez vous de 10 h 00 passe avant moi et, je suis reparti à midi, je sais bien que le chargement est prévu à 14 h 00 mais, c'est quand même rageant de voir comment les clients se fichent des horaires. Bon, je recharge à Brétigny c'est à côté, j'ai même le temps de manger avant d'y arriver mais, je vais quand même m'inscrire avant au cas où... Il faut quand même préciser que je charge une boisson pétillante américaine à forte teneur en sucre et au goût chimique et que, la logistique est confiée à un transporteur qui vient d'être racheté par une compagnie qui coûte 2 milliards d'€uros de subventions aux contribuables et qui est aussi douée pour faire circuler des trains que pour lire une pendule. En clair, c'est le bordel. Donc rendez vous à 14 h 00, entrée sur le site à 15 h 00, chargement à 16 h 00, la routine et je béni le fait d'avoir mis la pendule en route le plus tard possible ce matin parce que, ça va être juste pour rentrer ce soir. Sortie un peu après 17 h 00, il me reste une petite marge en comptant la coupure. Les Dieux de la route sont avec moi, il n'y a pas de circulation dans le sens des départs, il faut dire que les vacances viennent de se terminer. Je vais arriver dans la cour un peu avant minuit, il y a du monde à la pompe, vu que tout le monde dort à la maison, je vais prendre e temps d'en perdre (du temps) à discuter, c'est un bon moyen de décompresser.

Samedi 4
Dimanche 5

Lundi 6

Toujours les petits matins tranquilles, départ du dépôt à huit heure, on a vu plus matinal comme début mais, le rendez vous est à neuf heures à Givors, ce n'est peut être pas la peine de démarrer à le dimanche soir non plus. Il y a bien longtemps que je ne suis pas venu ici, pour dire, ça s'appelait Continent à l'époque, c'est dire si ça remonte à loin. J'arrête ici mes délires d'ancien combattant et je poursuis mon récit palpitant. Donc, disais je, je vide en pas longtemps chez un client sympa au personnel courtois et je vais charger à Saint Etienne mais, vu la rapidité du déchargement, j'ai une bonne chance de charger avant midi s'il n'y a pas trop de monde. Le calcul est un peu erroné, je ne sors qu'à midi Cinq. Passage au dépôt histoire de dire bonjour et manger un bout et, direction Cognac en passant par la RCEA. Rien de particulier à raconter, à part quelques tracteurs et un convoi exceptionnel qui m'ont un peu retardé mais, rien de bien méchant. J'ai croisé Dr@zick et, accessoirement, retrouvé la pluie. Cette fois, c'est sur, les vacances sont bien finies. Fin du trajet un peu avant Angoulême, il fait nuit mais, dans le resto, il y a suffisamment de lumière pour voir le fond de mon assiette.

Retour de la pluie

Le sieur Dr@zick

Mardi 7

Un peu plus tôt qu'hier mais, pas trop non plus, je me mets en route pour Cognac. Le temps n'est pas trop beau mais, il ne pleut pas et, je vais débâcher au sec, c'est déjà ça de gagné. C'est peinard, je recharge juste à côté, j'en visage d'être en route avant midi, j'aime les plannings comme ça moi. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que le voyage serait annulé au dernier moment, on peut vraiment dire au dernier vu que je suis déjà à quai quand le nouvelle tombe. Je n'ai plus qu'à raccrocher et aller me faire voir ailleurs. Le ailleurs, c'est pas loin de la Rochelle mais, avec ce temps perdu, je ne vais charger que cet après midi et, un chargement bien merdique qui va prendre pas mal de temps malgré le bon vouloir du cariste qui fait pourtant de son mieux. Bonne nouvelle à signaler quand même, la pluie a patiemment attendu que tout soit refermé pour revenir me faire coucou. Je me dirige vers la Vallée de la Saône en louvoyant entre les orages. Fin du voyage pas loin de Montmarault, je peux voir les éclairs de orages lointains qui se déchaînent du côté de Clermont. Ce soir, l'eau chaude de la douche remplace avantageusement l'eau froide des orages.

Je ferai bien un hold up moi

Mercredi 8

Rendez vous à Beaune en milieu de matinée, ça me laisse de la marge mais, je dois quand même me lever un peu tôt disons à mes heures habituelles, La pluie d'hier c'est arrêtée et je vais pouvoir vider au sec. Je remarque quand même que j'ai vraiment de la chance cette semaine. Pour vider, ça va nettement plus vite que pour charger hier et je ressors de là juste à l'heure du manger pour aller recharger dans les Vosges, pays connu pour certaines de ses eaux minérales, Vittex et Contrel. Rendez vous à 15 h 00, je suis même un peu en avance mais, ça a pris du retard (il parait que c'est fréquent) et je charge avec une bonne heure de retard. Le plus ironique, c'est que le gars qui a chargé juste avant moi avait rendez vous une demi heure après mais, l'ordi l'a fais passer avant. L'informatique à des raisons que la raison ignore. Pour couronner le tout, la pluie, qui m'a bien évité tout ce début de semaine, vient m'offrir une bonne douche le temps du débâchage, sans doute pour m'éviter de trop transpirer. Bon, il me reste assez de temps pour descendre un peu, disons, jusqu'à Macon où j'ai droit à une manœuvre un peu hasardeuse à contre main dans l'obscurité mais, comme je n'ai rien touché, je m'autorise une bonne andouillette au repas.

Encore la pluie

Jeudi 9

Comme hier, même heure même lueur des phares pour remplacer les jours matinaux de l'été et direction Corbas histoire de vider tout ça. J'ai de la chance, je passe la rocade juste avant le plus gros et je suis au dépôt à l'ouverture, le temps de vider tout ça et de faire le plein, le reste du programme tombe sur le Transic, je vais donc charger à Saint Etienne en espérant que la commande sera prête assez vite. Je charge déjà la première partie dans le porteur, et, le temps de mettre la remorque à quai, j'espère bien que ça va se finir. Bon, j'ai été un tantinet optimiste j'ai du attendre un peu, j'en ai profité pour manger un morceau et je suis parti en début d'après midi en direction de l'Italie. Un passage à Saint Rémy prendre la douche le temps de la coupure et, je vais aller jusqu'à Suse. J'aurai bien aimé aller plus loin mais, je vais m'autoriser la coupure de 11 h 00 ce soir pour être tranquille ce soir. Je dormirai un peu moins cette nuit mais, ce manquement à la sécurité va me permettre d'être en règle pour la fin de la semaine.

Alain 26 surpris au détour d'une rocade

Pour la photo, c'est raté

Vendredi 10

Au moins, ce matin, il fait beau enfin, je pense parce qu'il ne fait pas jour mais, il ne pleut pas, c'est déjà ça. Direction Novara avec la chance de passer Turin avant les embouteillages, profitons en, parce qu'avec le programme annoncé, je sens que je vais en bouffer aujourd'hui. Premier point de livraison, Novara, le temps de vider, je vois arriver un Vanvan tout frais tout propre. Je vais attendre qu'il ai vidé lui aussi et, je vais l'emmener à Milan pour la deuxième livraison vu qu'il ne sait pas où c'est et que je suis un garçon très gentil. Pour ceux qui auront remarqué que nous sommes deux camions à faire le même trafic et qu'on aurait pu grouper les envois, je réponds que le client fait comme il veut et puis c'est comme ça. Donc, nous allons tranquillement à Milan, le temps de tout pointer à Novara, la matinée est bien avancée et nous passons les Tangeziales Oves et Est sans coup férir. Le temps de vider, une heure est déjà passée, il faut dire que le quai est plein, il y a un trafic dingue dans cette centrale mais, on ne touche à rien dans ce pays et, au contraire de chez LIDL, le personnel est accueillant. C'est bien, les deux camions sont en parallèle à quelques quais l'un de l'autre et, nous ressortons en même temps mais, en début d'après midi seulement. Un petit bout de Tangenziale ensemble et, je file vers Lecco alors que Vanvan s'en va à Turin. IL n'est pas 15 h 00 quand j'arrive et, il n'y a personne alors, bien sur, une heure plus tard, je suis reparti avec la ferme intention de manger côté français ; Milan à 16 h 45, c'est pas vraiment le top et, bien sur, bouchon à partir de Cesto San Giovani jusqu'au péage et, la Tangenziale de Turin dans le même état à 18 h 30 et je vois ma marge se réduire de plus en plus. Je sors quand même de ce bourbier et, si ça ne plante pas au tunnel, ça peut encore le faire. Montée de la rampe pratiquement tout seul, il n'y a vraiment pas de trafic et, si ça m'arrange, c'est quand même assez bizarre pour un vendredi soir. Du coup, il me reste un peu de marge quand je me pose à Modane

Sérieux, compétent et attentionné, voici Vanvan

Et, en plus, il est poli, il dit bonjour

Samedi 11

Samedi habituel, retour au bercail en passant par la case lavage à Saint Rémy, ça me fait peut être perdre un peu de temps mais, comme la famille est certainement à la case grasse matinée, j'ai la joie de voir mon camion tout propre pour le retour. J'ai même un peu trainé vu que j'ai discuté un peu (beaucoup) avec des collègues qui, comme moi, sont rentrés ce matin. Milieu de matinée à la maison avec une arrivée dans la cour avec un beau soleil aux couleurs de l'été indien.

Dimanche 12

Lundi 13

Ne changeons pas les bonnes habitudes de grasse matinée, et, partons joyeusement à 8 h 00 quand le soleil est déjà levé depuis un petit moment. Valence dans la foulée et dans la matinée avec l’espoir d’apercevoir Phil ou Adrien mais, ces deux gaziers on déserté la place pour aller se dorer au soleil espagnol. Tant pi, je vide tout seul avec une dignité de bon aloi et, en fin de matinée, je repars en direction de saint Etienne histoire de recharger ce camion tout vide. J’arrive en début d’après midi, j’ai pris le temps de manger un bout en route quand même et, j’ai bien fait parce qu’il y a de l’attente. Deux bonnes heures plus tard, je reprends la route en direction de la Lorraine en coupant par Roanne et la vallée de la Loire parce que c’est plus joli et que j’ai un peu de temps en rab. Reprise de l’autoroute à Chalon et, je pousse jusqu’à Bulgnéville, il y a un resto pas trop mauvais ni trop terrible mais, dans ce coin, il n’y a pas grand-chose ce qui limite le choix.

La Lorraine au crépuscule

Mardi 14

Le réveil sonne un peu plus tôt qu’hier, il faut bien reprendre les bonnes habitudes quand même et puis, j’ai envie de traverser Nancy avant les bouchons et puis, vu l’heure du rendez vous pas loin de Château Salin, je n’ai pas trop le choix. Une traversée de la Lorraine profonde pour être en place en milieu de matinée dans une usine perdue au bout d’une route vicinale. Une heure plus tard, je suis en direction de Strasbourg pour recharger en début d’après midi ce qui me laisse une bonne marge pour manger une bonne gamelle de nouilles chauffées avec amour et réchaud. J’ai bien fait de prendre mon temps, la commande n’est pas tout à fait prête Le temps de charger le porteur et de mettre la remorque à quai, les dernières palettes sont sorties et je file en direction d’Ambérieux. Il me reste assez de temps pour passer Besançon, On va bien voir jusqu’où je pourrai aller après. Vu l’heure de mon passage, il n’y pas trop de bouchon pour passer les travaux avant la RN 83 et, moi qui me voyais manger à Mouchard, j’ai de la marge pour pousser jusqu’à Lons, il y a un resto que je veux tester un peu avant.

La Lorraine à l’aube

Mercredi 15

Cette fois, le réveil sonne avant 5 h 00 pour être à 7 h OO, je renoue donc avec la route de nuit et, je me sens quand même un peu seul au milieu des camions des pays de l’Est parce que, cette route commence à leur être bien connue alors que les français restent sur l’autoroute. 7 h OO pétantes, je suis devant le client avec la certitude d’attendre un bon moment mais, le gardien me fait rentrer tout de suite et, une fois leur café avalé, les caristes se jettent sur le chargement. Il n’est pas 8 h 00 et je dois attendre que ma chef arrive pour avoir la suite. Je n’ai pas attendu trop longtemps quand même, le temps du café et, je file à Lagnieu pour recharger. Je pensais être le premier mais non, et, on dira que ‘est tant mieux parce que j’ai ramé comme un débutant pour me mettre en place, une vraie honte de voir un chauffeur s’y prendre aussi mal. Bon, à 10 h OO je suis en direction de la Normandie et, vu l’amplitude dont je dispose, j’ai la ferme intention de traverser paris ce soir surtout que, si je ne traine pas en route, je dois passer avant les bouchons. Je n’ai pas trainé et, j’ai même réussi à trainer jusqu’à Chaufour. Je n’avais pas osé rêver aller aussi loin mais, ça fera ça de rab à dormir demain.

je te dis que ça passe

Enfin… Presque

Jeudi 16

En parlant de rab, ça me fait une heure de plus ce matin, et, cerise sur le gâteau, je passe Rouen avant les bouchons pour me présenter en avance du côté de Barentin. Ils sont en pause, ça me laisse le temps de mettre Raja à quai ce qui n’est pas évident dans cette cours mais, je m’en sors comme un vieux de la vieille (enfin presque). C’est pratique, on me vide la remorque pour mieux la recharger sur place et, on fait pareil avec le porteur si bien que je suis sorti en début de matinée en étant déjà rechargé. Plus qu’à retourner à Lagnieu enfin, pas ce soir, il ne faut pas exagérer mes capacités mais, je peux déjà m’avancer un peu et, en musardant pas la nationale, j’arrive quand même à aller jusqu’au nord de Chalon, c’est pas si mal et ça me pose pas trop loin pour demain. Comme hier, cette journée c’est bien passée.

Rouen

Vendredi 17

Je ne sais pas pourquoi, mais, j’ai l’impression que ça va bien gazer ce matin, partons sur cet « à priori » optimiste et, présentons nous à Lagnieu pour vider. Ca commence vraiment bien, j’arrive à me poser en marche arrière du premier coup tel un vrai pro qu’n croirait que j’ai fait ça toute ma vie tellement j’ai donné m’impression de la facilité avec cette manœuvre d’une fluidité extraordinaire (je sais, j’en rajoute un peu mais, personne ne me fait de compliment alors, je fais le boulot moi-même). Bon, je recharge à côté donc, pas loin et, comme mercredi, je repars avant 10 h 00, j’avais bien raison de pressentir que cette journée se passerait bien. Donc, je me pose à quai à Corbas pour vider ça et recharger un truc à vider dans le sud lundi. Donc, je vide la remorque pour mieux la recharger et, je fais pareil avec le porteur. Je viens à peine de finir que, Guillaume arrive, nous allons manger ensemble à côté, j’aime bien guillaume fan de métal à l’humour décalé. De retour, je vais chez VOLVO avec le porteur, il y a un bug dans l’ordi alors, un petit coup de valise s’impose, ça ne me prends pas longtemps et, je profite d’être de bonne heure au dépôt pour passer un petit coup de brosse sur la cabine et, aussi, dans les intérieurs de porte, c’est impressionnant ce qu’ils peuvent être salissant. IL fait beau malgré la pluie annoncée par la météo , je vais faire un tour de valo avec mon chien cet après midi

Pour ma reconversion, pas de problème

Samedi 18
Dimanche 19

Lundi 20

Ce cas de figure n'est vraiment pas mon préféré, partir à minuit, pour moi, c'est la pire des heures. J'ai bien dormi un peu cet après midi ais, je sens que la nuit va être longue. Heureusement, Phil, mon admin préféré, me tiens la grappe jusqu'à Valence. Il est relayé par Pingouin et j'arrive ainsi jusqu'à Montpelier sans problème où je m'autorise une petite sieste. Même si c'est interdit, le téléphone, qui a remplacé la bonne vieille CB, m'a bien aidé cette nuit. Je suis même un peu en avance à Agde pour vider mais, je rentre un peu en avance pour me mettre à quai, la cours est grande, c'est plus facile surtout de nuit. Ils sont rapides pour contrôler et je repars à Nîmes assez tôt pour passer Montpelier avant huit heures. Encore une fois, je suis en avance sur le rendez vous mais, les temps changent, maintenant, on vous averti par texto quand c'est votre tour, c'est mieux que de glander devant un panneau et, ça me permet une autre petit en attendant mon tour. Chargement par un seul côté avec un cariste qui connaît vraiment bien son affaire et qui me met les palettes les plus lourdes sur l'arrière de la remorque au niveau des deux essieux, un pro je vous dis. Je calcule le temps qu'il me reste, ça doit me remonter jusqu'à pas mal loin, j'affinerai la conjecture en route. Petite pause miam vers Montélimar et, ce que je subodorai va s'avérer exact, je dois pouvoir rentrer à Corbas cet après midi. Finalement, je vais même arriver avec une marge. Direction la maison, après la sieste, (encore une) je vais pouvoir bricoler un peu.

Mardi 21

Le résumé de la journée va être rapide, rouler, rouler, rouler. Une grasse matinée, un adieu à on fils qui part au lycée, pour une fois qu'il part avant moi et, départ du dépôt un peu avant 9 h OO, ce qui me fait une coupure de 17 h45 qui compte pour 9 vu que j'ai plus de 13 h d'amplitude hier, les charmes d'une réglementation aussi débile qu'un préfet mais, il faut faire avec. Donc, départ un peu après la cohue du matin et, je roule en direction de Lille. Manger du côté de Dijon, je roule un peu, une petite coupure pour le café un peu avant Saint Dizier et, en arrivant à Chalon sur marne, un boum et un nuage de fumée me font diagnostiquer un problème sur la remorque. En effet, la rondelle en caoutchouc qui entoure le cercle de fer qui tourne sous le châssis n'est plus dans son état d'intégrité originel, en clair, j'ai éclaté un pneu. Je sors les outils pour m'atteler à la tâche mais, la barre de roue fournie dans la trousse à outil du Volvo est en acier mou et, mon quintal au bout de la rallonge la fait plier tel un Malabar dans la bouche d'un écolier en mal de bulle. J'ai la roue de secours et tout le matériel et j'en suis réduit à attendre un dépanneur, quelle dérision, VOLVO m'avait habitué à plus de sérieux. Une heure plus tard, mon sauveur arrive avec sa clef à choc et je peux repartir le cœur léger. Une heure de perdue quand même, heureusement que je ne suis pas pressé aujourd'hui. Un peu plus tard que prévu, je suis à Carvin où la qualité de la nourriture est réputée. Pour les prix, on sent que la crise est passée par là, l'augmentation est vertigineuse, 14 € sans le café, ça devient du hold up.

Germinal

Mercredi 22

Rendez vous à 10 h 00, on ne peut pas dire que la matinée va être speed. Je me présente quand même en avance, ça passe bien dans cette centrale en général et, on me prend en avance si bien que cette avance va me permettre de me présenter avant midi pas loin d'Arras. J'ai bien fait finalement, parce que, c'est déjà prêt et on me charge tout de suite. Le chargement est terminé un peu après midi, la secrétaire est partie manger alors, je fais de même et, Une fois la charmante brune (comme Tarja) revenue, Je fais le CMR et je m'en vais. Entre temps, deux camion sont venus s'inscrire, j'ai vraiment bien fait de commencer en avance ce matin. Dernière journée de beau temps selon la météo, je profite donc du soleil pour refaire la même route qu'hier mais, en sens inverse. Fin des hostilités à Tournus, il fait nuit, mais, il y a de la lumière dans le resto, je mange en compagnie de trois Flamands qui ont la gentillesse de parler en français pour que je puisse participer à la conversation.

 

j'ai profité de l'attente au feu pour prendre le viaduc de Chaumont

jeudi 23

J'ai eu beau réduire la coupure au minimum, je vais quand même tomber dans les bouchons à Rilleux surtout que, ce matin, il y a la grève pour les retraites, je sais bien que le résultat va être vain mais, si on prenait un peu des indemnités de tous les inutiles des différentes administrations, si on virait la cohortes des Amédée qui nous coutent une fortune en voiture de fonction, on y arriverai peut être. Bon, j'avais prévu d'arriver à 8 h 00 à Saint Chamond, ville d'un certain Sumo qui me guide mieux qu'un GPS. Le client m'attend, je lui avais promis d'arriver à huit heures mais, j'ai un peu traîné en route, pas de problème, on saute sur le chargement qui tremble comme une feuille devant notre détermination et, même pas une heure plus tard, je suis reparti dans la Plaine de l'Ain pour recharger. Ce ne sera prêt que cet après midi mais, je vais avoir le temps de manger peinard. Je n'avais jamais chargé ça, des vitrages sur des cadres, je ne suis pas trop rassuré mais, ce sont les chargeurs qui assurent le calage et le sanglage, ça ne devrait pas bouger du moins, j'espère. Mine de rien, le chargement a pris pas mal de temps mais, la journée n'est pas finie et il me reste assez de temps pour aller jusqu'à Nîmes, le parking du resto est presque vide, la fréquentation des restos à beaucoup baissé ces derniers temps.

Miroir oh mon miroir ! Suis le plus beau ?

Tarja est plus belle que toi

 

Vendredi 24

Juste neuf heures de coupure mais, je veux être à l'ouverture à Agde parce que, selon Vanvan, la mise en place est assez fine. Il n'avait pas tort le Vanvan, entre la circulation et le peu d'espace de caque côté de la remorque dans un hangar où je ne vois rien, il a bien fallu que je descende une dizaine de fois pour être sur de ne rien toucher (dans une verrerie, ça fait désordre) 20 mn de manœuvre fine donc avec des voitures qui ont attendu patiemment et, pas un seul coup de klaxon. Les deux plus abrutis, qui sont passé comme des cons au risque d'accrocher, ont été deux chauffaillons pressés de ne pas rentrer trop tard ce soir. Bon, aucun accro et, le temps d'enlever le calage, les sangles et de vider précautionneusement, la matinée est presque finie ; Direction Montpellier, j'y suis juste pour midi. Là, pas question d'y aller avec Tarja, c'est tout petit, je décroche dans la rue et, je présente le porteur devant la porte. Le temps de manger, c'est l'ouverture. Ca a été plus vite que ce matin, il faut dire qu'il y en avait moins, ça aide. Bilan de ce voyage, rien de cassé et un Lagaffe assez content de lui (il faut bien que je me fasse des compliments de temps en temps, sinon, personne ne le fait à ma place). Rechargement pas trop loin, à une sortie pour être précis mais, là, on fait moins dans la dentelle, le bon vieux chargement par un seul côté va me prendre nettement moins de temps. Il pleut, pour être franc, ça dure depuis ce matin et, mis a part quelques gros orage qui ralentissent tout le monde, rien à signaler jusqu'à la maison

Rock n'Roll l'entrée

Samedi 25
Dimanche 26

Lundi 27

Ca va changer de la semaine dernière, je pars au petit matin mais, pas avant 6 h 00, mon heure préférée j’avoue. Donc, je suis en route pour Chanas et, c’est beau le hasard, l’ami Cyril arrive au niveau de l’aire de Roussillon en même temps que moi alors qu’il est parti de paris cette nuit. Nous buvons le café ensemble avant de nous séparer, lui va vider à Valence pour retourner à Corbas dormir alors que moi, je commence à peine la mienne de journée. Je vide assez vide, il faut dire qu’on ne débâche qu’un côté, moitié de boulot en moins et moitié moins de temps pour remonter la cabane. Direction Saint Etienne, vu la vitesse d’exécution dont j’ai fait preuve ce matin, j’ai de bonnes chances de charger ce matin. Comble de chance, il n’y a pas grand monde et, je suis reparti largement avant midi, ce qui me donne le temps de boire un café au dépôt avant de finir mes heures cet après midi. Le temps maussade de ce week end à fait place à des éclaircies, c’est agréable de rouler par un temps pareil surtout que la traversée du Massif Central est toujours un joli spectacle. Je fini la journée à Bergerac en fin d’après midi. Journée intense mais courte

C’est beau l’impunité que confère l’uniforme, au mépris de la plus élémentaire des règles de sécurité, les racketeurs de la brigade autoroutière de Chanas n’hésitent à bafouer le code la route pour faire rentrer du fric dans les caisses de l’état

Mardi 28

Un peu plus tôt qu’hier, je suis en route pour vider pas loin de Bordeaux sur les bords de la rivière dont je ne me souviens plus du nom, la Loire ou le Congo enfin, un truc dans ce genre, pour l’instant, mon attention est monopolisée par la recherche de ce client sur les petites routes du vignoble bordelais. Je l’ai trouvé sans trop de peine, une partie de mon chargement disparaît dans le dépôt du client et, je me remets en route pour aller vider le reste pas loin de Cadillac, j’en profite pour faire plein de photos pour un copain canadien fan de cette voiture. Pas facile de trouver ce client à l’adresse plus évasive et, je trouve mon salut dans un coopérative le long de la route, ou les gens m’expliquent la route. J’obtiens même l’autorisation de décrocher devant chez eux et, j’ai bien fait parce que, c’est en plein centre de village et la cours n’est pas bien grande. Cette formalité accomplie, je vais récupérer Tarja et je vais recharger à Libourne Le temps de manger en route (je pense que je le mérite depuis ce matin) je suis sur place en début d’après midi. Comme hier, personne et, je ressors de là pas longtemps après. Comme hier, j’ai tout le reste de l’après midi pour rouler, ça me conduit pas loin de Narbonne, carton plein au niveau des heures, je vais faire une bonne coupure ce soir.

Du côté de Cadillac

Mercredi 29

C’est rare quand je commence une journée aussi tard, mais, vu l’heure de rendez vous, je ne pars qu’à 7 h 00 pour arriver à Béziers avant 9 h, heure de mon rendez vous, je suis donc un peu en avance, tout va bien. Petit détail qui a son importance, c’est que le rendez vous est bien à 9 h 00 mais, hier. Donc, il y a un camion qui a bien rendez vous aujourd’hui à 9 h et, il est devant la porte, je vais passer aujourd’hui mais, on ne sait pas quand. Heureusement, le camion de 8 h n’est pas là donc, le camion de 9 h aujourd’hui passe à sa place et moi, je vais pouvoir passer à l’heure prévue. On ne saura jamais d’où vient l’erreur entre l’expéditeur et le client mais, je m’en sors bien sur ce coup. Rechargement au nord de Montpelier, j’y arrive un peu avant midi et, moi qui pensais ne charger qu’après manger, le temps de me poser Jimmy et Tarja à quai, de raccrocher et e de faire les papiers (plus le chargement n’oublions pas) il s’est passé 25 mn, ils se sont mis à deux caristes pour me charger, et je file en coupant à travers la garrigue pour rattraper l’A75, vu que je n’ai pas chargé lourd, je peux me permettre cette escapade bucolique et champêtre. Un repas et une sieste plus tard, (faut bien faire les coupures) je suis à Saint Etienne et, même un peu en avance et, vu que c’est à vider dans la foulée, on me prend tout de suite et je peux poser tout au dépôt avant d’aller manger à pied au resto pas loin.

Une virée dans le Larzac

jeudi 30

J’ai bien dormi, et, au réveil, en attendant que le personnel du bureau arrive pour faire le café, je prends une bonne douche histoire de me présenter tout propre au guichet. Je rends mes rapports et on discute un peu en attendant les voyages, voyages qui ne vont pas tarder à tomber et, qui tombent tel des feuilles mortes en automne. Donc, je vais sur les hauteurs de Saint Etienne charger avant midi et, je vais vers une destination exotique, la Belgique. Ca va me changer n’est ce pas ? Je suis chargé un peu avant midi et, je fonce vers les brumes du nord en passant par cette bonne vieille RN7. Petite pause sous les rayons de soleil automnaux et, je retrouve la pluie un peu avant Paris. Re pause histoire de laisser passer le gros des embouteillages et, j’enquille la Francilienne et, je monte un peu en me disant que ce que je fais aujourd’hui ne sera pas à faire demain. Contrairement à mes attentes les plus pessimistes, il reste de la place sur tous les parkings, de toute évidence, le trafic à quand même pas mal baissé depuis la crise.

Tout est prêt pour la rédaction du CdB

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