Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Juillet 2009

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Mercredi 1

Reprise des levers de bonne heure, je pars à 4 h 30 ; il fait déjà chaud, on va encore transpirer aujourd'hui. J'arrive aux abords de Paris vers 8 h 00, je fais la coupure histoire de laisser passer un peu et, je me lance pour la traversée. Je voulais passer par l'A86 mais, ils annoncent un bouchon d'en fer suite à des travaux alors, je prends le bon vieux périph et ça passe bien. Je suis au nord de Creil avant midi et comme je charge et décharge sur place, j'ai espoir de tout faire ce matin. Mon espoir n'aura pas été vain, ils se sont mis à deux caristes, inutile de préciser que je n'ai pas chômé pour les suivre mais, il est midi, j'ai trouvé un coin à l'ombre pour le miam miam. Retours au sud de Paris pour vider ça. Normalement, ça doit bien passer, ce sont les heures creuses. Je ne sais pas se qu'ils ont aujourd'hui les parisiens, mais, l'A86 est bouché dès Bobigny. Je passe par le périph et, c'est bouché aussi. J'e vais mettre une huer pour traverser Paris, un vrai bonheur. J'arrive quand même à Longjumeau pour vider et, je n'ai plus qu'à attendre la fin de l'après midi pour savoir ce que je vais faire demain. Un collègue vient me rejoindre, il m'emmène dans un petit resto pas trop loin, ce n'est pas un routier et il n'y a pas de parking pour les camions mais, on a passé une bonne soirée.

Lever de soleil

Un peu d'ombre

Jeudi 2

Au moins 10 mn de route pour me présenter au chargement pour l'ouverture, c'est dire si je subi les cadences infernales. Donc, chargé dans les premiers, je sors dans les premiers (logique non ?). Je sors tellement tôt que, j'ai droit aux bouchons de la Francilienne qui ne sont pas encore résorbés. Petite cerise sur le gâteau, il y a même un méga bouchon à la jonction de l'A6 dans le sens inverse de celui pour aller au boulot… Eh oui, les départs en vacances ont commencés. Ce temps perdu risque de me coûter cher, j'aurai bien aimé (et ma chef aussi) vider cet après midi à Saint Etienne Juste le minimum de coupure et, je me présente en fin d'après midi à tout hasard. Je ne savais pas qu'ils réceptionnaient aussi tard, en tout cas, je suis tout content (ma chef aussi) et je file au dépôt ramasser un lot à quai. Je m'active avec le transpalette sous une chaleur de plus en plus lourde. Le temps de faire le plein et de prendre une douche, l'orage arrive sur Saint Etienne, je peux voir les gros nuages noirs dans mon rétro. Je fuis les éléments pour me réfugier au centre routier de Moulin.

Les premiers départs

Vendredi 3

Si j'ai bien calculé, et si je n'ai pas de bouchon intempestif comme hier, je dois arriver à Longjumeau pour 11 h 00, ce qui correspondrait à mon rendez vous (c'est dire si les choses sont bien faites). Bon, RN7, A77, tout correspond aux calculs établis par le génie de l'organisation minutieuse qui écrit ces lignes. Il ne fait pas trop chaud, les orages d'hier ont un peu rafraichi l'atmosphère. Chemin faisant, je croise Caniche 71, les lecteurs fidèles se souviendront sans peine de notre voyage en Hongrie il y a plus de 2 ans (déjà). IL n'a plus sont Premium, il a été remplacé par ce qu'il y a de moins cher et de moins puissant sur le marché européen, un Axxor d'a peine 400cv mais, il tiens le coup et s'accroche fermement à sont boulot. Mes savants calculs sont d'une précision très… précise, j'arrive sur place à 10 h 50 ( il y a une marge d'erreur, c'est a cause de la chaleur, ça entraine une dilatation du ressort de la pendule) Je suis donc vide avant midi et je me dirige vers l'Ouest vers Nogent le Rotrou pour être précis. A ceux qui me feraient remarquer que ce n'est pas vraiment le chemin de la maison, je répondrai : «  Je sais ». Je n'ai pas vraiment intérêt à traîner en route, c'est déjà pas mal chargé et, je sens que le chemin du retour va être coton. Au moins, le chargement n'est pas trop lourd, à peine 7 tonnes ce qui, pour un costaud comme Jimmy, est une broutille. Je coupe à travers pour rejoindre Orléans, et j'y retrouve le flot des juilletistes jusqu'à Bourges. Je crois que je vais m'arrêter ici, je n'ai plus d'heures.

Le camion « low coast » de Caniche

Samedi 4

Je suis à 4 h « 0 du dépôt. Ce calcul inclus des conditions de circulation très fluides ce qui ne va certainement pas être le cas ce matin. Au lieu de l'itinéraire habituel par Macon, je reste sur cette bonne vieille RN7 jusqu'ç Lyon. Petite Pomme, qui revient d'Italie par Lyon, me confirme que j'ai fait le bon choix, il y a déjà une dizaine de kms de queue au péage de Villefranche. Je retrouve le flot des départs à Pierre Bénite pour le quitter deux kilomètres après en direction du dépôt. Il fait déjà très chaud, les touristes vont cuire dans les voitures (enfin, ceux qui n'ont pas la clim)

En haut du Pin Bouchain

Dimanche 5

Lundi 6

Ce matin, petite promenade à vélo accompagné de mon chien, nous sommes partis de bonne heure car il va faire très chaud aujourd'hui. Quel rapport avec la vie de routier ? Et bien, je ne travaille pas ce matin alors, je profite de mon temps de loisir. Pour tout dire, j'ai rendez vous à Nîmes en fin d'après midi. Inutile donc de partir au petit matin n'est ce pas ? Donc, j'arrive à réunir suffisamment de courage pour jeter mes affaires dans la voiture, j'ai eu largement le temps de vérifier que tout y est, un seul Régis suffis largement pour ce petit site. Donc, je suis en route sous cet après midi torride et climatisée (vive la technologie moderne). Je me présente dans une grande centrale d'achat en m'attendant au pire au niveau accueil et, la surprise est agréable, on me file deux quais tout de suite et, interdiction de toucher à quoi que ce soit, on s'occupe de tout même d'enlever les barres de chargement. Continuons dans les cadences infernales, je dois charger demain matin à deux jets de pierre sur voiture de police d'ici. J'ai eu une journée exténuante, j'ai roulé pas loin de 5 h 00.

Aurai je oublié de charger les piles ?

Mardi 7

Le client est à 1 km du resto, je me lève donc bien après le soleil pour y être une heure avant l'ouverture, je croyais qu'ils ouvraient plus tôt, au moins je suis le premier. Sortie en milieu de matinée pour filer à Bergamo pour changer. Il faut à peu près 10 h de route, si je ne suis pas gêné en route, je vais pouvoir faire la coupure sur place. Traversé de la France sans problème, même la traversée de Nice se passe sans heurt, aux heures creuses, c'est un peu normal. Je suis tout guilleret en arrivant en Italie, je le sens bien ce voyage. Je vais devoir me faire soigner le nez, les panneaux annoncent la fermeture de l'autoroute à Savonna. Je me jette sur une station, je serai toujours mieux à attendre ici que sur la chaussée. Bien m'en a pris, il y a un accident de camion sous un tunnel et je vais poireauter ici pas loin de 2 heures. En fin d'après midi je me faufile dans le flot qui repart tout doucement mais, je ne pourrais guère aller plus loin que Milan. Une fois sur la tangenziale, je m'engage sur la première « area di servizio » en espérant trouver de la place. Il reste une place mais, il faut manœuvrer pour s'y mettre ; Heureusement, Sweden me guide avec bienveillance. Eh oui, je ne m'attendais vraiment pas à le trouver là, lui non plus ne s'attendais pas à me voir arriver. Finalement, nous discutons un bon moment jusqu'à ce que les moustiques nous obligent à nous réfugier dans nos cabines.

C'est bien bouché

Mercredi 8

Je fais donc ce matin ce que je n'ai pas pu faire hier avec l'avantage de pouvoir passer Milan avant l'heure de tous les dangers, inutile de rajouter du retard à celui d'hier. La matinée est fraiche et, comme je vide dans la montagne au nord de Bergamo, je ne vais pas transpirer pour débâcher (s'ils me prennent tout de suite bien sur). Il n'y a pas grand monde quand j'arrive et, je suis sorti en début de matinée. Le TRANSIC rame ce matin, et je fini par prendre mes ordres au téléphone comme au bon vieux temps. Traversée de Milan pour aller charger à Busto Arcizzo en ramant un peu pour trouver le client. J'ai bien un atlas de la région mais, il ne marque pas les ponts limités à 2m50et e fini dans les petites rues d'un lotissement. Une fine manœuvre et un italien compatissant me remettront sur le droit chemin et je suis dans la cours un peu avant midi. On ne peut pas dire que je vais être en surcharge, c'est une machine à trier le courrier avec les palettes de matériel, ce n'est vraiment pas lourd, mais ça me rempli tout l'attelage. J'attache tout ça du mieux que je peux, je n'ai pas envie de voir ce truc arriver en vrac, ça doit coûter une petite fortune. Un petit manger sur place et, je refais le chemin d'hier en sens inverse. Aucun bouchon ne vient me ralentir et j'envisage une coupure au Cadet Rousset. J'ai oublié la traversée de Nice et la sortie du boulot. Je perds une bonne demi heure et je fini entre Le Luc et Brignoles dans un petit resto bien sympa conseillé par Petite Pomme. Il ya du vent ce soir, ça fait bien baisser la température, je vais dormir sans le Bycool.

Nouveau, le « bus routage »

Jeudi 9

J'ai passé une bonne nuit, pas trop chaude, un vrai bonheur. Direction l'aéroport de Montpellier, plus précisément le bureau de poste. Quand je dis bureau de poste, ça doit âtre un gros bureau, disons plutôt un centre de tri, vu la taille des machines. J'ai eu le responsable au téléphone, il a l'air bien content de me voir arriver à 8 h 00. Je débâche avec une petite appréhension mais, rien n'a bougé, les bécanes sont intactes. Les gars me payent le café en m'expliquant qu'il y a une cinquantaine de camions de prévus au total, j'espère que le plan de montage est un peu plus explicite que ceux d'IKEA. Si vous aimez les voyages en Italie, je vous emmène pour un deuxième tour. Dons, on refait le chemin de mardi, Nîmes, où je retrouve Alain, nous mangeons ensemble au resto juste à côté puis, nous filons pour vider demain. IL me reste 6 h à rouler, ça va m'emmener du côté italien mais je ne sais pas encore où. Petite pause en route, je remets un peu de liquide énergétique dans le réservoir, c'est plus prudent si je veux rentrer sans avoir à pousser. Nice se traverse sans problème et j'envisage de dormir plus loin que prévu. Finalement, je vais me poser à Savonna, je suis à moins de 4 h 30 du client, je serai arrivé plus vite demain.

C'est arrivé en un seul morceau

Vendredi 10

5 h 00, Jimmy entame ses premiers tours de roue, suivi de la fidèle Tarja. Pas trop de monde en ce jour naissant, ça roule bien jusqu'à Milan. Petit plantage en attaquant le tangenziale mais, moins grave que je ne le craignais et, à part quelques ralentissements, je passe sans perdre trop de temps mais, ça a du se jouer à quelques minutes. J'arrive donc au nord de Bergamo en début de matinée et, je retrouve tous ceux qui chargeaient hier, ce qui fait pas mal de monde quand même. Je vais rester la matinée sur le parking pour ne vider qu'un peu avant midi, ce qui me fait un peu flipper, vu que j'ai rendez vous à 14 h 00 pour le rechargement, je sais bien que c'est à côté mais, quand même. Finalement, je sors dans les délais et je file en prenant juste le temps d'un panino. Il n'y a pas trop de monde aujourd'hui, en clair, le parking est plein mais, il n'y a personne en double file, cette boutique connaît un trafic d'enfer. J'ai de la chance, le rendez vous est à peu près respecté et je sors en milieu d'après midi, des collègues arrivés avant moi n'ont pas cette chance. Il me reste juste ce qu'il faut d'amplitude pour aller à Modane, si je n'ai pas d'ennui en route. Demain, il est interdit de rouler en Italie (7 h 00 – 24 h 00) et en France (7 h 00 – 19 h 00) Il faut jongler avec tout ça pour avoir une chance de rentrer à la maison ce week end. Ce soir, j'arrive à finir dans les temps mais, je vais planter à même pas 3 h de la maison.

Brad, Alain et ma pomme, l'équipe de choc des camions remorque

Samedi 11

Le calcul est simple, ma coupure se termine à 7 h 00, juste au début de l'interdiction. Je peux tenter de rouler quand même mais, il y a fort à parier que les « farces » de l'ordre vont être en embuscade prêts à racketter tout ce qui bouge, surtout du routier français, c'est quand même moins dangereux que de courir derrière ceux qui coupent nos bâches ou siphonnent nos réservoir. La mésaventure de Régis, planté en plein soleil sous le regard hilare des représentants de la loi qui refusent de se déplacer quand on vous vole le chargement me contraint à rester dans mon camion à 150 kms de la maison. Travailler plus pour payer plus car, il ne faut pas oublier que, dans ce joli pays, le touriste et le fonctionnaire seront toujours mieux considérés que les travailleurs. Au moins, le resto est ouvert le samedi, et nous nous retrouvons à quelques uns dont un certain Bruno qui fréquente ce site. Cette semaine sera celle des rencontres comme quoi, à toute chose, malheur est bon.

Les naufragés des départs en vacance

Dimanche 12

Ca fait longtemps que je ne suis pas parti un dimanche soir et ça ne me manquait pas vraiment. On sent bien que les vacances sont là ; je suis tout seul à partir ce soir. Avec le pont du 14 juillet, il n'y a pas grand monde sur la route et c'est un vrai bonheur de rouler presque seul. Un petit café dans le Bessey en Chaume et, une coupure à Courtenay.

On ne voit pas grand-chose, c'est normal, il fait nuit

Lundi 13

La petite heure de sommeil m' remis en forme et je fais le reste d'une seule traite. Je vais savourer le bonheur de rouler un jour où il n'y a pas beaucoup de monde sur la route. C'est presque surréaliste, l'arrivée sur Paris se fait sans heurt, la circulation est tellement fluide que je me rends de Corbeil à la porte de la Villette en moins d'une heure, tout ça aux heures de pointe. Je suis devant le client avant l'ouverture, à 6 h 30, le cariste arrive, à 7 h 00, je reprends le périph dans l'autre sens en sifflotant le fameux air de Dutronc, « Il est 7 h et Paris n'est toujours pas réveillé ». Traversé à la même vitesse qu'à la montée et, arrivée au sud avant 8 h OO. Moi qui me préparais à passer la matinée pour charger, je suis presque le premier et, je suis ressorti pour 9 h 00. Cette fluidité du trafic ruine tous mes calculs, j'avais prévu de redescendre au maximum de mon amplitude mais, je reprends tout à zéro. Je vais faire 9h de coupure sur place, ça va me faire partir à 18 h 00 et je pourrai rouler 4 h au lieu des 2 prévues ce matin, ce qui va me poser du côté de Chalon sur Saône au lieu d'Auxerre. Une journée à griller en plein soleil au lieu de rouler, c'est pour votre sécurité, heureusement pour moi, il ne fait pas trop chaud et le temps couvert m'évite de rôtir dans la cabine Une journée de bulle et une bonne sieste plus tard, je me mets en route et, 4 h plus tard, je suis à Chalon. Je me fais chauffer une soupe, je suis à une heure et demie de la maison, inutile de préciser que, une fois la coupure finie, je me remets en route. Il y a un bel orage et très peu de circulation, avec un peu de chance, il n'y aura pour me planter sur un parking. Je suis accompagné de quelques feux d'artifice que je peux apercevoir de l'autoroute et, il n'est pas une heure du matin quand Jimmy franchit la grille du dépôt.

Il est 7 h 00 et Paris ne s'éveille pas

Mardi 14

Mercredi 15

Pour compenser, je ne vais pas trop loin du dépôt, ce qui me permet une grasse relative matinée. Je trouve la rue du premier coup mais, je rame pour trouver ce client, il n'y a pas le N° sur le bon de livraison. En fait, je suis passé deux fois devant, il a changé la raison sociale mais pas la pancarte, le genre de truc à vous faire perdre une matinée. Bon, je suis quand même le premier mais, quand je sors du quai, il y a 5 camions qui attendent. Finalement, je m'en sors bien sur ce coup. Direction Andrézieux pour dire bonjour à ma chef préférée et à mon chef préféré, rendre mes rapports et, accessoirement, prendre connaissance du reste du programme. Une ramasse à côté et une dans la montagne au dessus de la source Badoit. Tout est fini en fin de matinée et, après m'être fait réchauffer un truc que je me suis préparé hier avec amour, je file en direction de Narbonne. Je rejoins donc le flot des vacanciers à la sortie de Lyon, c'est affolant ce trafic, je me suis toujours demandé où l'on pouvait ranger toutes ces voitures le reste de l'année. La chaleur aussi s'accroit en descendant sur le sud mais, c'est la saison. J'avais repéré un petit restaurant entre Béziers et Narbonne, c'est le moment de l'essayer.

Et moi, je risque la correctionnelle pour 50 kgs de surcharge

Jeudi 16

Je me suis fait expliquer la route au resto, je pense que j'ai bien fait parce que, ce n'est pas évident. Je vide dans un domaine viticole en pleine cambrousse du côté de Narbonne. Je dois avouer que j'ai hésité un moment avant de m'engager sur le petit chemin qui fini par me conduire dans la cour d'un petit château. Je suis reçu par un propriétaire bien sympathique et ça me change de vider sous les pins accompagné par les cigales. Fin de l'intermède bucolique, il faut aller vider le reste à Bézier. J'arrive sur place en milieu de matinée et, comble de bonheur, je recharge sur place, ce qui me permet de rouler un peu avant de manger. Aujourd'hui, nous nous dirigeons vers des records de chaleur le thermomètre affiche plus de 30° vers midi et, il va atteindre les 37 en fin d'après midi. Je continue vers le nord et, sur Lyon, les panneaux annoncent un accident sur la rocade, je coupe par le B.U.S. pour me retrouver dans la zone de Corbas. Au dépôt, un collègue qui descend me dit que le carton est juste à la sortie de la brettelle et qu'il y va certainement y en avoir pour un moment. Grace à ma science époustouflante (et surtout parce que j'habite dans le coin) je trouve un itinéraire qui me conduit à la sortie d'après et j'évite tout le bazar. Je fini ma journée à Tournus, il fait moins chaud mais, le ciel est noir et le temps bien lourd. Après manger, les orages se déchainent au loin, on va avoir un peu de pluie pour rafraichir tout ça.

C'est bucolique mais c'est fin pour livrer

Vendredi 17

Le temps s'est bien rafraichi et on supporte bien une chemise ce matin. Il n'y a pas vraiment le feu, j'ai rendez vous en début d'après midi à Beaune donc, je prends mon temps mais, je me présente quand même le matin au cas où… Raté, les camions vont tous se présenter à l'heure et le planning est complet. Tant pis, je prends mon mal en patience et, je me mets à quai à la bonne heure. Au moins, ça va vite pour vider et je recharge à côté donc, je suis en place en milieu d'après midi. Il y a un monde fou et, ceux qui sont arrivés en fin de matinée juste après manger sortent seulement. Comparativement, je vais attendre moins longtemps vu qu'il n'y a pas grand monde à s'inscrire derrière moi. Sortie en fin d'après midi donc et retour à la case maison. Il ya du monde sur la route mais, moins que je ne le craignais. Retour à la maison en début de soirée, la famille est partie en vacance, ils m'ont laissé plein de truc dans le frigo, ce week end de célibataire sera gastronomique.

Quand il fait chaud, Tarja soulève son jupon

Samedi 18
Dimanche 19

Lundi 20

Encore un départ de très bonne heure comme je ne les aime pas vraiment. En plus, avec ces chaleurs, dur dur de s'endormir le soir et, quand le réveil m'a sorti des bras de mon copain Morphée (et oui, Morphée était un homme mais, je ne suis pas le seul à dormir dans ses bras), je me demandais bien où j'étais. Bon, j'ai pris mon courage à…. Même pas une main, j'ai mis un café dans le dedans de mon ventre et, je me suis enfoncé dans la chaleur de la nuit pour rejoindre mon camion. A 2 h 30, toute l'équipe sort de dépôt en direction de Bézier. Ce n'est pas vraiment la grande forme ce matin, je me suis fait une petite sieste le temps de la coupure et, j'arrive pour vider un peu après 8 H 00. C'est bien, on est 6 à se présenter en même temps, c'est bien de mettre des rendez vous à la même heure pour tout le monde mais, à part me faire perdre une heure de sommeil, je ne vois pas en quoi ça fait avancer le schmilblick. Je finis par sortir en milieu de matinée et, ça ne m'arrange pas du tout, je devais recharger ce matin vers Lunel et, j'y arrive juste avant midi. Ce qui me sauve, c'est que la commande est urgente, le gars va vite manger un morceau et revient me charger avec célérité et un collègue. Vu qu'ils n'ont pas besoin de moi, j'en profite pour roupiller du sommeil du loir histoire de récupérer un peu de cette nuit. Je vais essayer de vider dans la foulée, c'est à côté de Valence et, comme c'est vraiment urgent, le client est prévenu et il m'attend. C'est quand même impressionnant, avec la crise, les stocks sont pleins mais, les commandes sont toujours urgentes. Montée directe donc et, je me retrouve pas loin de Roman en fin d'après midi, comme prévu, les gars m'attendent et, cette commande à charger hier pour vider la semaine d'avant est vidée en deux coups les gros. Il ne me reste plus qu'à filer sur le premier resto entre Roman et valence, je fini dans la limite de l'amplitude et des heures. Dure journée, pas besoin de berceuse ce soir.

La déviation PL de Lunel

Mardi 21

Ce matin, je retrouve un horaire un peu plus chrétien pour décoller, 4 h 30. Il fait encore plus chaud qu'hier, je sens qu'on va encore bien transpirer aujourd'hui. A 7 h 00, je suis parmi les premiers pour charger à Saint Etienne, 2 heures plus tard, je sors de là pour aller vider dans la foulée du côté de Sancerre. La météo nous annonce une journée encore plus chaude qu'hier, ça promet. En prenant un peu de temps pour manger, j'arrive en début d' après midi dans la région de Sancerre et, je dois avouer que je ne connaissais pas du tout cette région magnifique. J'arrive à trouver mon client perdu au milieu des vignes en demandant mon chemin à un paysan bien aimable et, je suis juste à l'heure sans détour. C'est bien, je vide, je laisse tout ouvert et, je vais à l'autre bout de la cour pour recharger des emballages vides. C'est un boulot assez peinard, s'il n'y avait pas cette chaleur infernale, ça serait parfait. Heureusement, il y a du vent, ça rafraichit un peu mais, ça n'aide pas pour fermer les côté avec la bâche qui gigote dans tous les sens. Retours à Saint Etienne ; Enfin presque, je vais au bout de mes heures, ce qui m'emmène à la Pacaudière. Il m'a manqué 10 mn pour aller au resto un peu avant Roanne, c'est rageant.

Sancerre

Mercredi 22

Réveil sous la pluie d'orage, ça a bien rafraîchit l'atmosphère et je peux voir les éclairs illuminer mes rétro en me dirigeant vers Saint Etienne, à moins que ce ne soient les flashes des radars, dans ce cas, il ne va pas me rester beaucoup de point. Livraison juste à l'ouverture, je bois mon café machine le temps que les gars font chauffer les ordis, c'est dire si je suis à l'heure. Même pas une heure plus tard, je suis en route pour recharger pas très loin. C'est un petit tour de régional, il faut vider dans la foulée avant midi. UN peu d'attente avant de se mettre à quai, ça me fait la demi heure, le quart d'heure, c'était le café tout à l'heure (ben oui, il faut suivre, je fais une interro après). Direction Grenoble, si la rocade veut bien me laisser passer, je dois être dans les temps. La rocade à été gentille avec moi, je suis en place un peu avant midi, ce qui rend le réceptionniste assez content, ça ne va pas le faire finir trop tard. Je mange sur place avant de retourner à Saint Etienne pour recharger. Le temps de faire tout ça, la journée est bien entamée et mon amplitude aussi, il me reste de quoi rentrer à Corbas mais, guère plus, ça me permet de faire la coupure de 11 h à la maison.

Ho ! La jolie queue de poisson

Jeudi 23

C'est sur, on dort mieux dans son lit que dans son camion (même si on a des trucs confortables de nos jours) mais, c'est encore plus dur d'en sortir. J'arrive quand même à trouver le chemin du dépôt et, direction la Loraine. Le jour débute sous les nuages mais, il ne fait pas moins chaud pour autant. Cette chaleur lourde ne va pas durer, à Partir de Dijon, la pluie s'invite et, je remets une chemise. Pluie battante à partir du milieu de la matinée et, orages à partir de Nancy. Je vide dans la campagne pas très loin de Château Salin, les routes sont tellement importantes qu'elles sont en blanc sur l'atlas, il y a bien intérêt à préparer son itinéraire et n=bien noter les N° de routes. Je suis à une quinzaine de kms du client que, j'aperçois un auto stoppeur qui me fait pitié sous cette pluie. Je m'arrête au warning, il n'y a pas de circulation, je ne gêne personne.

_Vous allez à …… ?

_Je ne sais pas, je vais là.

_Oui je connais, c'est 5 kms après chez moi.

Je le pose donc devant chez lui et, je me trouve directement chez mon client comme quoi, une bonne action est toujours récompensée.

Du coup, je suis même en avance et je m'autorise un petit manger en attendant mon tour, c'est que je commence à avoir les crocs depuis le croissant de ce matin. Les caristes se mettent à deux contre moi et, je transpire un peu en essayant de ne pas perdre le rythme. Il faut dire que le soleil est revenu, en cette saison, il chauffe vite. Rechargement à une vingtaine de kms ; je poursuis donc sur ces petites routes avant de retrouver un axe un peu plus national. Au chargement, il y a un peu d'attente mais, c'est l'été, il n'y a pas grand monde, en temps normal, c'est pire. Bon, il me reste un peu moins de deux heures à rouler, ça m'emmène un peu avant Nancy. Plus de place sur le dernier parking, j'en suis réduit à me poser dans une zone industrielle. Il fait frais, je vais passer une nuit sans le bruit du Bycool.

En passant par la Loraine avec mes orages

Vendredi 24

C'est pas le moment de rigoler, j'ai 4 clients à vider dans la journée donc, le réveil me pousse une gueulante et, je saute dans mes espadrilles pour me mettre derrière me volant. Les orages d'hier se sont calmés mais la matinée reste fraiche, le temps idéal pour rouler. Premier client à Dijon, j'y arrive pour 8 h 00 en trouvant la rue du premier coup, un vrai coup de bonheur. Une moitie de remorque posée dans la cours plus tard, je file en direction de Chalon sur Saône pour le deuxième, si ça veut bien gazer, je pourrai peut être à vider le troisième avant midi Sympa le réceptionniste, il est en train de préparer une commande à la con mais, comme il n'y en a pas beaucoup, il me prend tout de suite, je ne perds donc pas de temps et je file à Monceaux les Mines ; il est 10 h OO, ça devrait le faire « fingers in the nose ». Sauf qu'il y a un carton juste après Chalon sud et l'A6 est complètement bouchée. Bien sur, tout le monde sort de l'autoroute et ça fout un sacré bordel à l'échangeur, bordel qui se retrouve sur tous les axes des environs, ce petit intermède va me faire perdre une bonne demi-heure et, j'arrive juste avant midi en étant pratiquement sur de me faire jeter. Pari perdu, les gars me prennent, il n'y en a pas beaucoup et on est vendredi. Je me confonds en remerciement et, je file à Paray le Monial retrouver PKW qui revient d'Espagne. Rencontre sur le parking puis à table. On va dire beaucoup de bêtise pendant le repas mais, ceux qui nous connaissent ne seront pas étonnés. Rencontre trop courte bien sur mais, il faut finir la tournée, je file donc vers Roanne vider le dernier client, une formalité vite expédiée. Nous somme en milieu d'après midi, je pensais recharger vers Saint Etienne histoire de finir cette semaine en apothéose mais, il n'y a pas grand-chose et, on me donne l'ordre de rentre à Corbas directement. Ordre exécuté sans discussion bien sur, après tout, ne pas partir la nuit, ça me change, un petit goût de préretraite quand tout le monde part en vacances. En parlant de vacances, ça merde pas mal à Lyon, il était temps que j'arrive.

L'ami PKW m'attend

Samedi 25
Dimanche 26

Lundi 27

Cette semaine, point de départ de nuit ou très tôt, je charge à Ambérieux à 8 h 00 donc, un départ un peu avant 7 h 00 c'est largement suffisant. Ce sera même largement plus que suffisant, j'ai juste oublié que nous sommes en juillet et que les embouteillages du matin ne sont pas là et que ça passe sur du velours. Ca me laisse le temps de m'enfiler un crème avant d'arriver au chargement ; La radio se répand interminablement sur le malaise cardiaque de notre Sarko, moi qui pensais naïvement que ces gens là avaient un porte monnaie et un égo surdimensionné dans le thorax, je m'aperçois qu'ils ont aussi un cœur, mais il ne doit pas servir souvent, la preuve, ça surchauffe vite ces trucs là. Bon, c'est pas tout ça mais, le client est ouvert, il va falloir s'y mettre un peu. Pas grand monde au chargement ce matin donc, pas d'attente. Ce temps gagné va permettre à mon cariste de bien me charger en prenant bien son temps. Il faut dire qu'il a commencé  la semaine dernière et qu'il na pas encore le coup de main alors, il pinaille pour un rien mais, il vaut mieux ça que faire de la casse ou charger comme un con et puis, vu mes débuts pas si lointains que ça dans les manœuvres du camion remorque, je suis mal placé pour critiquer. L'avantage, c'est que j'ai le temps de rebâcher tranquillement alors que, dans quelques temps, je transpirerai pour tenir le rythme. Bon, on est en début de matinée, il va encore faire très chaud et moi, je n'ai plus qu'à rouler jusqu'au bout de mes heures, on a vu plus dur comme planning. Direction la Maurienne, le plein et un coup de rouleau à Saint Rémi et, passage du tunnel juste après manger, ça fait un bon moment que je n'ai pas pris le Fréjus dans ce sens, ça me change de la Côte d'azur. Côté italien, la vallée est sous les nuages et il ne fait pas trop chaud mais, ça ne dure pas et, passé Turin, on tutoye les 30°, la routine J'arrive quand même à Fiorenzuela pour la soirée, je vais faire la coupure de 11 h ici, je serai tranquille pour le reste de la semaine.

Ce bon vieux tas de ferraille que je ne regrette vraiment pas

Mardi 28

Hop, en comptant le temps du café, je suis à l'ouverture dans la région de Modena. J'ai bien fait d'arriver de bonne heure, je transpire déjà rien qu'à débâcher et nous ne sommes qu'ne début de journée et je crains le pire pour le reste du programme. Le reste s'affiche d'ailleurs sans tarder sur l'écran du Transic, j'ai deux ramasses aux alentours de Padova ; la première est au sud, j'y vais en coupant par les petites routes jusqu'à Ferrara (Pays de Lucrèce Borgia). Une fois dans le patelin, je rame un peu mais, sur la place du village, les services municipaux s'affairent à monter une estrade pour un concert à venir. Gentiment, je fais remarquer aux ouvriers que, pour le concert de Michael Jackson, c'est un peu tard mais, que je cherche une adresse. S'ensuit une discussion entre les gars pour savoir quel est le meilleurs chemin et, ça se finit à l'italienne, un des gars m'emmène, c'est sur le chemin de sa maison. Il n'y a qu'en Italie qu'on peut voir des trucs comme ça, et on se demande pourquoi je n'ai pas de GPS… Il est presque midi, j'ai le temps de trouver les chargeurs, de jeter un coup d'œil sur la came et de filer à la cantine ; Je mange vite fait, je retourne au camion pour débâcher tout prêt, il y a quatre caisses et normalement, tout doit tenir dans le camion. Les gars reviennent de manger et, sans perdre de temps, ils m'enfournent tout ça dans le porteur, ils me filent un coup de main pour sangler et, je file au nord de la ville pour la deuxième ramasse. Même pas une heure plus tard, je suis en plaine pampa pour charger des palettes à quai. Ce n'est pas bien lourd et il n'y a qu'un transpalette. J'en profite pour p prendre une douche le temps qu'on me charge la remorque et, c'est tout propre que je m'en vais en direction de la frontière ; Il me reste pas loi, de Cinq heures à rouler, je dois pouvoir passer Milan si tout va bien. Tout c'est bien passé, avec le soleil sur le pare brise et la clim à fond (35° quand même) j'ai réussi à me trainer jusqu'à Santhià. Je sens que je vais encore aimer ma couchette ce soir.

Le regard fier et fixé sur le lointain, le Lagaffe conduit Jimmy d'une main ferme et souple (on vous le dit, ferme et souple)

Mercredi 29

Hop hop hop ! Au boulot de bonne heure et de bonne humeur avec la fraicheur matinale pour monter le Mont Blanc. Avec l'altitude, j'ai droit à un peu de rab de fraicheur et ce n'est pas du luxe, la météo annonce des températures caniculaire pour aujourd'hui. Elle ne s'est pas trompé la Météo, j'arrive à Chalon sur Saône sur le coup de midi et, on tutoie déjà les 28°. Le premier client me prend tout de suite, la remorque est vite vidée pendant que je me sustente (j'aime bien ce mot arf) tranquillement dans le camion. On en cherche des clients sympa comme ça, j'ai même le droit de finir mes 45 mn à quai, il n'y a personne d'attendu. Au moment où je m'en vais vers ma deuxième livraison, Petit Pomme me téléphone, elle vient de quitter son point de chute chalonesque, là où elle fait laver Dédé. On c'est raté de 15 mn et de 5 kms GRRRRR. Bon, j'arrive au deuxième client en même temps que le personnel qui revient de manger, autant dire que je suis accueilli tout de suite. Débâchage en pleine chaleur, cette fois les 30° sont dépassés mais, le chargement n'a pas bougé, j'avais bien attaché les caisses, je suis assez content d'avoir amené tout ça sans casse, il y en a pour une petite fortune. Traversée de Chalon avec la clim à fond et, chargement de l'autre côté de la ville. Il fait toujours aussi chaud, certain n'hésitent pas à laisser le camion tourner même le temps de faire les papiers, je me demande bien à quoi ça sert quand on n'est pas dans la cabine mais bon. Pas trop de monde aujourd'hui, tant mieux, je suis plus vite chargé et je file sous la douche une fois les papiers terminés pour m'engouffrer dans la cabine en essayant de transpirer le moins possible. Direction Bordeaux, le temps qu'il me reste doit m'emmener du côté de Montluçon voire un peu plus loin, on verra bien en route. Juste après la déviation de Montluçon, un hurluberlu me fait plein d'appels de phare, je me demande bien qui peut être ce personnage, c'est Sumo que j'ai reconnu un peu tard, il faut avouer que je ne m'attendais pas à le voir dans ce coin. Je finis un peu plus loin à la « Côte d'Auge »

Vite une photo du glacier avant qu'il disparaisse

Jeudi 30

Il me faut à peu près 5 h pour aller à Bordeaux, j'espère y être avant midi donc, je pars à 5 h 00. La chaleur d'hier soir a laissé place à un ciel nuageux et surtout à la fraicheur, je vais même avoir un peu de pluie en route. J'arrive en milieu de matinée sur la rocade bordelaise. Pour aller chez le client, c'est facile, en bas du pont de l'Aquitaine, c'est indiqué, ZI Blanquefort, il suffit de suivre les panneaux, on a vu plus ardu pour trouver un client. Donc, je suis les panneaux, je passe des ronds points et, juste après la dernière bifurcation, il y a des travaux et la route est coupée. Qu'à cela ne tienne, la déviation est fléchée et je béni les services de l'équipement d'avoir pensé à tout et la déviation me ramène sur la rocade où il n'y a plus rien d'indiqué. Et voila le travail, entre le détour inutile et la traversé de Blanquefort, je vais perdre pas loin d'une demi heure tout ça parce que ces incapables de la DDE sont trop feignants pour faire un balisage correct. Décidemment, Amédée arrive à se surpasser sans cesse dans la connerie. Bon, j'arrive quand même à vider avant midi et je traverse Bordeaux pour aller pas loin de Libourne recharger. J'ai de la chance, j'arrive pile poil au changement d'équipe, le temps de m'inscrire, de me mettre en place et de débâcher, la nouvelle équipe est en place, je n'ai donc pas perdu de temps. Je mange sur place, je commence à avoir les crocs mine de rien, et, je monte en direction d'Angers pour finir mes heures. J'avais pensé aller pas trop loin de Poitiers mais, un accident à la sortie de Bordeaux m'a fait perdre pas mal de temps et je fini aux Maisons Blanches. IL ne fait pas trop chaud, ça va économiser le Bycool.

Tween Towers, la reconstruction des tours de verre est en bonne voie

Vendredi 31

C'est la journée de tous les dangers, les données sont simples, d'un côté, le grand chassé croisé des vacances avec ses interdictions au PL et de l'autre, ma pomme avec une livraison à assurer avant de recharger pour rentrer à la maison. Prenons les données une par une, d'abord, arriver chez le premier client, il faut d'abord écouter le réveil qui sonne le début des hostilités dès 5 h 00. Poitiers, direction Angers et, livraison un peu après Loudun. J'ai calculé un peu large, je suis sur place une bonne demi heure avant l'ouverture, au moins, je suis le premier. Une heure après l'ouverture, c'est-à-dire 9 h 00, je ressors de là en longeant la dizaine de camion qui attendent leur tour. J'ai bien fait de venir de bonne heure finalement. Ma préférée (elle est toute seule il faut avouer) m'envoi à Angers. Je trouve la rue sur l'ordi mais, ça a l'air coton pour se repérer dans cette ville. Heureusement pour moi, l'ami Soaffre que j'arrive à choper au téléphone, me fait un guidage à faire mourir d'envie n'importe quel GPS et me voici dans la cours du client sur le coup des 11 h OO avec un accueil royal, à peine mis à quai, une charmante dame me saute dessus (non, calmez vous c'est une image) plutôt, elle saute sur son transpal et me charge en quelques coup de machin qui prend 2 palettes d'un coup avec la conductrice. Il est midi, je suis chargé et il me reste plus de 5 h à rouler, je ne vais pas rentrer ce soir , ce n'est pas une surprise mais, je sens que je vais bien me rapprocher de la maison, ça me laisse une bonne chance de rentrer demain matin D'Angers à Tours, pas de problème, il n'y a pas grand monde sur la route, de Tours à Vierzon, un peu plus de monde mais, rien de bien méchant, les hostilités commencent quand j'arrive sur l'A20, c'est du cul à cul, on est à la limite de la saturation. Fidèle à mes habitudes, je sors à Bourges pour retrouver le calme relatif de la nationale et je fini mes heures à Moulins. Une bonne douche, je suis à trois heures de la maison, je n'avais pas osé espérer arriver si loin aujourd'hui.

La Loire

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