FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2014 Partager sur Facebook
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  • Ben on n’est pas arrivés
    Retour à Plzen
    Passage du Rhin
  • Mercredi 22 Octobre 2014
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    Pluie et rafales de vents cette nuit je suis bien secoué et il semblerait que la douceur de ces derniers jours est partie. Deuxième sur la bascule, il faut dire que je me suis annoncé la veille, je me retrouve au poste de chargement avec tout le reste des camions parce qu’ils en chargent huit à la fois Huit heure du mat, j’ai des frissons je démarre le camion et je monte le son et puis je n’ai plus qu’à rentrer en France. De bonnes averses en route avec même de la neige (fondue hein) mais ça se calme quand j’arrive en Allemagne. De la frontière à Nürnberg il y a une belle autoroute, plus de portion de nationale merdique, je n’ai même pas vu la vieille frontière de Waidhaus que j’avais prise lors de mon tout premier voyage à l’est en 91 par contre, de Nürnberg à Heilbronn l’autoroute à deux voie n’a pas évolué un poil et ce sont toujours ces files désespérante derrière un camion qui n’avance pas parce qu’on ne peut toujours pas doubler. Il y a toujours la tour Eiffel sur le grand bâtiment de « Rungis Express » à Crailsheim sauf que ça a changé de nom et le musée de Sinsheim a vu arriver de nouveaux avions dont un Concorde. Retour en France au niveau d’Achern et le joli voyage est terminé mais j’ai vraiment pris grand plaisir à ce retour même si je n’ai pas vu un seul français depuis lundi après midi. Ce soir je e pose au Pont d’Aspach et la douche que je m’offre me fait oublier toute ces heures de route. Aux infos de TF1, j’apprends que les pauvres routiers sont obligé de se farcir des rails de coke pour faire leur 500 kms quotidiens, j’ai donc droit à deux rails pour cette journée, je remercie donc TF1 pour cette enquète percutante et je m’offre une bonne dose de produit puisé dans ma citerne parce que je ne vois pas pourquoi je n’y aurai pas droit moi aussi en plus c’est le PDG des transports Prudent qui le dit et ce mec n’est certainement pas la moitié d’un con.