Mon Carnet de bord... Suivez mes aventures, semaine après semaine!

Mai 2008

Retour menu

Jeudi 1

Premier barbecue de l'année chez des amis

 

Vendredi 2

Départ pour Montélimar, je n'ai rendez vous qu'en milieu de matinée, autant dire que j'ai le temps. En plus, avec le pont, il ‘y a pas trop de circulation. J'arrive un peu en avance, j'ai bien fait, ce n'est pas le bon dépôt, il y en a un autre un peu plus loin. Le deuxième dépôt n'est pas le bon non plus, c'était bien pour le premier. Finalement, je suis à l'heure exacte au troisième dépôt (qui était le premier). Mise à quai un peu moins périlleuse que les premières fois mais ce n'est pas encore ça. Une palette a un peu glissé sur celle de dessous et malgré mes efforts pour la retenir pendant que le cariste l'enlève, elle tombe sur le quai, il n'y a plus qu'à la refaire. Je sors quand même à midi et je file à Saint Etienne. Chargement par le côté, c'est mieux, il n'y a pas besoin de décrocher. La cariste apporte les palettes par lots de 4, ça va vite pour charger. Je fais l'apprentissage du sanglage en m'y prenant comme un manche. Quand je tends la sangle, le poteau part en arrière ? Ca peut paraître très con, mais il faut toujours mettre les planches avant de tendre la sangle. Le genre de détail qui parait évident mais qu'on découvre sur le coup. Bon, je rentre à Lyon ; Petit réorganisation des coffres, rangement et nettoyage de la cabine, je vais quand même essayer de la garder nickel, après tout, je vis dedans.

En plus, ce truc se démonte de partout

Samedi 3
Dimanche 4

Lundi 5

Départ dans la nuit pour…….. Devinez. L'Italie bien sur, j'attaque le premier voyage d'une longue série de départs de nuit. Je ne me plains pas, j'étais au courant avant d'arriver et j'assume mes choix. Je passe la sortie Aiton sans m'arrêter prendre le train, ça me fait tout drôle mais, là encore, je n'ai aucun regret. Toujours au rang des souvenirs, la régulation après le péage de Saint Michel de Maurienne et l'escorte du tunnel. Finalement, c'est bien de ne plus rouler en matières dangereuses. Je fais ma coupure après Turin, là aussi, je suis surpris, je ne pensais pas aller si loin, il va falloir que je révise mes calculs de temps de conduite, le fait de rouler à 90 change tout. Du coup, je vais arriver largement plus tôt que prévu. En fait, je suis parti trop tard pour vider avant midi ou trop tôt pour vider après midi. Je me rattrape en faisant une heure de sieste en route et j'arrive à Vérone à l'ouverture. Ca se vide per le côté, et, encore une fois, je n'ai pas les automatismes et je perds du temps. Le problème du camion remorque, c'est qu'il y a deux bâches par côté ce qui fait plus de boulot. L'avantage, c'est que je n'ai pas de manœuvre à faire. On est en milieu d'après midi, le boulot est calme et je ne vais pas recharger ce soir. Je me pose dans la zone, c'est calme et je décide de faire la coupure ici.

Descente du Fréjus

Mardi 6

Je recharge à une heure de route vers Mantova, traversée par les petites routes, et je fais la connaissance de la conduite du camion remorque sur les petites routes, c'est impressionnant, la remorque ne coupe pratiquement pas dans les virages et on a l'impression de pouvoir passer partout. Chez le client, il y a déjà deux camions slovènes conduits par des croates comme quoi, l'importation de chauffeurs voisins est répandue dans toute la CEE. Chargement en vrac, c'est du volumineux et ça prend du temps bien sur. Je regarde les collègues préparer les sangles pour attacher le chargement à l'arrière et je prends donc ma première leçon de sanglage. Ce n'est pas que la marchandise soit sensible, mais voir les cartons tomber par terre quand on ouvre les portes chez le client, ça fait un peu désordre. L'usine est sympa et il y a une douche propre comme tout. Je sors un peu avant midi et, direction la France. Le soir, j'arrive à Modane suffisamment tôt pour faire la connaissance des mes patrons et signer le contrat de travail. J'avais signé un fax à Lyon mais, maintenant, j'ai le truc définitif. Une bonne heure pour faire connaissance de la mentalité de l'entreprise et du système de paye, j'ai de la marge, autant en profiter. Le soir, je descends à Coise un petit resto sympa dont il faudra que je fasse la critique pour « resto-routier.com ».

Dans la campagne italienne

Mercredi 7

Je vide dans la banlieue lyonnaise, je ne cherche pas longtemps l'adresse, c'est dans cette rue que j'ai connu la femme de ma vie. Mise à quai assez facile, la cour est grande. Je suis assez content de moi, rien n'a bougé, j'ai donc réussi mon sanglage. C'est aussi long à vider qu'à charger et je sors à midi. En citerne, il aurait fallu aller laver avant de charger en clair, pas de rechargement l'après midi. Mais là, je vais directement recharger du côté d'Annecy. IL y a deux dépôts et, bien sur, je me présente au mauvais, j'avais une chance sur deux. L'erreur est vite réparée et, je suis bien content, la cour est plus grande, pour la manœuvre, c'est plus facile même si je fais quelques progrès. Chargement de palettes gerbées, j'apprends ainsi une nouvelle technique, le sanglage dans les palettes, il faudra que je fasse une photo un jour. Retour à la maison en croisant toute la foule qui profite de ce pont à rallonge pour aller batifoler à la campagne. Je mets quand même un bonne demi heure pour rentre sur la rocade qui est complètement bouchée. J'aurai du passer par les petites routes, si j'avais su.

Même pas foutu de se garer droit, on se demande pourquoi ils ont mis des lignes blanches

Jeudi 8

Départ à 22h00 pour vider demain matin à la fraiche. Il y a bien longtemps que je n'ai pas roulé de nuit, je sens que je vais renouer avec cette vielle habitude qui n'est pas ma préférée. J'ai fait une bonne sieste cet après midi, j'ai la forme. E ne suis pas tout seul sur la route, nous sommes pas mal de camions à rattraper ce jeudi férié. Inutile de perdre mon temps à calculer ce que je vais gagner ce soir, chez nous, la journée solidarité c'est aujourd'hui. En clair, je bosse à l'œil ? Vivement que je sois vieux, ce sont les autres qui travailleront pour moi. Je roule mes 4h30 pour arriver un peu avant Saint Dizier. Parce que j'ai pris la nationale bien sur, je renoue avec mes habitudes.

Coupure en pleine nature

Vendredi 9

Cette petite pause m'a bien remis en forme, petit crème sur la RN 4 et je roule en profitant du lever de soleil. Je croise Turbo vers Chalon sur Marne (je ne dis pas Chalon en Champagne, il n'y a aucune honte à habiter sur les bords de la Marne) mais il m'a reconnu trop tard et je n'ai pas branché la CB. La traversée de Reims est d'un calme surprenant, c'est vrai, qu'avec ce week end à rallonge, il n'y a pas grand monde au boulot ; J'arrive au petit matin un peu au sud de Cambrais, pas d'attente, je me mets à quai tout de suite (le temps de manœuvrer quand même) je fais des progrès et je suis tout de suite dans l'axe, enfin presque, il me faut trois manœuvres pour être bien en face du quai. C'est bien, on vide et on recharge sur le même quai, pas de perte de temps. L'inter dépôts, c'est un truc pas mal. Une fois le tout fini, je me pose sur le parking et je fais la coupure ici. Un collègue fait de même. On se prend un petit apéro le temps de discuter le coup et, je file au dodo, pas besoin de me bercer, je m'endors comme un bébé. Je mange tranquillement au camion avant d'attaquer le retour au bercail. Même itinéraire qu'à l'aller. L'avantage de ne plus être en dangereux, c'est que je peux rouler un petit 80/85 sans crainte, un stress de moins. J'arrive jusqu'à Langres où je m'autorise une paire d'heures de sieste. Les parkings sont pleins de camions, chez les routiers, un jour férié en milieu de semaine est synonyme de travail le samedi pour compenser.

 

Lever du jour, bientôt la fin de ma nuit

Samedi 10

Dernier coup de collier pour me poser au dépôt en début de matinée. Il fait un beau soleil, je vais m'autoriser une petite sieste avant de profiter de ce week end rallongé. Vu le temps, la leçon de cheval va se faire en extérieur, encore du bonheur (si je ne tombe pas bien sur). Tout à fait hors sujet, la leçon c'est bien passée et le dada il a eu droit à plein de bisous.

Arrivée en Italie

Dimanche 11

Lundi 12

Mardi 13

Je pars en début de matinée, une journée qui s'annonce pas trop bousculée en perspective. Déchargement vers Annecy et… rechargement sur place, en changeant de quai quand même. Tout est fini en fin de matinée et, direction Milan en passant par le Mont Blanc. Ca fait une éternité que je ne suis pas passé par là, du moins en ce sens parce que, je l'avais pris une fois il y a quelques années en revenant d'Italie. Je vérifie mon chargement en descendant, il y a une toute petite palette à côté d'une grande à l'arrière du camion. Je repense à la palette de céleri de Caroto, j'ai sanglé comme j'ai pu mais, je ne suis pas vraiment sur de moi. Rien n'a bougé, je me sens mieux. J'arrive en fin d'après midi vers Novara en faisant une prière pour qu'on me vide ce soir. Vœu exaucé, je ne reste même pas une heure sur place en comptant le temps de m'inscrire et de manœuvrer. Ill faut dire que je progresse un peu dans la marche arrière. Ca m'arrange bien, je peux tracer jusqu'au rechargement du côté de Busto Arcizzo, j'ai pourtant pris la nationale pensant trouver un resto, que dalle, j'en suis quitte à me poser devant le client au fond d'une impasse bien calme. C'est une toute petite usine mais il ya une équipe de nuit, on me fait rentrer dans la cour pour dormir au calme et je peux même prendre la douche. Magie des petites boites italiennes.

J'espère que ça passe

Mercredi 14

Aujourd'hui, j'inaugure la manœuvre un peu tendue, la cour est petite et il faut y aller à contre main. En fait, je fais un U complet, je pense à Turbo qui m'a affirmé que bientôt, je ferais les manœuvres sans problème, je n'en suis pas encore là et je suis bien descendu une dizaine de fois du camion pour vérifier la flèche de la remorque. Je ne m'en suis pas trop mal sorti et, si on excepte le temps passé, je suis assez content de moi. C'est tout du vrac et jusqu'au toit. 2 h 30 pour charger, les gars auront bien mérité leur paye du jour. J'ai largement le temps d'être à Lyon demain matin, alors je passe à Modane. Je me présente aux mécanos et je prends des infos sur les périodes d'entretien. J'ai bien fait de venir, on me fait la vidange et quelques bricoles. Pendant ce temps là, je fais scanner mes disque et je vais faire la connaissance de ma chef, c'est vrai quoi, on ne se connaît qu'au téléphone. L'après midi est bien avancé quand je repars et, moi qui pensais pouvoir mettre un coup de rouleau à Saint Rémi, vu le temps, je m'abstiens. Je récupère la pluie un peu avant Chambéry, mon jardin va être arrosé. Je me pose vers Bourgoin, on ne peut pas dire que ma journée aura été exténuante.

Jeudi 15

Même pas une heure de route pour aller vider du côté de Crémieux, et, bien entendu, ce qui a été chargé à la main se décharge à la main. Les gars ont bien bossé et je sors en milieu de matinée, ce qui me laisse largement le temps de passer au dépôt pour charger à la Verpillière. Vu que je suis vide, je vais pouvoir faire couper une planche qui manque sur le camion. La rocade est complètement bloquée, on ne peut même pas y accéder, il y a du avoir un beau carton. Ca me fait penser à la chronique de Philou sur cette rocade de tous les dangers. Il faut remonter à Rilleux, reprendre la direction de Genève et l'autoroute de Satolas, sacré détour et bonne attente en perspective. Je décide de passer par Caluire, mais je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée ; Je perds une heure pour rejoindre le périphérique mais, dans l'autre sens, c'est pire, tout le trafic de la rocade se retrouve à traverser cette petite bourgade. Inutile de préciser que, quand j'arrive au dépôt, les mécanos sont partis manger, je fais le plein et je vais manger vite fait à la cabane à frite du coin. Au chargement, je tombe sur un gars qui a une remorque auto portée, il m'explique qu'il regrette la remorque traditionnelle et qu'il n'arrive pas à manœuvrer ce truc, je me sens moins seul. En direction de l'Italie, je regarde les camions remorque que je croise et, c'est vrai que la majorité des grosses boites abandonnent le traditionnel pour l'auto portée. J'ai de quoi aller jusqu'à Santhià, ça fait des années que je ne m'y suis pas arrêté, on y mange toujours aussi bien et les profiteroles. Ah les profiteroles…..

Comme ça, ça fait pro (et puis, on ne voit pas que la remorque est de travers)

Vendredi 16

Je vide vers Vercelli, autant dire à côté. Déchargement par le côté, au moins, je n'aurai pas de mise à quai. Une heure plus tard, je suis sorti et je vais charger à côté de Novara une quarantaine de kilomètres, j'envisage un retour à la maison pas trop tard. Au chargement, une destination est prête, mais il manque quelques palettes pour l'autre, elles vont arriver dans l'après midi. En attendant, on charge le camion et j'attends tranquillement. Point positif, pas de mise à quai et pas de débâchage, on charge par l'arrière. Je décroche quand même et je découvre les joies du transpalette. Je sens qu'à ce rythme, je vais perdre tout le gras que j'ai pris en 18 ans de citerne. La pluie a la bonne idée de nous retrouver dans l'après midi et c'est sous la flotte que je charge les dernières palettes. Je raccroche la Tite Mère et je rentre en fin d'après midi. Le temps est dégueulasse, et je ne sais pas encore jusqu'où va me mener mon amplitude, tout va dépendre de la traversée de Turin. Bouchon habituel sur la tangenziale mais j'arrive quand même à passer le tunnel le soir. Je me pose à l'autoport de Modane. Il n'y a pas grand monde, normal on est vendredi soir. Une bonne douche et au dodo.

Vercelli, ses rizières et ses moustiques

Samedi 17

Retour à la maison sous la pluie pour changer. Rentrer le samedi, ça fait partie de la vie du routier et ça ne me change pas de mon ancienne boite. Pas beaucoup de circulation, avec ces ponts à rallonge, les gens ne sortent pas beaucoup. Arrivée au dépôt en début de matinée, les mécanos sont là, j'en profite pour faire réparer la bâche de la remorque, j'ai oublié de le faire à Modane mercredi. La peste soit de mon incroyable distraction.

 

 

Retour à l'aube

Dimanche 18

Lundi 19

Départ très tôt, à 3h00 le camion attaque la rocade lyonnaise, 2 livraisons, une au nord de Paris et l'autre à Reims, je dois vider le premier client le matin si je veux avoir une bonne chance de vider le deuxième aujourd'hui. J'ai la forme et l'ami Thom@s me tient compagne au téléphone à partir de Beaune. A Auxerre, je fais un sort à un chausson aux pommes qui n'avait rien demandé et je fais le reste de la coupure à Courtenay. Cette petite demi-heure de sommeil m'a remis en forme pour attaquer le reste de la route. Inutile de s'enquiller sur la Francilienne à cette heure, je passe par Meaux c'est plus calme. Je me présente chez le client à 11h00, j'ai bien calculé et, force m'est d'avouer, je suis assez content de moi. Le cariste est occupé et le cerbère au sourire inconnu du bureau me dit de me présenter après manger. C'est ragent, se donner tout ce mal pour rien. Je n'ai plus qu'à faire chauffer ma gamelle et faire une sieste en attendant l'ouverture. Au réveil, je vois une belle file de camion derrière moi. Le déchargement est rapide, pas de mise à quai, on vide au transpalette. Je ne traîne pas et je file sur Reims, j'ai une toute petite chance de vider mais je n'y crois guère. Effectivement, j'arrive juste à temps pour voir les gars monter dans leurs voitures. Je n'ai plus qu'à trouver un resto, le centre routier et ce qu'il y a de plus près, il n'est pas réputé pour sa gastronomie et j'ai regretté les 12 € du repas.

Pour l'itinéraire c'est facile, suivez la flèche

Mardi 20

Donc, reprenons. Je me présente à l'ouverture, mise à quai très aisée, il faut dire que la remorque a été vidée hier et que c'est quand même plus facile avec le porteur. Chargement pas très loin mais j'ai quand même une heure de route quand j'arrive pour charger et je sens que cette heure va me manquer ce soir. Pas de mise à quai non plus mais du débâchage et du sanglage de palettes, Le camion remorque, c'est simple, soit tu débâches, soit tu décroches. C'est plus pénible que la citerne mais je ne regrette pas. Mine de rien, c'est vite expédié et je commence à descendre sur l'Italie. Si j'avais pu vider hier et si j'avais chargé à l'ouverture ce matin et si…. Ca en fait des si. En attendant, je calcule mes coupures au plus juste pour aller le plus loin possible. Une demi-heure en début d'après midi pour manger vite fait et, une demi-heure un peu plus tard. Le soleil radieux de ce matin fait progressivement place à un temps de plus en plus couvert que j'arrive à aller jusqu'au pied du Mont Blanc. L'heure de ce matin, c'est celle qui m'aurait permis de manger à Aoste ce soir.

 

Nantua

Mercredi 21

Départ sous un temps humide et bien brumeux, j'ai droit à un départ de convoi sous le tunnel mais je ne perds pas trop de temps. La pluie me cueille dans la vallée d'Aoste pour me tenir compagnie jusqu'à Vercelli. Un ‘menu matino » enfilé vite fait et j'arrive du côté d'Alexandrie (Alexandra j'ai plus d'appétit qu'un barracuda) en début de matinée. Le client se trouve dans les collines et j'angoisse un peu en voyant les routes rétrécir au fur et à mesure de mon avancée. J'ai quand même demandé deux fois le chemin en route. C'est une toute petite usine et la cours est juste assez grande pour que je puisse rentrer en marche avant. Déchargement par le côté et, comme il y a deux palettes dans le camion et le reste dans la remorque, j'ai droit à un débâchage de plus. Pour la sortie, c'est un peu plus compliqué. Il faut faire une marche arrière dans le chemin étroit la première partie se passe bien, je suis à ma main, mais le reste est plus « rock'n roll », il faut prendre la route à contre main. Je bénis les dieux de l'autoroute (et des vicinales) de ne pas m'avoir envoyé chez ce client le premier jour, sinon, à l'heure où j'écris ces lignes, je serais encore en train de manœuvrer. Je vide le reste pas très loin et j'ai fini en fin de matinée. On m'envoi du côté de Varese en me prévenant que ce n'est pas la peine de courir, l'usine est un modèle d'attente. Effectivement, si j'arrive un peu après l'heure de manger, je ne ressors qu'en début de soirée. Il ne me reste presque plus d'amplitude et je suis obligé de déborder de 10 mn pour trouver un parking sur l'autoroute.

Jeudi 22

La pluie est revenue dans la nuit, ça ne me change pas beaucoup, ça fait plus d'une semaine qu'une dépression est coincée sur l'Italie. Je suis à plus de 4 h 30 de Lyon, je vais être obligé de faire une coupure en route et, je sens que ça va être tendu pour le rendez vous. Petit arrêt à Saint Rémi pour le plein et je profite du temps qu'il me reste pour passer le camion aux rouleaux, un petit coup de propre plus tard, je continue mon périple. Finalement, j'arrive à Lyon avec 10 mn de retard seulement. La mise à Quai se passe bien, seulement trois manœuvres, je progresse. J'ai même évité le poteau qui se trouve à Gauche mais, vu les traces, i y en a qui s'en sont occupé pour moi. La remorque est vide pour midi et on me vide la remorque après la pause, j'ai donc eu le temps de faire chauffer ma gamelle sans être secoué par les aller s retours du Fenwick. Visiblement, il n'y a pas qu'en citerne que le boulot a baissé, il n'y a rien à faire, moi qui pensait refaire un tour en Italie, je rentre au dépôt. Comme je suis en vacances la semaine prochaine (eh oui, déjà), je vais avoir droit à un jour de plus. Ma clim ne marche pas et on m'envoi poser le camion chez DAF. L'été arrive, il faut penser à son confort n'est ce pas ?

Vendredi 23
Samedi 24
Dimanche 25
Lundi 26 à Vendredi 30
 

C'est la semaine tant attendue ù je transporte les chevaux pour les championnats de France de « Horse Ball Féminin.

La pluie nous a épargné, un exploit en cette saison.

Bilan, une médaille d'argent pour une équipe et une médaille de bronze pour l'autre. Petite cerise sur le gâteau, Kévin qui a participé aux sélections pour former l'équipe de France junior qui ira disputer les championnats d'Europe au Portugal
 
 

Mes admiratrices

Tagada

Kévin sélectionné en équipe de France

Samedi 31