Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mai 2010

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Samedi 1

 

Dimanche 2

Lundi 3

Il y a cinq ans, Phil réussissait à me persuader d'écrire mon carnet de bord. Guère convaincu, je me lançais dans l'aventure j'ai relu les premières semaines ce week end, deux lignes par jour, on ne peut pas dire que la rédaction me prenait énormément de temps, il faut dire que j'ai fait des efforts depuis en incluant des réflexions personnelles.

Donc, je reprends les bonnes habitudes, départ à 3 h 00 avec une météo qui c'est bien rafraichie ce week end mais, il ne pleut plus, c'est déjà ça. Je roule d'un bon train jusqu'au lever du jour, une petite coupure pour le café et, une sieste après Montpelier et, j'arrive à Perpignan en début de matinée. Bonne copine, la pluie m'a rejoint pour les dernières foulées qui se font dans l'arrière pays. Départementale pour commencer, traversée d'un petit village et, une petite route sur les 5 derniers kilomètres. Je serre les fesses et demande ma route aux automobilistes que je croise, ce n'est pas compliqué, ils sont obligés de s'arrêter pour que je puisse les croiser en roulant au pas, et, je finis par arriver dans un domaine vraiment perdu au milieu des vignes. C'est vidé très vite et, il y a quand même assez de place pour faire facilement demi -tour. Il est midi quand je reviens à Perpignan, une coupure gastronomico camionesque et, rechargement à Béziers, le parking est blindé quand j'arrive et, moi qui me voyais finir assez tôt, je me dis que ce n'est pas aujourd'hui que je vais faire la coupure de 11 h. J'ai paniqué trop vite, ça c'est bien passé et je suis sorti assez vite pour finir mes heures du côté de Lézignan dans la limite de l'amplitude. Dans la soirée, la pluie, qui m'avait un peu oublié en cette fin de journée, revient me dire bonjour.

La traversée du village, c'est pas bien large

Une fois dans la campagne, c'est western

Mardi 4

Depuis hier soir ça tombe et le parking est transformé en piscine. Ne riez pas, quand on descend du camion pour le pipi matinal, ça surprend, surtout à trois heure du matin quand il ne fait pas bien jour. Une fois mon bain de pied effectué, je me mets en route avec les essuye glace. A partir de Toulouse, la pluie se calme mais, le vent vient la remplacer et, j'arrive à Bordeaux sous un ciel bien couvert. Je rame un peu pour trouver le client, c'est tout interdit aux poids lourd dans le coin mais, je m'en sort finalement en demandant mon chemin à droite à gauche. Petit détail à divulguer, j'aurai du me lever un peu plus tôt, en clair, je suis en retard et, on ne peut pas dire que j'ai reçu des félicitations du bureau. Heureusement pour moi, on n'est pas rancunier chez Jacquemmoz et, je ‘n'en n'entendrai plus parler alors que, chez mon ancien employeur j'aurai payé cette erreur pendant des mois Un classique, je vais charger à Cognac, j'y arrive pour midi et je m'inscris tout de suite en espérant qu'il n'y a pas encore trop de monde. L'avantage quand il y a du vent, c'est qu'on n'a pas besoin de passer un coup de balais dur le plancher, une rafale et c'est propre. On me charge assez vite et je fais chauffer ma gamelle sur place. J'ai bien fait d'arriver tôt, ca c'est bien rempli et il y a une belle file d'attente quand je sors de là. Il ne me reste pas beaucoup à rouler mais J'en ai assez pour aller me poser un peu avant la Souterraine. Il est 16 h 30, la journée est déjà finie, il fait un froid d canard et la pluie revient me rendre visite histoire de changer un peu.

transport en commun

Mercredi 5

Grasse matinée, réveil à 5 h 00, j'espère que l'excès de coupure n'est pas répréhensible, Plus de 13 h, une overdose de dodo avant de m'enfoncer dans la froidure humide de ce petit matin d'hiver. Il pleut, mais, le camion est étanche, je ne risque donc pas la noyade. Quelques flocons de neige vers Guéret, une déviation à Montluçon, j'ai la chance de passer de bonne heure parce que, le trafic de la rocade en plein centre ville, ça va être un beau festival vers 8h. J'ai aperçu Dr@zick vite fait dans l'embouteillage de l'autre sens et, je continue sous la pluie jusqu'à Belleville où j'arrive un peu avant midi. Je suis un peu en avance, c'est prévu à 14 h 00 mais, je m'inscris et je vais me faire à manger. L'avantage d'être en avance, c'est qu'on n'attend pas et, je suis ressorti à l'heure où j'étais censé me mettre en place. Direction Saint Etienne pour un petit tour bien pépère à vider demain en milieu de matinée. Coup de fil en cours de route, la commande est annulée, elle est remplacée par une commande urgente, je vous transcris le dialogue

«  Cette mission, si vous l'acceptez, va permettre de sauver la planète, je vous précise que, si vous acceptez cette mission, vous êtes en retard à partir de la minute qui suit. Etant donné que je n'ai que vous à ma disposition, vous êtes volontaire, la patrie compte sur vous et, bien sur, en cas d'échec, vous aurez droit aux funérailles nationales. Vous devez donc livrer le plus tôt possible et même avant qu'ils ont dit chez le client ». Donc je charge (sous la pluie pour changer) et, je descends le plus loin possible vers le sud pour ne pas avoir à faire de coupure demain matin. Finalement, je coupe à Donzère, il pleut (ce qui nous change de ce matin) mais, il fait un peu moins froid, 8°.

Encore la pluie

Au hasard d'un dépassement, Petite Pomme

Jeudi 6

Bonne nouvelle, il ne pleut plus et il faut presque chaud enfin, par rapport au nord de la France, il fait 8° ce matin comme hier. Je peux arriver sans faire de coupure, je serai donc le plus tôt possible et, je m'attends à voir le personnel, le regard anxieux sur les machines arrêtées m'accueillir avec le bonheur indescriptible de ceux qui voient s'éloigner le spectre de la fin du monde. Au lieu de repousser ferment les admiratrices en délire, je commence à débâcher tranquillement le temps qu'ils finissent le camion qui me précède parce que, des palettes, il y en a plein la cour et il y a encore des camions qui vont arriver après moi. La routine de ce monde qui vit dans l'angoisse permanente de la rupture de stock. Bon, le temps de faire une coupure, et je vais recharger à Béziers en bullant peinard par la nationale. J'ai un peu musardé mais, ce ne sera prêt que dans l'après midi. Je charge donc et je commence à remonter peinardement en calculant qu'il me reste pas mal d'heure mais, comme le père Vanvan traine dans le coin, rendez vous est pris à Bagnole sur Cèze pour manger ensemble. Encore une soirée à dire des bêtises mais, ce n'est pas une nouveauté chez moi.

Vanvan en pleine crise de tendresse

Vendredi 7

Le temps perdu hier se rattrape ne se levant de bonne heure mais, je suis rodé et, à 5 h 00 c'est reparti pour la dernière ligne droite. 0 l'entrée de Lyon, un camion a eu la bonne idée de renverse son chargement de sable sur l'A7 et, pendant que les services de nettoyage jouent aux châteaux de sable avec leurs petits seaux, la circulation se porte sur la rocade qui est bien bouchée mais, j'ai la chance de sortir avant et je suis de bonne heure à Corbas pour décharger au quai. J'en profite pour vider la mémoire du tachy et une fois les embouteillages un peu dissipés, (enfin j'espère) je vais charger à Saint Vulbas. L'entrée de ce client se fait en marche arrière dans un virage, un truc bien dangereux si une voiture arrive un peu vite mais, j'arrive à rentrer en deux manœuvres (ou trois (ou quatre)) un vrai pro que je vous dis que je suis devenu. Un petit casse croute avant de rentrer poser ça au dépôt et, une fois tout ça sur le quai, je pose Jimmy et Tarja sur le parc direction la maison, je vais troquer la conduite du camion contre celle de la tondeuse.

 

Bisou

Samedi 8
Dimanche 9

Lundi 10

Vu que je n'ai pas chargé la semaine dernière, je ne vais faire qu'un chargement aujourd'hui, donc, un seul débâchage, e, une bonne latitude vu que je n'ai pas beaucoup de contrainte horaire sauf, bien sur, celle de passer la rocade avant 7 h 00. Vu mes horaires de départs de ces dernières semaines, ça me change de partir si tard et, j'ai même le temps de faire chauffer le thé de madame Lagaffe avant de partir. Il a plus cette nuit mais, ça à l'air de vouloir se calmer et j'ai la perspective de ne pas démonter la cabane sous la pluie. Arrivée à Lagnieu pour l'ouverture, je suis tout seul donc, le cariste n'a que moi à charger quand il arrive. Le reste de la journée va largement me suffire pour aller à Rouen. Toute la journée se passe sous ce ciel gris mais, la pluie ne semble pas se souvenir de mon existence. Traversée express de la région parisienne, et, je me pose devant le client en début de soirée. Je suis tout prêt pour vider demain, la remorque est déjà décrochée.

C'est vert et il pleut, nous sommes en Normandie

Mardi 11

Cette fois, on va renouer avec les bonnes habitudes, je suis sur le pied de guerre à 5 h00 Mise à quai, d'abord le camion (c'est pas pour rien que j'ai décroché tout prêt hier) puis, la remorque. L'endroit n'est pas des plus aisés mais, je m'en sors en deux manœuvres (mais le camion est de travers). Rechargement au nord de Beauvais, j'y suis à 8 h 00 comme pas mal de collègues qui ont tous eu la bonne idée d'arriver de bonne heure. Bon, une heure et demie plus tard, je suis reparti en direction de Sud…. Ouest. Au sud de Rouen, la pluie m'a retrouvé et elle va pousser la gentillesse à rester avec moi tout le long du voyage. Comme hier, j'ai de la marge et je ne fais plus rien que rouler jusqu'à l'arrivée à Angoulême, les essuies glace vont pouvoir se reposer un peu, surtout après l'orage qui m'accompagne pour me garer sur le parking

C'est vert et il pleut, nous sommes en Normandie (je l'ai pas déjà dit ?)

Mercredi 12

Il ne pleut plus ce matin, un peu de répit espérons que ça va durer un peu. Je sui le premier pour vider, ça me permet de sortir assez tôt pour espérer recharger avant midi à la Rochelle. Je suis à l'entrée du port à 11 h 00 mais, je ne suis pas inscrit sur la liste des chargements parce que, le port de la Palice est sécurisé et, on n'y entre pas comme ça. Téléphone à l'affréteur qui m'a visiblement oublié, le fax va mettre pas loin d'une heure pour traverser le port et, le temps d'aller chercher le bon de chargement, il est trop tard pour charger ce matin, reprise des hostilités à 14 h 00. Je sais bien que je ne vais pas rentrer à la maison ce soir mais, perdre du temps bêtement parce qu'un gratte papier a mis une heure pour envoyer un fax, c'est rageant. Du coup, j'ai le temps de manger en attendant le cariste. Cariste qui arrive pile à l'heure et qui me charge en cinq coups de chariot. Le temps de sangler et de retourner aux bureaux faire les papiers, je suis parti à 15 h 00. Un peu de pluie en route et, je passe devant tous les restos qui sont fermés entre Niort et Moulin. Heureusement pour moi, Thierry reste ouvert à Deux Chaise, et ça tombe juste dans mon amplitude.

Encore un nom dans la longue liste des transporteurs disparus

Jeudi 13

Un jour férie planté sur la route, ça ne m'était pas arrivé depuis deux ans. Heureusement pour moi, je suis au seul restaurant ouvert dans un rayon d'une bonne centaine de kilomètres. Je préfère ne pas m'attarder sur les soit disant « centres routiers » de Moulin et de Montmarault qui sont fermés. J'avais prévu un nettoyage de cabine avec aération mais, devant le froid et la flotte, je me suis regardé un concert sur l'Ordi.

Vendredi 14

Dernier coup de collier, je file à Vienne en passant par le dépôt pour faire le plein. Le temps est maussade mais, il ne pleut pas enfin, pour l'instant. En début de matinée, les sangles sont rangées, le planché balayé et tout est rebâché. Je charge à Lagnieu, j'y arrive en fin de matinée. Aurai-je la chance de charger ce matin ? Nous somme deux camions dans la cours, inscription, chargement et papiers, tout est torché en 55mn. La semaine est presque finie alors, je me trouve un parking au calme dans la plaine de l'Ain et je prends le temps de manger peinard. Arrivée à Corbas en début d'après midi, je fais le plein et les niveaux pour mon remplaçant, je vide mes affaires et, je file en vacances pour une semaine. Ils annoncent une amélioration du temps la semaine prochaine, ils ont intérêt à ne pas se planter chez météo France parce que, si je n'ai pas de soleil, je les fiche au tribunal

J'veux du soleil

Samedi 15
Dimanche 16
Lundi 17
Mardi 18
Mercredi 19
Jeudi 20
Vendredi 21
Samedi 22
Dimanche 23
Lundi 24

Mardi 25

Une petite semaine de vacances, petite semaine rallongée d’un lundi férié, je dois reprendre le chemin du travail mais, pas trop tôt, il faut y aller doucement pour les débuts. Bonne surprise, mon remplaçant m’a rendu un Jimmy tout propre, il a même pris le temps de lui offrir une toilette extérieure avec le balai. Je ne le connais pas, je sais seulement qu’il s’appelle Stéphane alors, « merci Stéphane ». Je mets mes affaires en place, deux piles de palettes à poser à quai et, direction Lagnieu pour charger, C’est bien, je suis tout seul et ressorti bien avant midi. Direction la Normandie, je devrai être à Rouen ce soir si la traversée de Paris ne me prend pas trop de temps. Le temps est en train de se couvrir, j’ai l’impression d’avoir pris la bonne semaine de vacances, la seule du mois de mai où il n’aura pas plu. La région parisienne à été gentille avec moi et, je me pose à Rouen avec une petite marge

Joli camion

Mercredi 26

Il y a eu un bel orage au petit matin, un vrai festival de grêlons sur le toit du camion, pour le réveil, c’est génial. Génial aussi de se faire chauffer le café bien à l’abri en regardant les éclairs zébrer le ciel. Une heure de route avant d’arriver à Dieppe avec un temps humide mais, la pluie c’est calmée, ça me permet de ne pas prendre une douche le temps de la mise à quai et du décrochage. Petite pause à la sortie de la ville en attendant le reste du planning et, je vais recharger à Beauvais. J’ai ma petite routine dans cette usine, ça charge assez vite et j’ai le temps de prendre une douche en attendant les papiers. Petit bout de route, pause manger et, descente sur le sud avec quelque tronçons de nationale 6 et, aussi, quelques bonnes pluies d’orage, au moins, il n’y a pas de moustique sur le pare brise. Je finis donc ma journée juste au sud de Chalon, les trous du parking se sont remplis d’eau, j’espère que je ne vais pas périr noyé dans une de ces petites mers sans fond.

C’est vert, c’est humide, la Normandie

Jeudi 27

J’ai mis le réveil pour pouvoir passer la rocade lyonnaise avant le bazar Ce matin, il ne pleut pas même si le temps n’a pas l’air de s’engager pour une journée de grand bleu, la pluie s’est enfin arrêtée. Passage au dépôt pour le plein et, j’arrive à Tournon en début de matinée. Une heure plus tard, je suis parti en direction d’Aubenas pour recharger. Bonne pioche ce matin, je suis parti juste pour midi et, j’ai tout l’après midi pour aller le plus loin possible. Montée de la Chavade, Le Puy, Clermont Ferrand, je prends la route des écoliers et, j’arrive à finir juste juste à Ussel. Trois minutes de dépassement quand même. Il n’est pas 18 h 00, je vais me faire ma coupure de 11 h ce soir.

Le pont de Tournon est le plus vieux pont suspendu de France

En Montant la Chavade

Vendredi 28

Pas trop chaud ce matin, limite de la remise en route du webasto mais, j’arrive à m’en passer en m’habillant vite. Un peu de pluie ce matin mais, ça ne dure pas et, j’ai droit à un lever de soleil à travers les nuages sur le plateau des Millevaches. J’ai rendez vous en milieu de matinée dans la banlieue ouest de Bordeaux, ça me permet de me présenter sur le pont de l’Aquitaine après les embouteillages et de me présenter comme une fleur un peu en avance. Ca tombe bien, les déchargements sont en avance aussi et, je ressors en milieu de matinée à l’heure ou j’étais censé arriver. Direction Marmande pour recharger, j’y suis donc avant midi et, moi qui pensais charger après manger, je suis reparti avant midi ; Cette avance ne va malheureusement pas me servir à grand-chose, il me reste à peine 4 h à rouler ce qui va me poser un peu avant Rodez, à Baraqueville plus précisément, il y a un resto en centre ville, un resto recommandé par Malibu et je n’ai pas regretté ce choix, un resto ouvert le vendredi soir, c’est quand même assez rare

 

Samedi 29

Un peu plus de 4 h 30 pour aller à Andrézieux, je dois donc faire une coupure en route, ça me permettra de boire un café si je trouve quelque chose d’ouvert un samedi matin. De Rodez à Séverac, tous les bistros sont ouverts, donc, un crème, un lever de soleil et une paire d’heures plus tard, je pose le camion à Andrézieux pour reprendre celui de Stéphane (c’est ma semaine des Stéphane) pour rentrer à Lyon. Petit détail, c’est une remorque semi portée, une caravane quoi. Je passe mon temps à surveiller les rétros et, bien sur, je rame comme un con pour me garer, la remorque part toujours dans le mauvais sens à chaque marche arrière

Sont fous de faire des viaducs aussi hauts

M’en fiche, j’ai fermé les yeux pendant la traversée

Dimanche 30

Lundi 31

Donc, Jimmy et Tarja sont restés à Andrézieux, Stéphane va se charger de vider tout ça pendant que je vais vider son camion à Vienne. Je vais recharger à Ambérieux et, je ramène tout ça à Corbas pour récupérer mon attelage qui doit, lui aussi, être rechargé. Petit détail anodin, le N° de commande était bien le bon mais, pas la marchandise en clair, Stéphane s'est fait refuser et, il me ramène un attelage encore chargé, je n'ai plus qu'à aller le vider à Saint Vallier dans un dépôt, cette « petite » boulette de l'expéditeur va nous coûter pas loin d'une journée quand même. En milieu d'après midi, je peux donc aller charger à Saint Etienne, j'y arrive en fin d'après midi, ce qui fait qu'il n'y a plus grand monde, dans mon malheur, j'ai un peu de chance finalement. Il ne me reste plus trop de temps à rouler et, si je vais au bout de mon amplitude, je vais me retrouver entre Montluçon et Guéret et, il n'y a pas de parking sur cette route alors, je me pose à Montmarault, je rattraperai l'heure perdue en partant plus tôt demain matin.

C'est quand le soleil

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