Carnet de bord de Juin 2019 | Partager sur Facebook |
Après une semaine de 3 jours et un weekend de 4, plus qu'estival enfin, il ne faut pas brusquer les choses, je retrouve le camion à 8h au gge à St Nabord grâce au taxi chérie.
J'en décolle très tranquillement à 8h25. Ayant encore un peu de marge sur la montre, j'en profite pour déjà m'arrêter aux pneus à Chavelot, pour en monter 2 neufs sur le 1er essieu de la semi. Et comme chez Volvo ils ont remplacé une rotule direction signalée au dernier CT, et que ici ils ont le temps, on fait un contrôle du parallélisme, c'est mieux de le faire, du moins que d'attendre 6 mois et d'y repenser en voyant un pneu avant déjà au témoin, surtout que le prix des pneus de l'Auvergne est élevé, du moins bien plus que le score de ses politiciens.
Bref, je repars de la banlieue d'Épinal il est bientôt 11h.
Route tout droit au nord à Nancy, A31, j'aime bien, enfin mieux que la N4.
Je pousse jusque Martelange, y a pas foule en ce début d'aprem, je fais pas le plein au taquet, à cause du poids, mais c'est la carte de fidélité qui est remplie, qui donne droit à 15€ de voucher. Je ne tarde pas à l'utiliser dans des produits à base de houblon et de café. J'ai un collègue bressaud, enfin Bressan qui aime bien la triple.
30' seulement et je continue jusqu'à Bande où je casse une croûte. Ça fait tard, mais je sais pas à quelle heure je mangerai ce soir vu que le ferry n'est qu'à 23h. Le temps de ces 30', un vosgien de chez Romaire s'est posé derrière, il fait la sieste. C'est dommage, j'aurais bien voulu discuter avec, de grandes chances que je le connaisse, ils ne sont plus que 3 je crois.
Fini les Scania, mais visiblement toujours Beneluxliner, l'honneur est sauf. Cette boîte là, c'est mes 1ers souvenirs de gamin en Belgique avec mon père, on redescendait de la pâte à papier des ports de Rotterdam ou Terneuzen et s'arrêtions ensemble pour manger ici dans ces parages de la N4, Bande ou Tenneville. Ils avaient des Scania oranges. Un coup, avec un gamin d'un chauffeur de chez eux, on s'était amusé à comparer l'intérieur d'un 112 et du F1220. Verdict de pure innocence et sans chauvinisme, on n'avait trouvé peu de différences, les 2 étaient bien.
Je vais pas le réveiller, je me sauve au bout de mes 30', il est pas tard, mais suffisamment pour passer Bruxelles. C'est même déjà pas trop joli sur le ring extérieur, déjà 25 minutes à perdre pour rejoindre Groot Bigarden d'après map et Classique 21. Apres Namur je file sur Charleroi et passerai Bruxelles par le sud, Nivelles, Anderlecht. Ça rallonge de même pas 15 bornes et c'est quasi vert.
Il fait quelques gouttes, je trouve que les essuie glaces sont d’une mollesse anormale. Aller, le moteur qui a déjà des signes de faiblesse? J’appelle de suite à St Nabord. Laurent me dit que non, pas forcément, il arrive que ça grippe dans les paliers au niveau du capot. Ah, c’est nouveau ça. J’ai été quoi, une semaine sans utiliser les essuie glaces? Bon il faut balancer du dégrippant et voir.
J'arrive à Zeebrugge vers 18h30, sous le soleil encore, juste quelques degrés en moins. Vite enregistré, scanné, garé. Encore tout près de l'enregistrement, heureusement, car je m'aperçois qu'il me manque les étiquettes 6.1, toxiques. J'ai bien du 2, un sosie de tête de mort, pléonasme, mais c'est pour du gaz. Vaut mieux aller rechercher les bonnes. Je ne sais pas combien coûtent ces charmants autocollants.
En tous cas voilà, c'est mon 1er tour UK sans Régis au manettes, et ça ne loupe pas, je suis parti sans vérifier si j'avais les bonnes étiquettes.
On vient vite me chercher ensuite pour carrément déjà embarquer, il est 19h25, je suis le 3eme. A peine si j'ai eu le temps de lever la semi au taquet pour ne rien n'accrocher dans la rampe qui monte et descend.
Je peux vite filer à la douche de la chambre. C'est juste un peu long d'attendre le repas du soir, faut que tous les accompagnants, 12 au maximum, soient montés.
Pas de français, pas de V8 ronflant, on n'était que 7 donc j'ai pu profiter de la chambre en mode solo, c'est toujours plus confortable, pas d’odeur de pieds, ou alors j’ai pas fait gaffe et je manquerais d’objectivité pour en juger.
Par contre à table, y a toujours 1 ou 2 hollandais qu'on voit, habitués du lundi soir ici. Enfin, on les entend surtout. Après,on dit que c'est les français qui ont des grandes gueules.
Petit dej à 6h30 f, au passage de l'écluse comme toujours. Tout ça bien avant de déposer roue à terre, surtout en étant monté dans les 1er. L'avantage, ça fait sortir en marche avant.
Je ne démarre donc qu’à 8h15 f, ça fait tard, plus d’1h après les premiers.
On ne peut pas faire mieux pour se mettre dans les bouchons londoniens du M25 nord.
Quoique il a encore assez bien passé, surtout qu’il a fallu que je dépasse l’accès du M1 pour le suivant, la A41.
Je me croyais tiré d’affaire, mais ça coince bien au bled justement où je livre, Aylesbury. ça n’a pas l’air énorme mais tout est rouge, le centre, le contournement.
J’y vide les 2 armoires électriques il est déjà 10h30 f. Autant dire que c’est mort pour vider Liverpool avec un rdv à 13h uk. Jean No n’a pas l’air de stresser avec ça. “Good good” comme il dit tout le temps.
Je file au 2éme, Milton Keynes, à 20 miles environ, ça roule à peu près. Et la zi est le long de la A5, pas trop compliquée à rejoindre. De toute façon Milton Keynes est une ville nouvelle, de la banlieue nord de Londres. Ils en ont parlé sur Arte dans un docu rudement bien, “Une journée au Royaume Uni”.
Le client, un centre d’essai nippon est un peu moins nouveau puisque sa cour est en travaux, faut que la cariste descende dans la rue pour attraper sa palette de carburants.
Je bipe Jean Noël pour mon ETA à Liverpool, 14h30 uk au very mieux du mieux . Réponse , il leur a dit 15h. “Good, go” pour conclure.
Je retrouve facilement le M1 grâce aux nombreux boulevards qui quadrillent cette ville tout en étant entourée de parcs, plans d’eau. Tout comme à la tv l’autre jour.
M6 vers B’ham, là ça n’avance plus, les travaux toujours. ça tombe bien j’ai 4h05 au service de Coventry, et j’ai faim. 30’ maxi, je file à l’aire pour aller casser une graine.
Une première, je tente le Subway. Un sandwich à base de blancs de poulet auquel j’ai ajouté du fromage, de la tomate, concombres, maïs et sans oublier le plus important pour faire descendre tout ça, la mayonnaise. Un méga café pour arroser ce festin, et les 30’ sont vite écoulées, sans parler de la demi bombe de WD40 que j’ai balancé dans les axes des essuie glaces. Y a pas un changement flagrant. ça va qu’il pleut à peine. Parce que si c’est ça, c’est le moteur qui va pas aimer ensuite.
B’ham du côté gratos, ça roule et the north par le M6 toujours. Juste la pluie s’invite comme il faut, et quelques degrés quittent le navire pour ne plus qu’en garder que 13.
J’arrive à Liverpool à 14h40 uk. Nickel je peux rentrer direct. Vu que ça avait l’air sympa, je me suis excusé pour le retard.” Pffff, no problem” m’a répondu le cariste. Si ils étaient tous comme ça avec leur rdv, ce serait trop facile de faire la GB.
ça ne traîne pas à vider les 20 ibc, il les pose juste à côté.
Julie m’ a déjà envoyé la 1ére partie de la suite, de l’autre côté de Manchester, avant 16h. C’est mort ce jour quoi, surtout avec la circulation qui commence à s’activer sérieusement.. J’ y vais tranquille, je couperai à Lymm épicétou.
La 2éme adresse tombe un peu avant que j’arrive à Lymm. Je situe le bled, au nord. Et si on tournait plutôt dans ce sens. Julie est ok, juste le poids sera plutôt derrière. Bah il ne neige plus. Je stoppe quand même à Lymm vu que j’y fais demi tour. 2 3 courses en boutique et au M&S FOOD et 2 3 photos de typical sur le parking.
Je n’ai plus qu’à passer au nord de Manchester, surtout sans s’énerver car c’est rouge de partout.
Je mets 1h30 pour faire à peine 30 miles.
Je trouve place au truckstop de Heywood, qui se trouve au fond d’un parc logistique. Y a large en place, pas mal le concept. Il est 19h30 f, je n’ai pas loin de ma 1ere ramasse, la bière et la coupure vont être bonnes, les joies de la GB!
La douche et le breakfast qui va bien pour commencer cette journée, Julie m'a dit de n'aller que pour 9h au 1er à Bacup, à 14 miles.
Décollage à 9h mais française, c'est bon pour l'amplitude.
Y aurait pas fallu partir plus tard, ça roule plutôt mal pour rechoper la M66 et plus loin il y a un paquet de ville à faire pour arriver à une vieille manufacture de chaussures. Déjà 35 minutes de conduite. Tout ça pour que le sympathique monsieur me dise que ce n'est prêt que cet aprem. Purée.
Bon on va naturellement redescendre au suivant pour remonter ensuite, il ne s'agit pas de le planter non plus.
On attend juste un peu le temps de négocier une indemnisation car 9h du matin c'est pas la même chose que l'aprèm. Le cadre post industriel est chouette, donc photo.
Je fais une cmr, le type me l'a signée sans broncher mais j'attends encore. Même l'affreteur anglais m'appelle pour le demander si on ne me charge pas.
J'ai le feu vert 2h après, à 11h45.
A fond les manettes vers Hyde, le sud de Manchester. 24 miles, c'est pas trop loin heureusement, et surtout le M60 roule bien.
J'arrive au client 35 minutes plus tard, il charge dans la rue, par un côté, des futs d'additifs en ND. Par contre il ne veut pas gerber, c'est du fût plastique, en lourd, ça se comprend. Mais comme c'est un nombre impaire,13, ça arrangerait vraiment d'en gerber une. La dernière palette n'a que 2 futs, alors c'est bon, on la gerbe + sanglage.
Retour sur mes pas, Ring of Manchester Liner, c'est rigolo. Ah j'ai mis 40 minutes cette fois. Avec 11t sur la 2ème moitié de la semi, on fait pas le malin.
J'arrive à Bacup à 14h f, cette fois un camion est à quai, c'est mon tour ensuite. J'ai le temps de manger un morceau avec mon pain de mie de M&S. Je recule au pied de la grande cheminée et ob charge enfin les 14 palettes de chaussures, par le côté. J'avais bien demandé ce matin si c'était possible.
Je repars à 15h30, good good, Jean No me donne une résa pour traverser ce soir ou demain après les 470 bornes qu'il reste à faire de ce côté du Channel.
Y a pareil en bornes voir moins par l'A1 depuis le nord de Manchester alors autant faire comme ça. La bonne route du mercredi aprem.
Pas un coup de frein, des cuvettes, la moyenne monte enfin, une merveille.
J'ai 30 ' à faire, et j'ai préféré passer Peterborough, mais c'est la M1 puis A14 qui prennent le relais et les parkings deviennent carrément rares, alors je sors juste au sud de Peterborough, une petite route longe le M1, et j'y trouve un layby correct.
Derrière, s'arrête un Scania pas tout neuf au vu des rétros. Je vais voir en faisant le tour de mon camion. Le chauffeur fait salut, normal. Je reviens chercher mon apn et retourne lui demander si je peux prendre en photo son camion, un série 3 faut jamais louper ça. Le type bien grisonnant accepte volontiers et descend de sa cabine. On discute un moment, il a ce camion depuis tout neuf, en 1991, 2000000, pas de kilomètres, mais de miles, soit 3200000km. Il est artisan, et faisait pas mal les Balkans et la Grèce jusqu' au années 2000 avec ce camion bien sûr. Maintenant il ne sort plus, fait du container en UK. Impossible avec les prix de transport en inter. Bref il est un peu pour le Brexit. Encore un nostalgique de l'Europe à 12 ou 15. En tous cas bien sympa le type.
Je retrouve la A14, toujours tout au vert, idem M11 et M25, grand calme dans les 2 sens au Dartford, alors qu'il n'est pas 20h uk.
Donc je fonce pour traverser ce soir. Au Shuttle pareil, ça file, je saute dans le 1er train 15 minutes après l'enregistrement. Ça devait être plus blindé y à 75 ans.
Du vite fait bien fait, on arrive à Calais bien avant 23h, 1h TTC du M20 à l'A16.Et les allemands ne sont même pas là.
Je fonce sur les 1eres cuvettes de l'A26 et trouve place au péage à St Omer, après un bon créneau sur les places voiture.
Il refait beau ce matin, alors on fait les carreaux avant de partir à 8h35.
La 1ére liv est prévue demain dans le 39, mais il ne reste plus que 606km, ça se tenterait bien aujourd’hui, ce serait bon pour l’amplitude du vendredi.
J’en touche 2 mots à Julie avant d’appeler le client. Que je l’appelle.
Ils arrêtent à 17h, et demain en fait on n’a pas de rdv pris. Aller si ‘arrive à 16h30 ils me vident. Je dis ok, même si il n’y a pas trop de marge. Mis enfin je suis pas lourd pas d’ADR, pas de gazole à mettre en route, rien qui v mal.
Hormis quelques zones de travaux sur l’A26 qui font baisser la vitesse à 70, je ne stresse pas trop. Après tout c’est le jeudi, le jour de repos, qu’on fait que rouler.
Le mieux est de garder l’autoroute à Reims. Les cuvettes de l’A26 d’arrondir la moyenne de ma régule un peu pourrie. En 4h20 j’arrive au service de Troyes Vesnoy. Il est l’heure de casser la graine. Mais vite, 3 quarts d’heure douche comprise.
Plus rien n’a signaler jusque la sortie Poligny de l’A39, je passe Montchauvrot, puis quitte la 83 à Arlay et arrive à mon client à Domblans, il est 16h25. La dame du bureau soupire, mais j’ai un quai aussitôt. Le type qui me vide me dit, “quand vous dites 16h30, c’est 16h30 vous! C’est lui que j’ai eu au tel ce matin. Je suis venu une fois ici, il y a bientôt 1 an, c’était ma dernière remontée du sud en Gefco, à la fin juillet. En même pas 20 minutes c’est vide, impec.
Plus rien ne va mal pour demain, on a rdv qu’à 13h à St Vulbas. Mais au moins l’amplitude sera un peu plus détendue.
Je continue la balade du jeudi par la 83 tout du long. Les 4h15 sonnent à Pont d’Ain, au Mas Pommier. Très bien.
Grasse mat, heureusement car je ne me suis pas couché de bonne heure. C'est chiant quand on a un pc qui va bien, on se remet à classer de la photo, les heures défilent et on s'en sort pas.
Je file à la douche et petit dej à 8h30, plus que 3 camions sur le parking.
Un appel en absence le temps que je revienne au camion, c'est Pierre. Tiens il est peut être passé par là et a vu le camion. Si ça se trouve il s'imagine que je suis en panne de batterie. Ça ose tout les mecs qui roulent en Scania.
Je décolle à 9h35, bien encore trop tôt, mais bon on a toujours envie de tenter avant.
J' arrive aux entrepôts Privé du vendeur en ligne à 10h15. Sur la pointe des pieds au gardien, mais franc du collier quand même en m'annonçant que je suis légèrement un peu en avance. 13h? me répond on. Oui. Mais non, vous aviez rdv à 8h…
Quel retour loufoque d'un bout à l'autre.. Bon c'est pas grave puisqu'au final j'ai un quai tout de suite. Que demande le peuple. Ici c'est une bonne enseigne de vente en ligne, j'ai souvent passé hors heure de rdv, et en plus ils ont le sourire. . Essayer la même chose du côté de Boves dans le 80..
Vide à 11h, je suis quand même parti bien trop tôt car je ne recharge qu'à 15h à Vaulx Milieu. Et là ce n'est jamais prêt avant. J' y vais tranquille par Loyettes, la D75, même pas 1h. Je rappelle Pierre70, on prend des nouvelles quoi. Moi qui avait peur d'arriver à 50 ans et que jamais j'aurais eu un mec qui roule en Scania au téléphone, ça en aurait été la loose.
En tous cas il en est ravi. Comme quoi tous les camions ne sont pas pareil.
A midi tout juste je squatte déjà la cour du logisticien, je vais voir par principe, mais oui c'est 15h pas avant.
Un bon coup de balai, et enfin je prends le temps de marquer le métrage sur le plancher de la semi, au bout de 9 mois de boulot multilots il serait temps.
Cassage de graine, et je replonge dans mes vieilles photos récemment scannées, de quoi vite arriver à 15h.
Et une palette traîne à être achevée, j'en repars à 16h15. J’ai vraiment démarré trop tôt ce matin.
Retour Jarcieu, à travers, mais bien péniblement, un feux de travaux avant Pont Evêque fait déjà perdre 10 minutes, idem à Cour et Buis. J’y arrive à 17h30, y a pas foule, Phil26 est déjà reparti, mais Julie m’informe qu’il m’a laissé une cagette d’abricots pour ma pomme. Alors ça c’est gentil. Et Julie est gentille aussi car elle ne s’est pas trop servi. Mais un peu quand même dixit ses collègues.
Après une barre d’arrimage traîne sur le quai, c’est de M’sieur Yvan, encore un gentil. Et puis décidément tout le monde est gentil avec moi, de Jean No qui ‘a concocté un beau groupage, à Philippe Rire & Chanson et Mouloud qui me prête main forte pour faire rentrer tout ça. Finalement ce sera sans le lot que j’ai chargé à Vaulx Milieu.
Régis, si tu nous regardes, je n’irai pas à Stone ni Stafford semaine pro, mais sois serein, je termine à Elland!
Mes marques de métrage réalisées cet aprem sont déjà amorties.
On a fini à 19h30, Stéphane m’emmène le dernier petit lot qui paye, la cagette du coach, j’allais l’oublier. C’est compliqué et stressant de charger un groupage sans Régis.
C’est mort pour rentrer, mais je ne lave pas, j’ai dentiste demain. J’aurais préféré l’inverse.
Vienne Lyon passe bien, dans l’autre sens ça parait bien compliqué, comme chaque moindre grand weekend. Je voulais mettre du gazole à la Access de Bron,mais comme la semaine dernière c’est fermé, alors que les lumières sont allumées, qu’est ce qu’ils fabriquent?
Bon c’est énervant, mais finalement j’enquille l’A42, je vais encore ramener mon ensemble côté hautes vosges, faut que je regarde mes paliers d’essuies glace, ça veut pas se dégripper, après rappel chez Volvo, il faut démonter les paliers pour dégripper comme il faut. Ce camion commence par m’agacer.
Du coup je passe au gazole à Pont d’Ain. Station fermée, alors automate, avec 4 cessions de 150€, super.
J’enquille l’A39 et m’arrête à la sortie Dôle Choisey, il reste une place au péage à 23h05. Ouf.
8h05, on ne déborde pas là. Ruta des vosgiens, arrêt à la boulange de Bucey les Gy, c’est mortel, 2 viennoiseries, le truc que je fais jamais. C’était relâche au niveau bouffe cette semaine.
J’arrive à mon bled à 10h30. Juste à l’heure pour le dentiste.
Heureusement que le week end fait 3 jours, ce ne sera pas de trop, entre les paliers des essui glaces à dégripper après mon passage à la roulette, y a le F12 à se préoccuper un peu, lui passe bientôt sur les rouleaux!
Mais mon pote Boby qui est mécano, passera faire un tour, c'est cool.
2h10 c’est tôt, mais c'est déjà mardi. Je démarre de mon parking ouest vosgien. Pour le programme de ce jour, c'était mieux que je gratte une heure, alors la V40 a repris du service samedi soir après un mois de mai au repos.
Ça roule bien, il ne pleut plus, j'arrive à mettre du gazole à la Leclerc de St Quentin avant les 4h30 de conduite.1.384€, ça baisse.
Pause sur l'autoroute, à l'aire des bruyères ou je pose le câble et petit déjeune le Lorrain.
J'arrive assez tôt à Calais, à 9h45, y a pas foule, mais je n'ai que le ferry de 11h35, merci les plaques oranges.
Je fais une sieste pour compenser.
Toujours pas foule de camions autour, mais on est plutôt entouré de voitures et de bus scolaires.
Pareil à la descente du ferry qui arrive, y a de la caravane et du bus Volkswagen. Et ce que ça aurait changé quelque chose si le Brexit avait été effectif?
Je monte en 1er. Ici c'est l'heure anglaise qui prime, donc c'est encore breakfast au self.
Grand beau sur le channel, on voit les falaises du Kent, et déjà en montant à travers la cale du ferry. Et là encore, le Brexit n’y pourrait rien.
C'est assez bruyant dans le ferry, ça court de partout, et heureusement que les téléphones ne sont pas limités à 12 ou 24 poses. Quoique je suis mal placé pour dire quelque chose sur ce dernier point.
Après quelques cafés et les quelques cdb des copains dévorés il est vite 13h15. Je sors assez vite malgré que je sois encerclé de push. Etant le 1er camion, je redoute le contrôle, mais non, les sélectionneurs qui font le tri entre la file douane ou Vosa ne sont pas en service. Et les hangars sont en fait déjà occupés. Il y a un roumain qui est en train de se faire remplacer sa barre d’accouplement de direction. Comme quoi j’ai bien fait de la faire remplacer la semaine dernière sur mon camion. Car ici, les contrôles techniques gratuits, ça ne manque pas, et déjà à Douvres pour commencer. Alors qu’en France on entre sans tout ça, ni contrôle ni rien, venez, venez!
30 minutes plus tard j’arrive au parc logistique de Hythe. Toujours peu souriants ici, mais ça vide sans tortiller leur quelques palettes de groupage, en 20 minutes. Je passe plus de temps à remballer le câble. Ma charge sur essieu tracteur indique maintenant 10t, toujours mieux que 11t700 avant.
Je remonte aussi sec sur le M20, direction M25 sud puis London C par A23, ça roule à peu près bien, comme toujours dans ce sens à l’heure là. Ici pareil, à Croydon, quelques 15 minutes pour sortir leur groupage stéphanois, mais avec le sourire.
Il est 15h05 uk quand je repars, mais dans l’autre sens ça y est, ça commence à devenir déjà épais, les écoliers sortent déjà.
Je mets 55’ pour arriver au service de Cobham, ça aurait pu être pire. Il est 17h f , je suis garé comme d’hab, le long du pré, agréable, tranquille. Mais sous l’oeil des traffic Officer, qui sont toujours posé au même endroit à cette heure là.
Il y a failli avoir embrouille avec le réveil, du moins son heure de réglage. Je suis toujours paumé le matin avec l’heure de décalage, enfin surtout le soir au moment de programmer l’heure. Un mois sans venir, j’avais perdu ce savoir, sans parler des journées qui rallongent qui font perdre tout repère, on se couche il fait jour, au réveil pareil.
Donc réveil à 6h15 française c’est un peu juste pour se doucher, petit déjeuner, partir avant le boxon du M25 et être à 9h uk à un rdv à Warwick.
Je me grouille et pis c’est tout, j’arrive à partir à 6h55 f.
ça roule sur le M25, ben oui il ‘est que 5h55 ici. Mais y a du peuple quand même.
Un bon ralentissement sur le M40 avec un accident assez conséquent, un camion s’est couché sur les rails du milieu.
Finalement je suis encore large, j’arrive à 8h uk à Wellesbourne exactement. J’ai le quai de suite, j’en repars à 9h, parfait. Enfin good good, comme dit Jean No.
Le suivant est près de Leicester, 35 miles. Pas loin quoi. Mais en fait le client est bien excentré, je mets 1h15 pour y arriver. Il est sacrément perdu à l’est du M1. Heureusement, une seule palette, ça rattrape tout. C’est mieux car Julie m’envoie déjà la suite, et oui c’est mercredi. Y a une urgence dans le lot des ramasses. A part qu’avant tout ça j’ai encore Elland à vider. J’espère déjà qu’il vont me vider, j’y serai à l’heure critique de 13h30 normalement. Heure où ils m‘ont déjà planté plusieurs fois. Déjà on a bien bossé quand on a retrouvé le M1 à Leicester.
Je mange en vitesse au service de Wakefield, 20 minutes pas plus, j’ai dit 13 30 à Elland, faut que ce soit 13 30.
Bien que ça fait depuis la veille du faux brexit que je ne suis pas venu ici, soit plus de 2 mois, je retrouve facilement. à 13h30 je suis à la barrière. On va me vider. Ouf. Enfin le stock qu’ils s’étaient constitué a dû baisser quand même.
Ils vident assez vite, mais faudrait pas que ça aille trop vite quand même, j’ai 30 à faire.
Je recharge le lot urgent à Accrington. 45 miles par le M62 ou 30 à travers par Halifax et la A627. Y a un carton sur le M62 et un peu de rouge, je tente à travers. On m’attend jusque 16h. Et pis si c’est urgent ils attendront bien. Je repars de Elland à 14h20, presque triste de ne pas pouvoir aller faire les petites coucourses de trucs à manger qui ne servent à rien au Morisson.
Bon la route à travers c’est pas ça. Béton City Girl ça va, mais après y a une multitude de bleds avec des bagnoles garées le long des rues. Avec le faux Brexit le prix de la peinture jaune a augmenté ou quoi?
Je retrouve péniblement le M65 à Burnley et mais plus d’une heure pour arriver au client à Accrington après un bon dévers sur un pont. J’ai levé au taquet la semi pour le coffre. Ce serait dommage de le déposer ici, alors que le facteur de St Péray vient de me récupérer la roue neuve pour mon transpal .
Il est 15h30 uk, en effet ils devaient m’attendre, ça ne traine pas pour poser 8 palettes, le portier referme derrière moi à 16h. Me voici avec le lot à vider impérativement vendredi sur le 38. Grâce à ce lot, j'arriverai peut être à zapper le dentiste samedi.
Maintenant on complète, mais assez bas, donc demain. Pas de raison que je ne redescende pas par la A1 depuis ici. M62, ça va bien, même le nord de Manchester puis
Leeds. Mais j’ai rien vu de la steppe, de la ferme entre les voies et des moutons, tout ceci dans le brouillard pile en passant.
Le début de l’A1 est peu en mode ralenti, c’est normal c’est la sortie de Leeds. Je vais faire 10h, plus bas c’est pas les truckstop qui manquent. Je situe Newark on Trent, à 2 miles de la 2x2. Parfait, j’y suis avec 10h pile, il est 19h55 f c’est encore large en place. Et pompon je valide 11h.
ici c’est un marché au bestiaux, c’est pour ça que c’est vaste.
Il a plu toute la nuit et ça continue encore. Mais sinon ça va on n'est pas parqué ni traité comme des bestiaux, la douche est correcte, eau bien chaude, pression. Je n'ai pas testé le full breakfast, juste une bricole pour accompagner le café. Bref, belle coupure de 11h20 pour 17,50£. Je retrouve la A1 à 7h30, toujours sous la grosse flotte, les 4t sur l'arrière suffisent amplement, c'était prévu 5 au départ. Comme je garde la A1, ne bifurque pas vers la A14 et Cambridge, ça roule bien.
Juste un bon paquet de petites routes pour arriver au client à Shefford font baisser la moyenne. Et la propreté en prend encore un coup, y a de la terre sur la route. Mais c'est horrible, j'ai un camion sale, bleu, en plus d'être basique.
J'ai déjà passé les 2h de route au client. Avec un no de commande pas bon et un complet devant j'y passe 1h15 pour 6 palettes de matériaux d'écoulement d'eau.
Une dernière ramasse est à prendre au sud ouest de Londres. L'avantage d'avoir traîné, c'est que l'arrivée sur le M25 par Luton et M1 est bien dégagé.
Après c'est bien compliqué autour de Heathrow comme toujours avec quelques 7 8 minutes perdues à plusieurs reprises.
Pas grave, j'arrive avant midi uk à Yateley, dans une méga zone perdue au fond d'un chemin de bois bien étroit où on peut pratiquer le taillage de haies. L'avantage du camion basique, si y a des rayures de branches, on en fait pas tout un patacaisse.
Ça charge vite, mais petit problème de place, vu que ça ne se gerbe pas comme annoncé, tant pis on va squatter la place libre aux portes du fait du moins que prévu au 1er hier soir. On marque le métrage réel ici. Julie négociera tout ça et pis c'est tout.
Je repars à midi 10 uk. Tout va bien même si i aurait pas fallu commencer à passer 2h ici.
Je fais un bon bout de M25, qui roule bien, avant de m'arrêter casser une graine au service de Clacket lane. Service bien british, donc bien pourri avec ses places à la perpendiculaire.
35 minutes pas plus, je file vers le M20 et le Shuttle, tout ça à la régule, merci le report du Brexit. Pas de file à l'enregistrement, à peine 45 minutes d'attente avant d'embarquer, on est à Calais à 17h30, très bien .
Plus qu’à laisser couler les 2h45 qui restent à rouler sur l’A26 entre rayons de soleil et trombes d’eau.
Terminus au péage de la sortie de Berry au Bac.
J’aime bien ce péage du chemin des Dames, on y dort bien. Il faut quand même déjà le quitter à 5h25, tant pis pour la photo du lever de soleil picard qui aurait été jolie.
Et puis la météo change très vite, comme de département, sur Reims, où je sors pour aller au Leclerc, ça tombe des gouttes. Mais le lever du soleil qui ne tarde plus guère fait profiter d’un joli arc en ciel au dessus du centre commercial, c’est romantique. Mais pas le temps de de s’amuser avec tout ça, je mets juste du gazole, je rappelle que je suis en mission urgente.
Bon j’enquille quand même la 44 via Chalon Vitry, tôt le matin, ça passe bien.
N67 pareil, et fait la pause à Semoutiers pour une douche petit dej au “Trucker land”.
Après tout ça je suis chaud pour enquiller l’autobahn 31, 39 puis 40. ça pleut bien sur la partie Jura. Heureusement que j’ai pu dégripper mes essuies glaces le week end dernier, j’en aurais bien bavé sans, cette semaine.
Je sors à Pont d’Ain, pour achever par la N75. J’ai le droit, j’ai demandé à un autochtone, Yvan. Il m’avait bien demandé début de semaine si il pouvait emprunter le col du Bramont près de chez moi. Ce n’est ni plus ni moins que des accords bilatéraux, donnant donnant, quoi. On retrouve un peu le beau en changeant de département, parce que c’est vraiment moche chez les 01, je parle de la météo bien sûr. Quand Yvan a passé le col du Bramont mercredi, il faisait beau au moins.
Je casse une graine un peu avant d’arriver à Veyrins Thuellins, autant que je fasse la pause complète pour pouvoir continuer la suite. Je suis au client à 14h20, ça vide de suite, mais je n’ai pas non plus le tapis rouge de déroulé. Je ne saurai jamais si l’urgence était si urgente que ça.
D’où je suis je file sur le route de Dolomieu et garde la D143 vers Bourgoin, ça coupe et ça passe tranquille. 35 minutes plus tard je vide les matériaux de drainage chez un marchand, bien sympathique, qui me dit tiens vous c’est l’angleterre non? De bien mauvaises langues diraient que c’est l’effet camion basique bleu et sale. En attendant ici on n’est pas en Ardèche puisqu’on me paie la café.
Une fois vide, Lucs me donne le feu vert pour venir vider le reste à Jarcieu. ça tombe bien j’ai pas assez d’heure pour aller vider à Cavaillon.
Retour par Vaulx Milieu et Pont Evêque avec le même feu bouchon de travaux que la semaine dernière à la même heure.
Encore un peu et je dépassais 9h pour arriver.
Le programme n’est pas trop compliqué, tout d’abord, identique à la semaine dernière, un colis m’attend sur le bureau à Jean No, c’est pas des abricots, mais une roue de tirpal, merci la logistique ardéchoise qui a été au taquet sur ce coup, puis mes palettes F84 vont dans une semi voisine, et je reprends un complet de déchets d’une autre semi voisine. Semaine prochaine c’est national, je dois rentrer pas tard vendredi. Morad me file un coup de main, ça traine pas. Comme je suis au taquet, j’ai le temps de laver, faut juste maîtriser le 0-25sec arrêté si je veux quand même tenter mon dentiste demain.
Entre l'orage qui a fait avec des allures de tempête et du V8 ronflant aux alentours, on se serait cru sur une traversée Zeebrugge Tilbury cette courte nuit à Jarcieu.
Heureusement une bonne douche me réveille comme il faut, et je goûte les dosettes de café récupérées la semaine dernière à Martelange grâce à la carte de fidélité dans la Senseo je Jarcieu Kitchen. Pratique et pas mauvais.
Décollage à 3h15. Pas foule jusqu à l’échangeur de Chanas ou c’est presque un flot continu de phares dans le sens nord sud. C’est là qu’on est content d’être du côté nord. Jusque la mi août du moins.
Périf, A6, ça trace heureusement. J’ai tout de même un peu de mal à arriver à Beaune Merceuil pour un sieste bienvenue. Et bien eu du mal à trouver une place.
Faut marcher un bon moment pour aller chercher un café. Et j’ai voulu prendre à la machine à côté, “cafés d’exception” , pas gégé. Mes dosettes de ce matin étaient meilleures.
Plus je monte l’A31 et plus la chaussée sèche. ça donne envie d’être en week end, même si il va être court. Chez Jacky Transvallées, il reste des portes libres, même si c’est encore un peu branle bas de combat ici.
Bref il est 9h, et je ne pourrai pas louper mon dentiste de 11h.
On ne part pas tôt ce matin, 5h de Châtenois. C'est vrai, c'est vraiment pas tôt, il fait quasi jour. On a envie d'être en tshirt dès le matin, c'est bien la 1ere fois que c'est possible cette année.
Pas de GB au programme, mais route identique sur quasi tout le trajet, N4 tout le tralala.
Autoroute à la Veuve, pas envie de passer Reims à l'heure de pointe.
En avançant je vois que mon collègue bressan Yvan est tout près, on s'arrête boire un café au Champ Roland. On a une journée de décalage d'anniversaire, c'est rigolo. Enfin plus pour lui que pour moi, y a décalage de quelques années en sa faveur. C’est un gamin encore notre Vanvan.
Bien content de cette petite croisette hors St Siège 38, ce qui toujours fait s'abstenir nos estomacs d'un kebab, et j'ai pu apprendre quelques mots de la région que je dois visiter ce jour tout comme lui, la Picardie.
On ne fait pas une 3h non plus, même si je suis presque arrivé à destination à Chauny.
C'est le poubelle land local, mais à quai et les manches longues en moins.
Je reprends des emballages vides pour Salaise, à 11h30 c'est classé, impec, et en plus il reste de la place. Maxime m'envoie une ramasse à midi moins 5, à 1,5km de là, très bien.
Enfin il est midi quand je m'y pointe, et c'est naturellement en pause jusque 13h30. J'arrive quand même à voir quelqu'un qui me dit juste que je dois pas rester stationné devant, sur une pourtant belle ruelle. Aller encore 10 minutes à bouger, on aime toujours bien le lundi...
Je casse une graine, sans pain, c’est la bérézina, et reviens à 13h27.
Je suis vite en place, ouvert, confiant, 6 palettes…
Au bout de 35 minutes rien ne bouge, j'ose espérer que les palettes qu'ils filment sont pour moi. 10 minutes après je pose quand même la question. Ah non, les miennes seront prêtes dans 1h30!! Aller retours de SMS avec Maxime. Redis dans 15 minutes..
Mais rien ne bouge. Je file au bureau demander de plus amples information sur une marchandise qui était soit disant prête ce matin. La dame est justement au tel avec la prod qui doit lui dire dans combien de temps ce sera bon. Au bout de 10 minutes on me dit dans 15 minutes.. Bref..
Oui la 1ére arrive bien 15 20 minutes plus tard, les 4 autres suivent à peu près, on me demande juste d’être patient pour la 6éme, 15 minutes encore. Je m’en fous maintenant, tout est mort pour aujourd’hui, tirer les heures, valider 11…
On notera les heures des fois que et pis c’est tout.
ça se termine à 16h, en gros comme le dans 1h30 dit tout à l’heure.
Reste 4h à rouler avec l’amplitude. Direction le rhône alpes, retour sur mes pas. Inutile de prendre l’autoroute à Reims, ça ne changera pas grand chose.
Surtout que je fais déjà une sieste de 15 au péage de Reims, j’ai bien failli finir dans le champ du Roland.
La N67 est affreusement longue, j’arrive à 19h50 à Semoutiers, ouf. Bien long aussi ce lundi.
Sans parler du bug de l’odb depuis plus d’une semaine, il indique n’importe quoi sur les temps de conduite cumulée tout est à 99h59.. Et je ne suis pas fichu de trouver le temps de conduite journalier sur le tachy, alors obligé de sortir un ticket, c’est trop compliqué de faire la somme des temps marqués sur le calepin.
5h10 le troquet n’est pas ouvert, faut que j’y aille, des fois que je pourrais vider tout avant 11h30.
A31 à fond les manettes, il fait beau ça aide au moral. Encore que, Inter est en grève, enfin tout le service public. On écoute la musique et puis c’est tout. ca pourrait pas arriver quand je suis en GB?
Je sors à Mâcon pour aller doucher au Phil26 and Codognotto Truckstop Cie, puis pour cafer et pain auchocolater ensuite et baguetter pour finir. Je fais 45, comme ça c’est fait, impossible d’arriver à Salaise d’une traite. Mon complément qui a tant fait causer hier aprem est à livrer pas loin à Manziat sur la route de Pont de Vaux.
35 minutes pour 6 palettes, ils sont moins bons qu’hier mais c’est déjà pas mal.
En fait j’oublie ma livraison Salaise dans l’immédiat, avant midi. Je dois vider la semi de Meyzieux en passant. ça change pas grand chose, ce serait bien que ce soit classé pour midi aussi cette affaire. Depuis ici autant faire l’A40 42 et 432, on tombe dessus.
La vieille Kögel Duarig est attelée à 11h20, 2 bornes à faire jusqu’au ferrailleur. ça va le faire pour midi d’après le type de la bascule du ferrailleur.
J’ai même le temps de passer un coup de balai après le déchargement des caisses bois, et c’était pas du luxe, et je reprends la vieille Schmitz Bertrand à 12h10.
Salaise, non pas tout de suite encore, une ramasse à faire à Vaulx Milieu. C’est pas Stone et Stafford, mais de l’UK quand même et chez un autre logisticien dans le même parc.
ça reprend à 13h, j’ai le temps de casser une graine, et y a une machine à café, très bien.
Chargé à 14h, ils ont mis le temps aussi pour 7 palettes. Cette fois j’ai le feu vert pour aller aller à Salaise.
Par les autoroutes c’est encore vert, mais j’aime autant passer par Vienne, je commence à connaître la route. C’est joli par ici. Vienne aussi.
A Salaise, pas un chat, pas de pesée comme c’est de l’emballage, j’y passe 20 minutes, échange de tenue contre des jambes et manches longues et pose des epi inclus.
Je peux remonter ensuite à Jarcieu larguer mes palettes UK, par Agnin, Sonnay. Encore de chouettes petites routes et bleds.
Je ne suis pas au quai 1 que déjà le message de la suite tombe, charger avant 17h à Beaurepaire. ça passe large, faut juste ne pas faire le beau sur la piste de lavage ou à la machine à café. Y aura bien d’autres occasions.
A 16h35 aux moellons à Beaurepaire, juste en face de la Coopérative Dauphinoise, souvenir souvenir de fin août 2018.
ça traine pas à charger un complet d’agglos, par les 2 côtés. Consignes de sanglage assez light, en même temps c’est pas des graines d’oiseaux en sacs.
C’est encore mort pour valider 11h ce soir, à moins de couper à Jarcieu. Pour aller à Saint Etienne rien ne va mal, mais le matin là bas, bof, c’est compliqué de circuler, c’est un peu la petite Ruhr.
Je passe quand même à la douche à Jarcieu et pars tranquille à 18h30, comme ça roule nickel à Givors et sur A47.
19h45 je suis devant le client de matériaux à Sainté, très bien comme ça même si y a déjà un autre camion devant qui a eu la même idée…
Forcément, devant chez le client,c’est grasse mat. Impec.
A 7h30 mon voisin RO XPO a encore les rideaux tirés. Je vais voir au bureau du marchand de matériaux qui me fait rentrer presque aussitôt, très bien.
Vide un poil avant 9h, il fait déjà chaud, mais tout va aller mieux, je dois monter à côté, chez les 43, là haut. J’espère qu’il ne fait pas trop froid non plus, je ne dispose que d’une parka fluo. Quoique le fluo, le mec en rouge en a porté aussi même si il l’a vite retournée.
Faut déjà sortir du flot de la circulation stéphanoise matinale. Dans mon sens ça ralentit un peu, du fait de la curiosité engendrée par un pépin qui a eu lieu en face. Un camion a certainement pilé et son chargement de barres d’acier a défoncé son tablier. La cabine du Scania est quasi intacte, elle a juste avancé proprement de quelques dizaines de cm. Incroyable, ou alors les normes suédoises c’est vraiment pas de la gnognote. Une grue lui recule son chargement par l’arrière sur la BAU.
Je retrouve vite le calme une fois la route de St Just Malmont. Je vais même plus loin, jusque St Romain Lachalm.
Je fais une ramasse de films plastique, y a guère que ça à charger par ici, pour le ES08.
Je ne descends pas livrer là bas en foulée, ça ferait tendu pour rentrer vendredi début d’aprem, mais je redescends en plaine du fournaise chez les autres rouges où un groupage adr le Pontet m’attend.
Enfin m’attend, c’est plutôt moi qui risque d’attendre. Et je n’ai pas de pain, rien vu en bordure de chemin ce matin, c’est pas leur fort les boulangeries dans le 43.
Plus j’avance et plus je désespère parmi les grands CC de la banlieue stéphanoise. Pas un Marie Blachère à l’horizon. Ouf, juste avant de remonter sur l’A72, un Ange me tend ses bras, je prends la direction de la Fouillouse et peu me garer aussitôt.
Ange, c’est très similaire à Marie Blachère. C’est simple on croirait que c’est tout les mêmes produits, que ce soit pour les pains ou dessert. Bref, c’est un peu les Leroy Merlin et Castorama du gluten.
J’arrive à XPO vers 11h15, j’y pose ma ramasse toute fraîche d’un côté et passe de l’autre pour attendre le groupage. Yann arrive peu de temps après pour reprendre la ramasse, il sort de SNF. Il va remonter tout ceci au dépôt.
.Il fait chaud, mais une attente programmée n’est jamais désagréable, j’en profite pour changer la roue du tirpal. C’est beaucoup moins chiant qu’une roue de camion, ça fait moins transpirer, ça a dû me prendre 3 minutes.
ça commence déjà à remuer dans la semi à 13h30.
A 14h30 je vais faire un tour à la douche, tranquille, d’autant que c’est quasi de la douche 5 étoiles. Bref, pas de la douche de Gefco Sausheim.
Je suis quitte à 16h, très bien. C’est pour être au plus tôt au Pontet demain matin, enfin entre 4 et 6.
ça circule encore bien sur Sainté à cette heure ci, idem à Givors, c’est le bon sens.
Maxime m’envoie la suite, ça m’éclaire un peu sur l’horaire que je pourrai choisir pour vider vu que le client de rechargement n’ouvre qu’à 8h après avoir appelé.
Je descends tranquille à 82, c’est bien pour la conso, et tout le monde ne met pas 3h pour doubler. C’est pas pour ça qu’on a plus le retour des clignos aux appels.
Et de me traîner, ça me coûte une photo loupée de the pride of Jarcieu de mon camarade M’sieur Yvan que je zappe à Livron à cause que je me faisais dépasser. Ma bonté me perdra.
Plus loin c’est Aurélien qui me réveille grâce à sa rampe de flash led, zappé aussi la photo tellement ça allait vite.
J’arrive à la zone du Pontet vers 19h20, je trouve comme prévu une place dans une impasse à gauche juste avant XPO, merci prof26.
Et comme prévu également, il y a juste une habitation dont le brave proprio m’invite à ce que je respecte les lieux de cette rue. Mais il me souhaite tout de même une bonne soirée.
5H25, c’est entre 4 et 6, donc ça doit être bon. ça fait quand même la grimace, bien plus qu’à Andrézieux,ce doit être normal. Mais je suis à quai à 5h35 donc tout va bien. Une heure pour vider, je suis encore large pour mon rechargement à Avignon sud qui n’ouvre qu’à 8h.
Je situe une Access pas loin, j’y vais d’abord, la réserve s’allume justement, et ça évitera un arrêt ou une sortie sur la remontada en foulée.
Mon client est à Montfavet, Bompas exactement, c’est un petit chemin qui accède, et vu sur streetw, pas de place devant le client, je stoppe avant où c’est large et petitdéjeune tranquille pour occuper en écoutant le 7 9 tout en regardant une archive pub Pegaso. Mais je regarde aussi le ciel s’assombrir tout noir, c’est moins tranquille là. à 7h45 ça tombe des cordes, super pour charger. Je me pointe à 8h chez un importateur de pierres, déjà un container vide mais le cariste me monte où me poser. ça pleut mais un peu moins le temps d’ouvrir les 2 côtés. Et le temps que le cariste attaque le soleil bien chaud est déjà revenu.
ça part bien mais en avançant il ne s’en sort pas, peur de pas pouvoir tout mettre. Il est bien sympa mais ça devient pénible, aU bout de presque 2h il se décide à gerber quelques caisses.
A 10h20 c’est fini, c’est pas trop tôt. Mo qui envisageait de pourquoi vider avant midi sur St Priest dans le cas où on aurait mis 30 minutes pour charger bien sûr.
J’appelle, pas de souci, ils me prendront quand j’arriverai, ils ont l’air au courant de l’attente de ce matin. Maxime il laisse rien passer.
ça remonte bien, avec mes bien 27t dans la semi. Mais quelques coups de frein grâce à plusieurs casses pieds sur divers tronçons de l’A7. Je parle déjà comme un mec qui aurait 30 ans d’A7 derrière.
J’arrive à St Priest à 13h20, ouvre les 2 côtés et en effet plutôt rapidement. J’ai à peine le temps d’avaler une salade.
Une fois vide, je n’ai plu qu’à me remonter au quai 4 de Jarcieu. ça change en cours de chemin, pas pour le n° de quai, mais que faudra que je change de semi.
1h15 plus tard je détèle, et en profite pour passer au lavage en solo, y avait une éternité que j’avais pas lavé un peu le chassis comme il faut. Et à l’ancienne je fais la cabine à la brosse sans toucher au rouleau. ça fait comme chez moi à Cornimont à part qu’il n’y a pas les tuyaux et tout le bazarre à ranger après. Bon c’était pas l’idée du siècle non plus, ça a fait revenir la pluie.
Je prends une Schmitz hayon et me pose enfin au quai 4.
Y a 3 lots à prendre, un peu de carburant, une grosse palette un peu chiante au tirpal et 2 cabines, chiantes à sangler elles. Le jeune stagiaire Célestin qui est maintenant en job d’été me file un bon coup de main, faut protéger les sangles de partout. Car elles arrivent de Beaurepaire et les sangles avaient déjà coupé sur ce court trajet.
On a bien fait de faire ça bien, car le BAG multilingue 01 qui se pointe inopinément. Il valide, ouf.
Ensuite il laisse sa casquette de fonctionnaire fédéral celle de conseiller de l’Apave. On regarde ensemble le hayon, qui n’est pas de la marque Dhollandia comme la dernière fois.Alors je suis perdu, il a l’air complexe celui là au niveau des boutons. Bref, c’est Palfinger in the noise.
Je serais bien rester avec le fonctionnaire fédéral multicasquette bressan, histoire d’aller au kebab de Beaurepaire en passant par le bar à bières, ma semaine se termine, je n’ai qu’une livraison demain matin sur le 70 et un rdv admin demain aprèm, mais il me reste quand même plus de 2h à rouler, plus convenable que de devoir se lever demain à 1h encore. Une douche et je me sauve à 18h.
Bonne heure puisque Lyon via A46 passe quasi sans coup de frein. Je croise Mich07 vers Vaulx en Velin, il ne m’a point vu, donc pas pris en photo j’imagine. Snif. Remarque je l’ai pas pris non plus.
Je visais Villemotier, mais bof, de la place au péage de Bourg nord m’est disponible. Il est 20h, c’est très bien.
Décollage à 5h05, à jeun, on devrait trouver ce qu’il faut en route. Quoique je peux déjà oublier Villemotier, la N83 est marquée fermée à St Etienne du Bois, au rond point de Bourg nord, ils font suer. Tant pis, demi tour vers autoroute.
>Je sors à Poligny pour un bout de 83 et trouve enfin mon bonheur à Bulligny et sa boulange avec parking dédié et tout. D’autant plus que cette boulangerie est certifiée “P70”.
15 minutes pour un café et une viennoiserie plus une emportée.
Natio jusque Besançon, un peu de régul à Beurre, il est 7h passé. J’ai failli passer par Nancray mais à Larnod un camion devant chargé au taquet de tuiles a bifurqué j’ai abandonné avec mes même pas 5t.
L’A36 pas lourd ça va bien aussi, on vite dans la bas du Ht Doubs, Baume les Dames, l’aire d’Ecot. Un détail ne trompe pas, on commence à capter les excellentes radios musico régionales allemandes du Bade Wurtemberg, aller on se replonge dans le passé,j’aime bien.
Tout comme en sortant à Montbéliard centre, passer le long de PSA Sochaux ça fait toujours quelque chose même si c’est certains que ça ne manque pas.
Je monte sur Héricourt par l’ancienne route, Béthoncourt.
j’appelle le client qui est dans Héricourt. J’ai bien fait, le type bien sympa me dit qu’il y a un méga îlot très gênant pour tourner dans sa rue. C’est ce que j’avais vu sur maps. Il me suggère de me radioguider par une route qui rentre un peu au centre. Ma foi pourquoi pas, c’est bien sympa en tous cas. Bon finalement l’îlot aurait pu passer si j’avais eu les essieux baissés. Je m’enfile dans le centre, et une rue à gauche à prendre fait tourner à 120 degrés je vais quand même les baisser ces essieux, pas le choix, sinon on va sortir le ou les constats. Le client me guide jusque sa cour, un grand atelier de carrosserie industrielle
On ne met pas longtemps à sortir les 2 cabines, les 4 sangles sont intactes, ouf. Je valide 30 minutes ici pour pouvoir rentrer d’une traite à la maison. Mon comptable avec j’ai rdv cet aprem à 14h ne peut pas me recevoir ce matin sinon, j’enquillais l’Alsace direct.
Arrêt à St Sauveur pour l’Adblue, et je me pose à mon parking est vosgien à 11h.
Très bien,
Fastoche ce matin, le camion est du bon côté du département, décollage à 5h45. Je pars en même temps que les collègues du 68 57 liner.
ça fait tôt pour commencer à Nancy, mais c’est juste pour être sûr de ne pas être ennuyé avec la circulation, Nancy, c’est un peu le petit luxembourg des vosgiens, ça donne un paquet de frontaliers chacun dans sa voiture bien sûr.
J’arrive au parc de Velaine en Haye à 7h15, c’est juste en face de Todd, ex GT Trailer, ex Fruehauf. Parfait, je peux valider 45’ avant de vider la palette de pièces de cabines de Beaurepaire. D’autant plus que le client ouvre à 8h, mais ne vide qu’à partir de 8h15. Et c’est presque un film pour sortir cette palette au dimensions bizarres. 8h30 je repars enfin, pour être à midi à Spa, c’est un peu chaud. nancy passe bien, mais faudra pas traîner au café à Martelange. Bon je commençais à speeder pour rien, Stéphane qui m’envoie le contact là bas a marqué que c’est 13h en fait. J’avais mal compris jeudi peut être. ça laisse un peu de marge, c’est mieux. Surtout qu’on se traîne à 70 un bon moment sur l’A31.
Comme d’hab, Longwy, et c’est la Belgique, d’où je suis ressorti y a pas 24h après un délicieux week end flamand. J’adore ce pays. Alors après une privation forcée d’aller là bas de plus de 3 ans, maintenant, je sais apprécier ces lieux.
Petit plein à Martelange, y a pas besoin de 1000l pour cette semaine encore. Et prise de mon café, de gants, de 2 3 trucs à grignoter ou boire. Pour s’occuper quoi.
Bastogn puis E25 et route de Stavelot, je commence à connaître, et en pas lourd, c’est un régal. Je vois ma friterie à Trois Ponts mais c’est plus raisonnable d’aller se poser là bas pour manger. Et les frites je ne me suis pas privé ce week end. Fait pas abuser même si on peut s’abriter sur le fait que c’est une institution ici.
J’arrive au parking dédié à l’ADR du circuit il est 12h30, merci Phiphi et Arthur, ça ressemble bien à ce que vous décriviez, rivière, boisé, un peu d’ombre, le top.
Je mange une bricole et appelle le contact du team à 12h50. Ils sont là, et je peux déjà monter au paddock, ils veulent bien quelques fûts tout de suite.
Je monte là haut, au même endroit que le mois dernier où je m’étais amusé ans hayon avec les types peu coopératifs de l’entretien.
Là c’est autre chose, c’est tout sourire, des allemands bien sympathiques, qui s’inquiète de savoir même si j’ai de quoi me vider. J’ai une place pour me garer à côté d’un magnifique Scania qui se fait laver par son chauffeur sans doute. Bref tout concorde avec les dires du coach des circuits 26.
Je déballe mon hayon, en prenant tout mon temps, ce hayon a vraiment une commande complexe. C’est pas vraiment le bon endroit pour benner une palette d’essence par terre. Sinon, des types du team me filent des petits coups de main, en soulevant les fils ou tuyaux partout par terre, et des wunderbach par ci par là.
Il est à peine 14h, que j’ai déjà quartier libre pour cet aprèm, plus qu’à attendre un coup de fil demain matin du contact pour la commande à suivre.
Je redescends en bas sous les arbres, où il n’y a pas un chat. Un genre de truckstop rêvé de Phil26.
Je sors mon vélo de la semi pour déjà faire un petit tour, regarder les voitures tourner sur le circuit, prendre les quelques camions qu’il y a en photo et visiter les sanitaires et douches disponibles, ça parait pas trop vilain.
Petit dej dehors, c'est bien sympa chez ce client. D'autant plus que la nuit a presque été fraîche, j'ai enduré la couverture pour finir. Le top quoi. Le café coule sur le marche pied avant au rythme de Classic21 à fond dans les écouteurs des portes ouvertes.
J'essaies d'être frais et dispo vers 8h, par principe, mais avec la quantité qu'ils ont pris hier, ils devraient en avoir pour un moment. Alors c'est grand ménage, à commencer par l'extérieur, tour des jantes, intérieur de portes, tout du côté à l'ombre naturellement. La matinée passe encore assez vite.
Après midi, ménage pareil de l'autre côté, ça chauffe un peu plus qu'hier.
Toujours pas de nouvelle des paddocks, j'enfourche le vélo pour y faire un tour, et des fois qu'ils auraient besoin de mes conseils en astiquage de jantes ou d'emmarchement.
Je tombe, bien faudrait reprendre un peu de vide, et en remonter du plein.
Je redescends mais en I Roll, le truc que j'aime bien en vélo.
Ça tombe bien aussi pour les batteries du FH, plus de 24h qu'elles n'ont pas reçu un volt de l'alternateur. Je laisse tourner le moteur le temps de la manut, l'odb indiquait 119A, ça veut dire que c'était bien bas.
Une fois en bas, je valide ma fin de journée mais laisse tourner le moteur encore un bon moment à 1000 tours, jusqu'à ce que l'odb indique moins de 20A.
En parlant de l'odb, c'est la conso du jour qui n'est pas belle, 249l/100. Heureusement que je n'ai fait que 2,3kms.
Pour finir cette journée, y a Wim qui vient me retrouver peu de temps après, je le rejoins à la barrière. Il m'emmène au carrefour market de Stavelot pour 2 3 courses. C'est sympa. On va manger ensuite à Stavelot toujours. Retour à 20h30 à mon parking, ça m'a fait plaisir de revoir Wim, plus de 3 ans qu'on s'était pas vu, le national, ça faisait pas aller en Belgique.
Il faut plus chaud qu'hier, le kilomètre à faire à pied sur le bitume m'invite à filer a la douche aussitôt.
Y a pas un chat en bas, grand calme plat.
Je pourrais sans doute rester au lit jusque midi, mais par principe je me lève à 7h, et puis c’est toujours désagréable d’être réveillé par la chaleur.
Pareil qu’hier, petit dej dehors, tranquille, au fil de la bonne musique de Classic21 entrecoupée par ses spots d’info route qui causent toujours du carrefour Léonard ou Grand Bigard à Bruxelles.
Petit tour en vélo pour aller au petit coin, le pied quoi.
Ce matin pas de travaux en prévision, hormis un petit graissage des sangles de la semi qui sont bien sèches et raides.
Un peu de PC dehors aussi, il est vite midi après que je sois aller faire un tour en vélo sur un autre point de vue du circuit afin de voir les quelques Porsches qui brûlent l’essence que je leur apporte. Ils ne perdent pas de temps, à 9h ça ronronne jusque midi, puis ça reprend à 13h, ils ont trop peur de manquer un tour. Ils bossent mais ils doivent aussi s’amuser un petit peu on dirait.
Je casse la graine, café et tout, et même petite sieste sur ma chaise basse de camping.
Dans l’aprem ça bouge un peu, une armada d’anglais avec des voitures anciennes arrivent, et commencent à se garer derrière moi.
Pour ma part je commence à trouver le temps long, la fin c’est 18h ce soir normalement. Au 3éme jour d’oisiveté on commence à se demander ce qu’on fabrique exactement.
Heureusement le sms du rechargement de Maryan me revigore, du NL quelque chose. Je sors ma carte de Hollande, qui naturellement, je le rabâche, comme beaucoup de chose, n’avait pas servi depuis plus de 3 ans. Donc autant dire que je suis content. Je dois aller de l’autre côté de Rotterdam.
Vers 17h, je n’ai toujours pas de nouvelles de mes allemands, je prends le vélo pour filer là haut. On voit que ça remballe, mais ça tourne encore sur le circuit; Je peux déjà monter avec le camion.
En fait, une fois là haut, ils me redemandent encore un fût pour un dernier test. Faudra attendre 1h pour reprendre les derniers vides. Pas de souci.
ça passe vite, je filme ce que j’ai déjà en vide, et les observe ranger leur matos, ça m’a l’air organisé, y a rien de travers. A 18h30 je peux faire le compte et remplir ma cmr de retour.
Tant qu’à faire je fais encore un arrêt à la douche avant de repartir, une petite dernière pour la route, ça fera du bien.
Parti à 19hh20, via l’E42, Verviers Liège, ça roule à l’heure ci.
J’ai le choix par par Maastricht ou Anvers. Mais le tunnel de Maastricht je ne sais pas ce que ça dit au niveau de l’ADR. Et puis je l’ai jamais vu ce tunnel. Ben oui, le p’tit mec qui m’avait viré de l’inter chez Gefco, c’était en 2016, peu de temps sans doute avant que ce tunnel soit en service.
Pas grave, je revisite l’autoroute E313, Hasselt Anvers, et ses zoening tout du long, souvenir, souvenir. C’est riche ici, on se croirait entre Brescia et Milan.
Anvers, je l’ai vu y a pas longtemps et son Sport Paleis, qui restera un super souvenir aussi.
Ma chérie me prend la vignette depuis la maison, tout pile juste quand je passe Meer. Je suis bien content de reposer les roues ici. C’est quand même les tout premiers endroits que j’ai fait en camion gamin avec papa, vers 7 ou 8 ans.
En fait y a un tunnel aussi vers Dordrecht, je ne m’en souvenais plus. Mais il y a une lettre, si c’est comme je pense, c’est bon.
Bon j’évite quand même le Benelux tunnel à Rotterdam et fait le grand tout par le nord, ça rallonge à peine de quelques kilomètres.
Direction Hoek Van Holland, et la mer. On n’est plus si loin de Den Haag, la Haye.
Un peu de ville avant d’arriver au client. Mais pas de place devant, j’y allais un peu la fleur au fusil n’étant pas en GB. Je trouve une zone à 3 kms plus loin, pareil ce ne pas évident de garer, je fini par trouver même si c’est pas le top, à moitié devant des entrées. Bon c’est des boîtes qui ont l’air de bosser dans le béton, peut être ils sont sympas.
C’est un peu la basse bretagne ici!
il est 23h20, ça a fait du bien de rouler un peu.
Je me lève assez tôt, au cas où il faudrait bouger un peu, je ne veux pas me fâcher avec le lobby du béton. En tous cas on est quand même bien ici, il fait 16.
Je dois juste reculer pour qu’un 6/4 rentre dans sa cour, le batave fait un geste de salut, mais ne me vire pas.
J’attends avec impatience 8h25 et file au client.
ça part bien, sympa et tout, à part que ce n’est prêt qu’à 11h.. Mais je pourrai me mettre en place vers 10h, et ouvrir les 2 côtés.
ça va qu’il fait bien bon, soleil mais beaucoup d’air, le temps idéal.
Je bouge vers 10h20, mais casse la 3h en manoeuvrant, enfin c’est pas grave, je dois avoir mon quota de 11h cette semaine.
Ils commencent péniblement à charger vers 11h15, c’est des profilés de tôles, des genres de voies d’eau. Un camion NL arrive pour charger quelques palettes, aller hop on m’abandonne, mais toujours avec le sourire. Ah oui, on est en Hollande. J’ai sorti les équerres du coffre à palettes, vaut mieux pour les sangles car des bords peuvent être tranchants. Je suis enfin quitte à 12h45, si j’étais content de revenir dans le pays, eux l’avaient l’air aussi de me revoir. Je mange une salade et fiche le camp à 13h. Prochaine ramasse que demain, beaucoup plus bas.
J’enquille le Benelux tunnel à Rotterdam, c’est la lettre C, logiquement je passe. Comme ça j’évite Meer Anvers où du rouge est déjà annoncé. C’est plus calme par Bergen op Zoom. On arrive en Belgique juste avant le port d’Anvers. Le ring est bien rouge, mais j’ai connu pire. Y a encore le temps de lire les prochaines dates de concert du Sports Paleis.
Idem à Bruxelles, du rouge au croisement de l’autoroute de Liège et aux 4 bras de Tervuren où là je dois passer en extérieur cause ADR.
Une fois le carrefour Léonard passé, que les panneaux indiquent E411 et Luxembourg, c’est la liberté, ça roule. Rien n’a changé ici.
Je m’arrêterais bien boire un café à la Esso ou la Q8 plus loin, mais je préfere pousser au taquet les 4h30 pour grouper repas et douche.
j’enquille la N4, y a pas de raison que je ne profite pas de mon come back beneluxien jusqu’au bout. Ici ça ne changera jamais,on est tranquille, ça roule toujours bien, il y a de bons petit toboggans pour laisser couler.
Seul regret, je n’ai que 4h15 quand j’arrive à Tenneville, je me serais bien arrêté à la friterie chez Régine, histoire de réussir le pélérinage jusqu’au bout. Ici la douche était nickelle et j’aurais voulu voir si c’était toujours la même dame qui était déjà d’un certain âge. Mais je pousse les 4h30 jusque la suivante à Sainlez après Bastogne. Là pareil, douche correcte, même si le local surchauffe, en hiver c’était l’inverse. A l’eau froide ça s’apprécie quand même. Je mange une bricole, même si la friture n’est pas très adaptée à la vague de chaleur actuelle, mais bon c'est toujours bon pour ce que j'ai et je roule tard ce soir, hein.
Arrêt encore à Martelange, à la Total pour mettre du gazole, juste assez pour finir le mois. Y a pas foule, faut profiter.
Longwy, car c’est encore un peu tôt pour se pointer au lux, et full A31 où ça roule plutôt bien, même de Metz à Nancy, et à 20h passé, on peut doubler si besoin.
Une fois Gye passé, on retrouve les cuvettes, dernière ligne droite jusque la sortie Arc/Tille, où je toruve de la place au péage avec 4h29. Il est 23h10, bien content de pouvoir rouler jusque ces heures là par ces températures.
J'étais bien à ce péage de Arc/Tille. Mais il faut profiter des matins en ces périodes, j'en repars à 8h15.
Pas pour un grand bout, je sors à Chalon nord pour aller à Crissey, chez le big transporteur local faire une ramasse. Ça traine déjà pour rentrer, faut tapoter du SMS au bout de 30 minutes pour que ça bouge peu de temps après. Bon c'est cool j'ai une porte de quai direct, mais qui n'est pas libre, ni celle d'à côté, je suis poli je passe au bureau demander si je peux prendre celle d'encore à côté. Bref, ça fait pas loin d'1h15 pour 5 Pal qui iront en Catalogne. Et ici ça rigole pas, bref on peut pas dire que c'est vraiment des bot en tram.
Je peux filer sur Jarcieu vider ceci. J'aurais été motivé à vider une semi de caisses à Meyzieu, mais non, pas de consigne de cet ordre.
Ça annonce du rouge au sud de Mâcon. C'est juste un basculement de chaussée qui finalement ne fait pas perdre 10 minutes comme annoncé, malgré la migration nord sud qui est déjà bien amorcée.
Le péage de Villefranche donne aussi un échantillon de ce qui se profile semaine prochaine.
J'enquille le perif, ça roulotte comme toujours maintenant avec ce fichu 70, faut souvent se contenter de 50 tout mouillé.
Je pousse jusque Roussillon pour casser la graine, après y avoir trouvé du pain.
J'arrive à 14h passé à Jarcieu, au quai 4, où je n'ai même pas à descendre pour ouvrir les portes, José Manuel accourt pour s'en charger, muchas gracias amigo.
On vide les 5 Pal en vitesses, et rebelote, José me referme les portes.
Je file à 1km de là, dans le 26 pour vider le matos de Hollande à des serres. Je ne vois que des employés polonais qui sont en pause, ils arrivent à joindre un de leur collègue qui arrive avec un manuscopique 15 minutes plus tard. Il fait chaud, c'est terrible. Et les fardeaux cerclés par 2 sont bien trop lourds, faut les détacher. Alors les paquet de profilés de disloquent, c’est que du bonheur. On les pose à l’os sur les fourches, par cette chaleur c’est vraiment horrible et ça traîne en longueur. Le polonais très sympa autant que francophone fait ce qu’il peut. Je sors une bouteille d’eau gazeuse de mon frigo et on boit un coup, c’est trop dur. Ses collègues compatriotes, hommes et femmes, en pause vu qu’ils ne bossent que le matin par ces températures s’amusent à se courser avec des seaux d’eau, on aurait envie d’abandonner notre déchargement scabreux et des rejoindre. N’empêche quelle drôle de vie ils ont et ils sont tout sourire quand même.
ça se termine enfin à 17h passé, j’en peux plus. Je retourne à Jarcieu au quai 5 pour vider mon reliquat d’essence et de fûts vides. Là c’est Phiphi26 chéri qui est au lavage qui s’active à venir ouvrir mes portes. Comme si il se doutait de l’enfer que je venais de vivre cet aprem. Enfin les auréoles de mon polo parlent d’elles même. Tout le monde se marre, encore plus dans le bureau avec leur clim.Je ne sais pas si il y a un rapport, mais Stéphane décide de me confier une semi avec la clim intégrée.
Elle est déjà chargée, mais de 2 commandes de carburant. Avec une priorité à décharger, et naturellement c’est la mauvaise qui est aux portes. Alors quai 1 et on sort tout avec le fils à Georges pour remettre en ordre.Déjà sans tourner, il fait bon dans un frigo par rapport à une bâchée.
Aux portes, Ludo me suggère de prendre un transpal électrique, une table, ce sera mieux pour bosser semaine prochaine. Faut que je pense à prendre 2 3 bricoles comme un adapteur de secteur pour prise extérieure comme en camping.
Le frigo est bien joli mais aurait besoin d’un petit coup de lavage. je tente d’aller à la piste en 25 sec mais je m’embrouille. Tant pis, je file sans douche ni rien, il est déjà 19h20. Et les jantes pas jojo du frigo j’aurai sans doute le temps de les faire semaine prochaine.
Lyon passe à peu près bien, enfin toujours à 55 60 pour ce qui est du périf.
C’est largement mort pour rentrer, je sors à Pont d’Ain, direction le Mas Pommier. Vite une douche et une bonne pression si c’est pas 2!
Elle est bien sympa la patronne ici, et encore plus d’ouvrir le samedi, même si il m’arrive de ne jamais aller au resto le soir en général, ou d’y petit déjeuner. Alors ici je vais boire mon grand crème et décollage à 6h15. Y avait un FH12460 bleu au fond du parking en mode sieste qui ne m’était pas inconnu, bingo c’est un Steff. A ces heures là, et endroits là et avec un ensemble bien dans son jus, de grandes chances que ce soit le Roland qui remonte d’un Gefco Special quelconque. Tant pis, je ne vais pas le réveiller.
J’enquille l’A40 à Viriat puis full A39 jusque Dôle, et tranquillos la route des vosgiens. Dans mon sens surtout, en face, y a du caisseux vosgien qui se casse dans le sud. Je tombe juste sur un Bubu qui n’avance guère qu’à 60 70 vers Gy, pas évident à doubler dans ces conditions, jusqu’à ce que je percute que son cligno qu’il met côté gauche doit en fait être le côté droit pour me faire signe de passer. Problème de cordon sans doute.
J’arrive à ma base à 10h15, déjà 27 degrés, on vite s’enfermer au frais et mettre en boîte cette petite semaine chaude pour commencer ce week end!