Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mars 2009

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Dimanche 1

Lundi 2

Ce carnet de bord va être rapide à écrire, il n'y a rien.

Samedi, nous avions une sortie ski, je commençais à être en jambe après quelques descentes faciles et puis, j'attaque les premières difficultés, oh pas du très haut niveau, une petite piste rouge avec des bosses, une bosse mal négociée, des fixations réglées trop fortes et c'est le genou qui a lâché. Résultat, une petite entorse. Pas trop de bobo heureusement mais, une semaine d'arrêt. Je n'ai même pas eu le temps d'attaquer les pistes noires.

Putain j'ai honte

 

Mardi 3

 

Mercredi 4

 

Jeudi 5

Vendredi 6

 

Samedi 7

Dimanche 8

 

Lundi 9

Reprise du travail après une semaine de vacances forcées, on ne peut pas dire que j'y vais en courant, disons plutôt en boitillant, j'ai quand même gardé ma genouillère, je vais la mettre pour toutes les opérations de manutention. Je retrouve Jimmy et Tarja, ils ont roulé sans moi la semaine dernière mais, tout est propre et bien rangé, mon remplaçant a été on ne peut plus correct. Je ne vais pas bien loin, Saint Fons à deux jets chaussure sur la tête de Bush du  dépôt. Je connais bien la route, je l'ai prise toutes les semaines pour aller chercher Pépère. Pour éviter les embouteillages, je me présente de bonne heure, je préfère poireauter devant l'usine que dans les bouchons. Bonne nouvelle, ils ouvrent à 7 h 00 et je n'attends pratiquement pas et ça va vite à vider. Je me dirige vers Vienne en croisant toutes les voitures bloquées dans le bordel. Un café à la station de Feyzin en attendant que mon chef arrive pour me donner la commande et, je file charger. Cette journée commençait trop bien, je me voyais partir avant midi mais, la commande n'est pas prête. Finalement, je sors en début d'après midi et moi qui me voyais dormir dans la banlieue sud de Pris ce soir, mon amplitude va me bloquer a Fontainebleau. En partant de chez moi à 9 h 00, j'aurais fait le même boulot, et je serai parti à sec d'heures demain, c'est ch….

Il va pleuvoir

Mardi 10

Je pars au bout de ma coupure mais, ça me fais arriver vers les 7 h 00 à Corbeil, la bonne heure pour tomber dans la m…. Surprise, il n'y pas beaucoup de monde ce matin. Enfin, quand je dis pas beaucoup, c'est relatif, disons que ça ne bloque pas ce qui me permet d'arriver pour vider sans trop de perte de temps. J'ai plus de chance qu'hier, ça se vide tout de suite et je tombe sur une équipe sympa. Seul problème, la mise à quai entre les semis, ce n'est pas très large mais, la cours est grande et, vu que j'ai quand même fait des progrès, je ne m'en sors pas trop mal. Je recharge à Sens et j'y suis en milieu de matinée. Là aussi ça ne traine pas et je suis sorti avant midi. Direction Saint Brieux. Montargis, Orléans, Le Mans, pas de problème sauf que, la traversée de Morée est interdite aux PL et qu'on nous envoie par Blois, 40 kms de détour, c'est sympa ; Petite cerise sur le gâteau, à Blois, le fléchage de la déviation PL fait passer par l'autoroute en faisant le détour par Tours. Amédée est vraiment une ordure. Bon, je suis passé par Vendôme mais j'ai perdu plus d'une demi-heure. Je suis quand même à Chateaubourg ce soir.

Il pleut

Mercredi 11

Après la douche d'hier soir et à bonne nuit de sommeil, je me sens en pleine forme pour aller vider à Saint Brieux. J'y arrive en début de matinée, et la cours n'est pas bien grande. Pas de problème pour décharger, je suis entré en marche avant ; ça se corse pour ressortir, il faut reculer dans la route. Heureusement, le cariste m'arrête la circulation, c'est plus prudent. Direction Quimper en coupant à travers la Bretagne profonde et bretonnante, Je circule prudemment en faisant attention à ne pas faire de gaffe, il parait que ceux qui font les cons, Pat 56 leur jette des menhirs sur le pare brise. Je me présente juste avant midi et, bonne nouvelle, ils ne font pas de coupure et ils me chargent tout de suite, résultat des courses, je suis sur le chemin du retour en début d'après midi. Retours sur paris an passant par Rennes et Le Mans avec un arrêt à Chartres.

Moi qui ne viens pas souvent en Bretagne, je n'ai rencontré que des gens sympas vous allez me dire, des gens sympas, il y en a partout, comme les cons.

Je suis en Bretagne et il ne pleut pas

Jeudi 12

Direction la banlieue sud, ce qui m'évite les bouchons et me permet d'arriver à l'ouverture. Je n'ai rendez vous qu'à 9 h 00, j'en profite pour prendre la douche et c'est tout propre que je me présente à a réception. Une fois vide, je recharge à Malesherbes, ce n'est pas trop loin et j'arrive juste au moment où le camion précédent quitte le quai. Pas d'attente et je suis chargé à midi. Passage à Puiseaux rendre mes rapports et dire bonjour au chef. Les petites routes de la Beauce sont humides mais pas trop, juste assez pour mettre une couche de terre sue le camion qui était relativement propre. En descendant par cette bonne vieille RN7n le temps devient plus clément et, surtout, plus sec, ce qui permet à la couche de terre de sécher tranquillement sur la bâche. Arrêt à Belleville, je retrouve un collègue qui travaillait chez SAMAT, lui aussi a connu le même parcours que moi, les mêmes méthodes pour écœurer les vieux chauffeurs qui coutent trop cher à cause de l'ancienneté. Comme moi, il a trouvé une boite plus humaine, du meilleur matériel et le plaisir retrouvé de rouler.

Je ne suis plus en Bretagne et il pleut

Vendredi 13

Je vide à Chambéry donc, je n'ai pas à rouler beaucoup pour y arriver. La cours n'est pas bien grande et il faut se mettre à quai à contre main, j'y arrive avec quelques difficultés mais, la remorque est droite et bien entrée. On me fait poireauter un bon moment jusqu'à ce qu'une responsable (un canon aux yeux gris en plus) ne vienne s'apercevoir que ce n'est pas ici qu'il faut vider. ; Elle m'envoi vider dans un dépôt à côté, j'ai galérer pour rien et, surtout perdu une heure. Bon, on fini par vider avec un cariste bien sympa et je vais charger à une portée de fusil d'ici. Je ne connais pas ce client donc, je me présente à la réception où je suis accueilli par un gazier qui a oublié d'être aimable. Il y a déjà un camion dans la cours et il cherche le chauffeur.

Il est où le chauffeur ?

J'en sais rien il faut lui demander, moi je viens charger ceci.

C'est pas ici c'est à l'autre bout de l'usine il faut me chercher le chauffeur tout de suite.

Je ne me suis même pas retourné, j'avais trop envie de l'insulter. Finalement, le fameux chauffeur était en train de boire son café tranquillement, c'est un habitué du lieu et il prend un malin plaisir à faire attendre le réceptionniste à chaque fois qu'il vient, ça le fait trop rire de voir ce con s'énerver. Bon, je vais charger dans une petite cour mais, je tombe sur des gars ben plus sympas qui se démènent pour me faire partir le plus vite possible. Je reprends l'autoroute en direction de Lyon en prenant le temps de manger en route. Arrivée au dépôt en début d'après midi, je décide le laver ma cabine et surtout les intérieurs de portes et les marchepieds, et je pose le camion sur le parc. Le soleil est revenu et je sens qu'on va avoir un week end printanier.

Enfin le beau temps

Samedi 14
Dimanche 15

Lundi 16

Après un week end ensoleillé, il est temps de repenser un peu à travailler. Départ à 3 h 30, il ne fait pas vraiment jour, on peut même affirmer, sans craindre la contradiction, qu'il fait nuit. Les étoiles brillent au firmament du ciel étoilé (putain je suis poète aujourd'hui) (et pléonastique aussi). Le genou semble sur la voie de la guérison, j'ai même fait du cheval samedi (avec la genouillère quand même) La matinée est calme, il n'y a pas trop de circulation et je monte peinard jusqu'à Courtenay où je m'offre royalement 45 mn de coupure réglementaire et méritée. Arrivée sur paris après les interdictions et le rush du matin pour être chez le client en fin de matinée. Je vide et je recharge sur place, pas de temps de perdu en plus, il n'y a pas de coupure à midi je suis donc ressorti deux heures plus tard. Je m'offre un repas sur le parking et je vais au Mans en prenant le temps de musarder par la nationale. C'est une route que je connais à peine, et je fais le touriste avec ce temps printanier. Je finis tranquillement à une vingtaine de kilomètres du Mans. Après manger, j'essaye d'écouter l'émission spéciale de France Inter sur Alain Baschung mais je m'écroule de sommeil.

C'est calme dans le Perche

Mardi 17

J'ai fait une super nuit et je m'autorise une bonne douche avant de partir vider. Je suis à l'ouverture dans une usine que je ne connais pas. L'accueil est bien sympa et je dois recharger le camion sur place Le gars me vide et me charge le camion puis, nous attaquons la remorque. J'agrippe le poteau, un coup de rein pour monter dans a remorque et… PAF le genou part en live et je me retrouve allongé sur le plancher en hurlant comme un membre du MEDEF à qui on parle de 35 heures. J'avais pourtant la genouillère mais, ça n'a pas tenu. Je pense naïvement que ça va passer mais, non. Le cariste appelle des collègues pour finir de décharger et, J'arrive à mettre le camion près du poste de garde et les gars de la sécurité m'appellent un taxi pour m'emmener à l'Hosto. Il y a même un gars qui m'accompagne. Dans mon malheur, j'ai de la chance, comme ça c'est passé de bonne heure, il n'y a pas grand monde aux urgences et je n'attends pas longtemps. Papiers d'admission, radio, docteur, attelle (mais pas articulée cette fois) et je n'ai plus qu'à rappeler le taxi pour me ramener à l'usine. Je n'ai rien payé, tout est pris en charge par l'usine, les gars du bureau son même venu au camion avec les papiers pour m'éviter le déplacement. Je n'ai pas l'habitude de donner le nom des clients mais, je vais faire une exception, Dupont de Nemours. Une telle sollicitude mérite d'être signalée. Je n'ai plus qu'à attendre sur le parking, à Modane, on se charge de trouver un moyen de me rapatrier. En fin d'après midi, une ambulance vient me cueillir, j'ai même droit à une accompagnatrice en plus du chauffeur. J'avais demandé une brune aux yeux vert, elle a les yeux noisette, tant pi, on fera avec. Jimmy va passer la nuit dans l'usine près du poste de garde, quelque chose me dit qu'on va être séparés un certain temps. Je reprends le chemin de la maison allongé derrière, ça fait tout drôle de faire le voyage dans ces conditions. Arrivée dans la nuit à la maison, il était temps, je commençais à trouver le temps long. En tout cas, tout le monde s'est bien occupé de moi et j'ai été choyé d'un bout à l'autre. C'est vrai quoi, j'aurai pu rentrer à l'arrière d'une semi sanglé sur une palette (j'exagère peut être un peu là)

 

Mercredi 18

 

Jeudi 19

Je n'aurai pas attendu longtemps, un orthopédiste me prend en consultation cet après midi, je me rends donc à l'hôpital en ruminant sur mon infortune. J'arrive avec ma béquille, je croise une jolie petite poupée d'une vingtaine d'année, elle est en short et ses jambes sont magnifiques. Ses jambes ? Sa jambe plutôt, parce que, il y a un énorme pansement au milieu de la cuisse gauche et plus rien dessous. Le docteur m'examine et m'explique que le ligament croisé antérieur est complètement déchiré et qu'il faut en remettre un tout neuf. Moi qui pensais naïvement que je m'en sortirai avec une pommade et un pansement, il va falloir que je révise mon pronostic, rendez vous mercredi pour l'opération. Au moins, ça ne va pas traîner. En ressortant, je pense à cette jeune fille amputée si jeune, dans 2 mois, je reverrai mon camion sur mes deux jambes, je ne suis pas à plaindre.

 

Vendredi 20

 

Samedi 21
Dimanche 22

Lundi 23

Pas de temps à perdre, je passe l'IRM en début d'après midi. Une voisine mes sert de taxi et nous filons pour faire des photos du dedans de mon genou à moi. L'IRM, c'est un gros bidule qui fait du bruit alors, on vous met un casque avec de la musique sur les oreilles. Là, ils m'ont eu par surprise, et je me suis tapé de la variétoche de daube, du Johnny et du Starmania, un enfer, j'ai failli jeter le casque mais, ils s'en servent pour communiquer avec vous. Un conseil, quand vous passez une IRM, amenez votre CD. Direction l'hosto, entretien avec l'anesthésiste, il me donne le choix entre l'anesthésie générale et la péridurale, je prends la deuxième option, pas parce que je suis un grand courageux, mais parce qu'on récupère plus vite.

Je file les radios au chirurgien, je lui explique que je suis un peu angoissé de me faire charcuter, il me répond que lui n'est pas du tout inquiet. C'est sur, on voit bien que ce n'est pas lui qui va se faire transpercer les nonosses. Bon week end docteur, on se voit mercredi.

Mardi 24

Dernière journée d'homme libre, l'éclopé que je suis s'en va vers l'opération qui va lui rendre sa mobilité mais, en passant par la case immobilité. Bon, je noirci le tableau pour cacher mon angoisse devant l'opération mais je ne suis pas vraiment inquiet, juste angoissé à mort. Formalités d'admission, je me prends un forfait télé, 6 € par jour, c'est vraiment du vol, dans le même style, on peut avoir de l'eau minérale à 1 € 50 la bouteille, je me contenterai de l'eau du robinet, elle est excellente à Lyon. J'ai de la chance, j'ai une chambre seul alors que je n'ai rien demandé, ma fois, tant mieux. Je bulle un peu, je vais m'en griller une dehors avant de manger. L'infirmier m'apporte une bouteille de désinfectant, il faut que je me douche avec ce soir, moi qui en ai pris une avant de partir, si j'avais su, je serai venu sale. Je vais m'en griller une dernière avant de me coucher, à partir de minuit, je ne doit pas fumer. Vu que je vais être immobilisé un certain temps, je décide que c'est vraiment la dernière.

 

http://www.genou.com/didt/didt.htm

 

Mercredi 25

Réveil à 5 h 00, encore une douche, je n'aurai jamais été aussi propre de ma vie. On commence à me préparer, on branche les tuyaux, des décontractants et, j'attends mon tour dans un état qui, s'il n'est pas tout à fait second, n'est plus vraiment premier non plus ; J'ai de la chance, je passe le premier. La péridurale, c'est une piqûre dans le dos entre les vertèbres, pas de problème sauf que, avec mes lumbagos à répétition, pas moyen de piquer sans que j'hurle un coup. Finalement, le troisième essai sera le bon, je me voyais déjà parti pour l'anesthésie générale. Je suis allongé peinard, complètement insensible à partir de la ceinture et je peux suivre ce qui se passe sur un écran de télé qui est relié à la caméra qu'on a passé dans le genou. Je peux ainsi voir ma rotule de l'intérieur. Je suis tellement bien que je m'endors pendant l'opération, c'est bien moi ça. Je me réveille au moment où on m'emmène en salle dite «de réveil ». Pour moi, c'est plutôt une salle d'endormissement, je pique des roupillons entrecoupés de réveils. Une fois que j'ai retrouvé ma sensibilité, on fait la radio et on me remet dans ma chambre juste pour l'heure du repas. Si c'est pas bien organisé un tel planning. J'ai des tuyaux dans le bras avec une pompe à morphine si j'ai trop mal et, je passe la journée à regarder les nullités de la télé. Je me suis mis sur la chaine musicale et je supporte tant bien que mal les daubes de la R n B mais, vu que je passe ma journée à faire des siestes entrecoupées de quelques apparitions de conscience, je ne vois pas grand chose. J'ai le souvenir d'une chanteuse blonde platine à grosses cuisses qui beuglait sa daube.

Jeudi 26

J'émerge un peu, le personnel soignant est sympa, les infirmières sont mignonnes et moi, je suis dépendant de tout ce petit monde coincé sur mon lit avec ma tuyauterie. Inutile de préciser qu'entre le drain qui sort de mon genou et la perfusion dans la main, pas question de gambader dans les couloirs. Ca fait une bonne excuse pour ne pas sortir fumer. J'ai droit au kiné ce matin, on organise une expédition pour aller jusqu'à la salle de bain, trois mètres au moins. Je me cramponne au déambulateur pendant qu'il fait suivre mes tuyaux, ça me rappelle quand je sévissais en pulvé et que je mélangeais les tuyaux. Je me régale du bonheur indescriptible de faire pipi debout, une petite toilette devant le lavabo et, retour au lit. La journée est semblable à celle d'hier. Les calmants me plongent dans des siestes à répétition, j'essaye de lire un peu mais, impossible de me concentrer plus de deux pages. L'anesthésiste passe me voir et m'explique que la pompe à morphine n'est pas là pour décorer et que je dois m'en servir. Non merci, je m'en sors très bien comme ça, Finalement, je vais appuyer sur le bouton une quinzaine de fois en tout (j'ai droit à une fois tous les quarts d'heure).

 

Vendredi 27

Comme hier, j'ai droit à la visite du kiné, sauf que, cette fois, ça semble plus facile de me déplacer. Le Docteur « Tape dur » passe me voir, il décide de me faire enlever le drain, je dois marcher aujourd'hui qu'il dit. Je redoute l'instant fatidique, ce tuyau traverse mon genou et ça va faire bobo quand ça va sortir c'est sur. Je ferme les yeux et je serre les dents :

•  Allez-y, ouille ! stop ! on fait une pause…

•  Trop tard, c'est déjà fini

•  Ah bon ?

Re visite du docteur dans l'après midi, on va se promener un peu. Oh, pas bien loin, au bout du couloir mais, pour un début, c'est déjà bien. Il me paye un café à la machine et nous discutons un peu. J'aime bien ce chirurgien, c'est un vrai passionné de son boulot. Bon retour au lit pour ma dernière nuit, je quitte l'hosto demain.

 

Samedi 28

Retour à la maison avec une ordonnance longue comme une grève de la SNCF. Moi qui n'ai pas l'habitude des médicaments, je suis servi. Je suis installé au rez de chaussée, inutile de penser à monter les escaliers dans mon état. J'essaye de regarder un peu les forums mais, impossible de ma concentrer.

Dimanche 29

Lundi 30

A part un mal de crâne terrible qui me poursuit, j'ai l'impression d'avoir le chantier de l'autoroute dans la tête, rien à signaler. Je viens de lire la notice des antis douleur, c'est à base de morphine, je décide d'arrêter ce truc et je continue au bon vieux paracétamol.

Mardi 31

Les maux de tête ont disparu, j'arrive enfin à concentrer mon attention et je commence à bien me déplacer avec mes béquilles. Tous les jours, j'ai droit à la visite d'une infirmière qui vient me faire une piqûre et vérifier le pansement.

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